mercredi 23 juin 2021

Une promenade au musée avec enfants : expo Anne Imhof Palais de Tokyo

Un dimanche à Paris, que faire d’autre, que traîner en tendresse dans sa ville préférée, auprès d’amis avec enfants et pour en savoir plus sur eux, sur soi, sur la vie et l’époque, aller  pourquoi pas au hasard des expos du Palais de Tokyo, pourquoi pas ? parce que c’est un lieu porteur, un musée de Paris réservé à l’art contemporain vaste et beau où nous ne sommes pas tous à la queue leu leu.

Sur FB j’ai précisé en amont de cet article 

Sourires enfants amitié un dimanche matin au musée : musée parisien où l’on peut se perdre, inimaginable, et tellement dans notre époque au Palais de Tokyo : Natures Mortes Anne Imhof, où les enfants voient tout, s’y baladent et glanent tous ces clins d’œil. 

L’expo Natures mortes d’Anne Imhof, toutes les photos ci dessous n’ont pas été prises par moi, dont celles avec le QR code, mais par un petit garçon de dix ans à qui j’avais prêté mon téléphone.  
Il nous a montré comment accéder aux sites définis par un QR code avec l’appareil photo… ni Pascal ni moi ne le savions.

Des liens sur les performances d’Anne Imhof

Et de l’expo 

On n’a pas tout vu on pourra y retourner avec quelqu’une des personnes qui nous manquaient, quand aux fantômes pas la peine d’en emmener certains, qui n’auraient cessé de faire des réflexions, tellement touchées par les cris puis la musique la vidéo d’un chien qui galope, sur le son d’une course en skateboard
parce qu’elle y met un son dissocié sur les images, les videos.
Merci les Anne ! celle là et la maman des enfants, libraire et amoureuse d’art. Comme tous ceux qui cherchent une issue. 



Là nous étions encore au café pour un petit dej avec les
Amis ne sachant pas trop quoi faire. Le plus grand des deux à travers l’expo à tout vu, et il a même trouvé la sortie du labyrinthe, il s’y est promené avec sa mère qui nous a pris en photo à notre insu Pascal , l’électron libre et moi. J’ai pensé en les regardant  même si nous y étions masqués même si des personnes nous manquait à chacun, 
enfin, aussi, là, une certaine liberté nous a retrouvés.







 



On n’est pas resté longtemps dos à dos comme saisis par l’invisible…





On est toujours apprenti de l’autre….













Le petit frigo ouvert et masquant les denrées mortes, comme sèches, elles étaient protégées par une vitre ; l’étage du bas était masqué par de la vapeur d’eau et donc pour prendre la photo, mon jeune ami,
a essuyé la buée, le gardien nous a dit après, qu’il ne fallait pas…. Si vous pouviez aller vérifier, à mon avis, depuis elle s’est reformée.












jeudi 17 juin 2021

La Ménagerie de verre de Tennessee Williams 2eme année ecole pro theatre du Lucernaire

Est-ce que Tennessee Williams, la ménagerie de verre a toujours quelque chose à dire aux hypersensibles, aux licornes, aux espèces en voie d’invisibilité permanente ? Oui ai-je répondu ? Quand j’apprends que le contrôle continu au bac aura autant de valeur que le résultat à l’épreuve ? La copie d’examen sera t’elle déchirée ou conservée !? Je l’aurais eu mon bac comme cela ! J’ai pensé cela en sortant du spectacle de fin de deuxième année de scolarité au Lucernaire. Pourquoi parce qu’ils ont tous marqué leurs rôles, leurs visages dans un décor, une lumière presque à la bougie sont ceux des personnages, qui à chaque déclinaison par plusieurs comédiens, se succédant dans les marques de l’autre, des autres s’approfondit et les empreintes des fantômes de ceux qu’on a vu jouer ces rôles, dans une vie de théâtre comme la mienne, renaissent aussi, se réaniment dans une ronde, se tenant tous les uns aux autres. Partager un taravail, une constance, un appui des uns avec les autres, une créativité apporte une joie jamais atteinte ailleurs, qui sait peut-être  dans les équipes sportives d’où l’impact sur le public : 15 millions de spectateurs pour l’euro quand l’équipe nationale joue…..Merci les enfants vous êtes pros…. Vous avez tous gagné! Continuez à nous enchanter…..avec ces grains de folie semés aux quatres vents pour la beauté du geste, de l’art du conteur, du magicien, du danseur, du chanteur ; pour l’amour de tous avec quelqu’un d’autre…..pour comprendre pour protéger la vie et se donner du temps ….. 



Les photos sont de Jennifer Guillet









Ce comédien c’est Bertrand FARGE à Reims 

mercredi 16 juin 2021

Mes films, séries, courts métrages, fête de l’amour : Aides ….

Olivier Steiner a réalisé plusieurs films dont deux que j’ai beaucoup aimé un moins mais c’est parce que je l’ai mal regardé cela fait cela quand on aime les gens pour de vrai on se sent voyeur, c’est un peu comme une image de soi, qu’on ne veut pas voir en direct, en perf….

https://diacritik.com/2021/06/10/diacritik-aides-1-dire-oui-a-lamour-fetelamour/?fbclid=IwAR3Z4YaL0Dqaun--oM0Bw3GyuOX-n0q4C3VabON3NGrpeB1UsVx-yJZA8d4 sur FB, il y est comme moi, fidèle fou ou amoureux les trois je crois et avant tout écrivain romancier. Écrire je me suis dit en regardant ses films c’est arrêter une image sans qu’on s’en aperçoive…


Ses films à Olivier sont bien. Ils y sont tous sur FB. 

Puis j’ai regardé avec un plaisir orageux la saison 2  de Arsène Lupin … aucun rapport. Quoique, à la a fin… J’aime de plus en plus cette envolée d’aventures rocambolesques d’Arsène Lupin, qui me rappelle que le temps n’existe pas et qu’il passe aussi, avec de très bons comédiens. 



Ai vu aussi Mandibules…Nomadland….Des hommes dans cet ordre oui à condition de mettre ex æquo Mandibules et Nomadland et derrière des hommes, à voir aussi.  
Les deux protagonistes le duo d’acteurs de Mandibules qui sont-ils Grégoire Ludig, David Marsais ? Interroges sur France Inter par Augustin Trapenard 

Mes impressions et les avis pour et contre de Télérama : le cercle d’or de la critique du cinéma .....à l’avis par notoriété ils sont juste derrière le Monde et l’émission de radio le Masque et la Plume, mon beau-frère n’a pas aimé notamment la photo saturée de lumière, d’été de plage, de désert avec ce fond jaune en attente des Indiens.....

Je vais vous dire que Mandibules m’a plu pour mon premier film après tous ces mauvais rêves....
Pour notre retour en salle au grand écran même les pubs et le Jean Mineur nous ont plu. Pascal m’a tanné de me dépêcher pour ne rien manquer de la séance et nous avons à la fin tout vu du générique et en rentrant je parlais comme les deux « idiots » à notre chatte  qui du coup restait très attentive à tous les mots.... on s’attache à ces deux idiots quoiqu’il arrive.... et nous étions peu nombreux un mec est sorti : jeune et sinon quelques
rires  dont les miens un peu muselés ;
pour ne pas effrayer le monsieur du devant.
Comment vous dire que cette histoire part d’une absurdité et revient presqu’à son point de départ. Seuls « les idiots » restent amis....et je suis bien placée pour vous dire cela. 

Ma marraine une des seules « aînées » qui me reste m’a appelée suite à la nouvelle du forcené armé en fuite  en Dordogne me sachant là-bas. Elle me dit connaissant mon caractère avenant : je voulais m’assurer que c’était assez loin de là où tu es....Et que tu fermes bien la maison, pour ne pas
lui offrir le gite et le couvert....
Deux personnes m’ont appelée pour parler de ce « fait divers » comme quoi ? le collectif est inconscient.....Quentin Dupieux dans les propos du flic a bien raison, de souligner : « y en a tous les jours des atrocités mais là, ce qui compte c’est qu’il n’y a pas mort d’homme » et ils  leur font signer un questionnaire de satisfaction sur leur intervention....
Et j’adore la fin.... comme j’étais bien après comme après un bain en pleine mer où on a enfin pied .....qu’on peut se redresser...et sourire aux oiseaux au ciel bleu et à tous les enfants, les gens sur la plage et qui vous répondraient.....






Mandibules
2020 France Réalisé par Quentin Dupieux 1h17 avec Grégoire Ludig, David Marsais, Adèle Exarchopoulos
Comédie Sortie le 19 mai 2021
TT On aime beaucoup

T l’avis de la communauté 
37%

Télérama
Abonné
Critique par
Jacques Morice

Une histoire de mouche géante apprivoisée par deux paumés. Quentin Dupieux déploie à nouveau son art de l’absurde avec une Adèle Exarchopoulos hilarante. Ou nous perd en glorifiant une crétinerie sans fond ?
Pour
On aime beaucoup
Le Daim, avec Jean Dujardin et Adèle Haenel, était grinçant, plongé dans la grisaille. Le beau temps est cette fois de la partie, dans ce coin qui ressemble à une Côte d’Azur vaguement américaine, une contrée déserte aux couleurs légèrement passées. Manu et Jean-Gab sont deux simples d’esprit qui s’entendent comme larrons en foire. Ils ont le profil de filous, de glandeurs dans la dèche, surtout Manu, SDF depuis peu. Mais ces compères prennent plutôt la vie du bon côté. Un jour, ils découvrent dans le coffre d’une voiture une mouche géante et vivante. Jean-Gab a l’idée de l’apprivoiser et de la dresser pour qu’ils puissent s’enrichir avec.
Autant dire que le film vole assez haut dans le délire absurde. C’est pourtant simple : deux lieux successivement squattés (une caravane, puis une villa avec piscine), une voiture pourrie, un animal anormal. Il n’en faut pas plus au réalisateur d’Au poste ! pour nous transporter loin. Le surréalisme solaire, l’association parfaite de Grégoire Ludig et David Marsais (le duo Palma­show), les bifurcations du récit, imprévues mais non sans logique, tout cela procure une sensation d’innocence. D’autant plus troublante qu’elle s’impose naturellement. Comme si Quentin Dupieux gardait un pied dans le cinéma amateur, dégagé des obligations de raison ou d’efficacité à tous crins.
Du burlesque franchement libre, de la poésie loufoque mais aussi dérangeante par instants, voilà ce que délivre Mandibules. Un univers où une mouche géante peut paraître aussi ­attachante que les pieds nickelés qui la dorlotent. Et où l’humour culmine grâce à Adèle Exarchopoulos, surprenante et hilarante dans un numéro à contre-emploi de fille dérangée, souffrant de problèmes d’élocution, qui parle en criant et s’avère être un vrai cordon-bleu.
De nourriture, il est souvent question. Avoir à manger n’est pas le cadet des soucis des deux guignols en chef, impressionnés par « le frigo de riche » et la profusion de produits lorsqu’ils sont invités chez une amie. Quentin Dupieux s’adonnerait-il au cinéma ­social ? Si l’on veut, mais en sourdine, en s’appuyant sur le lien le plus rudimentaire qui soit, à savoir l’amitié de deux idiots. Étant entendu, bien sûr, que l’idiotie n’a rien à voir avec la sottise. Au contraire. Elle balaie ce qui s’en approche — la suffisance comme l’intelligence — pour atteindre une forme de sagesse radicale. — Jacques Morice
Contre
On n'aime pas
Ils sont stupides à manger du foin et ils veulent dresser une mouche géante. Voilà à quoi se résume l’intrigue de ce film de potes : glorifier la crétinerie. Ce n’est pas nouveau, Quentin Dupieux divise. Pour goûter ses frasques auteuristes, mieux vaut être amateur d’intrigues épaisses comme une feuille de papier et d’humour absurde. Mais on peut avoir aimé les films précédents du réalisateur (Rubber, Wrong Cops ou Au poste !) et rester hermétique à cette ­potacherie aux frontières de l’imposture. L’humour « pataphysique », ici, consiste, pour les personnages, à s’exprimer comme des ados incultes, dans un verlan ringard. L’aventure de ces perdants qui se voudraient magnifiques s’étire comme un chewing-gum, dans un décor de western rétro. Adèle Exarchopoulos hurle en zozotant, et le rappeur Roméo Elvis fait une apparition. Tout cela est plutôt stylé, mais sans consistance. Grégoire Ludig et David Marsais lassent rapidement avec leur partition beaucoup trop monotone. Le résultat est simplement ­bêta. — Hélène Marzolf
La communauté
Micro-critique de NTosic
Le propre de ce cinéaste est d'être capable de réunir des acteurs qui n'ont rien à faire ensemble sans que ça ne nous paraisse absurde. »






Lucas Belvaux c’est un très bon réalisateur et j’ai beaucoup aimé sa trilogie et aussi le film sur les 38 témoins du Havre et la Vallée de la mort  (erreur c’est Guillaume Nicloux le réalisateur)
Lucas Belvaux a réalisé aussi : Pas son genre ; 
j’ai mal vu, Des hommes, et cela m’a donné l’envie de lire les romans de Laurent Mauvinier https://youtu.be/qMEQUd9Pq1Q 
c’est quand même un film à voir et ils sont si rares sur le sujet de la Guerre d’Algérie.

Deuxième film pour nous depuis la réouverture des salles avec grand écran, premier flop : Des hommes.... pour moi on voit toutes les ficelles de la mise en scène les scènes en Algérie sont peu crédibles, il manque tout ce qui devrait nous faire partager ces horribles moments qui sont par contre pas complaisants.... pour la première fois j’ai remarqué tout le neuf des costumes ; les acteurs autres personnages que les principaux vieux, sont trop nombreux on s’y perd, ils jouent mal... j’aime tellement la vallée de la mort ou d’autres films de Lucas Belvaux que je me suis endormie et je me suis dit : comme on est bien dans cette grande salle obscure :  arrête de lutter ferme les yeux comme Ton compagnon... de voyage. Même Depardieu on n’y croit pas quand quelqu’un lui dit : « rien n’est à toi, on t’a tout donné même ton costume » on n’y croit pas ! Je n’y crois pas. Il faudrait tout de même plus travailler les détails, surtout quand la mise en scène est ambitieuse. On se demande aussi pourquoi Depardieu ne se dégage pas d’une bagarre aussi fade. J’ai pensé à Apocalypse now et même à d’autres films moins exceptionnels mais celui-ci, non, je vais vite l’oublier. 
Mais c’est un film qui m’a bousculée un peu dans mon hypersensibilité un peu fragile je ne savais plus où j’étais vraiment en sortant, j’attendais la fin...J’ai trouvé Depardieu juste bien évidemment mais Daroussin et Catherine Frot convenus. 
Voilà cela va nous calmer, prochain film une comédie bien faite : genre Podalydès et en attendant se reposer ?... non quand même pas !
Voir des films autres que les Franco-belges aussi !

Lucas Belvaux c’est un très bon réalisateur et j’ai beaucoup aimé sa trilogie et aussi le film sur les 38 témoins du Havre et la Vallée de la mort  (erreur c’est Guillaume Nicloux le réalisateur)
Lucas Belvaux a réalisé aussi : Pas son genre ; 
j’ai mal vu, Des hommes, et cela m’a donné l’envie de lire les romans de Laurent Mauvinier https://youtu.be/qMEQUd9Pq1Q 
c’est quand même un film à voir et ils sont si rares sur le sujet de la Guerre d’Algérie.





Juste après avoir vu Nomadland 
C’est vrai Pascal essaie de me calmer je voulais un van en sortant du film et même encore le lendemain.
Phil Bizt du Groupe Fans du Masque et de la plume
Un film bouleversant, fort et remarquable de Chloé Zhao qui mérite tous les prix gagnés ! Frances Mc Dormand est encore une fois exceptionnelle dans ce film que je ne peux que recommander. Ode à la vie, la nature et l’humanité.



lundi 14 juin 2021

Adieu Monsieur Haffman, au Théâtre de l’Oeuvre

https://www.theatredeloeuvre.com/adieu-monsieur-

n’hésitez pas,  un accueil si généreux de tous :  équipe artistique et mise en marche du théâtre y compris ; quelle joie d’applaudir sans pouvoir s’arrêter. Au théâtre le temps s’arrête quand les silences ou ellipses de l’histoire, des relations entre les personnages, font que notre imagination, nos désirs, nos frustrations, notre joie, sont enfin incarnées. On les suit, on a peur, on a envie que cela évolue dans un sens bien précis pour… réparation, libération, sublimation et on partage vraiment avec le public surtout s’il est vivant qu’il sourit qu’il vous demande avis, approbation en sortant, s’il rêve encore aux personnages, voir même aux comédiens… les comédiens de théâtre m’ont toujours fait rêver et quand j’étais plus jeune bien sûr, j’étais capable de leur écrire tous les jours en vrai ou dans ma tête pendant une longue période……suivant s’ils étaient plus ou moins accessibles….pour leur expliquer ce qu’ils m’avaient apporté….






À partir du 10 juin, représentations les jeudis, vendredis & samedis à 20h
Durée du spectacle : 1h35

Tarif plein : Carré OR : 42 € (frais inclus)
Première catégorie : 35 € (frais inclus)
Deuxième catégorie 27  € (frais inclus)
Troisième catégorie : 19 € (frais inclus)

Prix THÉÂTRE 2017
de la Fondation Barrière


Prix THÉÂTRE 2017
de la Fondation Barrière

4 MOLIÈRES 2018
Meilleur spectacle théâtre privé – Meilleure auteur – Révélation féminine (Julie Cavanna)
– Comédien second rôle (Franck Desmedt)

Paris. 1942. Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Au bord de la faillite, Joseph Haffmann, bijoutier juif, propose à son employé Pierre Vigneau de prendre la direction de sa boutique en attendant que la situation s’améliore.
Sachant qu’il doit également prendre le risque d’héberger clandestinement son “ancien” patron dans les murs de la boutique, Pierre finit par accepter le marché de Joseph à condition que celui-ci accepte le sien : « Isabelle et moi voulons à tout prix avoir un enfant. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons fait des examens… je suis stérile. Monsieur Haffmann, j’aimerais que vous ayez des rapports sexuels avec ma femme le temps qu’elle tombe enceinte… »

Avec en alternance :
Charles Lelaure ou Benjamin Brenière ou Simon Larvaron
Pauline Caupenne ou Julie Cavanna ou Anne Plantey
Alexandre Bonstein ou Marc Siemiatycki
Franck Desmedt ou Jean-Philippe Daguerre ou Benjamin Egner
Charlotte Matzneff ou Salomé Villiers ou Herrade von Meier

Décors : Caroline Mexme
Musique : Hervé Haine
Lumières : Aurélien Amsellem
Costumes : Virginie H
Assistant à la mise en scène : Hervé Haine

Critiques presse :

« L’intelligence et l’émotion sont au rendez- vous. Une très grande réussite. »
LE FIGAROSCOPE

« Une pièce originale, percutante, qui mêle intelligemment une tragédie intime à la tension historique. »
LE JOURNAL DU DIMANCHE

« Un bijou. »
L’OBS

« Remarquable à tous points de vue. »
LE PARISIEN

« Des interprétations sublimes. Une très belle création. »
LE POINT

« Un spectacle rondement mené, tout en cultivant pudeur et délicatesse. Les acteurs sont tous épatants. »
TELERAMA

« Une belle pièce. Des interprètes magnifiques. Un coup de cœur. »
LA PROVENCE


Oedipe au garage

J'y suis retournée hier jour de la première pour cette reprise le 30 septembre.

Contrairement à cet été, la nuit est tombée à 20 heures, et donc dans ce lieu les personnages surgissent de la nuit et  les mots du texte résonnent longtemps dans nos oreilles, notre tête jusques aux.... 
Voilà c'était... vous verrez ! c'est toujours différent une deuxième fois, c'est un peu risqué de retourner au théâtre, de ne pas retrouver la même représentation, mais là c'était plus fort, plus engagé. Oedipe Jocaste et ces bergers... en temps de pandémie à Thèbes c'est déjà un peu nous...quelle force que de se connaitre soi-même de vouloir réparer la cité.... ils sont attachants on les comprend......
Pour réviser cette mythologie : Oedipe et pour se dire qu'ils sont peut-être plus proches de nous que les dieux ou les messies qu'on implore qu'on blasphème soit disant d'aujourd'hui;


News nouvelles... du messager de l’éphémère : le théâtre 

Reprise exceptionnelle dans ce lieu incroyable du 30 septembre au 24 octobre 

Œdipe au garage

Bonjour à tous,

C’est reparti, nous allons à nouveau jouer notre spectacle Œdipe au garage à Clichy.

Vous êtes venus le voir et nous vous en remercions encore. 

Alors si le spectacle vous a plus n’hésitez pas à relayer l’information auprès de vos amis, nous serons heureux des les accueillir. 

Toutes les informations sont sur l’affiche en pièce jointe.

Les places étant limitées, il est plus que recommandé de réserver sur 



Au plaisir.

Frédéric






Oedipe au garage expérience Landy -mon post deuxième mouture : je venais de finir au moins une trentaine de lignes suite à cette pièce, adaptée pour ce spectacle limpide, rencontre,  d’après Oedipe roi,  de Sophocle ; au début, je me souviens je remerciais de dieu Apollon pour cette belle journée et vous voyez comme les dieux de cette mythologie m’ont remerciée…. Plus d’article, envolé, quand j’ai voulu rajouter le lien (eh non je n’ai pas sauvegardé une copie avant d’appuyer sur le bouton bleu : Publier)
Bon connaître les mythologies c’est apprendre à démêler le faux du vrai, le mythe de la manipulation le rêve du désir, l’amour de l’amitié, la sincérité du mensonge …
Bon je m’égare digresse alors que Oedipe après sa naissance à été « exposé » ,ils le font « exposer » [ses parents : Laïos et Jocaste] (terme utilisé pour désigner l’abandon à la naissance du nouveau-né, en Grèce antique) sur le mont Cithéron, après lui avoir fait percer les chevilles pour l’accrocher à un arbre : de là lui vient son nom, « Œdipe », « pieds enflés »…..
De plus en plus je me dis en sortant du théâtre, pardon du garage que le temps n’existe pas…. Ce lieu est superbe plus on monte, plus on s’approche de la vérité, plus tout nous échappe….
Et pourtant si l’on veut connaître à Thèbes comme dans ce monde les raisons profondes de cette pandémie, il ne faut pas se fier aux versions qui nous arrangent,  l’œil, l’image, qui sait nous abusent. Tiresias aveugle voit seul la vérité et finit par la révéler à Oedipe.
Pour mieux vous rappeler l’histoire allez !
Courez à Clichy en réservant et après seulement interrogez les liens https://www.espacefrancais.com/sophocle-oedipe-roi/
Les trois acteurs sont prodigieux on les entend longtemps encore après avoir vu, déambulé avec eux, été pris à partie en tant que public, chœur, citoyen.  
Ce n’est pas parce que je les connais et depuis longtemps mais je sais à quel point ils envoient, projettent, c’est à dire articulent, pour qu’on saisisse tous les mots  dans ce lieu immense à l’acoustique si particulière et n’ont pas peur qu’on les suive alors qu’ils traversent tout l’étage dans l’humeur, l’intention de dos, ils savent jouer sans mentir,  leur sincérité les fait passer dans une autre dimension, là encore on a vibré, partagé, applaudi, crié bravo, on aurait aimé comme pour une série les voir encore envisager au moins un rdv à venir pour voir la suite : Oedipe à Colone.
Le seul point que je regrette c’est que je n’ai pas pu les embrasser, rien qu’une fois, après dans l’espace bar qu’ils improvisent à chaque fois après, 2€ la bière, la bouteille d’eau ou le petit verre de vin….  Je n’ai pas pris la photo des éléments de décor principaux c’est bien de les découvrir totalement. 
Vous serez de plus en plus curieux au fur et à mesure des sommets atteints. 
Ah oui je disais aussi qu’on aurait pu emmener les enfants 11/13 ans. La mythologie grecque, les mythologies  ne leur sont pas étrangères et après, on aurait parlé encore et encore……pour que cela ne s’arrête jamais……


Œdipe au garage


D’après Sophocle
Adaptation : Catherine Pietri & Frédéric Constant
Mise en scène : Frédéric Constant

Du 10 Juin au 4 Juillet


Avec :

Raphaël Almosni, Frédéric Constant,

Catherine Pietri

et la participation de:

Georges Lavaudant

Scénographie et costumes : Muriel Delamotte & Anne Deschaintres

Création lumière : Jérôme Allart

Création son : Christine Moreau

Création vidéo : Guillaume Junot

Régie générale : Benoît André

Attachée d’administration :Dominique Clermont

Production :

Les Affinités Electives

Du 10 Juin au 4 Juillet

Action financée par la Région Ile-de-France

Un bâtiment mis à disposition par Novaxia



 Dans le lieu l’autel d’Apollon 33 rue du Landy à Clichy sous bois. 



Une jeune femme avec qui bien-sûr nous avons aussi discuté et qui s’apprête à Nanterre de faire des études pour faire de la mise en scène, quelle idiote je fais, j’aurais du lui demander son nom, mais je n’ai pas osé, me suis sentie comme « une personne âgée » tout à coup….



Quelle exactitude dans le récit l’imprégnation la rencontre de ces comédiens sublimés. Comme c’est juste cela rencontrer des drames trop grands pour nous et devenir un non vivant un débile une marionnette coupable et coincée seule tellement seule .


Tiens je vous le recopie c'est ce que Anne Guyot a écrit sur FB pour le spectacle d'Oedipe après l'avoir vu avec nous, c’est-à-dire le même jour à la même représentation. 

« Et si on allait au garage? Un intérêt particulier pour l'automobile? Un rendez-vous clandestin? Ou un besoin urgent d'une petite réparation du véhicule, contrôle technique? NON, rien de tout cela c'est juste là où l'on peut rencontrer Oedipe.
Une expérience inouïe, exaltante, troublante agaçante parfois, émouvante surtout, une vraie richesse théâtrale. Vous allez penser bla bla bla qu'est ce que c'est que ce texte"Oedipe au garage". Non, nous sommes dans un garage et c'est bien le texte de Sophocle (avec des coupes). Et là pour ma première ressortie au théâtre, j'ai été séduite complétement, le corps et l’esprit. D'abord le lieu: un garage sublime en voie de destruction; ensuite des décors plantés le long de notre chemin cheminement vers Oedipe et vers la vérité, ensuite des personnages ou des personnes ou des comédiens. on ne sait plus car on passe de l'un à l'autre avec une telle facilité qu'on oublie que l'on ne fait pas partie de la pièce. mais puisque l'on s'adresse à nous, ne sommes nous pas finalement le peuple? Bravo, à tous ceux là et les autres qui nous guident aussi dans ce labyrinthe antique. Enfin, le texte ou d'abord je ne sais plus que l'on semble connaitre depuis l'origine et qui nous est révélé à nouveau dans l'unique et l'universel...Enfin je vous invite à tenter cette expérience que l'on peut faire, accompagné avec des enfants moyens (on dit ados). »
Voilà le lien

Via Aleksander Edelman 
"Œdipe au garage" toujours à Clichy. N'attendez pas le documentaire sur "l'expérience Landy " et Œdipe au garage pour voir le spectacle😀. Allez voir cette expérience unique en France et ailleurs.




Voilà le lien 

“Du sublime du mystère offert par une déambulation absolument unique “ par Mediapart

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