mercredi 13 avril 2022

2022 élections présidentielles entre deux tours /mort de Michel Bouquet

Annie Ernaux est écrivaine de son temps  l’écrivaine politisée comme tous mais entre tous pour moi la plus sincère et concernée par les différences sociales, de genre d’espèces de race de religions tous les prétextes sont valables pour la peur et les boucs émissaires 
Mourir pour des idées est excellente et je veux bien mourir de l’avoir eue….

Merci Fabien Sauveron de nous transmettre les mots  d’Annie Ernaux ! Ses mots reflètent aussi ma pensée ! Même plus même  mieux je me demande pourquoi ? 

« Il est très fort, [Macron] c’est un homme de théâtre, sans aucune conviction. Je ne crois pas à son ouverture, et ce qu’on fait pour vous mais sans vous, on le fait contre vous.
……..
« J’entends encore parler d’extrême gauche pour qualifier – et disqualifier – Mélenchon. Mais l’extrême gauche, elle est représentée par Poutou et Arthaud, qui n’ont pas le désir de rassembler et de gouverner ici et maintenant, de construire ensemble une société meilleure. Quant au «Nous tous» de Macron, c’est un slogan. »
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 Au sein de La France insoumise, la relève est là, Clémentine Autain, Manuel Bompard, Adrien Quatennens… Je suis allée à un meeting près de chez moi et j’ai été fascinée par le sérieux, l’engagement des personnes présentes, la précision du programme… Il y a là une force vivante, d’avenir, inaltérable."

Déclaration entière d’Annie Ernaux dans Libération 

" C’est très dur ce matin. Il y a une forme de désespoir. En me réveillant, j’ai éprouvé une sensation que je n’ai pas éprouvée depuis de très nombreuses années, c’était après les élections de 1968, de Gaulle avait dissous l’Assemblée et avait obtenu un raz-de-marée pour lui.

J’ai aussi beaucoup de colère contre les communistes, les socialistes qui ne se sont pas réunis autour de la candidature qui pouvait l’emporter. Cela veut dire quoi, un vote de conviction ? On a tous des convictions mais il faut regarder la suite ! Il y a évidemment un sentiment d’échec, mais je retrouve espoir, un élan magnifique a eu lieu, avec ces 22 %.

Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, c’est la France jeune, la France populaire, la France qui travaille, celle qui veut un monde juste, réellement. Les féministes ont eu d’ailleurs un grand rôle dans la mobilisation à gauche, il ne faudra pas l’oublier. Les forces progressistes sont là, autour de Mélenchon. Cette France existe, elle s’est mobilisée et cela ne peut pas se perdre. Cela ne peut se dissoudre dans ce piège.

-Que voulez-vous dire ?

Emmanuel Macron a fomenté ce piège patiemment pendant tout son quinquennat. Il voulait ce duel. Il est le grand responsable de la montée de l’extrême droite en France, il n’a cessé de donner des gages en ce sens, avec son ministre Blanquer qui voulait interdire aux mères voilées d’accompagner les enfants dans les sorties, sur les sujets de société, toutes ces choses rances qu’on a entendues pendant cinq ans.

-Emmanuel Macron veut évidemment rassembler, il parle même d’une «nouvelle méthode», qu’en pensez-vous ?

Il est très fort, c’est un homme de théâtre, sans aucune conviction. Je ne crois pas à son ouverture, et ce qu’on fait pour vous mais sans vous, on le fait contre vous.

-Allez-vous malgré cela voter pour Emmanuel Macron ? Pensez-vous que le front républicain va fonctionner ?

Il ne faut pas que Marine Le Pen passe. Mais je ne crois plus au front républicain, il est usé. Inutile de vous dire que je ne voterai jamais Marine Le Pen, je la combattrai toujours. Mais je ne veux pas dire, là, aujourd’hui, au lendemain du 1er tour, que je voterai Macron. Il faut, pendant ces quinze jours, l’interroger, exiger des réponses et des engagements. Je ne peux pas donner quitus là, tout de suite, à Macron, ce n’est pas possible.

-Qu’attendez-vous de ces quinze jours ?

Ces quinze jours sont importants pour que tous ceux qui ont voulu un autre monde, une autre société, ne soient pas condamnés au silence. J’entends encore parler d’extrême gauche pour qualifier – et disqualifier – Mélenchon. Mais l’extrême gauche, elle est représentée par Poutou et Arthaud, qui n’ont pas le désir de rassembler et de gouverner ici et maintenant, de construire ensemble une société meilleure. Quant au «Nous tous» de Macron, c’est un slogan.

-Mais cette fois-ci, Marine Le Pen peut accéder au pouvoir…

Le piège est bien constitué et c’est le plus insupportable. C’est le couperet. On nous oblige à faire quelque chose qu’on ne veut pas faire. Aujourd’hui, je m’interroge. En 2017, je ne suis pas allée voter au second tour. La configuration est différente qu’il y a cinq ans, l’extrême droite a encore augmenté, le danger est encore plus proche. Ce qui domine en moi, là, c’est la colère d’être acculée à ce choix.

Ce sentiment de contrainte, je l’ai d’ailleurs éprouvé pendant tout le quinquennat de Macron. Derrière son arrogance, il y a une main de fer. Le pire, c’est que tout ce qui a été imposé pendant cinq ans l’a été avec l’apparence de la participation. On se souvient de la grande consultation après les gilets jaunes qui, pour le coup, a coûté un «pognon de dingue» et finalement a accouché d’une souris. Macron est le moindre mal mais, pour le moment, je ne veux pas qu’on empêche les voix de gauche de s’élever, il faut faire apparaître les impostures, et que surgisse un débat dont on ne soit pas exclu.

-Comment voyez-vous l’avenir de la gauche ?

Il est évident que ce n’est plus la peine de parler du Parti socialiste. Ces élections montrent bien que personne ne veut plus entendre ces prétendus socialistes qui proclament «Mon ennemi, c’est la finance» et qui font tout le contraire.

Au sein de La France insoumise, la relève est là, Clémentine Autain, Manuel Bompard, Adrien Quatennens… Je suis allée à un meeting près de chez moi et j’ai été fascinée par le sérieux, l’engagement des personnes présentes, la précision du programme… Il y a là une force vivante, d’avenir, inaltérable."

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Un ami Christian Robin, qui n’est jamais sur les réseaux a écrit ce texte et m’a autorisée à me publier. Je n’ai pas trop bien compris, après l’explication de la recherche du bouc émissaire, pourquoi les féministes « kmers roses »s’en prendraient aux homosexuels ?!






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Tribune au Monde 
Bonjour 
Je participe à un groupe de réflexion qui s’appelle « Culture et Universalisme ».
Nous avons écrit cette tribune qui va être envoyée jeudi matin au journal Le Monde pour publication.
Si vous souhaitez la signer (et la partager) avant mercredi soir : culture.universalisme@gmail.com






Pour signer cette tribune adresser un mail à :
culture.universalisme@gmail.com


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Mort de Michel Bouquet On applaudit toujours à la mort d’un comédien au passage du cercueil. 

Le dernier de sa génération….
Mes amis 








Pourquoi un de mes Michel préférés est mort ? Heureusement, ce sera le dernier de mon vivant….. je pleure et je voudrais en rire car c’était un merveilleux comédien, de rupture, de tous les rôles.
je veux en rire encore mais de ma mort seulement ! « À la question les jours rallongent, il répondait pour quoi faire ? »je tente, pour aller au théâtre plus longtemps, là, c’est le seul moment où les nouvelles ne m’arrivent plus …. »De  Michel Fau il a été un de ses professeurs et Michel Bouquet, a été, un de ses comédiens dans le Tartuffe. Je reconnaîtrais les mains de Michel Fau (les mains d’un pianiste disait-on des mains fines peu abîmées pour les hommes.)
Et qu’il était heureux de jouer avec lui….son professeur qui lui a appris qu’il n’y avait aucune différence entre les tragédies et les comédies….. 
Dans sa classe il y avait aussi Gérard Watkins au Conse… au conservatoire 
Après la mort de cet immense acteur,  je me permets de publier ce texte de Gérard Watkins :

"Je suis en immense peine d’apprendre la mort de Michel Bouquet. Il est dans mon parcours d’acteur le pivot le plus essentiel. Je lui dois mon apprentissage du somnambulisme,  l’art du fil, d’être absorbé au plus profond de la poétique des auteurs, je lui serai à jamais redevable du cadeau sans concession de la transmission qu’il nous a fait, de descriptions oniriques sans filet des œuvres de Shakespeare d’une puissance imaginative à en trembler d’émotion, de la « tête froide », la temporalité de l‘œuvre embarqué au millième de seconde, pour mieux permettre la fièvre et l’oubli, et la jouissance d’être remis au monde le temps d’une représentation. Je lui dois aussi, et de cela je suis certain, le léger décollage de mes auriculaires quand je joue et quand je dirige. Je lui dois un merci des plus humbles et des plus sincères. Adieu très grand homme."

Via Florence Le Corre 
Quand on fait ce métier, on a (ou on devrait avoir) des modèles. Les choses de la vie font que depuis quelques années, je tente d'accompagner des apprentis comédiens et comédiennes dans la pratique de leur art. Avec eux et avec elles, je pense toujours à cette phrase de Michel Bouquet, à qui l'on disait que la présence ne s'apprenait pas et qui répondit alors : "La présence, c'est la somme des livres que l'on a lus, des tableaux que l'on a regardés, des musiques que l'on a écoutées."


Via Bruno Blairet 
Fausse nouvelle !  Les grands acteurs ne meurent pas. Ils jouent qu’ils meurent et beaucoup y croient. Mais certains les voient toujours. Ils les voient debout. Il suffit d’applaudir.

Ah il nous a bien eu ! Encore !

samedi 9 avril 2022

Arno ou ma fraternité

C’est elle qui me l’a fait connaître un jour que j’étais toute seule avec le ronron de mon frigidaire et celui sûrement inexprimé à ce moment là de mon chat sur les genoux…. « Les yeux de ma mère » quand à la radio elle avait passé cette chanson et comme pour Barbara j’aime tout le son les paroles…. Pourquoi ? Parce que surtout…. Il n’est pas prétentieux pour un rond c’est cela que j’aime chez les belges Alex Vizorek….et aussi c’est « un extravagant sincère ». Dito Michel Piccoli Émission oû l’on entend la scène du film de Benchetrit avec Bashung. Oui je l’ai vu depuis plusieurs fois sur scène. Merci Rebecca………et je souhaite très fort qu’il chante encore le plus longtemps possible…,,,
Arno en 1986 au Melkweg à Amsterdam © Getty / Frans Schellekens
Les yeux de ma mère avec Alain Manoukian dans la vie secrète des chansons….on apprend beaucoup de secrets de la vie d’Arno dans ses chansons 



jeudi 7 avril 2022

En corps et Saison 2 d’En Thérapie et OVNI (S)

En corps : Bon,  nous aussi nous sommes arrivés en retard mais en semaine et l’après midi dans la très grande salle du Gaumont Convention, elle n’était pas pleine mais nous avons quand même dérangé un plus vieux que nous plaçé devant et qui a même changé de rangée au cours du film mais pas sur la scène de danse introduction comme pour les séries, avant générique. En sortant nous aussi avons ri(et c’est pour cela que le plus vieux de devant s’est déplacé) nous étions conquis et pas les seuls au point de se parler entre spectateurs. C’est un film qui rend simple l’accès au corps et à l’action de bouger vers ses rêves. Denis Poladylès est excessivement juste dans ce père taiseux et contrariant sans même y penser. Les danseurs de hip-hop, de danse contemporaine et ceux de classique sont hors clichés comme « le tutu c’est cucul…. » et vous serez convaincus par les intervenants chorégraphe et danseurs. Les marivaudages peuvent agacer les taiseux et contrariants en matière de sentiments mais bon pas
nous deux.


Encore En corps : pour la danse et l’amour où il y a des moments inoubliables. Recommandé par ma prof de yoga et une copine de yoga, mon compagnon avait quelques doutes car il me dit souvent qu’il n’aime pas
les ballets….sauf, je ponctue à chaque fois, dans le film « Pina » de Wenders sur les ballets de Pina Bausch…,.

En thérapie 
Saison 2 
J’ai toujours beaucoup aimé cet acteur qui n’a pas cessé d’arriver en douceur d’abord par sa voix et dans tous les rôles. Et à sa suite tous les personnages entrent dans notre vie du petit garçon un peu gros qui s’installe dans toutes les poches pour être encore plus mal mais pour tout ressentir et comprendre et aimer des autres la surtout de ses parents en train de divorcer au sein du croisement de l’ambivalence des sentiments qui pourtant n’empêchent pas d’aimer….
Et puis il y a l’avocate et la jeune fille architecte en devenir et qui ne veut pas soigner son cancer…car c’est rien à côté de son petit frère Noah autiste….
Et puis un procès où l’on en comprend un peu plus sur Philippe 
Quand je suis allée en séjour en HP à Sarlat par hasard c’est toujours un hasard au début…. Il y avait un infirmier qui ressemblait dans l’énergie le sourire le regard la voix au personnage interprété par Frédéric Pierrot. Et donc un jour que j’étais en hippoglycémie grave, il m’a faite entrer avant tous à la cantine et m’a donné du pain et du potage ce que je préfère au monde hors les
Sucreries…. Et m’a dit en souriant voilà je t’ai sauvé la vie. 








Maintenant avec cette série avec tous les personnages dont les deux psys vous comprendrez à quel point certains psys peuvent vous sauver et sauver vos enfants sans les juger et en les laissant prendre leurs vies en main. Alors qu’ils étaient coincés dans une impasse.
OVNI(S)
Et OVNI(S) LA SAISON 2 vous avez regardé ?c’est inouï inoubliable drôle inventif extrêmement bien joué par tous enfants y compris…. Sur Arte TV sur Canal + 

Art du Monde (abonné)CULTURE
« Ovni(s) » saison 2 : sur la piste aux étoiles
De retour sur Canal+, la série créée par Clémence Dargent et Martin Douaire n’a rien perdu de son charme extraterrestre.

Par Thomas Sotinel
Le 21 février 2022 à 18h00 - Mis à jour le 01 mars 2022 à 14h54.Lecture 3 min.
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Le professeur Didier Mathure (Melvil Poupaud), au centre, dans la saison 2 de la série « Ovni(s) ».
Le professeur Didier Mathure (Melvil Poupaud), au centre, dans la saison 2 de la série « Ovni(s) ». CANAL+
L’effet de surprise est passé, mais l’accoutumance ne se fait pas encore sentir : le ravissement psychédélique que suscite Ovni(s) est aussi puissant à la deuxième saison qu’à la première. On s’est fait à l’idée que le titre qui coiffe les (més) aventures du professeur Didier Mathure (Melvil Poupaud), physicien au Centre national des études spatiales sous Valéry Giscard d’Estaing, désigne moins le sujet de la série que sa nature. Cette drôlerie constante qui jamais ne s’exerce aux dépens des personnages, ce recyclage d’une esthétique désuète à des fins purement ludiques et jamais parodiques, cette précision dans le déploiement d’un univers qui largue une à une les amarres avec la réalité – si on les aperçoit volant en formation, on a tout de suite envie de prévenir les autorités.

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En ce début de deuxième saison, l’équipe du Gepan (Groupe d’études des phénomènes aérospatiaux non identifiés) que dirigeait Didier Mathure s’est défaite. L’institution, département du CNES destinée à ramener les observateurs d’ovnis à la raison, est repassée sous le contrôle d’André (Jonathan Lambert), l’amant disparu de Marcel (Michel Vuillermoz), qui avait refait surface in extremis en fin de première saison. Le couple ainsi reformé s’est rangé sans ambiguïté du côté du scepticisme.

Convaincu d’avoir vu un ovni sur le plateau du Larzac après avoir pris, à son insu, du LSD, Didier Mathure sillonne désormais la France à bord d’un minibus Volkswagen en compagnie de Véra (Daphné Patakia), l’imprévisible collaboratrice du Gepan, dans l’espoir de réunir des témoignages démontrant la réalité de visites extraterrestres. Rémy (Quentin Dolmaire), l’informaticien du Gepan, qui aime Véra mais l’ignore, a trouvé un emploi dans ce qui s’appellerait une start-up si le terme avait déjà été inventé, et s’apprête à épouser Véro, une fille normale. Pendant ce temps, Elise (Géraldine Pailhas), l’ex-épouse de Didier, a pris la tête du CNES. Tous les personnages sont donc engagés dans des versions différentes de la comédie du remariage, cette réconciliation relevant pour les uns de l’illusion, pour les autres d’un horizon qui recule sans cesse.

Inventions oniriques

Dans Ovni(s), le marivaudage s’installe dans des espaces dont il n’est pas familier, comme cette centrale nucléaire dont la mise en service est retardée par l’apparition d’une imposante masse de barbe à papa rose. On se souviendra que l’un des phénomènes aérospatiaux non identifiés de la première saison était un flamant de la même couleur, et l’on croisera également un porcelet sympathique – parmi les nombreux reproches que l’on ne peut pas faire aux créateurs, scénaristes et réalisateur, il y a celui de l’incohérence.

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L’énergie dépensée par les personnages dans leurs entreprises amoureuses nourrit également leur quête cosmique. On se souvient, si l’on a vu la première saison (et dans le cas contraire, il faut s’y mettre tout de suite, impossible de plonger directement dans ces nouveaux épisodes), que les extraterrestres qui avaient établi une communication avec la Terre ou, plus précisément, avec le Gepan, ressemblaient furieusement à des Inuits. On en saura plus sur cette connexion, pendant que, dans le même mouvement, Ovni(s) en établit une autre, avec les réfugiés de ces années-là, ceux qui fuyaient l’Asie du Sud-Est après la débâcle américaine au Vietnam.

Le travail des créateurs de la série, Clémence Dargent et Martin Douaire, trouve sa matérialité dans la mise en scène précise, burlesque et charmante d’Antony Cordier
Clémence Dargent et Martin Douaire, les créateurs de la série qui ont reçu le renfort de Maxime Berthemy au scénario, ne forcent pas la métaphore. Ils se contentent de laisser deviner la permanence de notre monde sous les chatoiements de leurs inventions oniriques, un travail qui trouve sa matérialité dans la mise en scène précise, burlesque et charmante d’Antony Cordier.

Quant à l’incarnation de ces doux délires, elle est désormais familière. On sait désormais que Melvil Poupaud sait jouer des quarts de seconde (surprise, affliction…) comme, jadis, Cary Grant (et que Géraldine Pailhas peut poser sur lui le même regard de désir et de commisération qu’Irene Dunne sur son partenaire), que Quentin Dolmaire et Daphné Patakia font un couple qui pourrait se chercher encore pendant de longues saisons… A ce propos : la conclusion de celle-ci peut se prendre aussi bien comme un épilogue que comme un nouveau départ.




vendredi 1 avril 2022

Les gros patinent bien

https://www.facebook.com/theatretristan.bernard/photos/a.1487560198208370/2845481702416206/?type=3


Et maintenant ils en ont cinq nominations aux Molière 

Comment vous dire j’ai envoyé à un de mes amis découvreurs de théâtre, extérieur au sérail,  cette annonce, ce message le titre l’intriguait d’autant qu’avec son fils aîné ils font eux-mêmes du patin. Et surtout n’ayant point l’envie  « nombrilesque » d’en faire à son tour et ne plus savoir s’arrêter….faire du théâtre en touriste c’est dommage mais ça fait plaisir le temps du voyage mais ce n’est pas thérapeutique ni portant, transportant, peu  propice à se découvrir d’autres mondes en soi, surtout si jamais on essaie de faire des personnages loin de soi-même…. dans la vie et de ne lâcher le texte que pour se mettre en danger et n’aller pas plus loin qu’avec trois ou deux représentations par an.  

Alors il faut que nous retournions ensemble tous voir les gros patinent bien, …..  c'est un spectacle aussi pour les enfants pour la réconciliation de tous les âges et de tous les genres. C'est très différent mais un peu dans la veine des Deschiens, mais c'est un grand voyage ! Sur le continent de l’humour avec le radeau du burlesque. 

Revenons à cette création du prolifique Pierre Guillois cela rend bigrement heureux joyeux et en passant cela en dit long sur nos habitudes bonnes soit disant ! (j’avais inscrit dans le moteur de recherche « les gros patinent mal » ) il est bon d’en rire de passer par là… ou pas ! Pour glisser vers la grâce….

Philippe Le Gall remplace Pierre Guillois dans le maigre en faire valoir du replet….Olivier Martin-Salvan



Reprise de Maison de Poupée

Bon les amis ceux tous ceux qui n’ont pu voir Maison de Poupée à l’époque ….2017 et qui se sont dis, ça y est c’est perdu, je ne reverrais plus cette pièce, ces acteurs dont Philippe Person, celui qui vit enseigne joue met en scène tous les grands textes, en les adaptant, en les amenant,  à faire loupe sur notre époque notre rapport homme femme sans nous manipuler, en dérangeant notre faisceau de visons réflexions, en reposant toutes les questions que les pièces et la vie suscitent mais sans pour autant y répondre à l’emporte pièce….en tranchant les responsabilités même si c’est jugé, dépassé…. 

J’en reviens de la 1ere j’y suis allée hier soir avec Pascal et nous y étions contents tellement, l’un et l’autre. Le public était jeune pour au moins la moitié de la salle et heureux en sortant.

Sur FB 
Reprise de Maison de Poupée à Paris 
Et puis un autre spectacle vivant qui ne prend pas une ride et qui nous a fait parler, qui nous a  ému et surtout qui nous a tenu comme un film de Hitch, que j’adore, Rebecca, à l’origine roman de Daphné du Maurier sauf que là il n’y a qu’une seule femme qui les est toutes : Nora dans Maison de Poupée. Florence Le Corre
Accompagnée par deux autres acteurs Philippe Calvario et Nathalie Lucas et par le metteur en scène acteur auteur de l’adaptation, Philippe Person. En sortant, on a, j’avais un incompressible désir d’empathie pour tous et chacun, quelqu’il soit. Oppresseur et opprimé transporté par le grand bus de l’époque et des sentiments ambivalents avec tous et chacun, mais quand même ! Comment après cette pièce ne pas comprendre toutes les révolutions les réactions dont le féminisme. 
En plus vous pouvez faire confiance au metteur en scène auteur, cette pièce est limpide dans un décor minimaliste, quelques meubles « nordiques », un faux sapin de Noël... Les costumes pour les hommes sont devenus trop petits… et ces deux couples qui n’en sont pas,  on n’est jamais un couple équitable équilibré sublime, on naît deux et on devient un système complexe et compliqué et complémentaire d’infinitudes…. 
Les costumes de Nora sont beaux, elle ne bouge pas de cette ligne et sait les faire danser. 
Ces deux couples transfusent un bonheur apparent en un bonheur véritable qui transforme les personnes…, dans une sorte d’alternance d’échange. 
Allez vite voir Maison de Poupée à la
Manufacture des Abesses, c’etait hier soir la première de cette reprise, vous en sortirez transformé en profondeur, réparé par la projection que vous vivrez et ce, dans les personnages. 
Ce n’est pas la prison qui guérit les cassures, les cassés mais le bonheur ; comme d’ailleurs la douleur, le chagrin, le deuil, permettent ensuite à l’acteur de sa vie, de renaître ? 
« Je  n’ai jamais été aussi autonome, amoureux et vivant en tant qu’être humain… » dit un des deux hommes. Quand s’en rend-on compte ? Avant, pendant, après ?
et comme disait mon père à ma mère quand il devait s’habiller pour sortir « je ne suis pas ta poupée…. »





 


Mon article de 2017 garanti mille feuilles pardon touffu….. http://nathpasse.blogspot.com/2016/11/une-maison-de-poupee-au-lucernaire-21h.html

Le spectacle se joue du 7 avril au 17 mai, des places à tarif réduit sont proposées « pour mes réseaux ».les deux premières semaines à 13 € du 7 avril au 17 avril. Donc en messagerie privée par mail WhatsApp ou Messenger.  Ou dans la rue les cours amateurs du Lucernaire demandez-moi ! Je vous embrasse tous les amoureux du théâtre le vrai…..le véritable celui qui tient ses promesses émotion envie d’en parler de communiquer quelque chose de soi qu’on ignorait jusque là  aux autres comme l’envie encore de changer d’aider d’aimer autrement et encore. Voilà voilà voilà comme dit la chanson ! 

https://www.theatreonline.com/Spectacle/Une-maison-de-poupee/75845https://www.theatreonline.com/Spectacle/Une-maison-de-poupee/75845

Batman

C’est l’estocade de Patrice Leconte qui nous a décidé à aller voir The Batman "Patrice Leconte est bon" sur https://www.franceinter.fr/emissions/popopop/popopop-du-jeudi-31-mars-2022
Avant c’est aussi notre grande nièce qui nous a intrigué ce film comme un deuxième joker, une esthétique une fin du monde latente vengeance des oubliés conspués jalousies entre humains déjantés…..
Et il a raison dans cette pluie constante pour une inondation finale, on se demande pourquoi comment c’est tourné…. Si
Obscurément sous les masques de Bat and Cat, l’amour la Beauté se risquent et on les suit sur leurs motos disparaissantes 

Le réalisateur est celui des Planètes des singes que j’avais tellement aimé 



J’ai toujours beaucoup aimé les couples disparates et je savais à l’avance que l’homme qui partagerait ma vie ne serait pas mon âme sœur…, 

En sortant du cinéma l’extérieur s’était par nos yeux comme impressionné de la pluie sur Gotham et à la fin du film on avait comme changé d’heure et de temps et les 3 h de film avait balayé tous nos repères dans notre quartier.