vendredi 26 août 2016

La réunification des 2 Corées à Bobigny Cie Ouïe-Dire



Chère  Nathalie,

je t' informe que nous rejouerons la " réunification des 2 Corées"  3 fois en septembre et 3 fois en janvier à la MQB de Malakoff.
N'hésite pas à faire circuler, au cas où tu connaîtrais des " amateurs " .
En te souhaitant une belle fin d'été 
TAF
Eric 


PS : ci-dessous une photo de notre affiche des 3 premières en avril dernier
Vendredi 16 septembre à 20h30
Samedi 17 septembre à 20h30
Dimanche 18 septembre à 15h30

à la MQB Barbusse 4, Bd Henri Barbusse 92240 MALAKOFF Quartier « Cerdan Barbusse » – Métro Ligne 13 : Malakoff – Rue Etienne Dolet Gare SNCF : Vanves – Malakoff

Avec  Eric Amis, Agnès Bachimont, Bernard Blanquet, Anne Bléger, Muriel Chamak Sol, Marion Desvaux, Laurent Devel, Pierre-Paul Harrington, Isabelle Hervé Bauve, Michèle Lacaille, Nathalie Milic, Fanette Recours

Mise en scène  Véronique Mounib
Musique Fanette & Pierre-Paul
Lumière Didier Detourne & Véronique Mounib
Photos Bernard Blanquet &  Isabelle Gerbaud

Durée du spectacle : 2h15
Plein tarif : 10 € – Tarif réduit : 8 € (chômeurs, – de 18 ans, étudiants, retraités)

Réservations par mail ou téléphonez au 01 70 44 17 41

Photos de jeunesse de stars

Habituellement je ne les regarde pas mais celles-là...




dimanche 21 août 2016

La main de Tristan d'Olivier Steiner

Olivier Steiner écrivain. Son roman n° 3. car pour moi c'est un roman qui ne se lâche pas qui se dévoile comme autour du je narratif de la 1ère  personne car de qui de quoi as-tu le droit "moral"de parler d'écrire à bout portant? De ton père et de ta mère de tes liens rompus, des morts ou des êtres fictifs, en voyage en costume d'époque passée, roman historique, de science fiction, des passants photographiés. Du je et de l'autre pluriel  parce  que l'autre cet autre là avait un grand pouvoir dans le monde artistique. Dans ce livre, c'est Patrice Chéreau.
J'ai pleuré, c'est un roman d'amour et moi je le perds je l'ai perdu forcément l'ami d'avant devenu écrivain, mais je m'en fous pas mal s'il est plus reconnu, je le savais, "il le mérite bien" comme tous disent et depuis que j'ai terminé La main de Tristan, je ne lâche plus les livres, je lis relis tout ce qui me passe entre les mains.
Olivier Steiner :
"Il faut être compatissant, toute personne rencontrée mène un rude combat." Cette phrase de l'écrivain Olivier Steiner illustre parfaitement la jeune fille que j'étais." Isabelle Adjani 

Sur ce je vais pleurer... je reviens dès que j'ai fini, si je reviens, si je finis. <3



Je ne la connais pas du tout, ISABELLE ADJANI, mais je trouve cela très fort et très pudique à la fois, de te citer comme écrivain et sa référence littéraire. Vous êtes de la même veine de marbre et fragiles comme l'aile d'un papillon de nuit et qui ont donné donneront une infinité de formes de sculptures, côté ombre et côté lumière. 


P93

P94 la musique

P98

P103 je change d'avis ue l'amour chaque jour

P133

P135 Tadzio de notre époque
accouplement inesthétique 



P139 à propos de ´autofiction

P143 citation 


Heureusement qu'il y a des passeurs à l'art et à l'amour comme Patrice Chereau et comme Olivier Steiner.
On s'échoue, on échoue encore et puis on écrit sa vie malgré tout et tous ces échecs n'étaient que préliminaires.
Et dans FB
 1ères réactions... après cet article 
C'est beau ce texte sur son livre à Olivier Steiner mais surtout, ne vous privez pas de lire toute sa limpidité à même la fontaine. J'ai pas fini mais j'ai lu jusqu'à 3h du matin (je lis lentement je fais tout lentement) comme à voix haute dans ma tête et j'ai beaucoup rêvé dormi à découvert après...)
c'est sur l'amour l'art l'amitié la différence toujours criarde même dans les coins érudits artistiques,  entre les cassés et les nantis entre les classes sociales, ça ressort, ça affleure, jusqu'à tout balayer, et surtout quand malgré soi, sans reconnaissance,  titre,
on devient objet, source d'inspiration  assistant, co-quelque chose, mais
on ne sait pas quoi, nourriture ou plutôt transit... C'est délicat de se protéger,  lorsqu'il y a devoir d'amitié, d'admiration obligatoire, c'est délicat d'accepter de perdre pour toujours....  à moins qu'un jour on en fasse un livre et que "le lion" le mentor, le maître, le maestro, vous ait comme facilité la mise en pages......
 en concluant sa vie, en mourant malgré lui "il n'avait rien préparé" c'est un livre déchirant déchiré et limpide, je sais je l'ai déjà dit !  alors qu'on en sait toujours rien de l'amour... je me lève je pleure à gros bouillons (je pleure facilement dit-on alors que c'est d'autant plus difficile quand on vous dit cela, mon père ne parlait plus pour ne pas avoir à pleurer à la fin de sa vie)
 j'applaudis et je n'ai pas fini.,, p 104
Là j'ai fini et je ne pleure pas, l'amour et ou avec toutes ses tentatives n'est jamais échoué puisqu'il vous embarque jusqu'au bout et a tout emporté... merci pour ce voyage immobile " citation dans le livre page 143 "je ne le revis jamais. Mais en moi il reste présent, son affection me manque, celle qu'il avait pour moi et celle qu'il n'avait pas, et aussi celle que je me reprochais de ne pas avoir pour lui"  Pierre Pachet

Comme des bêtes

http://www.commedesbetes-lefilm.com/
Le carton de l'été je ne pouvais pas le louper....c'est Toy story en bestioles à voir absolument le seul problème c'est qu'on ne peut pas y aller avec son chat son chien son cobaye ou son lapin blanc... Avec les voix de Joey Starr et Florence Foresti. jamais les animaux sont ridiculisés ni les humains qui aiment leur vie à travers eux. C'est une animation feu d'attifice une Toy Story avec des bestioles, mais pas seulement il y a d'autres références à l'animation.... C'est foldingue et joyeux ! 



Florence Foster Jenkins

Hier soir nous avons revu en VF LA Confidential et j'ai pigé pourquoi  j'aime infiniment le cinéma, car il colle juste à nos attentes insoupçonnées et dans un rythme tellement mieux qu'une vie. Et il y a deux jours dans le ciné St Lambert, je suis allée voir Florence Foster Jenkins et comme j'avais bcp aimé Marguerite avec Catherine FROT et Michel Fau, j'y suis allée sans y croire et j'ai été cueillie par le jeu des acteurs et le ridicule le burlesque et la psychologie à l'anglaise. Ces trois acteurs sont prodigieux. Hugh Grant m'a fait penser à Marcello Mastroianni  et c'est bien la 1ère fois qu'un autre acteur me fait penser à lui, tant de charme doux qu'on n'y croit pas au début c'est trop il simule et non.... J'ai ri tellement encore et avec les autres spectateurs parsemés un couple dans nos âges  l'homme avait des gestes doux aussi avec sa compagne quand ils sont sortis. Rire parce que c'est vertigineux la mise en abîme de la justesse. Et il y a deux, non trois scènes aussi vertigineuses, celle où au Carnegie Hall, une femme soit disant "vulgaire" fait prendre conscience de la fragilité de la passion et du courage à s'exposer au public de recrues militaires à qui Florence Foster Jenkins a donné des place. Elle retourne le public et tous se lèvent pour l'encourager. Même  avec un complice aussi bon partenaire que son pianiste outrepasser la justesse est inadmissible. Voila c'est cela l'écoute active, comme l'accompagnement au piano d'un chanteur, de l'adaptation avec sensibilité. Et aussi la scène où ils jouent Florence et son pianiste chacun d'une main un air si beau...elle n'a pas pu être concertiste à cause de la syphilis qui a attaqué les nerfs de sa main droite, non gauche, je confonds toujours..Et pour finir quand elle lit une très mauvaise critique et qu'elle chancelle, tombe évanouie au milieu de la chaussée et des voitures.  C'est jamais mièvre c'est au bord comme après des années quand le désamour est forcément passé..

mardi 16 août 2016

Julieta de Pedro

Moi aussi Julieta m'a fait penser à Rebecca comme le film de l'homme seul qui aime profondément les femmes et qui leur parle à l'âme. J'ai beaucoup pleuré mais après le film, en me disant que l'arrachement du désir était rarement aussi bien raconté de la mythologie à nos jours, à nos jours où l'on remplace les mots : amour, passion par dépendance affective, addiction et culpabilité par bipolarité... Et la filiation mère fille et la rivalité entre mère et fille auprès du père éternel pêcheur tant aimé... le tatouage et son sens, l'immanquable défi par rapport à la mère, aux parents, la rupture l'arrachement tout y est peint. Il suffit d'un plan à Almodovar pour passer d'un corps à un autre pour interpréter les âges différents d'une femme. Dans ce film, les hommes sont moins importants, mais ils tiennent leur rôle du désir à la réparation....   Ah j'y suis allée seule mais bon voila quand un film vous parle à l'oreille vous pouvez y aller seule. Je me demande bien où l'on peut trouver des peignoirs si beaux quand Julieta regarde le mur d'en face sa fenêtre. J'adore ça les peignoirs soyeux et colorés mais ils sont rarement beaux même aux grands magasins, et très chers. J'en avais trouvé un vintage qui ne me quitte pas lui, les matins... jusqu'à midi. C'est un signe de dépression de ne pas faire son lit et de ne pas se laver s'habiller très vite le matin... Non, c'est un signe de pensée, de dédicace, d'attente, de tristesse fugace ou extrême. Et ce temps là, est à respecter...

lundi 15 août 2016

Alors c'était comment cet anniversaire ? CINÉ : Jason Bourne, la recette du baba au rhum, LIVRE : la main de Tristan Olivier Steiner

Déjà c'est à 62 ans que je me rends compte que j'ai 60 ans et que je suis à la retraite et que j'ai déjà vécu comme plusieurs vies au travers des messages que m'ont laissé mes amis si diversement répartis dans le temps et surtout au carrefour de ces vies multiples qui m'ont portée : le quotidien les études toujours inachevées le bureau et le théâtre et mes envies d'aller plus loin avec des artistes rencontrés au hasard  : de l'amitié, du désir de faire ensemble quelque chose pour continuer à se voir, d'écriture des lettres, des petits mots échangés, des films, des pièces qu'ont se refait, qu'on épluche sans fin et dont on s'affuble comme références, qui nous ont aussi avec certains, éloignés séparés comme s'il nous avaient trahis. Il y a des morts dans tout cela...
Le 13 août : Tout à l'heure à la terrasse d'un café qu'on aime bien un couple s'est installé avec un large paquet ils l'ont même confié au garçon car ils ne savaient pas où le poser ; c'était un baba au rhum... On a sympathisé et le monsieur, s'appelle Gilles Nicolas, il m'a dessiné sa recette, sur une carte postale représentant une de ses œuvres, une tête de singe quel joli signe et cadeau, à l'origine il est sculpteur et pas pâtissier. Il m'a souhaité pour demain un bon anniversaire. Son amie jolie aux yeux tendres, m'a montré la bouteille de rhum, il ne faut pas prendre du rhum Negrita... 
une tête de singe qui interpelle

la recette du Baba au rhum

une fiat panda aux gentes et aux coussins roses



une photo donnée par une amie : Viviane Perelmuter cinéaste de rêve

la plus grosse glace, je n'avais jamais osé la choisir parfums : yaourt, agrumes, mangue et citronnelle
le square Saint-Lambert, mon jardin

au cinéma Gaumont-Convention
au restaurant de quartier son menu apéro kir mûre, escargots, puis gigot pommes grenaille, et café gourmand.
le 14 août : l'après-midi 
C'était vers 16h au Square Saint-Lambert, les enfants jouaient au foot ou faisaient de la trottinette, les femmes après avoir rangé tous les restes, ustensiles du pique nique, dansaient, l'une d'entre elles, se filmait et moi je n'ai pris qu'une photo lointaine ; une autre jeune femme m'a interpellée : vous nous avez filmées ? - non j'ai juste pris cette photo parce que j'aimais bien.... - on voit nos visages ? - Non j'ai juste pris une photo parce que j'aimais bien... - l'ambiance, mais alors Madame, il faut aller en Martinique...
Après on est allés au cinéma voir Jason Bourne ah je vous entends déjà, un peu, mais le jour de son anniversaire, on a envie de le partager avec quelqu'un, avec lui, mon Chéri. J'ai été des années seule, à tanner mes amis pour faire quelque chose avec moi, le jour de mon anniversaire, à cause que j'étais retardée en matière d'anniversaire, celui des enfants uniques, à cause de l'époque, la classe socio-culturelle : ça ne se fêtait pas,.. et à contrario plus tard, à cause des groupes, des troupes de théâtre où les metteurs en scène eux  le fêtaient ; donc j'ai mis des années à accepter l'idée que certains de mes amis s'obligeaient... à me fêter !? à me réparer... 
Parce qu'ils mettaient toutes les obligations, dans le même sac : la visite à l'hôpital comme l'anniversaire des amis célibataires. Ils sont bien contents que je sois "en couple" depuis... Moi, aussi-

Mais revenons à Jason Bourne on a été partagés on en a même discuté avec d'autres spectateurs en sortant, moi sur la non crédibilité de Vincent Cassel dans "l'atout". Et puis sur la longueur et surenchère des scènes d'action. Pourtant sur le début à Athènes c'est très fort, pourtant Matt Damon, vieilli est encore plus vrai, et avec les autres acteurs comme Tommy Lee Jones. Et le plus décevant c'est le prévisible du scénario. Pourquoi je ne supporte pas Vincent Cassel parce que son jeu est immuable et m'est insensible. Il n'y est pour rien, si je l'ai vu débuter avec Pascal Demolon au théâtre et que j'ai trouvé toujours Pascal Demolon bien plus crédible dans les rôles de méchant. Et donc je me venge avec effet rétrospectif. Il n'y a pas prescription, depuis la Haine ! 
Je retiens une chose ce film engage des réactions, pousse à se parler, qui sait peut-être à cause de cette phrase : "Si tu sors des écrans, tu vis."  écrans sous-entendus ceux des nouvelles technologies, d'Internet, du Cyber-monde qui impliquent une surveillance généralisée.



Et le soir ? le Resto du quartier, j'ai mal choisi mon plat, mais mon chéri s'est régalé, et il n'y avait pas de baba au rhum et nous n'y avons rencontrés personne, comme la veille au soir lorsque nous n'y prenions qu'un verre...

Et après et maintenant j'attends le 18 août car c'est la rentrée littéraire et Olivier Steiner,(un rêve que la rencontre de ce jeune homme lorsqu'il voulait être comédien) sort son troisième livre : La main de Tristan et c'est un livre qui par ses premières lignes, les seules que j'ai encore lues puisqu'il parait demain, ont tout changé de la distance entre les êtres et pas seulement avec les humains, c'est sa quête à ce jeune homme éternel, donc je lui ai dit,  4 jours après mon anniversaire, j'achète ton livre.

mon post sur FB rapport ces 4 pages : Mickey du Sélect, un animal digne, que je connaissais beaucoup mieux que Patrice Chéreau, mais beaucoup moins que toi, tellement toi, ces premiers pages, de tes larmes retenues, à ton fou rire suspendu... J'ai lu avec la loupe sur ma tablette car je n'arrivais pas à zoomer trop impatiente de chaque mot...car "pudique, secret" tu sais rester sur une ligne de crêtes, qui nous murmure à tous et au dessus de gouffres qui donnent le vertige.

samedi 13 août 2016

Diamant noir film franco-belge d'exception

J'ai vu un 1er film électrique à l'entrepôt 1er film franco-belge : Diamant noir, qui m'a laissé le souvenir de tous les plans : acteurs dialogues comme une grande pièce de théâtre mélangée à un film noir :  malgré les deux voisines qui parlaient fort des problèmes de santé de toute la famille et malgré la reprise de leur conversation juste au début du générique. Pour obtenir cette trêve j'ai du dire : c'est commencé, allez au café ! 1/2 h après le début  il y eut  le portable d'une d'entre elles avec une sonnerie tonitruante que bien-sûr elle n'arrivait pas à éteindre et qui a déclenché toutes sortes de commentaires. En sortant du cinéma j'ai eu droit à leur sentence : c'est violent on était cinq dans la salle. ET alors on est au mois d'août à Paris... Les deux scènes qui peuvent être considérées comme violentes sont des petits chefs d'œuvre de montage. Et elles sont pour justement traverser le présupposé de la violence. Et sinon il y a les crises d'épilepsie d'un des personnages qui sont comme des têtes de chapitre au trop d'émotions de confusion entre le bien et le mal. Le personnage principal jeune Hamlet, le prince de la fin un indien sikh sont hypnotiques, la ville d'Anvers, les scènes sur les voies ferrés en partance, l'oncle, la nièce, la boxe, l'image, la lumière, la scène entre le père et le fils dans le jardin sur fond de musique d'opéra sont inoubliables. Je les ai dans la tête comme un nouveau Parrain.
Bon ceci pour vous inciter à aller remplir la salle de l'entrepôt des mois après sa sortie.. À moins que vous ne l'ayez déjà vu sans m'avoir rien dit de sa "progression dramatique" qui finit dans la tragédie avec une fin non attendue, renversante.
SVP lisez jusqu'à la dernière ligne  la critique de Libé je n'arrive pas à en copier le lien, de la vient la photo elle est sur le combat, entre l'œil et la main. Il est plein de justes observations.

mercredi 10 août 2016

Alors c'était comment ces vacances ?

C'était une maison traversée de clarté, alors c'était comment ces vacances ? Comme cela, avec plein de temps pour être spectateur. Festival de Figeac, le mieux nommé spectacle de masques, qu'y a t-il au delà du spectacle ? Mes deux trois quatre cinq coups de cœurs sur huit dans l'ordre du désordre créé en nous à ces moments de répit ou l'on n'existe que disparaissant au balcon... : le Cinéma en chansons**, Nevrotik Hôtel, "Brasseur et les Enfants du Paradis", Pour Louis de Funès, l’Opéra de 4 sous, et mes deux points d'interrogation après réflexion Caligula et Richard II. Festival des jeux du théâtre de Sarlat avec deux points lumineux comme je l'ai déjà dit ici le monde d'hier de Stephan Zweig  et aussi : Et pendant ce temps Simone veille. Aux 26 èmes théâtrales de Collonges la Rouge de Goldoni : l'imprésario de Smyrne nous a diverti. En Bergerac nous sommes allés à un festival musical le 28 ème, le concert impromptu avec Marc Chisson au saxo,  et un quintette d'autres instruments à vent dans un extrait de la symphonie fantastique : le bal, Berlioz était amoureux fou d'une comédienne, entre autres airs jusqu'à une musique contemporaine Darius Milhaud et Glazunov. J'aime de plus en plus le son du basson.
Elle attend son maître
Petit déjeuner de rêve
Demander le programme du festival de Figeac
La maison : Brugale à Laval de Cère
Balcon extérieur
Balcon intérieur sur la cuisine
Toys story
Sur la place de Figeac : Enivrez-vous ! de Baudelaire délivré par un acteur au chapeau
L'impresario de Smyrne de Goldoni en extérieur dans un décor rouge à Collonges la Rouge

à l'heure du soir chez ma mère 


Les liens,
www.festival-saint-cere.com

www.festivalbergerac.com

http://theatrales-collonges.org

www.festival-theatre-sarlat.com

L'astérique pour Nevrotik Hôtel :
c'est cela, pas moins, une poche dans un autre monde, bien loin du conventionnel théâtre qui  nous conditionne là on a  peur, là on nous prend en otages, comme si le déroulé des nouvelles "réelles" (je rappelle) ne suffisait pas. Et bien là, ça fait plaisir, on reste en suspends espérant des lendemains cultivés et qui chantent. tu te souviens de cette chanson des québécois, qu'avait sêlectionné mon ami, pour la playlist à écouter en voiture : "Quand les hommes vivront d'amour..." c'est vieux hein ? Eh bien ! on pourrait y revenir, maintenant qu'on a fait le tour du continent du désespoir : l'humain. Merci à vous les baladins, saltimbanques, artistes en un mot....
- Michel Fau n'est pas tout seul avec un pianiste, ce n'est pas pathétique, alors...
- Oh, si mais pas comme dans ces derniers spectacles... Il y a un jeune homme... et plusieurs musiciens qui l'accompagnent 
- c'est presqu'une comédie musicale
- oui mais théâtrale et qui connaîtrait Duras "la voix humaine"de Cocteau et "le Bel indifférent", Genêt son balcon, et l'univers des films de Wes Anderson. 
- Mais alors c'est sur un fond de passion ? 
- Oui tout en étant capable d'en rire... 
- Jusqu'à en mourir ? Un testament qui ne ment pas  
- T'as qu'à y aller voir, ça va se reprendre au théâtre des Bouffes du Nord, que veux tu me faire dire, "la mort la vie sont inévitables" j'ai lu ça quelque part. Les années passent et il  m' étonne comme personne Michel Fau, son travesti est comme une seconde peau qui elle ne vieillirait pas, pas comme la première, une peau de théâtre pur, il m'étonne comme presque personne d'autre. On n'est rien, vraiment... Ça c'était dans Richard II. Le texte qui relie des chansons incroyables est de Christian Siméon et l'autre... Le jeune homme. Acteur, danseur, acrobate, chanteur, il s'appelle Antoine, (Antoine Kahan) comme Michel Blanc, dans Tenue de soirée, mais lui ressemble plutôt au beau Tahar Rahim d'Audiard.
- Il y a du sexe, de la violence...
- oui du sexe autant que possible, voir impossible, comme dans toutes les références que je t'ai citées : Bertrand Blier, Genet, Cocteau... On y voyage sans larmes.
** Le cinéma en chansons 
C'est un spectacle auquel je repense sans cesse de compagnie, intime, parce que justement il est singulier ,dans le choix des photos, des extraits sonores, des interprétations des chansons, de leur accompagnement, c'est rentré par tous les pores de la peau. Je m'adresse à ceux qui bien sûr ne sont pas blasés du cinéma et qui y ferment leurs portables, et qui ne parlent pas sur les premières images et après dès le générique, en faisant un barouf pour se lever. Dehors les blasés, l'espoir aujourd'hui c'est de la nostalgie qui dure et pas cette aigreur ce cynisme qui ne sait plus voir entendre ressentir que ce qu'ils ont aimé à leurs 20 ans... Il y a des suites des interprétations et des mises en musique en place qui sont des "formes nouvelles". J'ai beaucoup pleuré à ce spectacle comme libérée de toutes les figures imposées. J'ai écouté une émission à France inter sur une semaine consacrée à Bashung, ils y parlaient de ses derniers concerts alors qu'il était très malade et nous y sommes allés et bien nous y étions comme portés délivrés par la qualité du tout : la musique, la générosité, le lien avec les musiciens tout se tenait avec l'échange du public et Bashung à chaque fois se sentait comme reporté par tant d'amour, avoir niqué la mort. Moi et Pascal on se sentait hors le sens du temps. Les spectateurs disaient à Bashung, on a bcp pleuré ! Et ils leur répondait avec ce charme et ce sourire si léger : j'espère que je ne vous ai pas fait mal, y a pas mort d'homme ! Eh bien Eric Eric Perez, ça été pareil, tu ne m'as pas fait mal tu m'as fait être là au mariage du cinéma de ses actrices de ses réalisateurs dont Almodovar,  et de la chanson. Merci.




Et des autres spectacles, je voudrais vous inciter a les rechercher dans les programmations, parce que

* Alexandre Brasseur dans le spectacle Brasseur et "Les Enfants du Paradis" texte et mise en scène de Xavier Colas, sur son grand-père et l'époque des Enfants du Paradis m'a étonné fait poser question que serions nous devenus à l'époque de l'occupation, "des concierges ou des héros". Alexandre Brasseur fait tous les personnages et cela ne fait pas stratagème cela nous ouvre l’œil et le cœur, il est étonnant bien-sûr dans le rôle titre celui de son grand-père : Pirre Brasseur. 
* Frédéric le Sacripan dans Pour Louis de Funès est comment disent les enfants hallucinant ! et pour une fois ç a correspond, ce texte de Valère Novarina n'est pas un prétexte, c'est le crédo du comédien, qui joue non pas pour paraitre mais pour disparaitre.... L'acteur entre en scène avec le costume du gendarme de Louis de Funès et nous ballade comme il veut c'est un acteur/auteur qui n'a besoin de personne pour ... disparaître. J'ai adoré et me suis dit que moi qui croyait que ce texte était pour les apprentis comédiens je venais d'apprendre qu'il allait m'aider à vivre ma retraite si retraite il y a....
* Et à Sarlat, et pendant ce temps Simone veille, avec que des femmes et pour tous, je regrette encore de ne pas avoir acheté le texte, la conception création, m'a tellement rappelé le temps où nous avons écrit avec Philippe Person Avorter et pour et avec le soutien du Planning familial.Les textes et chansons sont de Trinidad, Le féminisme peut-il être drôle ? Certes mais pas seulement et surtout il doit se perpetuer pour cause : URGENCE.
* Quant à L'Opéra de Quat'Sous, c'est bénéfique de voir et réentendre cet Opéra de Brecht, pour les airs le sens et cette fois en couleur en cirque et avec plus de théâtre. Nicole Croisille et Patrick Zimmermann quel duo et Éric Perez et les autres les filles et les gars. Les cartes de l'Opéra traditionnel sont brouillées volontairement par les auteurs comme nous le fait bien ressentir cette version : théâtre, opéra, cirque, bordel, jazz et puis ce que j'avais oublié c'est la fin, un peu comme dans Hamlet de Shakespeare et on est sortis de là, avec des rengaines et joyeux, d'autant plus qu'on se sentait proches de tous les changements possibles.