dimanche 30 septembre 2007

Puzzle de Woody Allen avec Michel Aumont


Si vous le rencontrez aux abords du Jardin du Palais Royal, simplement vêtu. C'est qu'il se rend au théâtre pour jouer comme chaque jour la pièce de Woody Allen : PUZZLE au Théâtre du Palais-Royal.
Michel Aumont.
Je lui ai fait beaucoup de publicité ici pour son solo dans son avant dernier spectacle (qui va bientôt partir en tournée : À LA PORTE de Vincent Delecroix, m.e.s. Marcel Bluwal - Molière 2007 du Meilleur spectacle seul en scène) car le jeu de cet homme là, c'est un plaisir, on le suit à la lettre, à l'intonation, à la rupture de ton près, on entre dans son univers aussi facilement que dans l'écriture, l'œuvre, qu'il interprète.
Le reste de la distribution est à l'avenant pas une seule erreur de casting.
Le décor un peu monumental a peut-être voulu nous donner l'impression d'un vertige entre cinéma et théâtre entre passé et présent entre richesses d'un temps et dénuement d'un autre.
Mais ce décor seul alourdit l'ensemble.
Les thèmes : on ne choisit pas qui aimer, on s'enferme soi-même dans ses propres pièges.
Il y a un réel suspense, on s'y sent bien dans cet immeuble de Brooklyn.

Et l'on peut emmener ses parents, voir ses grands-parents.

Que cela ne soit pas mal interprété mais je suis fatiguée des fausses querelles entre générations entre théâtre et cinéma entre hommes et femmes entres vies réelles et vies rêvées et avec Woody Allen, la vie quelle qu'elle soit est romanesque. Il nous réconcilie à nous-même avec humour et tendresse.

Puzzle adapté de Woody Allen par Sébastien Azzopardi.

Si un homme construit son propre piège, il n'y a que lui pour savoir comment en sortir.

Quand le passé n'en finit pas de vous hanter.
Quand il faut choisir entre l'amour et l'argent.

Chacun a droit au bonheur Mais jusqu'où peut-on aller pour l'obtenir ?

Il y a tant de secrets dans cette famille, ce ne sera pas facile de rassembler les pièces du Puzzle.

Un suspense psychologique, une comédie psychanalytique. Une pièce de Woody Allen.

Auteur : Woody ALLEN
Adaptateur : Sébastien AZZOPARDI
Metteur en scène : Annick BLANCHETEAU & Jean MOURIERE

Comédien(s) :
Michel AUMONT, Lou
Geneviève FONTANEL, Fay
Gérard LARTIGAU, Phil
Anne LOIRET, Alma
Sébastien AZZOPARDI, Eddie
Julie DE BONA, Diane
Marie LE CAM, Béa

Décorateur : PACE
Assistant décorateur : Juliette AZZOPARDI
Son : Julien DAUPLAIS
Costumes : Pascale BORDET
Assistant costumes : Caroline MARTEL
Lumières : Jean-Frédéric BEA

LA THÉBAÏDE mon petit doigt m'a dit ? Agnès Capri et POLICE

C'est très bien donc en dehors des Illusions Comiques m'a t-on encore répété qu'est-ce qu'il y a à voir ?
La Thébaïde où les Frères Ennemis au CDN de Montreuil, et donc je vous ai trouvé une photo et en plus c'est une oeuvre de jeunesse de Racine, ça me fait rêver moi la jeunesse d'un grand poète.
Les frères ennemis c'est comme les travestissements de Marivaux, les jumeaux du cinéma ou de la Littérature...

Pourquoi donc je n'y suis pas encore allée parce que j'attends que la semaine réservée aux invites soit passée par élégance et parce que c'était complet...
Mon amie, ma jeune amie qui est une autre moi-même (mais alors en bien plus jeune et en bien plus exigeant) m'a dit que c'était très bien, les lumières étaient très belles, les acteurs très bien surtout un très jeune qui selon elle ressemble à Michel Fau jeune. Jeune je pourrais vous le confirmer car je l'ai connu jeune...

Avons nous vieilli ? d'un sens non pas du tout et grâce au théâtre on sait vivre toutes les émotions tous les âges et sans radio-nostalgie...
Et hop ! dans l'élan je me compare à Michel. Comme c'était bien de jouer avec lui tout était calé et nouveau à l'invisible et à l'extrême. Il a soufflé mon texte la 1ère fois que je jouais sur scène dans une pièce de Racine. Mes parents étaient là je faisais : le peuple - la servante des servantes - Panope, le "chœur restant" dans Phèdre, mes parents étaient dans la salle j'ai eu si peur et là au milieu de l'immense plateau, je ne savais plus ; le Roi Thésée attendait de dos c'était rien et c'était tout, Michel Fau m'a soufflé quelque chose des coulisses, j'ai du reprendre deux vers plus loin, l'émotion était à son comble, et ma mère bien sûr m'a dit qu'elle avait tout vu et entendu et qu'elle n'aimait pas cela de me voir comme ça, sur scène et que le théâtre ce n'était pas du tout son truc. Rien que l'opéra... c'est tellement mieux quand c'est chanté.


Et ma jeune amie mon espionne je lui avais dit que Madame Alvaro, sa voix c'était Racine après Madeleine Marion et bon depuis le succès public du film le Goût des autres qui sait en attendait-elle trop et c'était les toutes premières, oserai-je : Anne Alvaro seule l'a déçue. Sinon les comédiens la lumière et ça je vous en avais déjà parlé, ce sont celles de Xavier Hollebecq sont exceptionnelles. Et mon amie elle est difficile elle a une culture une intelligence à part hors les murs les œillères quand on est trop de l'intérieur : milieu de la "Cour" culturelle théâtre.


Tiens vous avez entendu parler d'Agnès Capri, là j'écoute France Musique : Pierre Dac qui chante une tyrolienne haineuse... une émission biographique radio c'est un plaisir de réunir tous les petits grains dans le joli sac en toile de la Voix... des Voix Pierre Brasseur qui récite un poème de Robert Desnos : les quatre sans cou !
Elle a tout fait, École des arts à vie, de la musique du théâtre de la peinture,
elle a connu les surréalistes, Dullin et Jouvet et Prévert, les artistes révolutionnaires
En 1951 elle est déjà interrogée par José Arthur. Elle a la voix de Marina Vlady un peu... sont-ce ses origines russes ?

Et pour le final je vous gardais mes impressions du Concert de Police avec mon Ami.
Déjà nous étions 79000 et malgré cela on a réussi à retrouver deux amis qui eux étaient à des places lointaines de la scène mais assises, car c'est tout un cirque, d'organisation.

Police c'était pour moi trop éloigné et trop debout...
Je préfère les Stones.
Comment qu'entends-je les Stones ? C'est vraiment un spectacle même pour ceux qui sont le plus éloignés, la scénographie, les déplacements sautillants de Mick Jagger sont exceptionnels, il semble nous suivre tous des yeux.

Même si ces concerts sont des manifestations très étonnantes par rapport au théâtre.
Le prix l'organisation les places assises les marches tout est gardé t'as acheté une place debout tu restes debout.
Et puis il y avait surtout des trentenaires au min... mais beaucoup d'hommes....
Le retour en RER c'est hot avec CRS pour régulariser le flot.

Et ce qui est très irritant c'est le temps qu'on attend les Héros entre la première et la deuxième partie.
Néophyte des concerts j'aime même si je suis un peu faisandée pour ce genre de sport debout sur la pelouse centrale, malgré toutes les contraintes l'espace de liberté et de rencontre que cela représente. Je me sens à la fois perdue et bercée contrainte et libre par exemple de fumer danser en écoutant de la musique. C'est une force terrible si le moindre incident...

Gogo j'ai acheté un porte clefs : 5 € - quand-même.

Sting est un formidable sculpteur de voix je dois le dire même si je connais pas bien les chansons j'ai apprécié de l'entendre je ne regrette pas et si c'était à refaire...
Mon ami il a aimé il connait mieux les chansons mais il a mal supporté de mal entendre, la qualité du son, il n'ira plus à ce Stade de France mais il était quand même content de son porte-clefs....

jeudi 27 septembre 2007

Un film -Théâtre pour tous et à propos si je devais choisir de monter un spectacle que me suggérez-vous : Création nombre ? L'ODÉON c'est complet....



J'ai vu un très beau film (-encore !) pour moi et même donc s'il fut à l'origine d'une dispute...
de Monsieur Belvaux ?! je crois avec lui-même et Natacha Régnier avec le mot braqueur dans le titre, c'est la différence quand on chope un film à la télé on n'en sait rien !
Et bien dans ces conditions et à cause aussi de ce film étiqueté comme polar social, alors que c'est un film sur le désespoir dans un contexte très concret, ce sont des chauds et froids dans lesquels on essaie de devenir vivace comme les personnages, on se souvient du film mais on n'a pas rempli toute la fiche et mis à jour tous les liens.

Et bien c'est "La raison du plus faible" de Lucas Belvaux c'est un belge, acteur et réalisateur c'est lui qui avait déjà réalisé un tryptique composé d'une comédie (Un couple épatant), d'un thriller (Cavale) et d'un mélodrame (Après la vie), et "Pour Rire" avec Jean-Pierre Léaud (que j'admire beaucoup -encore !)


Je demande depuis quelques jours à des amis et alors je vais je veux jouer, je ne peux plus attendre le téléphone alors comme je dis aux amis en déshérence, j'écris cherche écoute engrange et parle essaie.
Alors on m'a dit fais un one woman show, une femme actrice "internationale" et bien-sûr d'en rire, avec mon accent anglais démarqué, les costumes, les situations d'une "mise en pièce" désopilante. Une autre ZOUC.

Et une création sur L'AMITIÉ inspirée de Karl Valentin.

Et une pièce de Dario Fo ou de Nathalie Sarraute.

Et une pièce de Colette ou de Cocteau.

Et une biographie improbable, inventée, des vies rêvées avec des interviews décalées.

Et des clowns...amoureux d'une funambule.

Et mon adaptation une extatique et son psychologue avant la psychanalyse (voir mon site : Mon adaptation "De l'angoisse à l'extase"sous la ligne CV près de ma photo)

Vos commentaires me seront les bienvenus. Ne soyez pas timides. J'accepte les fautes les essais les impertinences les critiques les provocations tout ce qui vient d'autrui ne m'est pas étranger...

Alors donc, vous me dites c'est complet à l'Odéon : Illusions Comiques texte et mise en scène OLIVIER PY au Théâtre de l'Odéon.





comme Homme sans but d'ARNE LYGRE mise en scène CLAUDE RÉGY

traduit du norvégien par Terje Sinding aux Ateliers Berthier.


Je vous le promets le mieux c'est d'y aller deux heures avant le spectacle et de s'y mettre dans la file. C'est souvent l'occasion de papoter de lire d'arrêter le temps quotidien pour aller voir un spectacle inoubliable d'autant plus.


Modalités de location


› La location ouvre 21 jours avant la première du spectacle.
› Par téléphone, au 01 44 85 40 40 du lundi au samedi de 11h à 18h30.
› Au guichet des Ateliers Berthier 2h avant le début des représentations.
› Au guichet du Théâtre de l'Odéon de 11h à 18h et le jour des représentations 2h avant le début du spectacle.

Et donc au Lucernaire/
la Pèlerine Écossaise
(une critique sur un blog : drine.deblog) de SACHA GUITRY, mis en scène par un chinois : PHILIPPE PERSON, (vous comprendrez si vous y allez)
les comédiens ont fêté leur centième, ceux qui ont suivi mes conseils y retournent
et les autres qu'attendez-vous, c'est un théâtre pour tous les publics avertis ou pas et c'est une soirée suivie de discussions d'assurée.

Courez-y vite la Compagnie Philippe Person, n'a pas les mêmes moyens de publicité que les grands théâtres... Le Lucernaire est un endroit où l'on se sent bien, on peut musarder, aller au cinoche, boire un verre et pas loin de là, regarder l'automne tomber au jardin du Luxembourg...


mardi 25 septembre 2007

La vengeance dans la peau : époustouflant film d'action et d'autres films à voir dont ALEXANDRA de SOKUROV et un exercice de prononciation.



La Vengeance dans la peau de Paul Greengrass c'est incroyable, je suis restée la bouche ouverte pendant le temps du film, sans me rendre compte du temps qui passait, 2 h m'a dit mon Ami, qui lui était encore plus bavard que moi, et c'est difficile, à la sortie d'une salle de cinéma, quand j'ai vu un bon film.

Le film d'action le plus original, comment font-ils ? Ça va si vite, et ce sont des bribes d'images et l'on comprend tout, le sommet c'est la poursuite au MORROCO, c'est bien plus joli en anglais, et la ville de Tanger semble un navire de vie.

Bon et donc sur le Masque et la Plume émission phare de France-Inter émission critique quelqu'un a dit que Matt Damon avait l'air d'une "pomme de terre", une autre a répondu quelque chose comme "à croquer en Robe des Champs..." Il est très bien dans la famille des hermétiques, impénétrables, comme cet autre extraordinaire : Kieffer Sutherland. Car je pense que cette série de films est très inspirée des meilleures séries américaines par ex. les méchants ne le sont pas seulement, ce sont des professionnels, les tueurs sont tous très beaux, comme celui qui poursuit les deux protagonistes au Maroc.

Et donc très vite, car le travail c'est reparti.... je veux vous demander de ne pas vous laisser avoir par une autre généralité : aller voir seulement ou par réaction, ne pas du tout aller voir les films américains, c'est idiot, ce sont ce furent ce seront toujours des maîtres mais n'oubliez pas les maîtres russes ou asiatiques ou africains soyez ouverts pluriels au moins dans votre choix au cinéma.
Les supporters de sports collectifs le sont plus quelquefois que des amoureux fous du cinéma, j'en connais un très érudit qui ne se déplace que pour le dernier Clint Eastwood ou le dernier Brian de Palma. Comme c'est dommage...

Je n'ai vu encore que des extraits du film russe d'Alexandre Sokurov : Alexandra et j'avais vu l'extraordinaire l'Arche russe, tourné à St Pétersbourg au Musée de l'Ermitage.
Une seule séquence incroyable déambulation sans aucun repère de chronologie : références au passé, présent, réalité du Musée et cela c'est infiniment intime comme sensation, lorsqu'on visite cette ville et ces Palais et cet exceptionnel Musée. Mon plus grand voyage, en distance et en force inséparable.


Et là très vite un exercice de prononciation, c'est bon pour tout le monde il faut essayer c'est la promesse de progrès pour se faire entendre par tous. Et puis c'est rigolo... NON ?

∑ Trois tortues trottaient sur un trottoir très étroit.

∑ Trois petites truites non cuites,
Trois petites truites crues.

∑ Si six scies scient six cyprès, six cent six scies scient six cent cyprès.

∑ Papier,
Panier,
Piano.

∑ Tu t’entêtes a tout tenter, tu t’uses et tu te tues à tant t’entêter.

∑ Où niche la pie ? La pie niche haut.
Où niche l’oie ? L’oie niche bas.
Où niche l’hibou ? L’hibou niche ni haut ni bas !

∑ Fruits frais, fruit frits, fruits cuits, fruits crus.

∑ Ces six saucissons-ci sont si secs qu’on ne sait si c’en sont.

∑ Cinq chiens chassent six chats.

∑ Un chasseur sachant chasser sait chasser sans son chien.

∑ Je veux et j’exige d’exquises excuses.

∑ Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi sèches?

∑ Tes laitues naissent-elles? Si tes laitues naissent, mes laitues naîtront.

∑ Petit pot de beurre, quand te de petit pot de beurre riseras-tu ?

∑ Seize jacinthes séchant dans seize sachets secs.

∑ Le tas de riz tentant tenta le tas de rats tentés.
Le tas de rats tentés tâta le tas de riz tentant.

∑ Des blancs pains,
Des bancs peints,
Des bains pleins.

∑ Seize chaises sèchent.

∑ Combien font ces six saucissons-ci ?
Ces six saucissons-ci font six sous.
Si ces six saucissons-ci font six sous,
Ces six saucissons-ci sont trop chers.

∑ Trois gros rats gris dans trois gros trous ronds rongent trois gros croûtons ronds.

∑ Trois tortues têtues trottent en trottinette.


A CE SOIR POUR LA MISE EN PAGE LES PHOTOS ETC...

lundi 24 septembre 2007

Rien à faire, rien fait comme prévu... rester à remacher nos vacances : photos et ma Série sortie enfin en DVD : THE PRACTICE




Je devais aller au cinoche la journée n'est pas encore finie ? bon mais si vous voulez que je vous tienne au courant de mon intimité, eh! bien, nous allons acheter un lave vaisselle car je n'ai aucune envie de prêter le flanc à la vie d'une ménagère de plus de 50 ans...

Et surtout dans la maison qu'on nous avait prêté pour la joie partagée des vacances à la Montagne à l'orée de l'automne, il y avait un lave-vaisselle.
Vous connaissez le "couchsurfing" (ça s'écrit comme ça !) c'est l'hospitalité échangée, le principe c'est la gratuité : votre canapé contre un autre à Berlin, Stockholm, Oslo, Sidney et donc à propos de bons plans, je vous donne l'adresse d'un blog à faire défiler pour trouver un bon plan dans tous les domaines des tas de sites sont cités !....

Donc je me demandais sur les chemins de randonnée, quand vous rencontrez d'autres personnes qui vous claironnent un vrai bonjour et qui vous proposent près des sommets de regarder où vous vous voulez aller, si hors de ces sentiers, on ne pouvait pas se reconnaître en arborant un signe de reconnaissance, un affichage ostentatoire de notre différence, de notre cohérence comme la gratuité, l'échange en portant aux pieds pour les très riches une chaussure noire et une autre de couleur (les très riches car cela nécessite d'acheter deux paires du même modèle à chaque fois, de couleur différente) et pour les autres simplement mettre un ancien pins ou un signe sur l'une des 2 groles et pour les baskets des lacets de couleur différente.

Il va bien nous falloir la journée : c'est le temps pour se préparer... Le petit déjeuner, c'est fait, les courses : il manque le pain, le pain pour moi c'est essentiel. Dans un spectacle où je jouais justement une ménagère de plus de 50 ans en peignoir rose, obsédée des régimes, enfin c'est ce qu'elle était devenue, je pesais mon pain et tout en calculant les calories à voix haute je mangeais par inadvertance les petits morceaux de trop de "surcharge", puis le croûton puis le pain entier et je disais : c'est bon le pain !... et les gens, le public riait, et moi en jouant là, qui sait ? j'étais dans la comédie mais "au delà des larmes" et c'était en 1995 la première de MANGER ... (voir mon C.V, si vous le voulez-bien !)...

Bon j'en étais où, à me rappeler les jeux, le jeu, mon jeu, mes rôles que je garde en mémoire affective comme des rencontres d'amis disparus et non morts comme si l'on ne pouvait jamais en porter le deuil... C'est l'avantage d'un encombrement réduit on se frappe aux murs du cagibi, quand on ne se renouvelle pas, plus, son répertoire que par "la matière des rêves".

Oui, je suis une comédienne aigrie et fière de l'être. Car je ne suis pas une indifférente mais une passionnée, j'aime cela, partager l'illusion qu'on partage... avec un public, c'est un terrain d'aventure qui sait peut-être semblable à l'escalade où les gestes s'emboitent comme une mécanique et on est heureux et on va ainsi toujours plus haut et il n'y a pas deux fois interchangeables grâce à la montagne et/ou au public.
A propos je vous conseille de découvrir l'escalade en restant tranquillement à lire devant la fenêtre : La Mort suspendue (c'est un blog pas mal classique mais pas mal semble-t-il sur la lecture)
de Joe Simpson traduit par Dominique Vulliamy-Lanctot
et il y a eu un film anglais réalisé par Kevin Mac Donald, celui qui a réalisé Le dernier Roi d'Écosse.

Donc là je boucle, car c'est trop long, c'est fouillis,
-c'est de la merde ces blogs...
Comment peut-on égrener une telle généralité, quand on est journaliste, il y a de tout comme pour les livres, les films, les journaux, les hommes et les femmes et là, c'est gratuit aussi.....

A propos... j'écoute la radio comme vous le savez et donc je vais faire ma pub pour Le Fou du Roi.
A propos de têtes d'affiche, au théâtre

Vincent Roca parlait de la pièce qui va se produire, au Théâtre des Mathurins avec Michel Galabru et Gérard Desarthe : Les chaussettes Opus 124. Je ne sais pas si le texte est bon, car si j'ai bien compris, c'est un acteur du privé et un acteur du théâtre subventionné qui font les clowns, et donc hormis la rubrique de Monsieur Vincent Roca qui était un sommet, un feu d'artifice, je n'ai pas d'autre indice et je pense que ça promet car ce sont deux très bons acteurs, j'ai aussi une grande admiration pour cet autre Monsieur Michel, là. Quant à Monsieur Desarthe il est il fut inoubliable dans L'Illusion Comique de Corneille, montée par un autre géant Giorgio Strehler et dans le Misanthrope de Molière dans une mise en scène de André Engel.
Desarthe auréolé comme acteur après aussi son interprétation d'Hamlet de SHAKESPEARE monté par Patrice Chéreau, a quitté justement le théâtre subventionné pour jouer le Cardinal et Célimène de Jacques Rampal avec Ludmila Mikaël.


Pour finir comme annoncé par la rubrique Série, je vous donne je vous révèle mon premier coup de foudre, ce fut il y a assez longtemps :

THE PRACTICE et donc ne riez-pas ! c'est ce qui aurait inspiré : Avocats associés, quand on connaît la version américaine, on voit à peine le rapport...
Et donc le Volume 1 est enfin édité en France en DVD et je vous le dis, courrez l'acheter car qui sait ainsi ils éditeront la suite, ce furent mes premiers "Heroes".

mercredi 19 septembre 2007

Au-delà des larmes de Claude Régy


A propos d'Au-delà des larmes de Claude Régy
Un cadeau qui fait long feu après l'absorption
Un livre qui vous secoue vous sort de l'échange ordinaire : paroles, messages, conversations et même petits mots laissés sous les magnets des frigos, sous les portes...
Au-delà des larmes, c'est pour les âmes, pour traductions d'émotions infiniment subtiles, j'ai pas dit sensibles...
en provenance de l'usage du théâtre.

Et si seulement ces éléments particules de pensées singulières insolites Au-delà des larmes, si seulement cette invisibilité des pensées pouvaient comme essaimer...

C'est pour si peu de comédiens car lorsqu'on travaille n'importe quoi avec n'importe qui on ne peut pas sortir de la réalité qu'on nous demande de singer.
J'ai travaillé avec des metteurs en scène essentiellement sur la poésie de RACINE, qui m'ont laissé incarner aller à la découverte d'un ravage que peut donner l'écho d'un texte en soi...
mais ce n'est pas souvent et quelle solitude... je me souviens de collègues m'imitant en coulisses chaque soir...
Par exemple ce travail passe par la perte de repères par la perte du texte quelquefois même en scène, cette matière est obscure et volatile elle meurt dans la bouche alors donc pas de confort pour les collègues comme pour le metteur en scène... mais cette matière s'apprivoise jusqu'à devenir machine à reproduire cette toile, cette partition, qu'est le jeu...

Quelques extraits, je vous laisse avec Au-delà des larmes, ce texte et chargez vous de ce livre et que cela ne vous empêche pas de tout jouer, au contraire... de tout jouer autrement...

P11 Dieu est mort.
L'idée d'une simple éclipse est peu crédible.

P23 Une destruction constructive déjà sculpte notre embryon.

L'instabilité est vitale.

P28 Sarah Kane
Rien qu'un mot sur une page et il y a le théâtre.

Pas d'autres images que celles créées par le texte.

Elle fait exploser le réalisme...

P38 Pour ébranler le réel, Fosse, travaille avec éclat à rendre sensible ce paradoxe : le génie du langage est dû à son insuffisance même.

La force du langage réside dans son infirmité : son incapacité à dire ce qu'il veut dire.
Il ne peut le dire qu'en le disant sans le dire et c'est la poésie.

Ce qu'on ne peut pas dire il faut l'écrire.
dira Derrida

P39 Fosse lui parle de "la voix de l'écriture"une voix muette, dit-il, qui vient de loin.
Sans doute veut-il dire qu'elle procède d'un état de conscience différent et dont on ignore le logement.

C'est cette voix muette que les acteurs ont à faire entendre, contrairement à ce qu'on croit majoritairement et qu'on enseigne dans les écoles.

Ce n'est pas le texte écrit qu'il faut faire entendre avec une intonation soi-disant juste, c'est ce qui n'est pas écrit et qu'un art secret réussit à faire percevoir.

C'est notre travail : sonder, découvrir, entendre cette vie que le texte révèle au-delà de lui-même.

Se laisser envahir par cette vie.

Rares sont ceux qui écrivent, dans la multitude de ceux qui croient le faire.

P40 On ne tue pas le temps.


A propos de Michael Lonsdale qu'on caricature encore comme un acteur intello, il a beaucoup travaillé avec Claude Régy, et c'est un athlète spirituel, qui a peu d'émules...
Il est remarquable et indépassable quoiqu'il fasse, c'est un exemple pour moi j'ai eu la joie de l'aborder le rencontrer chez un de mes profs de théâtre, c'est un simple monsieur, qui raconte des anecdotes très poli et extrêmement attentif sous ses gros sourcils. Il a un humour décalé.

lundi 17 septembre 2007

des deux ALPES, Bonneval s.Arc, une petite échappée à Susa, et d'ici le regard est autre ?


Montagne, je suis enfin partie de notre PARIS.
Partir pour aller où, depuis que nous sommes ensemble nous essayons de réparer quelques lacunes dont celles géographiques. Et nous commençons par le plus proche : la France. Les Hautes Alpes : Briançon, le Col du Lautaret...
- oui le ski ou une étape du Tour de France.
Mais comme je connais mal la Montagne je dirai c'est comme le plus proche quand il devient le plus éloigné déjà par l'altitude et les changements du tout au tout la lumière le vent la pluie et ces nuages qui semblent devenir des robes de gaze aux gris verts ocres, aux flancs et ces plis sont immenses tout sauf froids, car c'est l'été, l'automne : la saison par excellence où l'on ne sait plus si on est à deux ou tout seul.

Comme si la somme des non-dits, des vécus brisés avant celui-ci, nous assommait en effet.

Et puis il y a le clocher qui sonne et après ces vents furieux, on réouvre les yeux et c'est l'accalmie mais je la souligne comme si je l'avais vue, là ! non, je l'entends de derrière les volets clos.

Car nous sommes des Autres dans une maison d'hôtes. En effet c'est encore mieux qu'un gîte c'est un havre de lumière sur les monts éternels que l'on nous offre.
Alors on n'ose pas monter, tout déranger, tout visiter, mais on en a envie car cette maison est de montagne, l'été, les skis sont rangés dans le garage, les lunettes de ski dans un tiroir où je pensais trouver du linge de toilette comme indiqué par mon amie. C'est l'une des filles de nos hôtes, mon amie, elle a trente ans et je suis, nous sommes de l'âge de ses parents.
Ça se bouscule un peu, il y a comme une présence invisible romanesque, comme des points de suspension dans une longue file d'attente pour des moments très heureux et puis aussi pour des blessures, l'armoire à pharmacie n'est pas toujours suffisante.
Le ciel est nettoyé les lumières se sont allumées et si le coucher du soleil reste ici comme un mystère d'avant de derrière les montagnes d'où l'on vient et où pour sûr on repartira.

Là, les volets mal accrochés battent au vent et masquent en paravents la tombée de la nuit, c'est vraiment l'automne.


Simplement vous dire aussi qu'avant cette heure entre chien et loup nous nous sommes balladés surtout en voiture, faut dire, chaussures de marche transportées sauf pour les chemins d'un des plus beaux villages de France pas loin du Mont Cenis et de son lac : Bonneval s.Arc.
Et puis une échappée jusqu'à l'Italie ah ! j'en avais comme un besoin immense depuis tant d'années de séparation, le TABBACHI, mais pas seulement, les gens, les gosses : tout le monde qui sort qui passe s'asseoit sur les bancs et ça cause italien, les murs sont jaune ocre et roses, les voitures : le port de la ceinture n'est pas obligatoire, il y a des tas de maisons abandonnées isolées dans les montagnes, mais c'est l'Italie, on se sent ailleurs... m'a dit mon Ami.

Je vous laisse avec les photos... la première n'a rien voir, c'est un faon abandonné par sa mère, récupéré par des fermiers et dont l'histoire se termine bien, puisque plus grand, il est allé dans un parc vivre avec une daine, une biche d'élevage dont les maîtres cherchaient un mâle... Et cela dans les Pyrénées...

Mais bon la photo a quelque chose de momentané apprivoisé, a quelque chose d'émouvant retrouvé. J'insiste trop, mais c'est cela de fréquenter les cîmes, ça déploie le manque d'ailes dont on est privé le reste du temps. L'avant.
-et sans théâtre, ici tu pourrais ?









Et après de retour à Paris... -pourquoi ? -nous irons bien vite au cinéma -pourquoi ?
-t'en poses des questions....

La vengeance dans la peau et puis la question humaine. Pourquoi ?
pour rien... ou alors si, pour une fulgurance d'actions et une provocation fulgurante d'intelligence et pour Michaël Lonsdale que j'aime depuis si longtemps ; depuis ces temps d'India Song comme de James Bond... voilà !

vendredi 14 septembre 2007

Université de tous les Savoirs pour les curieux, pour ceux qui veulent comprendre et tranmettre sans être "IMBUS"



Conférences sur Islams d'aujourd'hui

J'y suis allée quand elle est née cette université c'était à propos des sciences de l'Économie
on faisait la queue le soir, certains venaient en groupe, se reconnaissaient, des étudiants des syndicalistes posaient des questions, beaucoup de retraités déjà, c'est un succès qui dure et qui réconcilie l'homme à sa part d'ombre...

Newsletter UTLS - Septembre 2007

L’UTLS propose
13 conférences sur Islams d'aujourd'hui
du 1er au 13 octobre 2007, tous les jours à 18h30

Toutes les conférences ont lieu au Centre des saints-pères, Université Descartes - Paris 5, 45 rue des saints-pères 75006 Paris, amphithéâtre Binet.
Métros : Saint-Germain-des-prés, Rue du Bac, Sèvres Babylone
Entrée libre, sans réservation

Renseignements :
tél. 01 42 86 20 62 - 01 42 86 38 50
fax 01 42 86 38 52
mel : info@utls.fr

En partenariat avec L'IISMM-EHESS*
*Institut d'études de l'Islam et des sociétés du Monde Musulman - Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

-Programme détaillé des 13 conférences
du 1er au 13 octobre 2007, tous les jours à 18h30 :

  • Lundi 1er octobre à 18h30
L’islam en Europe
Moussa Khedimellah
Doctorant au CADIS-EHESS

  • Mardi 2 octobre à 18h30
Islam de France, islam en France
Bernard Godard
Chargé de mission au bureau central des cultes du Ministère de l’Intérieur, chargé du suivi des relations avec l’islam

  • Mercredi 3 octobre à 18h30
Penser l’islam aujourd’hui
Abdelmajid Charfi
Professeur émérite et ancien doyen de la Faculté de lettres et de sciences humaines de Tunis

Jeudi 4 octobre à 18h30
Islams d'Extrême-Orient
Andrée Feillard
Chercheur CNRS-CASE-EHESS

  • Vendredi 5 octobre à 18h30
L’islamisme aujourd’hui
Hamit Bozarslan
Directeur d’études au CHDT-EHESS, co-directeur de l’IISMM-EHESS

Samedi 6 octobre à 18h30
Salafismes au 20e siècle
Dominique Thomas
Doctorant à l’EHESS, spécialiste des mouvements islamistes

  • Dimanche 7 octobre à 18h30
Le jihâd
Makrâm Abbes
Maître de conférences à l’ENS-LSH, Lyon

  • Lundi 8 octobre à 18h30
Regards européens sur l’islam (19-20eme siècles)
François Pouillon
Directeur d’études au CHSIM-EHESS

  • Mardi 9 octobre à 18h30
La charia et les transformations du droit dans le monde musulman
Jean-Philippe Bras
Directeur de l’IISMM-EHESS, Professeur de Droit public à la Faculté de droit de Rouen

Mercredi 10 octobre à 18h30
Femmes et droit en islam
Sana Ben Achour
Maître de conférences agrégée en droit public, Faculté des sciences juridiques politiques et sociales de Tunis

  • Jeudi 11 octobre à 18h30
Islams africains
Rehana Ebrahim-Vally
Professeur d’anthropologie à l’Université de Pretoria en Afrique du Sud
Eloi Ficquet
Anthropologue et historien, Maître de conférences au CEAF-EHESS

  • Vendredi 12 octobre à 18h30
Islam et argent
Moncef Cheikh-Rouhou
Professeur à HEC

  • Samedi 13 octobre à 18h30
Autoritarisme politique et monde musulman
Nadine Picaudou
Professeur à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne

La diffusion
Sur Internet (conférences en direct, en différé, et téléchargeables, biographies, résumés) :

http://www.utls.fr une chaîne de Canal-U : direct, différé et téléchargeable en vidéo au format Real Player ou Windows Média (en connexion modem, ADSL ou câble)
http://www.lemonde.fr/utls : direct, différé et téléchargeable en audio (format Real Player)
http://www.lemonde.fr/utls : direct, différé et téléchargeable par haut débit en format MP2 (vidéo)
http://utls.orientation.fr
: différé vidéo (format Real Player)

Les textes en ligne !
A partir du site http://www.utls.fr une sélection de textes des conférences de l’UTLS est disponible en téléchargement gratuit.

A la radio, sur France Culture (93.5), diffusion des conférences le matin de 6h à 7h, dans l’émission « l’Eloge du savoir »

A la télévision, sur France 5, diffusion des conférences le dimanche et lundi matin vers 5h00, dans le cadre des Amphis de France 5 www.amphis.education.fr

Les conférences sont aussi disponibles en cassettes VHS ou DVD auprès du CERIMES T. 01 41 23 08 80 info@cerimes.fr
Informations diverses


L’UTLS au Lycée :

Les nouvelles actions vers les lycées lancées fin 2006 sont une réussite.
Elles continuent sur l’année 2007-2008 et se développent y compris en région pour répondre aux questions que se posent les lycéens sur le monde d’aujourd’hui, répondre aux préoccupations de leurs parents, et répondre aux demandes de transdisciplinarité de certains enseignants et de projets motivants pour leurs élèves.
L’UTLS organise à un horaire choisi par le lycée et pour les groupes de lycéens concernés une séance de 1h30 à 2h avec un ou deux intervenants qui traitent la question retenue et participent à un débat avec les élèves.
L’UTLS reste en cela fidèle à ses objectifs d’origine en les transposant sur un autre terrain, celui de la jeunesse et de l’avenir.

Renseignements UTLS et UTLS au Lycée :
Tel. 01 42 86 20 62 – 01 42 86 38 50 / Email : info@utls.fr
www.utls.fr le site des savoirs

jeudi 13 septembre 2007

LE DROIT DES SPECTATEURS par IAHA sur mon magazine avec forums FLUCTUA.NET

LE DROIT DES SPECTATEURS par IAHA sur mon magazine culturel internet préféré, avec forums : FLUCTUA.NET

"Comme j'en ai déjà parlé dans plusieurs sujets, j'ai écrit "à la manière de Pennac" dans Comme un roman, les droits des spectateurs, enfin ceux qui me semblaient inhérents à ce "statut"! (et j'espère que les artistes eux même partagent un peu mon avis, car cela, bien sur doit se faire avec le plus grand respect, pour que le théâtre évolue, et que la période de sacralisation de l'acteur se transforme en un échange d'idées et un partage d'émotions)

Pour rappel voici ce que Pennac énonce comme "droits du lecteur"

1 _ Le droit de ne pas lire
2 _ Le droit de sauter des pages
3 _ Le droit de ne pas finir un livre
4 _ Le droit de relire
5 _ Le droit de lire n’importe quoi
6 _ Le droit au Bovarysme (maladie textuellement transmissible)
7 _ Le droit de lire n’importe où
8 _ Le droit de grappiller
9 _ Le droit de lire à haute voix
10_ Le droit de nous taire

En l'appliquant au théâtre ça pourrait donner quelque chose comme ça:

1 _ Le droit de ne pas aller au théâtre
2 _ Le droit de s’endormir à des moments
3 _ Le droit de partir avant la fin
4 _ Le droit d’aller voir n’importe quoi
5 _ Le droit de retourner voir un spectacle
6 _ Le droit au "brechtisme"
7 _ Le droit de se mettre n’importe où dans la salle
ou d’aller voir du théâtre ailleurs que dans une salle
8 _ Le droit de grappiller une place
9 _ Le droit de faire ou pas des commentaires à la fin
10_ Le droit de fuir très loin de toute culture "

J'écoute vos critiques, propositions...?!! IAHA
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Et le droit de respecter le travail de l'artiste même si on aime pas-claude25
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bon moi je rajoute tout de même quelque chose qui me semble très important : -le droit d'aller aux toilettes pendant l'entracte !!
c'est quand même dingue que les têtes pensantes soient à ce point déconnectées des besoins du corps !-Nasamba

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Le droit de se masturber devant un spectacle ? Sans en foutre (le jeu de mot) sur le voisin, cela va de soi.
@bstr@it
Porte-parole des molécules
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Le droit de monter sur la scène?
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ça c'est une bonne question...
Le droit de monter sur scène?....pendant ou après?
Ou avant meme!

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Avec du champagne c'est quand meme mieux!
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Les trois. AVANT - PENDANT - APRES
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vendredi 7 septembre 2007

RUGBY THÉÂTRE /2 DVD GHOST/ les fous enfermés


Bon je dois sortir profiter de cette pleine journée de liberté sans boulot débilitant. Mon ami est déjà parti sur son Vélib... on lui a volé sa roue arrière du sien de vélo. Incroyable ce que cela cause aux stations Vélib et lorsque vous vous balladez en ville poussant un vélo sans ailes...
Je me dis qu'il faudrait qu'on se parle hors les chemins imposés de la communication pour qu'à force et en douceur on ne se vole plus... au moins les vélos ?!



Et donc LE RUGBY
Alors là je voudrais faire amant d'honorable (bien plus belle expression qu'"amende honorable" : reconnaitre ses torts) voilà des années que je rencontre des amateurs et des joueurs de théâtre , pardon de rugby et je leur trouve une patience d'ange à expliquer les règles, à convaincre de leur douceur : non, ce ne sont pas des brutes. Certains de mes autres amis, amoureux plutôt des hommes que du sport, m'ont souvent fait l'éloge de leur plastique, esthétique charnelle détaillée, leurs talons d'Achille et spécialement de leurs cuissots (pas de chevreuil) mais qui laissent rêveurs ; j'ai pu voir de près pas mon Amidou, avant lui, c'est bon beau doux à toucher bien sûr ! comme tous les corps dirait ce déjà vieux Gérard DEPARDIEU

ET si LE RUGBY...


Pour les règles, j'aime le foot car j'en ai fait un peu : pour jouer, pour se bouger collectif en stage de théâtre extérieur et l'on ne s'est pas toujours marré mais dans l'ensemble c'était épique et les règles je les ai intégrées, forcée...
Et ce matin mon ami m'a tout ré-expliqué du rugby, phénomène de répétitions, j'ai cru enfin comprendre : le jeu en arrière, les mêlées, les drops, le calcul des points : les essais simples ou transformés (y a plus de drops les joueurs sont trop forts) et donc il me dit que ses seuls doutes sont les touches...

Et moi de répondre, comme il faut que je la ramène toujours au théâtre ; je dis que par rapport au foot, le rugby c'est la même différence qu'entre le théâtre et le cinéma.
Le théâtre ce serait comme le Rugby, des règles plus exigeantes, le même rapport à la patience, celui des acteurs ou des joueurs de rugby, pour expliquer toujours les mêmes choses et pour inviter à venir voir, favoriser l'esthétique, jouer sur l'insoutenable légèreté du désir et pourtant toujours avoir des problèmes d'espaces, de terrains pour jouer collectif, sans stars ou grosses vedettes... c'est grand un terrain de foot mais un terrain de rugby... c'est immense !!!

Dans la série JE VIENS D'ENTENDRE À LA RADIO...
N'oubliez pas de penser, aider, regarder avec enfin l'humanité, qu'on leur doit les fous, nos fous qui par leurs rêves et leurs cauchemars, leurs violences, démasquent voient soignent projettent le reste du monde... j'ai entendu qu'en FRANCE ce matin beaucoup sont encore gardés en prison... 1/3 quel scandaleux frisson de dégout mais je suppose que notre président Sarkozy s'en occupe.... de notre effarement, oui mais pas tout seul ! Quant aux prisons...
voir article du Monde du 9 - 10 septembre Grand entretien Décryptages de Robert Badinter
Ne pas confondre justice et Thérapie

Spectacles de rentrée en kit en bref Théâtre


  • LA THÉBAïDE ou les frères ennemis au Centre National de MONTREUIL de Jean Racine avec Anne Alvaro, avec entre autres Mélanie Menu, Selim Clayssen, Bruno Blairet...(Mademoiselle Menu et Monsieur Blairet je ne vous en avais pas encore parlé contrairement à Monsieur Clayssen que je connais beaucoup moins car plus jeune... Mélanie et Bruno ont travaillé chez Florent ils avaient la particularité de s'offrir fort très fort au théâtre, d'être prenants et pris par leurs rôles, eux aussi à l'époque, je ne savais pas s'ils dansaient par moments chantaient ou jouaient tellement leur éventail de jeu était large) mis en scène par Sandrine Lanno (cette femme est toute, entre autres subtile, j'ai beaucoup aimé et aimé moins certains de ses spectacles précédents, je me souviens d'elle apprentie comédienne jouant Marthe dans un atelier chez Florent : l'Échange de Claudel. Les lumières, c'est tellement important, les siennes à Xavier Hollebecq sont du genre à vous faire réouvrir les yeux et cet homme, vous vous en doutez, je le connais aussi depuis longtemps, il sait tout faire exister sur un plateau, même l'Opéra. Il a été comédien, cinéaste, metteur en scène avant de se consacrer dans l'ombre à la lumière.
  • L'ACTE INCONNU de Valère Novarina (il est depuis longtemps un dramaturge auteur singulier refusant toute manipulation et nous entrainant dans une découpe des mots et de la joie poétique si le mot ne vous fait pas peur, tellement il est galvaudé) au Théâtre de la Colline


CINEMA EN DVD

GHOST DOG DE JIM JARMUSH

à revoir absolument, un de mes films cultes.


Ghost Rider de Mark Steven Johnson. Un moment de divertissement, on se prend au jeu, et le mélange des genres est assez réussi et bien des sourires au deuxième degré sont garantis.



Très bonne rentrée pour adultes et enfants la vie quoi ! je le répète car j'ai beaucoup de mail... pardon ! de mal, pas vous ? mais vous êtes là... (pas vraiment ! une baisse de fréquentation notable 50 %... j'ai failli ? les vacances, le choix des sujets ? une amie perspicace m'a rétorqué gentiment, pince sans rire : c'est pas drôle, ton blog, il n'y a pas de commentaires, cela donne l'impression que personne n'y vient ou alors que des gens que tu connais
-et c'est une amie ?
-pas comédienne en plus, mais qui fait partie de ces personnes qui jugent et qui critiquent mais qui changent aussi d'avis.

Faut-il réduire la charge émotionnelle pour travailler plus.... Allo, Monsieur le Président...

jeudi 6 septembre 2007

les toros s'ennuient aussi...

Ah ! je voudrais être ce taureau ! Vous croyiez que nous aimons notre public... Pas au point de perdre la vie. Un jour ils se vengeront .... les taureaux.
Les poulets, les vaches, les tortues, les éléphants, les requins, les ours, les loups, les oiseaux, les insectes.....

Mon opinion sur la tauromachie... Le sacrifice humain c'était aussi une tradition une culture une religion un rite et alors...là, les toréadors sont sexy ?! qu'ils dansent qu'ils jouent qu'ils canalisent leur agressivité ailleurs y en a des jeux... quand est-ce qu'on arrête !

mercredi 5 septembre 2007

ANGELOPOULOS La Grèce, Villepin : l'esprit de cour.

Dans un vieux livre sur Théo ANGELOPOULOS de Michel CIMENT ET Hélène TIERCHANT (je n'ai pas trouvé grande information sur cette dame à part la liste de ses livres dont l'un sur le sexe des anges) j'ai lu ce matin... Je l'ai trouvé sur le marché à l'étale d'un bouquiniste.
"la fuite devant le savoir est cependant aussi une faiblesse, elle suppose que l’imagination de l’artiste manque de la vigueur nécessaire pour réagir activement à la pression qu'exerce la pensée."
Et puis ils disent, elle dit qu'elle est restée jusqu'au soir à revoir 15 fois une mauvaise copie du "Voyage des Comédiens" et lorsqu'elle a rencontré ce réalisateur, bien plus tard, de lui elle note, derrière ses grosses lunettes frisent l'intelligence et la sensibilité cachées par une grande pudeur.


FELLINI à la question "le cinéma est est un fait si populaire et mystérieux, qu'on aimerait tout savoir d'un cinéaste, que doit-on lui demander ? Il a répondu Fédérico : "Je ne lui poserais aucune question ! tout au plus, s'il me parait sympathique, je lui dirais : "Vous allez bien ?

Il y a les nouvelles pommes les nouvelles fleurs l'automne quoi...
Mon prochain voyage ce sera la GRÈCE. Ils ont su renaitre continuer perpétuer et passer et trépasser, c'est là qu'est née la Tragédie, et je rêve de voir tes bleus et tes blancs et tes ruines, et outre la prière de quelqu'un qui ne sait pas prier je t'envoie ô pays à toi comme au Liban, que je connais en vrai et pas seulement à travers les écrits les tristes méfaits et le cinéma, je vous envoie tous mes vœux comme on peut envoyer des vœux à un pays, c'est à dire à tous ses vivants, tous mes vœux de résistance et de continuité.

Je vous cite à propos de mon film préféré de cet homme, un extrait du livre, de ses déclarations :
PAYSAGE DANS LE BROUILLARD
.
"Il me semble que mon film est différent en ce sens qu'il ne s'agit ni d'une nostalgie ni d'un retour en arrière sur moi-même, mais d'une histoire avec des enfants qui est davantage tournée vers l'avenir que vers le passé. Tourner avec des enfants, c'est peut-être aussi un besoin de rechercher une certaine innocence à un moment où tout paraît fermé et immobile. Cela correspond sans doute au désir de sortir d'un monde d'une grande platitude, d'une chambre sans écho. Comme vous le savez aussi, il n'y a pas que le metteur en scène qui avance, le public évolue et a besoin lui aussi de retrouver la même chose. Quand un thème apparait dans plusieurs œuvres à une même époque, on ne sait pas au départ d'où cela vient, puis on se rend compte que cela répond à un appel de nos contemporains.

J'avais lu le compte rendu d'un fait divers il y a quelques années qui m'avait beaucoup impressionné. Je me demandais comment deux enfants avaient pu comme cela partir à la dérive sans rien savoir vers un pays lointain. Il fallait donc que la vie soit terrible et le manque affectif très grand pour que ces deux petits s'en aillent ainsi. Il y avait donc au départ quelque chose d'émouvant pour moi.

Ce film c'est 1988 et Angelopoulos répond aux questions : Depuis 2 ans de nombreux cinéastes ont témoigné d'un retour à l'enfance, de Woody Allen à Boorman, de Malle à Spielberg. Comment interprétez-vous ce phénomène et dans votre cas particulier à quoi cela correspond -il ? et Quelle est l'origine du film ?


Qu'il est difficile de rentrer recommencer de constater puis de collaborer au jour le jour... à l'intérêt formaté, j'ai trois amis qui viennent d'acheter pour accéder à la propriété... malgré ou grâce à la politique des déductions d'impôts ; HAUT MON COEUR je suis différente, artiste un peu,voilà !

Villepin dénonce seulement maintenant l'esprit de cour...
Il est temps, cela fait des ravages tellement c'est large et répandu dans tous les milieux.

lundi 3 septembre 2007

Retour souhaité au gris de Paris, à la rentrée, je lève mon verre au théâtre et à la vigilance : Léo Ferré et la fin de ses mémoires à Noiret

Je voulais juste vous dire en rentrant que je vous aimais...

Que je ne suis pas aigrie même quand je passe et trépasse lors d'un séjour affectueux parental perturbant sur fond de campagne parfois trop rangée nettoyée restaurée aménagée en parc d'attractions : la Dordogne. L'avantage c'est qu'on y découvre un coin de paradis original romantique sans grandiloquence malgré toutes les beautés déjà en catalogue : le château de MARQUEYSSAC.


Et puis je me suis endormie et réveillée avec le soleil une très belle lumière qui découpe et rend presque transparentes les ombres ; les verts clairs et les verts foncés contrastent de brillance... Je suis encore impressionnée par le jardin de ce modeste château tout en buis taillé jardin suspendu avec des allées de 6 km.

Le mensonge est une vérité qui ment ou la vérité est un mensonge qui dit la vérité derrière le masque un autre masque...
Je suis en train de mélanger Victor Hugo et Sacha Guitry pourquoi pas ? éloignée d'Internet j'ai la flemme d'aller vérifier dans les gros dictionnaires, Cocteau, non ?

Il y a un personnage assassin par les mots qui toise, les uns et autres de citations, j'ai vu cela quelque part dans un film et je crois qu'un ami metteur en scène a fait cela dans une adaptation mise en scène de Quadrille de Guitry, une sorte de narrateur "péremptait" avec les fameux bons mots de Guitry.

C'est une bonne idée, car comment se guérir, se départir des fâcheux, des ceux qui savent et jugent tout et un chacun par leur petit bout de lorgnette à l'aune de la richesse du travail et de la propriété.

Si certains ne s'étaient pas arrêtés pour penser écrire réfléchir s'interroger adopter une attitude à contrario, jouer répéter, polir toujours la même pierre je me demande où nous en serions. Certains paresseux qui ont refusé de quitter leur tonneau et ont écarté les puissants de devant leur soleil. Je pense qu'avec l'ère de Sarkozy, beaucoup de faiseurs et de gens riches en petitesse de point de vue vont avoir de la marge et le champ libre pour enfoncer le clou, réduire à bien penser et à bien travailler à écarter l' étranger le différent le paresseux et cela sournoisement en adoptant des exceptions comme alibi.

Pour les artistes adoptés par le pouvoir comme les dirigeants socialistes, il va falloir aiguiser la qualité de regard et suspecter les moindres offres de reconnaissance augmentée car sinon toutes les confusions, les aberrations vont coexister pour le bien-être des plus nantis sous prétexte d'un manque d'autorité et de sécurité...

Allons j'y vais je vous reparlerai de la fin des mémoires cavalières de Philippe NOIRET. Quel passager artisan artiste lent digne et modeste. Le théâtre a été son berceau et son linceul.

Va falloir traverser et s'arrêter -Paris- les chemins creux sont derrière moi et la scène nous attend comme les fauteuils d'orchestre comme les expositions l'humour ouf !
Et n'oubliez pas : réécoutez Léo Ferré... "Ni Dieu, ni maître"