lundi 30 août 2010

La rentrée va t-elle avorter ma révolte. Lectures : Philippe Claudel. E.recherche : Psychasoc Maurice Castello

5 ans, voir plus dans les entreprises de climat dégradé dans les équipes, basé sur l'hypocrisie, le respect pyramidal, la suspicion, les rivalités, la culpabilité, l'hystérie affective dans le travail, pour ne pas perdre une miette de productivité, sans embaucher en demandant toujours plus aux mêmes...
Et on s'est étonné des suicides, pourquoi c'est pire ailleurs ?  Les gens ont été trop longtemps protégés de la crise ?! L'entreprise perd des parts de marchés, nous nous devons d'être les meilleurs... Plus de promotions, d'augmentations, vous devez être contents déjà d'avoir un travail...
L'absurdité crée du stress mais cela n'est pas grave, l'exemple est donné par des responsables qui inondent leurs collaborateurs de mails envoyés à 2h du matin...
Cela bien-sûr sans oublier la valse des restructurations. Et de la mise à l'index des sentinelles résistances... réduites à l'isolement traités de cas psychologiques par la médecine du travail et les syndicats.
Et on s'étonne du climat, tout et un chacun culpabilisé sur ses failles manque de rendement, qui cherche à se défouler sur encore plus victime que soi, démuni...
Les intellos épinglés pour décomplexer les plus arrivistes sans scrupules. On calcule vite mettre au pugilat Marx ? c'est déjà fait, l'esprit de 68, Mitterrand, Freud, ça ! ça rapporte gros à la pêche au bouc émissaire, car plus les gens ont peur sont divisés superficiels incultes plus on peut les manipuler.
Ah aussi je vais être obligée de rappeler à nos neveux et nièces que leur grand-mère n'a pas FB... et que sa perte de repère peut- être freinée par la stimulation affective c'est á dire aller la voir lui parler prendre du temps réel. La stimulation affective ce terme est obscène !

Lectures parallèles à ne pas seulement survoler....
Philippe Claudel, Thierry Beinstingel, Nathalie Kuperman
Voici le roman d'entreprise sur le Nouvel Obs
Le résultat tient plutôt d'une fable cruelle, qui va chercher autant chez Kafka et son « Château » que chez Butor et son « Emploi du temps ». « L'Enquêteur » de Claudel croit évoluer dans un monde normal. Il ne réalise pas que personne n'y a de nom, que les fonctions et les attitudes y sont déterminées par des « protocoles de validation » ubuesques, qu'il est impossible d'y trouver un interlocuteur utile. L'entreprise n'est pas qu'un lieu de travail. C'est un pays, comme la folie et la guerre.
Philippe Claudel
« C'est le roman de quelqu'un qui ne comprend plus, confie l'auteur des "Âmes grises". A un moment donné de l'expansion capitaliste, on avait des entreprises identifiables. Mais l'entrelacement des sociétés a créé ces espèces de nébuleuses au sein desquelles même quelqu'un d'expérimenté ne se retrouve plus. » L'enquête sur les suicides de son personnage ressemble étrangement à un suicide. Ou, plus précisément, une désintégration existentielle, dans un univers où la pénibilité psychologique atteint des niveaux insoutenables. Sans les nommer, « l'Enquête » pointe du doigt les travers du management moderne, depuis les excès de la « direction par objectifs individualisés » (« D.P.O. » pour les intimes), qui revient à faire peser la pression venant d'au-dessus sur l'échelon du dessous, jusqu'à une gestion des ressources humaines poussée dans les retranchements absurdes de la question : où mettre les corps des salariés usés ? « L'Enquête », promis au succès, est aussi le plus sombre de ces romans sur le travail.



Autrement j'ai eu à regarder ces derniers mois pour apporter mon écho aux réflexions sur le monde du travail au sein du syndicat auquel j'appartiens, l'hystérie aujourd'hui, (psychasoc) la défenestration sur des sites sans diversion images  élaborés par des psychanalystes.

Et quand je remonte le cours des actualités "friandes" avec l'attaque inconséquente de Michel Onfret je me dis qu'il faut stopper cette mode de pseudo intellectuels qui superficiels comme des paparazzi  décomplexent l'inculture. Cela se dit décomplexer l'inculture...
Si Jamet et Freud s'étaient entendus... (le professeur Janet était contemporain de Freud et psychologue  héritier de Charcot, et c'est sur un des cas cliniques de la Sallepé... que j'ai fait écrit mon adaptation (voir menu déroulant à droite sur mes infos biographiques : De l'angoisse à l'extase...)
Le racisme anti intello qui couve est des plus délétère pour ses effets ses inconséquences.

"(...)D’ailleurs, dans ce passage que je relève sur l’ouvrage de l’hystérie, il est dit que les troubles dissociatifs pourraient trouver le terrain clinique de la conciliation et même de la réconciliation, entre la théorie traumatique et la théorie du conflit interne, entre Janet et Freud. Je pense en effet, comme le soulignent si bien ces deux auteurs Allen et Smith, que si Freud et Janet avaient collaboré afin de mieux appréhender l’essence de cette entité, au lieu de polémiquer sur l’expression d’un sens ambigu, nous n’en serions pas rendu pas où nous en sommes, dans cette spéculation. Car de fait, presque identiques, ces sens qui se jouent davantage, en gradations d’intensité, beaucoup plus qu’antagonistes, dans ces termes – inconscient –subconscient- , auraient sous une connotation déjà, à l’évidence d’une communauté intrinsèque de sens, pris une acception moins équivoque, et limitée, comme ce terme en est réduit dans ces deux appellations verbales (...)"

Maurice Castello

NONO à la Madeleine

Julie Depardieu en Nono à la Madeleine,
voir l'affiche signée par Pierre et Gilles (magnifique, tous les rêves de petite fille devenue la Reine des allumeuses, hahahaha, mdr, lol, c'est ainsi les connotations hein les jeunes...sur FB ) sur le site du Théâtre de la Madeleine
Comme elle est belle cette photo, comme elle est digne de l'esprit de la pièce c'est à dire folle libre franche comme l'or, jeune et sans contraintes, un style de vie à grande vitesse, la jeunesse, c'est une œuvre de jeunesse de Guitry : Nono, j'espère que vous irez nombreux reconnaître la "griffe" de Michel Fau. Nono, c'est toute la sincérité qui nous manque dans l'affectif la séduction, même s'ils elles mènent au désespoir... enfin disons à bien des malentendus
Un autre rôle Madame Weiss interprété par Brigitte Catillon...
28 AOÛT 2010 LAISSEZ UN COMMENTAIRE
sur Scène Web
"Michel Fau remet le couvert au Théâtre de la Madeleine. Après Ibsen et « la maison de poupée » et Audrey Tautou, il s’attaque à Sacha Guitry avec « Nono » et c’est Julie Depardieu qui joue le rôle titre. « Nono » a été crée en 1905, c’est l’histoire d’une jeune femme qui se fait entretenir par son amant. Belle, insouciante, facétieuse, elle rend fous les hommes. Elle mettra à ses pieds le meilleur ami de son amant, tentera de l’emporter jusqu’à la trahison. Sacha Guitry disait à propos Nono : « Paie les femmes tandis que tu es jeune, tu t’apercevras moins que tu vieillis ».  Le spectacle ressemble à une photo ancienne colorisée, explique Michel Fau. Je souhaite avouer que l’on est au théâtre comme Guitry avouait (avec Fellini) qu’il tournait avec une caméra" . Michel Fau voyant en Julie Depardieu « la digne héritière d’Yvonne Printemps et d’Arletty" .

Nono

Une comédie de Sacha Guitry

Avec

Julie Depardieu

Michel Fau

Xavier Gallais

Brigitte Catillon

Sissi Duparc, Roland Menou

Mise en scène de Michel Fau

Costumes, David Belugou

Décors Bernard Fau,

Lumière Joël Fabing

Maquillages Pascale Fau

A 21h du mardi au samedi, à 15h le dimanche

Prix des places : de 15 € à 42 €, et 10 € (- de 26 ans du mardi au jeudi)

Opération « Soyez les premiers aux premières » : – 50% du 7 au 16 septembre

Réservations : 01 42 65 07 09 ou 0 892 68 36 22 (0.34€ /mn)

lundi 23 août 2010

BLOG pourquoi mauvaise question ? comment ? LUCERNAIRE : RENTREE/Philippe AVRON nous a quitté

Les blogs les plus visités (au mois d'août, je n'en fais pas partie) les visites ont été quasi nulles alors que je n'ai pas arrêté de produire...
les outils réseaux sociaux : FB, Twitter permettent de faire connaître son blog, la gratuité reste une valeur de ce média. Est ce gage de sa survie ?
je n'ai jamais eu autant d'"amis"et aussi peu de répercussions sur ce site ?
Ne pas s'exiler, se couper de son public...
Le public est assez grand pour cela, couper les ponts.
L'actualité, les hommages et les festivals ont toujours permis de favoriser la fréquentation.
La qualité et la spécificité je crois que l'audience reprendra avec la rentrée théâtrale, mais je ne pense pas continuer vu que le nombre de visites continue à baisser, car c'est se priver de beaucoup d'autres choses que de persévérer.
Fin septembre je prendrais acte du verdict.

à propos de fin septembre la rentrée... au LUCERNAIRE
au théâtre des promesses interview de Céline, Richard III désopilant, Gorille et Jodorowsky, David Mamet et le Box-office, Don Juan de Molière réadapté par Brecht, La princesse de Clèves par Laurence Février, Le dernier Cabaret où l'on vient avant de mourir et une reprise celle de Trahisons de Pinter

LUCERNAIRE : Rentrée fin septembre samedi 25 septembre et lundi 27 septembre

LES COURS DU SAMEDI MATIN : des ateliers dirigés en binôme
 * Le samedi de 10h à 12h30 : Atelier animé par Sarah GABRIELLE et Marie FREMONT  
Compagnie théâtre mordore 
DUREE : 2H30

 * Le samedi de 10h à 12h30 : Atelier animé par Sylvie VAN CLEVEN et Philippe PERSON 
Compagnie Philippe Person  
DUREE : 2H30
1ER COURS : SAMEDI 25 SEPTEMBRE 2010 

LES COURS DU LUNDI SOIR 

* Le lundi de 18h à 20h : Atelier animé par Sylvie VAN CLEVEN 
DUREE : 2H
1ER COURS : LUNDI 27 SEPTEMBRE 2010
 * Le lundi de 20h à 22h30 : Atelier animé par Philippe PERSON   
DUREE : 2H30
1ER COURS : LUNDI 27 SEPTEMBRE 2010
Je ne viens qu'en assistance de Philippe Person et remplacement lorsque celui-ci et Sylvie VAN CLEVEN seront absents pour tournées. Je suis consentante et bénévole.

Hommage à Philippe Avron je n'ai entendu personne lui rendre hommage cet acteur funambule en solitaire est reparti dans les cieux chercher sa Colombine...

 DISPARITION Philippe Avron quitte la scène


  LE FIL ARTS ET SCÈNES Télérama- Le comédien Philippe Avron est décédé le week-end dernier. A 81 ans, il avait été un compagnon de route de Jean Vilar et s'était illustré dans de nombreux one-man shows, une forme de théâtre qu'il avait privilégié ces dernières années. Il y a quelques jours encore, il présentait à Avignon son dernier spectacle, “Montaigne, Shakespeare, mon père, et moi”. Seul en scène, il faisait glisser son récit vers la conversation, puis l'autoportrait. Retour sur une soirée qui avait été comme lui, généreuse et pleine d'esprit.

Interrogations, exclamations, affirmations, radio, TV, supports messages, méteo... BLACK-OUT Flash Forward RENTRÉE NOUVEAU MONDE (selon Godard)

Interrogations, exclamations, affirmations, radio, TV, supports messages, météo...
Impatience, relation au temps... à l'information
Complexe de supériorité, complexe de l'Omniscient, complexe de Dieu...
J'ai entendu cela dans une série vue et suivie cet été Black-out Flash Forward (saison unique) qui comme son nom l'indique confère à un certain aveuglement. Assez de tout, puisque trop. Pourquoi cette série n'a pas assez d'adeptes, mystère...

Ainsi des personnages plongés dans l'inconscience 2 mn 17 s comme tous les habitants de la planète ont eu des visions de leur avenir, ce futur est-il réalité ??? ces visions se connectent-elles les unes aux autres...
je vous évite l'inventaire de toutes les éventualités.
Un des personnages, policier bien-sûr ce n'est qu'une série et dans ce monde virtuel des séries américaines comme dans les réalités occidentales la police  aurait seule de plus en plus de connections possibles, de capacité à analyser les situations, Un des personnages Mark, agent du FBI (sur la photo : Joseph Finness) est à la fois central et en chute libre.

La police et les journalistes sont devenus les cerbères les remparts les digues fragiles pour gréser grever greffer draguer trier les informations le bien le mal les doutes les repères la raison la démesure la norme la marge le vrai le faux l'objectif le subjectif l'aventure le sérieux le sexe l'amour.... et j'en passe et des meilleurs...les possibilités sont nombreuses alors on les accouple extrême gauche extrême droite...
UN des personnages se doit pour reprendre ses fonctions après une bavure d'aller voir un psy et comme cet homme a vu ou a cru voir son avenir on lui dit qu'il a le complexe de Dieu...

Et comme tout converge associé par le quotidien informations météo et informations de catastrophes à l'autre bout de la planète eh bien si ce matin il pleut dans votre petit carré de la mappemonde eh bien c'est le réchauffement planétaire...

Le compas et la mappemonde, le microscope et la lunette astronomique, l' infiniment petit : la physique quantique (atome neutron proton) et l' infiniment grand la relativité Einstein, lois valables dans l'Univers, déterminent-elles la théorie du tout : la théorie des cordes,  hypothèse de recherches relations équations à vérifier par l'expérience.
Ainsi l'homme se propulse projette et d'autres freinent ou explorent-ils l'aveuglement en suggérant que le langage la langue de connaissance de Dieu est en dehors des langues, une suite de borborygmes.
Haine de la culture racisme anti intello il en faut peu ou prou pour que ses frottements engagent entament déclarent allument l'étincelle. Le dialogue social est au point mort les plus gros abus sont considérés comme normaux, délocalisations, suicides, stress. En France, le taux de vacanciers a augmenté.

Des vacances de rêve pour travailler encore plus.  Les vacances le poumon de la confusion, réusiir sa vie ses amours garder une bonne santé tient du funambulisme, du record, mais réussir ses vacances? c'est atteignable.

 Et ainsi on se venge de l'anonymat on affiche son bronzage ses photos et puis double gain plus elles sont réussies ses vacances plus on admet à contrario des sacrifices des débordements des horaires qui vous suivent les portables téléphones ordinateurs qui vous suivent jusqu' à la couche niche antre refuge domicile conjugal familial siège de la compagnie.

Et tous ces amis virtuels  FB et ce manque d'humoristes décapants pour déranger aux ondes du matin, quelles incidences ?  la radio devient sérieuse plate comme l'encéphalogramme quand on est mort.
 Clamart photo 1 : un pigeonnier scientifique pour étudier les pigeons chiffrer leur évolution et limiter les naissances en retirant des œufs.

La personne qui m'a parlé de la théorie des Cordes est un jeune homme impatient de 18 ans qui ne veut pas que le pouvoir retourne aux intellos...
Il ne connait ni Godard ni Bresson mais aime se précipiter dans les réflexions concernant le tout le rien le ciel les mondes parallèles. L'école l'ennuie il ne connait pas ses départements et rêve d'aller vivre en Hollande car la mentalité française n'est pas "sympa". Quand une collègue lui fait remarquer qu'il ne connait pas ses départements il ne rétorque pas. Mais plus tard dans la conversation et dans un sourire il lui dit : et Amsterdam, c'est dans quel département. Ce que j'ai ri intérieurement? Et le rire et l'affectif ouverture des champs de mines, amitiés inter générationnelles.
 
Godard la lecture de sa biographie n'avance pas vite mais elle est fort documentée et très bien écrite, suffisamment pour noter que Godard comme ce jeune homme est surtout un autodidacte passionné froid encyclopédiste. Il a eu son bac après 2 échecs, a volé ses parents entre autres, a été incarcéré et a subi un séjour psychiatrique.
"J'ai vraiment découvert le cinéma à 17 ans par la lecture de la Revue du Cinéma, qui m'a laissé entrevoir un nouveau monde, la notion d'un continent artistique dont je n'avais pas entendu parler auparavant, et que j'arpentais soudain grâce à la lecture des explorateurs qui le décrivaient".

L'impatience,
selon Jean Douchet :
"Godard lisait au moins deux livres par jour ; il lisait vite et lisait tout partout dans tous les domaines. C'est l'un des hommes les plus cultivés que j'ai connus, l'un des seuls aux Cahiers à avoir une véritable curiosité intellectuelle."
selon Truffaut :
"Ce qui me frappait le plus à ce moment là chez Godard, c'était sa boulimie dans la façon d'aborder les livres ou les films.
Si on était chez des amis, dans une soirée, il ouvrait facilement quarante livres et il regardait toujours la première et la dernière page. Il était très impatient, très nerveux. Il aimait le cinéma autant que nous, mais il était capable d'aller voir un quart d'heure de cinq films différents ans la même après-midi."
selon lui-même :
"Je suis tombé amoureux, un amour un peu dévoyé, un amour de transfert : l'amour du cinéma."

Et donc je sais pourquoi j'aime les amateurs car ce sont des passionnés. Rien n'est plus coriace quand on se démène pour défendre un projet, qu'avoir comme partenaires que des mégoteurs, des je-m'en-foutistes, dilettantes, professionnels blasés remplissant leurs heures, leurs cases cochant et déplaçant toujours les mêmes costumes.
 Clamart photo2 : statue hideuse ou rouillée figurative métallique et non pas carton pâte d'un amoureux de la radio.... chevalier cultivé avec un livre sur les genoux, romantique en rocking-chair !!!! malgré tout cette représentation limpide nostalgique... est la laideur et la vulgarité d'une société qui avorte ...
-oh là ce n'est pas si grave ! t'étais mal ce jour là ?
-comment avoir envie ? sentir ce que peut-être l'art, aucun humour, second degré... j'étais mal j'allais à l'enterrement d'une très belle femme, jeune pour moi 55 ans... morte d'un cancer récidiviste.
...mort nés condamnés les jeunes de cette cité avec espaces verts près du grand cimetière à voir cela...

-de l’artiste colombien Edgardo Carmona
-ça ne me plaît pas tout se mélange? les graines les animaux les maladies les cultures et je ne sais plus...

Revenons aux amateurs, qui peuvent rester spectateurs, amateurs qui me manquent et avec lesquels depuis plus de 2 mois je ne travaille plus, ils sont tout de même ouverts curieux...
Conduire une troupe avec une distribution plurielle : amateurs et professionnels confondus sans ostracisme permet de décaler, faire passer au large, inviter à, apprivoiser sans rivalités, faire fondre un peu des désespoirs convertis en aigreurs, appâter faire mordre à l'hameçon des presqu'autistes en préparation de la rencontre avec le grand miroir bruyant du public.
Le fil c'est aimer, pour développer l'exigence, progresser il faut la connaissance, la culture, se mesurer et rester sincères et singuliers. Et surtout ne jamais comme dans la vie couper les ponts interrompre le film... des rencontres.  Rêver, provoquer
L'élégance d'un visionnaire, c'est un opportunisme mesuré pour continuer... sans aucune démagogie ce qui implique la connaissance des clichés, la vision à venir en train de se faire.. .

 Liste de clichés
Une voix pour la radio, un jeu théâtre, un jeu cinéma, un jeu sensible, un physique de mannequin, une technique de danseur, un enthousiasme de débutant, une culture d'intello, une méconnaissance d'autodidacte, un critique négatif, un positif constructif, un raisonnement de vieux, un arriviste revanchard.....trop belle, trop laide....
(vous pouvez compléter la liste par vos commentaires...)

jeudi 12 août 2010

Des nouvelles dont celles de la tournée août 2010 de La Cie Philippe Person

Éduquer dit ce matin un prêtre animateur de quartiers difficiles s/ Matinales de France-Culture c'est ne pas nier la relation affective, pour établir la confiance : l'exemplarité...
La Police ne pourra jamais résorber les difficultés les violences si les adultes disparaissent des abris bus des cours des collèges si les adultes démissionnent de leurs responsabilités voire de leur présence
La violence est naturelle c'est de vivre en convivialité qu'il faut apprendre.

UN Bébé DE 2010 N'EST PAS PLUS VIOLENT QU'UN DES ANNÉES 90 80 70 60...

Ça fait du bien quand-même d'écouter des gens qui éclairent les zones d'ombres !!!!

Bon où est Philippe Person et sa Cie ? avec Shakespeare en tournée....


*Compagnie Philippe Person, pièce à ST JEAN D ANGELY
Festival Théâtre en l'Abbaye - BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN
05 Août 2010 (21h45)
Abbaye Royale
ST JEAN D ANGELY (17400)

lundi 9 août 2010

RENTREE A L'ODÉON

Rentrée à L'ODEON ce que je ne veux pas rater en gras
je ferais mieux de m'abonner, je sais...

Du THÉÂTRE
*[Les Démons] en italien surtitré
de Fedor Dostoïevsky - mise en scène Peter Stein   

ATELIERS BERTHIER     18 Septembre 2010 > 26 Septembre 2010

*LA CERISAIE
d'Anton Tchekhov - mise en scène Julie Brochen   

THÉÂTRE DE L'ODÉON     22 Septembre 2010 > 24 Octobre 2010

HAMLET
en russe surtitré
de William Shakespeare - mise en scène Nikolaï Kolyada   

ATELIERS BERTHIER     07 Octobre 2010 > 16 Octobre 2010

VALÈRE NOVARINA
auteur européen au cœur de la saison 2010 - 2011

L'OPÉRETTE IMAGINAIRE
[Képzeletbeli Operett] en hongrois surtitré
de & mise en scène Valère Novarina   

THÉÂTRE DE L'ODÉON     09 Novembre 2010 > 13 Novembre 2010

PINOCCHIO
spectacle pour tous à partir de 8 ans

d'après Carlo Collodi - texte & mise en scène Joël Pommerat   

ATELIERS BERTHIER     24 Novembre 2010 > 26 Décembre 2010

LE PETIT CHAPERON ROUGE
spectacles pour tous, à partir de 6 ans
de Joël Pommerat d’après le conte populaire - mise en scène Joël Pommerat   

ATELIERS BERTHIER     24 Novembre 2010 > 26 Décembre 2010

*DÄMONEN
[Démons] en allemand surtitré
de Lars Noréns - mise en scène Thomas Ostermeier   

THÉÂTRE DE L'ODÉON     03 Décembre 2010 > 11 Décembre 2010

*LE VRAI SANG
création
de & mise en scène Valère Novarina   

THÉÂTRE DE L'ODÉON     05 Janvier 2011 > 30 Janvier 2011

LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD
de Marivaux - mise en scène Michel Raskine   

ATELIERS BERTHIER     12 Janvier 2011 > 06 Février 2011

*LA FIN. SCÉNARIOS
en polonais surtitré
d'après Kafka, Koltès, Coetzee - mise en scène Krzysztof Warlikowski   

THÉÂTRE DE L'ODÉON     04 Février 2011 > 13 Février 2011

*MA CHAMBRE FROIDE
création
de & mise en scène Joël Pommerat   

ATELIERS BERTHIER     02 Mars 2011 > 27 Mars 2011
 
*ADAGIO [MITTERRAND, LE SECRET ET LA MORT]

création
de & mise en scène Olivier Py   

THÉÂTRE DE L'ODÉON     16 Mars 2011 > 10 Avril 2011

*TRILOGIE ESCHYLE
Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes, Les Perses
d'après Eschyle - mise en scène Olivier Py   

THÉÂTRE DE L'ODÉON – SALON ROGER BLIN     26 Avril 2011 > 21 Mai 2011

*NOLI ME TANGERE
création
de & mise en scène Jean-François Sivadier   

ATELIERS BERTHIER     27 Avril 2011 > 22 Mai 2011

*MILLE FRANCS DE RÉCOMPENSE

de Victor Hugo - mise en scène Laurent Pelly   

THÉÂTRE DE L’ODÉON     11 Mai 2011 > 05 Juin 2011

*IMPATIENCE
Festival de jeunes compagnies   

THÉÂTRE DE L'ODÉON & ATELIERS BERTHIER     09 Juin 2011 > 18 Juin 2011


D'AUTRES RDV

Grands rendez-vous
Patrick Tournebœuf
Du 2 au 19 septembre
Exposition photographique : Patrick Tournebœuf et les photographes sélectionnés pour le prix Photo d’Hôtel / Photo d’Auteur 2010
Patrick Tournebœuf photographie des lieux. Ce qui, dans son cas, signifie capter l’esprit de ces lieux, pareil au sillage que laissent les allées et venues des hommes. Il s’intéresse aux régions un peu floues où les seuils entre le public et le privé semblent hésiter, où tout séjour ne peut être que temporaire, où l’individu, loin de ses cadres familiers et s’oubliant luimême, en vient à acquérir une charge, une densité paradoxale et comme brouillée, à la fois plus intense et pourtant évanouissante.
En partenariat avec les Hôtels Paris Rive Gauche et Fêtart
Dans le cadre des journées du patrimoine des 18 et 19 septembre
> Théâtre de l'Odéon – Façade, Grand foyer et Studios (Entrée libre du lundi au samedi de 11h à 18h30 et le dimanche 19 septembre)


Courrier international fête ses vingt ans !
Concert en accès libre d’Hindi Zahra
Mercredi 8 septembre à 19h
Entre ballades folk, soul urbain et blues du désert, Hindi Zahra, jeune chanteuse d’origine berbère, est la nouvelle sensation jazz-folk de l’année, avec son premier opus intitulé Hand made. Révélation de la scène estivale, elle crée l’osmose avec un public peu habitué à être ainsi sollicité émotionnellement.
Organisé par Courrier international
Parvis du Théâtre de l’Odéon / Accès libre


«Point Omega» de Don DeLillo
Samedi 25 septembre à 15h
lu par l'auteur
(Traduit de l’américain par Marianne Véron)
Dans une maison délabrée, plantée au bord du désert, où il se retire parfois, un universitaire à la retraite, Richard Elster, accueille un jeune cinéaste qui souhaite le filmer pour lui faire dire, peut-être, ce qu’il en a été de sa collaboration avec le Pentagone pendant la guerre d’Irak. Tous deux sont bientôt rejoints par la fille d’Elster, Jessie, qui un jour disparaît pour ne plus revenir. Aux frontières du mythe, un roman très contemporain sur le temps et l’espace et sur l’immanence archaïque du monde comme sous-texte crypté de notre civilisation postmoderne en équilibre précaire dans l’oeil du cyclone.
Don DeLillo est né à New York en 1936. Avec quinze romans et deux pièces de théâtre, il s’est aujourd’hui imposé comme un auteur culte sur le plan international. Il a obtenu les distinctions littéraires les plus prestigieuses dont The National Book Award, The Pen / Faulkner Award pour l’ensemble de son oeuvre et The Jerusalem Prize 1999. En France, toute son oeuvre est disponible chez Actes Sud. «Point Omega» sera le 1er septembre en librairie.
En partenariat avec les éditions Actes-Sud et Les Inrockuptibles.
photo ©R. Monfourny
Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 18€). Ouverture de la location le mardi 7 septembre


Henry Bauchau par Philippe Caubère

Lundi 11 octobre à 20h
Récital de poésie avec Jérémy Campagne à la guitare.
Dans un entretien publié dans Télérama, Henry Bauchau confiait sa profonde souffrance de sentir la poésie devenir art minoritaire, voué à la disparition. Il précisait même accorder bien plus d’importance aux poèmes écrits tout au long de sa vie qu’à ses romans (...) La lecture de sa Poésie Complète, qui vient de paraître chez Actes Sud, éveille des instincts de veilleur. Il faut entretenir la flamme de cette œuvre immense et méconnue, nourrie par le doute et la confiance, née dans la nuit d’une existence humble et tenace. Marine Landrot, Télérama
En partenariat avec les éditions Actes Sud
photos © Michèle Laurent © Andersen Ulf /SIPAbauchau
Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 32€). Ouverture de la location le mardi 21 septembre


«Une histoire de l’Odéon 1782-2010», sous la direction d’Antoine de Baecque
Lundi 18 octobre à 18h / Soirée de lancement
Enfin le livre de référence grand public qui manquait à deux siècles d’histoire au Théâtre de l’Odéon. Cet ouvrage place l’Odéon, tel un personnage dont on entreprendrait la biographie aventureuse, au centre d’une ambitieuse histoire culturelle.
Parution en octobre 2010 aux Éditions Gallimard.
Théâtre de Odéon - Salon Roger Blin (entrée libre sur réservation : present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)


«Just Kids» de Patti Smith
Lundi 18 octobre à 20h
Lu par l’auteur.
La poète et performeuse revient sur ses années de bohème dans le New York arty des années 1970 et sur son amitié amoureuse avec Robert Mapplethorpe, son compagnon de galère et d’inspiration. Énorme succès international, cette fresque nostalgique et enivrante est le premier récit des souvenirs sur les jeunes années new yorkaises de Patti Smith, artiste majeure de ces trente dernières années.
Patti Smith est née en 1946 dans une famille modeste. À 21 ans, elle quitte le New Jersey pour un New York en pleine  effervescence artistique, où elle parviendra à s’imposer comme une des artistes les plus originales de son temps. Elle demeure une icône rock adulée par plusieurs générations et ses albums et concerts restent de véritables événements. Elle vit aujourd’hui aux États-Unis où elle se consacre à la musique, aux arts plastiques et à l’écriture. Après plusieurs beaux livres et recueils de poèmes, Just Kids sont les premiers souvenirs sur les jeunes années new yorkaises de Patti Smith parus en France.
En partenariat avec les éditions Denoël et Les Inrockuptibles.
photo ©Linda Smith Bianucci. Used with permission.
Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 18€. Ouverture de la location le mardi 21 septembre



Correspondance 1929-1994 d'Efraita Gitai par Jeanne Moreau et Amos Gitai
Vendredi 29 octobre à 20h
Lectures en français et en hébreu
Efraita Gitai est née à Haïfa en 1909 et elle est morte dans la même ville en 2003, à l’âge de 93 ans. Sa correspondance traverse l’essentiel de sa vie, depuis les premières lettres datant de 1928, dans lesquelles elle s’adresse à son père et à ses sœurs, affirmant vaillamment son indépendance d’esprit, sa curiosité pour le monde et la vie politique, jusqu’aux lettres des années 1990 peu avant sa mort. Grande lectrice, intellectuelle, voyageuse (elle séjourne à Vienne en 1931 et à Berlin), Efraita nous charme par son goût immodéré de la vie et l’énergie qu’elle met à traverser toutes les épreuves de l’existence, les bonnes et les moins bonnes.
C’est toute l’expérience d’une femme, toute la sagesse d’une vie traversée par le désir d’apprendre et de comprendre le monde qui nous sont transmises à travers ces lettres où elle, Efraita, ne cesse d’encourager les uns et les autres à aimer la vie, à s’aimer soi-même, à regarder autour de soi, à vivre libre. Blandine Masson
Traduit de l’hébreu par Emmanuel Moses & Katherine Werchowski.
En partenariat avec France Culture et Gallimard
photos © Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon et © DR
Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 18€). Ouverture de la location le mardi 21 septembre



La terre, le feu, l'eau et les vents, Édouard Glissant et ses invités
Mercredi 3 novembre à 20h
Soirée littéraire (lectures et récitations)
Organisé avec agnès b., l'Institut du Tout-monde, Galaade Éditions
> Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 18€)


Valère Novarina par Guillaume Gallienne de la Comédie-Française
Jeudi 4 novembre à 20h
Lecture dirigée par Olivier Py, en ouverture du cycle Valère Novarina
> Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 18€)


L’Envers de l’esprit de Valère Novarina
Vendredi 5 novembre à 18h30
Lecture par Valère Novarina accompagné de Christian Paccoud
Théâtre de Odéon – Salon Roger Blin (tarif unique 5€)




Centenaire de la naissance de Jean-Louis Barrault
Les Enfants du paradis
Lundi 15 novembre
Projection du film dans son intégralité à la Cinémathèque française
(Renseignement 01 71 19 33 33 / cinematheque.fr)

Pierre Boulez rend hommage à Jean-Louis Barrault

Vendredi 19 novembre à 20h
Concert exceptionnel avec l'Ensemble intercontemporain dirigé par Pierre Boulez ; Olivier Py en récitant
Sur incises de Pierre Boulez
Histoire du Soldat d'Igor Stravinsky
Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 40€)


Centenaire de la naissance de Jean Genet
Jean Genet, le condamné à vivre
Du mardi 23 au samedi 27 novembre
Il s'agit de faire entendre au Théâtre de l'Odéon, lieu symbolique fort de la littérature et de la politique pour Jean Genet, l'œuvre mais aussi l'actualité de ses combats, à un public le plus large possible. Pendant la semaine un programme en première et seconde partie de soirée proposera des conversations, des lectures et des formes plus spectaculaires.
Mise en place sur la façade du Théâtre de l'Odéon d'un portrait de Jean Genet réalisé à cette occasion par Ernest Pignon Ernest.

Au salon Roger Blin
> Jean Genet politique,  une éthique de l'imposture, colloque animé par Albert Dichy et Véronique Lane
mardi 23 et mercredi 24 novembre de 10h à 17h
(entrée libre sur réservation present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)

Lettres à Ibis, lecture
Lettres à Ibis rassemble une vingtaine de lettres inédites datées du milieu des années trente et de la fin des années quarante. Elles sont toutes adressées par Genet à « Ibis », le pseudonyme d’Andrée Pragane, dont les réponses sont perdues.
mercredi 24 novembre à 18h
(tarif unique : 5€)

Jean Genet – La censure dans la traduction littéraire par la fédération internationale des traducteurs
jeudi 25 novembre de 10h à 17h
(entrée libre sur réservation present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)

Genet en Palestine, conversation avec Leïla Shahid.
jeudi 25 novembre à 18h
(entrée libre sur réservation present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)

Lettres de théâtre à Roger Blin et à Jean-Louis Barrault, lecture
vendredi 26 novembre à 18h
(tarif unique : 5€)

En Grande salle
L'atelier de Jean Genet
soirée d'ouverture, avec lectures de textes rares, inconnus ou inédits de Jean Genet, sous la direction d'Albert Dichy
Mardi 23 novembre à 19h
(tarifs de 6 à 18€)

Le condamné à mort
récital par Jeanne Moreau et Étienne Daho
mis en musique par Hélène Martin
batterie Philippe Entressangle, basse Marcello Giuliani, guitares François Poggio et Mako, violoncelle Dominique Pinto
Mardi 23 et mercredi 24 novembre à 21h
(tarifs de 6 à 40€)

Elle, lecture dirigée par Olivier Py
jeudi 25 novembre à 20h
(tarifs de 6 à 18€)

Genet en images,
projections et avant-première avec la Cinémathèque française
Un chant d'amour + Entretiens + Gilles Blanchard
vendredi 26 novembre à 20h
(tarifs de 6 à 18€)

Jean Genet et la prison
à partir des écrits de Jean Genet, débat sur le monde carcéral aujourd'hui.
Atelier de la pensée, samedi 27 novembre à 15h
(entrée libre sur réservation present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)

Jean Genet par Christian Olivier,
lecture musicale par l'auteur et chanteur des Têtes Raides
Organisé par l'Odéon-Théâtre de l'Europe, avec l'IMEC, la Cinémathèque française, en partenariat avec les éditions Gallimard
samedi 27 novembre à 20h
(tarifs de 6 à 18€)




Pourquoi faut-il raconter des histoires ?
Lundi 6 décembre de 11h à 22h
Journée de la littérature orale
Salman Rushdie, Umberto Eco, Nahal Tajadod, Pierre Péju, Aboubakr Chraïbi, Jean Baumgarten, Philippe-Jean Catenchi, Olivier Germain-Thomas, Dany Laferrière, Jean-Claude Carrière, Atiq Rahimi, Enis Batur, Timour Muhidine, Bernadette Bricout, Boris Cyrulnik...
Proposé par Mondoral, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication
Théâtre de Odéon – Grande salle (forfait à 15€)


Pour Louis de Funès, de Valère Novarina, par Dominique Pinon
Mardi 14 décembre à 20h
Soirée exceptionnelle
Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 18€)


La république des traducteurs
Samedi 22 janvier de 14h30 à 17h
Atelier de la pensée autour des traducteurs de Valère Novarina, organisé sous la direction de Marco Baschera et de Jacques Le Ny
Théâtre de Odéon - Grande salle (entrée libre sur réservation : present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)


Le Babil des classes dangereuses de Valère Novarina, par et avec Denis Podalydès
Lundi 24 janvier à 20h
Soirée exceptionnelle avec une trentaine d'acteurs
Coproduction Odéon-Théâtre de l'Europe, France Culture
Théâtre de Odéon – Grande salle (tarifs de 6 à 32€)


La Joie est-elle sans raison ?
Jeudi 27 janvier à 18h
Atelier de la pensée
Réponse de Jean-Luc Marion à une question de Valère Novarina, avec la participation d’Olivier Dubouclez
Théâtre de Odéon - Salon Roger Blin (entrée libre sur réservation : present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)



Jean Gillibert

Jeudi 17 mars à 18h30
Atelier de la pensée
Jean Gillibert conversation avec Robert Abirached
Théâtre de Odéon - Salon Roger Blin (entrée libre sur réservation : present.compose@theatre-odeon.fr / 01 44 85 40 44)


La langue coupée en deux
Mardi 22 mars à 18h
Conférence par Pierre Fourny
Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, une langue est intégralement coupée en deux.
Théâtre de Odéon – Salon Roger Blin (tarif unique 5€)


À suivre...

AVIGNON IN et OFF : tous les spectacles dont j'ai oui dire

In croyable le nombre de visites sur mon site ces deux dernières semaines !
j'ai reçu plus de cartes postales.
IN :
Ceux qu'on a vu
Richard II
Il y avait du mistral, nous étions placés tout en haut, nous n'entendions rien et les acteurs ressemblaient à des insectes se déplaçant sur une branche au sol.
Ceux dont on a eu un (très) bon écho
BAAL particulièrement du à l'actrice Clotilde HESME François Orsoni
La casa de la fuerza Angélica Liddell
Pour en finir avec Bérénice Faustin Linyekula
Big Bang Philippe Quesne
El ano de Ricardo Angélica Liddell
Out of context for Pina Alain Platel
Gardenia Alain Platel et F. Van Loecke

Ceux que j'aurais aimé aller voir
L'homme sans qualités I Guy Casiers
Création 2010 Anne Thereza de Keersmaeker


OFF :
Ceux qu'on a vu 
ordre de préférence
Les trois vieilles
Misérables
La dernière bande aves Jacques Boudet
Je me souviens
Bartleby
Copito
Le misanthrope et l'auvergnat
Trilogie de l'intime : récits de bain
Cabaret Jodorowsky
le malade imaginaire au théâtre des Halles (à éviter voir article précédent)


Ceux dont on a eu un bon écho
Macbett
Le Horla
Abilifaïe Leponaix
Agatha
Les femmes savantes au théâtre du Rouge Gorge
Attila reine des Belges
Casanova Requiem for love


Ceux que nous devions aller voir 
Lettres à Thomas
Charline ne veut pas se laver
L'échange
Les lois de la gravité


Comme cela rien qu'avec le titre vous trouverez les détails...
J'ai autre chose à faire que ce blog surtout que je suis bradype : lente, Aï... et que personne n'y vient plus guère

Festival d'AVIGNON : IN ET OFF, ALORS ? Saint-Céré : c'était mieux... et depuis mort de Bruno Cremer

Les vacances sont finies, une sorte de bilan, le retour, la vacance n'existe pas, que pour les morts, c'est une déconstruction momentanée qui rend encore plus incertain inaccessible la joie la rencontre le changement ? Pourquoi ?

Car là aussi on est assisté il faut se reproduire consommer survoler carburer à l'heure où "le pétrole est presque aussi cher que le champagne..." (ce n'est pas de moi, c'est je crois de Christophe Angot, pardon lapsus,  Christine Angot... je l'ai entendue sur un ACR disque audio d'un atelier radiophonique : intitulé déconstruction du désir mise en voix en sons hors silence de Olivier Steiner sur France-Culture).
C'est très cher les bonnes vacances et les gens qui se les paient semblent ignorer ou se griser en attendant...

Pourquoi parce que on leur fait une fleur on leur offre un verre, on leur propose une réduction, on les accompagne élégant, comme si rien en dehors n'existait.
-T'as vu trop d'opérette ça t'a monté à la tête faute de s'occuper du collectif on s'occupe de l'individu... culturel
- Le bonheur de chacun détermine le bonheur de tous a écrit Karl Marx et non pas le contraire comme on a essayé de lui faire dire
J'ai peut-être passé de bonnes vacances car elles n'étaient pas fameuses : on ne s'est pas "fait" des records.
On est partis on a ri on s'est engueulés on n'était que deux le plus souvent on s'est parlé et on a su se taire.

On a pris le temps de rencontrer pas mal de gens des vieux très vieux des  jeunes très jeunes qui nous ont semblé partager des désirs d'écoute et de générosité.
La bonté est un agencement qui passe par la culture, la bonté nécessitée par la cruauté de l'existence.
Des autres des gens
qui nous ont souri ou parlé, une mise à nu que l'entrouvert d'un sourire véritable, trop de gentillesse, soupçons ? justement pas trop dans la file d'un théâtre ou sur les bancs à l'extérieur pour voir et entendre un Opéra en extérieur... des théâtreux des chanteurs des musiciens des riches et des moins riches des talentueux des je m'en foutistes -qui sait l'ignorent-ils, ils croient bien faire car tout est subjectif et bien non ? ! Je me souviens d'un Molière joué par 4 acteurs qui changeaient de T shirt pour changer de personnage et prenaient en otage quelques spectateurs pour jouer les rôles manquants et indispensables au déroulement ou à la compréhension de l'histoire.
C'était pourtant l'un des premiers spectacles que je voyais en compagnie d'un ami qui nous avait manqué, j'avais tellement envie de les aimer.


Le meilleur spectacle d' Avignon à part vous ne serez pas surpris à part Misérables recomposé pour l'occasion avec plus d'acuité de jeu et de beauté, le meilleur spectacle de ceux que nous avons vu :
Les trois vieilles  au Théâtre des Doms, jamais je n'oublierais comment ces vieilles se disputaient l'unique dentier pour aller au bal... des marionnettes incarnées et leurs manipulateurs s'en séparant...
ils se substituent à leurs machineries, elles les ont regardés une dernière fois.

Ce sont peut-être elles qui m'ont donné l'envie d'aller au Musée de l'automate à Souillac dans le Lot.

C'est affreux ce sont des objets d'art ou des jouets nul ne peut le dire, et pourtant on a quelquefois avec elles plus de contacts qu'avec des statues.Les animaux de compagnie plus que nos semblables etc....

Au Festival de Saint-Céré, d'Opéras entre autres j'ai tout aimé ils m'ont volé un bout d'âme j'avais envie de rester dans leur usine.

Nous avons vu Jeu de Massacre par Éric &ric et le trio Triphase, La Bohème, Carmen arabo-andalouse, Mélodrames Musique de Liszt et de Wagner, dit par Michel Fau, et le dernier soir La Belle de Cadix...
Le festival continue j'aurais voulu aller écouter encore le Requiem de Mozart et voir La voix d'Alma Mahler.

Ce que j'ai écrit sur l'autre réceptacle de mots /FB
"la douleur est une des questions les plus angéliques... mais il y a les joies..."
entre autres, maigres phrases qui me restent, tessons d'Olivier Py, qui me restent de Mélodrames dont le récitant Michel Fau était accompagné du bruit des cloches du village au pied du château, les cris de chouettes et la musique d'un piano...du Liszt, l'interprète vous saurez son nom demain... ll est tard et je dois reposer ma joie...
Liszt interprété par le talentueux pianiste : Clément Mao, à croire y voir à ses côtés, les fantômes de jeunes romantiques, pianiste si talentueux qu'on a envie de rester suspendus à ses silences d'après la musique. Il présente aussi, simplement, avec humour et délicatesse les œuvres, les artistes. Ils ont raconté avec Michel Fau : l'histoire d'un chanteur aveugle qui entendu par un prince au cours d' une chasse en forêt est appelé par ce prince pour égayer leurs ripailles. Ce chanteur aveugle chante comme jamais jusque là il avait accueilli les notes.
Et quand il eut fini,
le murmure de la forêt lui apprit que depuis longtemps tout le monde était reparti ...
Alors le chanteur aveugle répond que ce n'est pas grave qu'il a chanté pour tous jusqu'aux feuilles des arbres et qu'il remercie ceux qui sont partis jusqu'à même
ceux qui ne l'ont pas entendu.
Voilà comment Clément Mao & Michel Fau ont joué ce soir là, au pied du château de Curemonte où a séjourné Colette pendant la guerre.
Ils ont joué pour nous qui ne sommes pas partis mais aussi pour les fantômes et les étoiles dont le ciel était totalement lacté."

J'ai définitivement changé de radio, réfugiée dans la culture, passée de France-Inter à France Culture. J'ai quand même entendu ce matin que Bruno Cremer interprétait le Commissaire Moulin, lapsus non rectifié....culpabilité d'obligation à la démagogie pour regain d'audimat ou culture générale... trop volontaire des stagiaires. On n'a pas cité son rôle dans le premier film de Patrice Chéreau : la chair de l'Orchidée. C'est un homme que j'estimais pour son travail et sa discrétion. Je me souviens de son interprétation au théâtre dans Bent. Et au Théâtre du Rond-Point dans le public, en avance, s'apostrophant de loin avec Jean Rochefort, il venaient voir Charlotte Gainsbourg... Un homme à femmes je l'ai toujours su.

C'est sur "la ligne bleue des Vosges" : BUSSANG Théâtre festival...


Bussang 2010

"Le théâtre du Peuple fondé par Maurice Pottecher fils d'un industriel vosgeois, dans le but de faire comprendre aux ouvriers qu'il est d'autres horizons que la ligne bleue des Vosges, fête cette année ses 115 ans d'existence. C'est en mettant en scène dans un théâtre en bois des farces de Molière, qu'il faisait jouer dans le langage local par les villageois, qu'il se lança dans l'aventure. Cet acte de paternalisme social n'était pas aussi aberrant qu'on a pu le croire à certaines époques puisque le lieu n'a guère changé, qu'à chaque représentation la salle est comble et que les metteurs en scène, obligés par les statuts d'offrir des rôles à des comédiens amateurs, peuvent se permettre de choisir des pièces riches en personnages. Ce que seule peut s'autoriser la Comédie Française...

Deux spectacles sont à l'affiche. L'un, qui se voit en matinée, mêle professionnels et amateurs. L'autre donné en soirée est l'affaire de gens du métier. Il s'agit cette année d'une opérette intitulée Le gros, la vache et le mainate. L'auteur en est l'actuel directeur des lieux, Pierre Guillois qui en a confié la mise en scène à Bernard Menez (assisté de Sophie Cusset)

et n'y va pas avec le dos de la cuillère. La première scène donne le ton où un gros tout sourire chante et danse sa joie d'être enceint. La suite tient encore bien davantage du burlesque provocateur. Les moments les plus savoureux, les plus égrillards aussi on les doit à Jean-Paul Muel et à Pierre Vial qui jouent deux tatas, véritables chipies qui n'arrêtent de s'asticoter et de tenir des propos salaces.On ne dira rien de leurs comportements sauf que même Copi n'aurait osé les imaginer.


Parlant de ce petit monde en surchauffe, Jean-Paul Muel a cette phrase d'une frappante justesse: "c'est l'incursion des Marx brothers chez Pirandello". Pierre Guillois, en effet, ne se prive pas du plaisir d'introduire une pièce dans une autre. Il est des moments où la pitrerie semble tourner en rond. Mais quelques secondes plus tard on se surprend de nouveau à hoqueter de rire. C'est sur un tableau d'une surprenante beauté que se clôt cette frappadinguerie.


Tout autre est évidement Peau d'âne qu'a réécrit et monté Olivier Tchang Tchong. Il est clair, tant le danger de l'inceste que veut commettre un roi avec sa fille tout juste devenue femme, est présent que le metteur en scène a lu attentivement La psychanalyse des contres de fées de Bruno Betelheim. Le conte se transforme du coup en tragédie élisabéthaine. Une très belle scénographie et des scènes interprétées dans la lumière naturelle donne à cette version trash de l'oeuvre de Charles Perrault des accents inédits.

Jusqu'au 28 août Théâtre du Peuple-Maurice Pottecher tel 03 29 61 50 48 Peau d'âne à 15h Opérette barge Le gros, la vache et le mainate à 20h30"