vendredi 27 mai 2022

Cinéma Cannes : LES CRIMES DU FUTUR

LES CRIMES DU FUTUR 
Un film à éviter pour moi, Pascal a moins détesté que moi, le dernier film de Cronenberg, les crimes du futur ; je déteste tles films de cet acabit, quand je reste extérieure et vois toutes les ficelles, les références cinématographiques la fin le côté « mode » esthétique et le jeu insignifiant de Léa Seydoux avec larmes en plus…..bien sûr à côté Viggo Mortensen….dans son costume à la DREYER Pasolini…..les efforts effets spéciaux avec la gageure de rendre erotiques les ouvertures des corps avec le moins de sang possible et appeler cela l’ouverture sur la beauté intérieure… mais attention il n’y a aucun humour !!! Cela m’a fait la même impression que le soit disante beauté d’une démonstration scientifique au tableau…. Et les baladeurs qui se retrouvent devant ce film pour voir ressentir, les extérieurs à l’œuvre, on s’en fout c’est un film que pour cinéphiles… bien loin de la science fiction…. Oui j’ai préféré Titane……Et c’est tout le contraire d’Elephant Man 




CRITIQUES Télérama 
EN COMPÉTITION — Un couple d’artistes s’explore les entrailles lors de performances en public… Ce film de science-fiction horrifique, en compétition à Cannes et sur les écrans le 25 mai, divise la rédaction. Visionnaire ou désincarné ? 
La beauté, David Cronenberg a toujours tourné autour. Beauté atroce, scandaleuse, cela va sans dire. À travers les spécimens monstrueux qu’il a sculptés, de sa mouche humaine géante (La Mouche) à ses amants de chair et d’acier accros à l’accident de voiture (Crash), ce maître inégalé de la science-fiction horrifique marie divinement depuis maintenant une cinquantaine d’années l’esthétique et le jeu métaphysique. Que ses héros, dans son nouveau film conçu comme une sorte d’anthologie, soient un couple d’artistes du body art est en soi un aboutissement logique. Car le corps dans tous ses états, c’est l’autre grande affaire du cinéaste canadien. Qui reprend ici au pied de la lettre le concept volontiers vaporeux de « beauté intérieure », en allant crûment chercher le sublime dans les entrailles.
Chirurgienne de formation, la blonde Caprice (Léa Seydoux) collabore étroitement avec son compagnon, l’artiste d’avant-garde Saul Tenser (Viggo Mortensen). Télécommandant le bistouri avec la dextérité d’une calligraphe, elle lui ouvre le corps lors de performances organisées devant un public fervent. Leur but est d’extraire les nouveaux organes qui se sont mystérieusement développés à l’intérieur de Saul. Des organes que le couple a pris soin, bien avant l’intervention, d’orner de tatouages ! Ces créateurs vivent dans un monde obscur et désert, qui semble avoir été dévasté par la guerre ou une catastrophe liée au dérèglement climatique. Un univers où le corps humain, en train de muter, pour le pire mais aussi, qui sait, pour le meilleur, est soumis à une surveillance accrue. Le contexte est si trouble qu’on a du mal à distinguer un camp du Bien. Deux bureaucrates travaillant pour le Registre national des organes (sic) s’intéressent de très près au couple. Par ailleurs, une brigade des mœurs enquête tandis qu’une organisation clandestine organise un étrange trafic…

Les Crimes du futur, en compétition au Festival de Cannes, oscille entre polar et science-fiction, mais à des années-lumière du blockbuster rutilant, saturé d’écrans vidéo. On ne voit quasiment pas la lumière du jour et la plupart des scènes se déroulent dans des intérieurs vides ou désaffectés, où traînent de vieux objets et de la paperasse. C’est avec le minimum de moyens et d’effets spéciaux, dans un esprit de série B bricolée proche de ses débuts, que Cronenberg livre une leçon de cinéma captivante. En témoignant d’un imaginaire plastique délirant, à travers des innovations technologiques qui sont des personnages en soi, entre l’organique et l’animal. Citons cet « orchibed » dans lequel Saul Tenser se love pour se ressourcer : un lit en coquille de noix molle (ou en carapace d’insecte ?) suspendu au plafond par des sortes de pattes. Ou bien ce « breakfaster », fauteuil mouvant qui semble fait d’os en cire !
Ces accessoires fantasques sont des extensions du corps de Saul. Lequel, entre difficulté à déglutir et paralysie du bras, manifeste peu à peu les signes d’un mal qui se confond avec ses créations. C’est la belle idée transgressive et cathartique du film : faire de la maladie un moyen d’avancer et de s’élever. À deux. Puisque Saul forme avec sa femme un couple soudé, qui fait tout ensemble, rendant caduque la distinction muse/pygmalion. Tout de noir vêtu avec capuche, tel un moine médiéval, lui reste le plus souvent tapi dans l’ombre, tandis qu’elle est associée à la lumière. Caprice est à la fois garde-malade, ange gardien, metteuse en scène, partenaire. De travail comme de sexe, Cronenberg revisitant les fameuses noces d’Eros et de Thanatos, en utilisant la chirurgie et une étrange machine à autopsier comme tremplins vers l’orgasme. À ce titre, le film ne manque pas d’ironie — voir la scène où la bureaucrate ardente (Kristen Stewart) tente d’embrasser Saul, qui se recule, s’excusant « de ne pas être très doué en vieux sexe ».
Le film marque néanmoins par son sens envoûtant de la cérémonie crépusculaire, où se mêlent le sacré et le sacrilège. Entre infanticide, détournement de cadavre, scarifications et cicatrices baroques, Les Crimes du futur est violent mais d’une violence calme, conceptuelle. Le cinéaste continue de faire réfléchir sur des oppositions — peau/profondeur, forme/fond, progrès/déclin. Il a surtout la suprême audace de dépasser la noirceur extrême pour faire luire malgré tout sa foi dans l’homme et son aptitude à se réinventer — y compris en l’imaginant capable de digérer des déchets toxiques. C’est à travers ce type de visions que Cronenberg est un génie hérétique. − Jacques Morice 

CONTRE 
Frédéric Strauss 
Passionné par les mutations de l’être humain, David Cronenberg semble pourtant aveugle à celle qui le menace lui-même et dénature son talent… Venu du cinéma de genre, qui joue avec nos peurs et nous prend aux tripes, le réalisateur canadien s’est mué en un artiste conceptuel et cérébral. Si elle peut susciter l’intérêt, cette évolution débouche d’abord, pour le spectateur, sur une véritable épreuve. C’est frappant avec Les Crimes du futur, où l’imagination semble s’enflammer à nouveau (sans doute parce que le scénario a été écrit il y a vingt ans), puis, très vite, se glace et se fige, gagnée par le détachement, la sécheresse.
Cette fiction dont le corps est le centre ne prend jamais chair. Les plans défilent comme les tableaux d’une exposition, la caméra aussi stoïque qu’un clou planté dans le mur. Et quel est ce futur inconsistant où des créateurs performeurs évoluent dans des décors sommaires ? On ne sait s’il faut blâmer le manque de moyens pour cet univers mal bricolé. Les personnages y sont posés comme des objets, des sculptures que contemple un Cronenberg hors du monde, replié sur ses pensées, en plein soliloque. Celui dont on aimait la radicalité provocatrice, héritée de la culture pop, est devenu un penseur à l’humeur sombre et aux visées obscures. Qui ne règne plus ici que sur un cinéma terriblement dévitalisé. − Frédéric Strauss

jeudi 26 mai 2022

Audio blog la vie ordinaire

https://audioblog.arteradio.com/blog/179116/podcast/185147/episode-14-le-fetichisme-de-la-marchandise
Si vous avez  le temps dans un train seul ou chez vous  écoutez le les …ils sont dans leurs voix et les arrangements sonores dessinent soulignent  l’invisible émeuvent font penser rire ou pleurer aident à nous y introduire à nous projeter ´si loins et si proches’ et pourtant ils n’accentuent ni ne rompent, on voudrait que cela ne s’arrête jamais ça s’appelle la vie ordinaire  Les deux comédiens s’appellent Lise Bellynck et Frédéric Aspisi ils y lisent le roman écrit par Frédéric Aspisi :  la vie ordinaire.(Je me trompe tout le temps de titre je dis la vie moyenne.)

……..
1er épisode Notre premier épisode a été écouté près de deux cents fois, nous espérons que cela vous a donné envie de poursuivre l’aventure.

Si vous aimez, n’hésitez pas à partager le lien avec des gens que vous aimez. Si vous n’avez pas aimé, partagez-le auprès de personnes que vous aimez moins… (attention, ceci est de l’humour).

Ce podcast de fiction, écrit et réalisé par nous-mêmes, sera feuilletonné tous les week-ends jusqu’à l’entrée dans l’été ou la saison des pluies - c’est selon.

Vous pouvez aussi suivre ou vous abonnez sur :
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mercredi 25 mai 2022

Nos spectacles : On a sonné - Pas blague !

Nos spectacles de fin d’année après deux ans de jachère malgré les arrêts les absences dus à ce fameux COVID 19 premier d’une nouvelle liste puis ses variants. 
Le théâtre amateur n’existe pas les psychiatres vous expliquent que pour avoir confiance vous devez imposer un prix pour tout ce que vous faites car voyez-vous vous valez quelque chose. Mais moi qui vient du théâtre amateur et qui pendant 10 ans ensuite ai louvoyé entre bénévolat et professionnel, j’ai laissé tomber et accepté le statut de « ratée » pour brasser plus large pour rencontrer plus de gens pour assister à plus de déclics de révélations et de sens du groupe de la troupe pour le meilleur et pour le pire et pour inclure tous les débutants de tous âges… les gens font du théâtre pour s’exprimer artistiquement pour essayer  enregistrer des comportements inhabituels et toujours recommencer comme si c’était la première  fois avec les yeux qui brillent et un engagement total. Avec des textes et des personnages toujours nouveaux, la rencontre qui ne s’arrête jamais . 
Pour illustrer mes dires une vidéo de l’INA des Grands Ducs avec les trois Philippe Noiret Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle qui disent o combien la compétition est l’inverse de la démarche artistique. 


Pour la fin de l’année les deux spectacles des élèves de théâtre de nos cours amateurs : « on a sonné » et « pas blague ! 
onasonne.reservations@gmail.com pasblague.reservations@gmail.com 
au Lucernaire pour le premier les 29 et 30 mai pour le second les 31, 1 et 2 juin à 20h30.. Le prix des places ? Ce sera au chapeau, selon votre bon plaisir.


au Lucernaire pour le premier les 29 et 30 mai à 20h30.


Au Lucernaire pour le second les 31, 1 et 2 juin à 20h30




















onasonne.reservations@gmail.comonasonne.reservations@gmail.com

dimanche 22 mai 2022

George Dandin au Théâtre mieux que Frère Sœur au cinéma

  • George Dandin je ne sais pas si j’ai aimé hier Frère Sœur d’Arnaud Desplechin pourquoi demander à une actrice de cinéma de jouer une actrice de théâtre ? Cela fait deux films que Marion Cotillard relève ce défi ou plutôt ne le relève pas, pour moi… c’est comme si les producteurs réalisateurs français manquaient d’imagination à ce point… pour s’abriter derrière les cotations en bourse des acteurs …. Bon je vais pouvoir me laver de cette frustration en retournant avec des amis voir George Dandin a l’Athénée cet après-midi.
    C’est beau comme un Georges de la Tour




Nathalie Savary une actrice de théâtre si différente des autres 

Cannes : avec “Frère et sœur” d’Arnaud Desplechin, la haine est un plat qui se mange avec délice

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Samuel Douhaire

Publié le 20/05/22

Marion Cotillard dans « Frère et sœur », d’Arnaud Desplechin.

Marion Cotillard dans « Frère et sœur », d’Arnaud Desplechin.

Photo Shanna Besson/Why Not Productions

COMPÉTITION — Alice hait son frère, qui le lui rend bien. La famille, encore et toujours, creuset des sentiments les plus extrêmes. Une chronique intense et lumineuse, présentée à Cannes le 20 mai et en salles le même jour.

« Je crois que je te hais. » Alice (Marion Cotillard) a dit ces mots terribles à son frère, Louis (Melvil Poupaud), d’une voix douce, presque sereine, comme une évidence. Année après année, la croyance est devenue certitude — partagée. Le frère et la sœur ont fini, selon l’expression consacrée, par couper les ponts, et l’on ne saura jamais vraiment pourquoi — selon Louis, d’ailleurs, il ne serait « pas très moral » de répondre à cette question. Ils ne se sont pas adressé la parole depuis plus de vingt ans, et sont persuadés que cela durera toujours : quand, dans la scène secouante qui ouvre le nouveau film d’Arnaud Desplechin, en compétition à Cannes, Alice est venue tout de même — mais sur l’insistance de son conjoint… — présenter ses condoléances à son cadet, traumatisé par le décès brutal de son jeune fils, Louis ne l’a-t-il pas chassée sans ménagement ? Mais quand leurs parents, victimes d’un effroyable accident de voiture sont transportés dans un état grave à l’hôpital, les deux antagonistes vont être amenés ou, plutôt, contraints à se revoir…

La détestation — réciproque — d’une sœur aînée pour son frère était, déjà, au cœur de deux films majeurs d’Arnaud Desplechin. Dans Rois et reine (2004), Elizabeth (Noémie Lvovsky) faisait interner d’office Ismaël (Mathieu Amalric) dans un hôpital psychiatrique. Dans Un conte de Noël (2008), une autre Elizabeth (Anne Consigny), mais peut-être était-ce la même, avait banni Henri (Mathieu Amalric, encore lui) parce qu’il incarnait à ses yeux le Mal, susceptible de pervertir la famille et, plus particulièrement, son fils. Les deux longs métrages tiraient leur puissance de leur récit tout en digressions, de leur mélange incessant de tragique et de burlesque, comme si chaque douleur devait être compensée par une soudaine explosion de gaieté. Par comparaison, Frère et sœur pourra paraître moins audacieux dans son récit, plus monocorde, sinon plus terne : comme si la volonté du cinéaste de sortir ses personnages de la haine, l’avait obligé à réfréner son humour.

En toute logique, le montage heurté qui venait briser, tout en renforçant leur potentiel dramatique ou comique, les amples plans-séquences de Rois et reine a laissé place à une mise en scène plus fluide, plus « classique ». Mais la violence des sentiments, elle, demeure. Lorsque Alice aperçoit la silhouette de Louis au fond d’un couloir, son corps ne peut supporter l’émotion, et elle s’évanouit comme les héroïnes les plus romanesques de François Truffaut. Marion Cotillard, qui retrouve Desplechin cinq ans après Les Fantômes d’Ismaël, est une nouvelle fois formidable d’intensité, qu’elle incarne le désespoir le plus profond devant la perspective de la perte ou, face à un pharmacien qui s’est montré un peu trop prévenant, la colère la plus explosive. Melvil Poupaud, lui, parvient à éviter les pièges d’un rôle casse-cou, car tout en démesure, en étant aussi convaincant dans l’agressivité que dans la douceur.

C’est le chemin, douloureux mais plein d’espoir, vers une possible réconciliation que chronique ce beau film marqué par les deuils. Avec une gravité sans pathos — sinon dans un double épilogue un peu maladroit — mais, aussi, par moments, une fantaisie bienvenue. Comme cette rencontre impromptue dans une allée de supermarché, dont la trivialité inattendue contraste joliment avec l’atmosphère volontiers métaphysique, voire mythologique, du récit. Ou comme cette brève irruption du fantastique. Louis, par « oukase » de sa chère sœur, est interdit de séjour à l’hôpital ? Desplechin fait alors voler le frère indigne dans le ciel de Roubaix pour lui faire rejoindre clandestinement, la nuit tombée, le chevet de sa mère. Et quand ils retrouvent l’appartement familial et ses souvenirs, les deux ennemis redeviennent, le temps d’une nuit, des enfants qui n’auraient jamais dû cesser de jouer.


À voir 
rFrère et sœur, d’Arnaud Desplechin (France, 1h50). Scénario : A. Desplechin, Julie Peyr. Avec : Marion Cotillard, Melvil Poupaud, Golshifteh Farahnai, Patrick Timsit. En salles.

vendredi 13 mai 2022

Atelier et spectacles de fin d’année des deuxièmes année de la 6 ème promotion du Lucernaire

Spectacle des deuxièmes années de l’école du Lucernaire mis en scène par Frédéric Constant Pourquoi j’ai aimé ce spectacle tout particulièrement parce que j’ai découvert des auteurs et des acteurs. Même si je les avais déjà remarqué pour certains si ce n’est pas pour dire tous dans les spectacles précédents, je les ai regardés et ils ont regardé le public différemment. Ils sont rentrés dans le train de l’inoubliable ont arrimé ma projection directe et cet ancrage est dans notre mémoire et notre affectif et ils ont « renouvelé notre inconscient » comme dit l’autre…
 J’aime cette bousculade des scènes travaillées dans le « chaos du monde » avec une libération au goutte à goutte… depuis cette pandémie et cette guerre au sein de L’Europe.
Est-ce que vous seriez prêt à vendre votre âme aux investisseurs, aux politiques, au ministère des affaires culturelles pour jouer…. Moi pas ! Faites attention à vous….
Il faut du travail de la patience mais en France la culture reste protégée même si c’est bcp de papiers, dossiers, de rencontres, de savoir faire et de savoir communiquer, alors faites et persévérer dans ce qui vous ressemble et ne perdez pas vos amis : professionnels mais les autres aussi même s’ils sont débutants ou amateurs. 
Restez droits et honnêtes dans vos baskets même si les hommes sont loin des demi-dieux et même si nous avons tous paradoxes et défauts et esprit de contradiction……quand on est embarqués vers la réalisation d’un projet on y va et tous ensemble : un pour tous et tous pour un…..
Sur FB et Instagram j’ai parlé d’eux 

Sur mon blog l’école du Lucernaire finalise pour la 6 ème promotion, mais il y aura encore leur spectacle qui se jouera tout l’été au Lucernaire mis en scène par Philippe Person et Florence Le Corre vous saurez bientôt lequel :  son  titre l’auteur l’affiche et ils jouent tous en alternance...petit indice ça commence les deux l’auteur et le titre par un M, oui, c’est classique ! 
J’ai bcp aimé donc ces comédiens en quête d’auteur metteur en scène réal dès Septembre :
Marie Vono Adonide Evesque Romane Leroy, Tamara Lascar, Guillaume Ghostine-Matta, Gregory Dutoit, Léo Barrow-Jones, Violette Grimaud, Bastien Vasseur, Juliette Sirou, Léa Vaught, Nina Carret, Kelly Jehano, Léo Pentecôte, Nina Carret, Bastien Wasser, Ines Manglano. 







La Vague : 
Bon en fait j’y suis allée et j’ai beaucoup aimé parce que ce n’est pas comme au théâtre seulement bavard et certains y ont mis toute leur énergie leur singularité certains ? Non ce qui est beau c’est tous Tous l’une et l’autre et puis on s’habitue très vite à les suivre en « vagues » précédant l’autre et ou les suivant puis en homme en femme en terrien de sa terre et en investisseur qui n’invente rien…. Ils nagent tous…. Ensemble…. Moi je les aime bien parce qu’on les identifie et on les suit…. Je crois que tous après ce spectacle on peut imaginer l’inimaginable comme des enfants arrachés à leur terre… ils ont travaillé que 16h et ont donné ce petit bijou vibrant vivant…. On se dit ça s’arrête déjà et puis on sort en se disant si tout le théâtre était dansé…on s’en souviendrait mieux…..Et ce groupe cette classe a une façon que seul le théâtre dispense de nous interroger sur les questions essentielles tout en accomplissant leurs rêves. 




mercredi 4 mai 2022

Reprise de George Dandin à l’Athénée




https://www.athenee-theatre.com/saison/spectacle/george-dandin-ou-le-mari-confondu.htm


Oui bon c’est du 6 au 29 mai c’est à ne pas manquer du tout faire un petit voyage à Paris ce n’est pas la mère à boire, non……c’est là qu’il y a le moins de monde à domicile et ça commence à se voir dans les places de parking…les places en sous sol avec les menaces de guerre nucléaire c’est ce qui se vend le mieux avait déclaré Alex Vizorek…..
Revenons à George incarné par Michel Fau c’est un peu sa vie qu’il joue….
Écrit sur FB -

Alors attention ce n’est pas au Théâtre des Mathurins que se joue George Dandin mais au Théâtre de l’Athénée, vous savez celui où Jouvet Louis a œuvre dans un film j’ai revu Philippe Clevenot qui avait fait une merveilleuse adaptation d’un des meilleurs livres que j’ai lu sur la mise en scène Elvire Jouvet 40 c’est grâce à ce spectacle où il interprétait  Jouvet que j’ai compris comment se re approprier un rôle l’incarner : additionner mais pas seulement se fondre dans une certaine « confusion des sentiments » avec aussi la non moins talentueuse Maria de Medeiros. Michel Fau pourrait aussi le jouer. 
Du 6 au 29 mai. 
Il est de mortelles douleurs que seul un comédien peut comprendre plus qu’un psy un comédien de sa trempe et nous avons baigné une époque dans la même potion magique ….. jouer ensemble sur scène.

Une critique instruite et non arrogante de la représentation à Versailles 
Après la représentation du dimanche à 16h 
Le 22 mai à l’Athénée, miracolo, c’est jusqu’au 29 mai, n’hésitez-pas il y a encore quelques places….

C’était hier, c’était quand même après l’avoir déjà vu dans un théâtre décentralisé à Colombes une des plus belles représentations de ma vie entre « Bacchus et l’amour » pas une des paroles chantées, pas un murmure, un geste, un sous texte, une musique ne vous échappe dans ce théâtre ni le texte non plus…. Rien ne vous sort du rêve du monde avec costumes et décors si artisanalement pensés qu’ils en sont artistiques vous pouvez faire confiance à Christian Lacroix Emmanuel Charles et Joël Fabing pour que la lumière « du jour au milieu de la nuit » soit et à Michel Fau pour habiter comme personne tous les coins d’ombre laissés par Molière : ni misanthrope, ni misogyne ni défenseur que des riches ou que des pauvres. 
Claudine-Nathalie Savary et Lubin-Florent Hu, comédiens flamboyants donnent à leurs rôles la dynamique de futurs révolutionnaires. Mais les riches ne sont pas de reste surtout Angélique-Alka Balbir. Les vieux tous deux merveilleux chichiteux sont définitivement perdus : Monsieur de Sotenville-Philippe Girard et Madame de Sotenville-Anne-Guersande Ledoux. Clitandre-Armel Cazedepats lui se satisfait du système….Ils sont tous marquants on n’oublie les yeux d’aucun. 

C’est un peu comme à un croyant ermite ou expulsé de tous les pays à qui on donnerait une autre bible, à un SDF un château, sans autre droit de passage qu’une place de théâtre. Les premières minutes de dépaysement passées on se sent reconduits à l’opéra et au théâtre accessible limpide et qui dit si bien toutes les hiérarchies, les mépris, les discriminations de la vie. Qui dit notre consentement….à l’enchanteur. 
Bravo Michel Fau et à tous les acteurs chanteurs musiciens régisseurs, quelle troupe tous sont venus saluer, j’ai remarqué un des régisseurs aux cheveux très longs, il doit faire de la musique à côté …..
Cette pièce de Molière une des premières à épaisseur des personnages, créée pour des fêtes de Louis XIV (avant le Bourgeois les Fourberies )dit tout de la vie, l’amour, la cour, le mensonge qui équivaut en allant jusqu’au bout à une prise de pouvoir. 
Monsieur Macron, Monsieur Mélenchon ne reconduisez plus l’art, l’artisanat, le savoir bien faire aux frontières, partagez les tout autour de la terre, les animaux s’assiéront pour écouter la musique du fond des bois, les oiseaux, les loups ne chantent ils pas à la lune. 
Pascal a déjeuner m’a refait la scène de Lubin qui s’étonne qu’il ne fasse pas jour en pleine nuit et a tenté de refaire Michel face à la porte fermée de chez lui….. « Ah… »
Michel Fau pour moi a mis beaucoup de lui même dans tous les personnages chanteurs et c’est comme cela qu’on suit le fil. Michel Fau quand il se retrouve face à une porte fermée n’est pas surpris, il fait un « Ah… » doux et narquois à lui même, style Calimero que Pascal connaît bien, en tant que maladroit en chef ici chez nous..












Bravo Michel Fau et à tous les acteurs chef d’orchestre chanteurs musiciens régisseurs, quelle troupe, tous sont revenus saluer sous une pluie de bravos et d’applaudissements  j’ai remarqué un des régisseurs aux cheveux très longs, il doit faire de la musique à côté …..
Pourquoi cette excellente pièce est si peu représentée ? Parce que les gens tristes de théâtre suivent le cours du vent…. Et sans la partie musique et chant elle est trop courte !!! 
 N’ayez point peur de remercier les artistes comédiens saltimbanques musiciens régisseurs après un spectacle. Tous méritent des merci surtout après ces périodes d’isolement d’esseule-ment, car un sourire un bravo un merci ne sont jamais des mensonges. Ce sont des gens comme tout le monde dans la vie avec des générosités et des gros défauts…..

lundi 2 mai 2022

Rien à foutre, Le chêne, King et Seize printemps et En Thérapie

Je ne vous le refais pas à n’importe quel prix : mais quand c’est gratuit le partage ça le reste ; tout s’est effacé parce que j’ai demandé par erreur qu’un lien soit mis dans Twitter réseau que j’ai quitté -il y a plusieurs années- 
Je rectifiais pour que vous puissiez voir tous mes visuels … pour une fois c’était presque fini l’article  trop long comme d’hab… sur mes promenades préférées vers d’autres mondes par le cinéma…..

Je suis allée donc voir au cinéma Rien à foutre je vous le conseille même si je n’ai pas aimé la première partie trop scindée avec la seconde partie plus fictionelle ….et pourtant c’est incroyable ces conditions de travail dans les compagnies aériennes low coast… et aussi le rêve insensé de vivre à Dubaï…  
Le chêne : c’est un film pour enfants, oui mais pas seulement et j’emmènerai facilement les enfants les amis pour en discuter ensuite et pour les inciter à regarder d’un autre œil tout ce qui vit…. Les insectes les nuisibles les végétaux….. les oiseaux. Il n’y a pas de voix off et non plus trop de musique….

Sur FB j’ai précisé -Le chêne : Ce film vaut le détour à l’intérieur des rites de vie d’un arbre le grand chêne si hospitalier pour les petits. Toutes les histoires sont bien suivies par les enfants dont celle de la couleuvre un peu trop charnue……je les ai bien observés au Chaplin St Lambert !

Pourquoi ce titre, est-ce un film pour enfants ? Il n’y a pas de héros ou plutôt si, l’absence de l’homme, tout se regarde comme si cela se passait avant son arrivée sur les territoires de chasse ou après son départ…. Le charençon du chêne en gestation semble une création de verre translucide.
Il n’y a aucun commentaire ou voix off et ça repose si souvent les documentaires sur toutes ces voix off d’acteurs très connus et très  interprétatives…..
Il y a tellement d’autres langages, d’autres qualités de silence dans la forêt. Cet arbre qui a plus de 200 ans comment il est ? Comme « un arbre de vie »infini….immortel ? éternel ou presque.  
Suis-je allée le voir en Sologne dans la vraie vie….Non pas encore. Ou je ne m’en souviens plus. 


Sur FB- King : cela doit venir de la petite salle du St Lambert car ce ne peut pas être l’ingénieur du son : Nicolas Provost, l’un des plus sollicités du cinéma français ou peut-être à cause du réalisateur qui a mis trop de musiques à mon goût.  Je n’ai pas bien entendu. 
Inès,  joue bien, la comédienne donne de sa sincérité et de son émotion, mais je ne la comprenais pas, pas plus d’ailleurs que Thibault de Montalembert qui est l’acteur talentueux que l’on connaît. 
Il y a quelques belles pages dans cette histoire : l’arrachement que peut représenter la séparation d’avec un animal quand il est relié enfant voire plus sournoisement à la pre-adolescence, à d’autres abandons. Les personnages adultes sont intéressants entre burlesques et caricaturaux-réalistes : la belle mère, le grand père, le veto d’un parc d’attractions 
avec un spectacle historico divertissant inénarrable, l’acteur qui joue l’empereur romain hurle tout en gardant ses lunettes de soleil….
Cela se laisse regarder certes mais je ne le reverrais pas ….
-Quand même ! -Même pour jouer à repérer les scènes avec le lionceau, celles réelles de celles d’effets virtuels.


Dora je vous assure était en train de regarder En Thérapie, les chats qui regardent le petit écran n’ont pas été fréquents jusque là dans ma vie. 
Mais cette saison 2 m’a semblé (à moi aussi) captivante et particulièrement Suzanne Lindon si juste et si compréhensible jusqu’à ses non-dits. Aussi ai-je voulu voir son film Seize printemps que j’ai beaucoup aimé, pour ses qualités d’ellipses, avec des interprètes tous délicats. Et puis ce vertige de prises de vues d’escalier… cette ode à la sensualité, ces scènes de danse intermèdes où l’on se dit qu’à cet âge avec cette différence d’âge, de pudeur tous les mots seraient grossiers… Merci aussi à Arnaud Valois. 

J’ai biffé toutes les critiques acerbes jalouses par procuration où rien ne lui est épargné à Suzanne Lindon, (ce prénom je l’aurais bien choisi pour ma fille si j’en avais eu une, pour lui chanter la chanson de Léonard Cohen) où rien ne lui est épargné parce qu’elle est la fille de ses parents…..