vendredi 29 mai 2020

le pire stagiaire suite de la Série de Greg Guillotin

Voilà « les jeunes » sur Instagram ! je vous donne les liens d’enfin la version longue les vidéos de Greg Guillotin


Merci pour vos retours c’est ce que j’aime le plus la liberté et le cadre, tu as un texte, un personnage et tu peux te l’approprier ; Grégory est l’un des seuls à me laisser, à m’avoir laissé, une capacité de réagir, improviser, tout en fixant bien le cadre le temps, le rythme mais c’est un incroyable, un électron libre comme le disait un de ses fans : un garçon en or.
Eh eh va falloir patienter pour voir les versions longues avec ces explosions de joie à la fin... d’habitude les fins de tournages sont plus tristes....




Oui j’ai participé à un des tournages, je viens à la fin dans le premier, celui du simplet stagiaire dans un cabinet médical du 93

je n’ai pas encore tout regardé.... et ça ce n’est pas bien... mais c’est une série alors on a le droit d’en garder quelques épisodes.... et Gregory Guillotin il est le même depuis que je le connais, alors il laisse libres tous les gens et c'est surtout pour cela que les jeunes l'aiment... C8 est une chaine, une des seules chaînes, que les jeunes regardent.
Bon revenons sur les deux premiers épisodes que j’ai vus : le jeune simplet stagiaire « brancardier » le jeune rapeur délinquant apprenti chez un installateur d’alarmes ; il y a l’incroyable ténacité des personnages qu’interprète, scénarise Grégory Guillotin. C' est une limite toujours dépassée, encore plus haute est mise la barre. Du coup, aucune personne, personnalité, personnage, n’est jugé sur ses apparences et c’est drôle à l’extrême. Hors limites celles du pipi caca, du sexuel qui sont toujours taxées de pornos, vulgaires, avec son regard d’enfant obstiné, elles sont comme enjambées. Toutes ces histoires font ressortir l’humanité de l’ anonyme piégé. Comme on disait lors de cette crise sanitaire, ce sont des personnes « ordinaires » qui nous font vivre au quotidien, les piégés sont sans masque... au bord de la crise de nerfs....
Grégory s’il ne regarde pas dans les yeux, qui sait par pudeur d’acteur, pour ne pas rire et surtout pour ne jamais se prendre au sérieux, ni prendre de haut qui que ce soit. Merci à Bengui Greg, un passionné et avec toute son équipe derrière lui : hyper motivée et qui s’adresse hors les murs à tous les anonymes...















Rire c’est indispensable pour respirer calmer les colères

jeudi 28 mai 2020

Lire les petites victoires de Pierre Notte

Ce livre c’est le symbole le geste manquant qu’est-ce qui me manquait pendant ce confinement ? Je l’ai matérialisé par la lecture de ce roman In extenso depuis le déconfinement, il me manquait un espace une vacuité une liberté une porte qui peut rester ouverte 
Ce livre : les petites victoires ne parle pas que des privilégiés de notre société bobo parisienne loin de la ce sont des hommes des femmes une famille oui mais c’est au delà de toutes les questions réponses qu’on se formule sur les gens...  Surtout quand senior on commence à rester posé si on les caressait un peu longtemps les gens on n’énumèrerait pas des idées sur les apparences de leur vie.
C’est profond l’entre deux et moi qui ait eu beaucoup de difficultés depuis la retraite pour reprendre le chemin invisible de la lecture là j’ai même trouvé enfin... le siège l’horaire la pièce où je suis le plus loin des écrans. Dans la chambre dos à la fenêtre avec les lunettes, en fin de matinée,  pour ne pas m’endormir malgré moi... l’édition brochée car sinon les poches même s’ils sont plus palpables sont écrits en police de caractères trop petite et j’y bute ...

Ces livres me donneraient comme une robe neuve l’envie de danser et de passer à autre chose malgré le silence d’ici c’est à dire pas de radio en fond sonore...
Tout d’abord sur FB  j’ai écrit à son propos le 22 mai 2020
Les gens du quartier qui vont faire leurs courses sont aisés même âgés du côté du Champ de Mars. J’ai vu un militaire faire des pompes les pieds en hauteur sur l’assise du banc, des fleurs presque laides débordant la taille habituelle des hortensias sinon une famille avec un petit lot de giroflées rose fushia, la petite fille les respirant, à cet instant tu souhaites un miracle mais les giroflées sont inodores...
J’ai traîné vaqué dans les boutiques avec gel masque tout l’attirail pour quêter des petits cadeaux, un autre masque, des brosses à dents écolo chez Alter mundi et puis Monoprix avec remise sur tout ce qui est présenté de 30 % pour changer de saison : un petit haut un bas pour moi et pour toi un polo, zut je n’ai pas vérifié, il est à manches longues ! Puis déjà 18h45 alors je rentre sans m’être posée alors que j’avais emporté la gourde les amandes noisettes noix de cajou et le livre des Petites Victoires de Pierre Notte. Il écrit si bien pour vous attacher sans tremblements aux personnages féminins masculins avec toute l’épaisseur de leur solitude ;  il les réhabilite sans concession, on les adopte, si j’avais eu une fille je l’aurais appelée Clémence. Ce qui me manque le plus rentrer dans une brasserie pour lire, pour regarder les passants, pour penser à tout à rien, à ma vie, à ce que sont devenus mes amis...pour boire un Perrier fines bulles rondelle. 
Je vous recopie un extrait p 102-103 :
« C’est bien ça qu’elle voulait, une plâtrée d’oeufs dans une assiette ronde, parsemée de taches noires, champignons de Paris, grillés revenus à la poêle dans une huile d’olive de qualité correcte. Le tout est saupoudré d’herbes fines et lâche dans l’air froid ses odeurs poivrées. Elle n’a jamais su commander ce qu’elle voulait. Elle lisait et relisait la carte, hésitait, comparait les prix, choisissait , se ravisait et prenait une salade quand elle rêvait d’un steak, un café noir quand elle aurait préféré un bordeaux capiteux. Elle allait contre ses désirs. Elle se privait, se punissait. choisissait le moins cher, le sandwich à la place du croque-monsieur, le croque-monsieur à la place du croque-madame. La crainte d’être déçue. La peur de consommer au-dessus de ses moyens. De ne pas mériter ce qui aurait pu lui procurer une satisfaction. Plaisir trop compliqué pour elle, il l’aurait rendue coupable, ou frustrée. Ou comblée ou pire, heureuse. Trop grand pour elle. Elle renonçait. Elle neutralisait ses envies optait pour une déception en connaissance de cause. Elle rappelle le serveur, commande un verre de vin rouge. Et ajoute : « le plus cher s’il vous plaît. » Elle admire une omelette comme d’autres traversent le Louvre. Elle pose ses petits pieds de petite dame sur ses petites chaussures, l’asphalte est trop froid. Mais le soleil est doux quand il passe par là. »

p 152 ...Clémence de l’eau salée dans les yeux disait à ses filles : « J’ai aimé, j’ai eu cette chance. C’est pour ça que c’est facile de vieillir. »

p 174 Margaux renonçait à ses obligations ce matin là, se foutait tout à coup de l’heure qu’il était et du retard déjà pris, elle prenait sa fille dans ses bras, elle avait quelque chose d’important à lui dire. Prune était encore nue dans la serviette épaisse. Margaux désignait son petit ventre, sa peau mate, son nombril et la petite ouverture, la faille fine tout en haut de ses jambes, son petit sexe de petite fille que Clémence aimait appeler « méat ». « Tu as un intérieur » disait Margaux. Prune mettait le doigt dessus, ça la faisait rire. Sa jeune mère expliquait que cela pouvait porter plusieurs noms, lui demandait comment elle l’ appelait, la « zézette » ou le « zizi », elles riaient toutes les deux. Margaux continuait, expliquait que cet intérieur était une belle chose, qu’on faisait pipi avec mais pas seulement. Des enfants aussi. Et l’amour. Qu’elle comprendrait ça plus tard, que ça se faisait, avec ces garçons qui eux ont un zizi à l’extérieur. Ou alors avec d’autres filles, des femmes, que c’était possible aussi. Moue d’un dégoût amusé de Prune, elle enfilait une culotte.
Margaux racontait à la fillette que les femmes et les hommes ont des sexeS différents. Chez elle c’est rentré, chez eux c’est dehors. Mais que cela ne faisait pas d’eux les maitres du monde, des conquérants. Qu’ils sont tous égaux et les uns et les autres, sexe dehors ou dedans.

p 218
Peu de rides sous ses cheveux noirs rayés de mèches blanches, elle ne se masque pas. Elle est devenue peu à peu qui elle était, et ses traits la racontent. Elle n’en efface aucun, les maquille à peine, ça la rend belle et vraie.

Merci à cet écrivain Monsieur Pierre Notte, écrivain de romans, chansons, théâtre pour ce livre délivrance de notre époque catastrophique à première vue. Merci et que les écrivains tous ensemble puissent vivre de leur plume et ainsi assurer notre utopie.





mardi 19 mai 2020

Michel Piccoli est mort...le theatre est endormi...




J’ai pleuré j’ai hurlé Ta gueule la mort ! car il y a tellement d’hommes au travers de cet acteur, de rôles d’auteurs de théâtre de réalisateurs de personnages...
Ce fut un des Michel auquel je pensais le plus après la mort de Philippe Noiret jusqu’à Jean Rochefort 
Personne ne l’a écarté il a travaillé avec tous et chacun des auteurs metteurs en scène choisis qui l’ont repris se sont identifié à lui, ils avaient comme besoin de ses grandes colères. Il y a peu d’acteurs capables à blanc, de faire peur, en riant même ...
Mais quand on lui a demandé s’il pensait à la mort il a répondu que c’est lui qui allait le plus le regretter...
Quelle capacité à passer du chaud au froid ! 
Je vais vous mettre tous les post relevés sur les réseaux ca vous donnera une idée de l’avalanche.
J’écris plus sur les réseaux que sur mon blog... mais là même si c’est du temps perdu que ces derniers mois de 2020 je dois  faire un signe sacré et athée ici... 
Nicolas Raccah
Je dessine depuis une heure, en écoutant Michel Piccoli lire les Essais de Montaigne. 
Et je crois que décidément je n’arrive pas à concevoir que les personnes que j’aime meurent un jour...


Une autre photo touchante d’un autre visage donné à Tele 7 jours et choisie par Éric Perez, une sorte de Robinson Crusoé..


Mes commentaires ...

« Les acteurs qui n’ont pas de pudeur sont de mauvais farceurs » Michel Piccoli n’est plus ! où va se mettre sa colère sa démesure je crie o Don Juan o Themroc o la Grande Bouffe o l’Italie où es tu je crie je pleure à mon tour avec pudeur ; au théâtre aussi je l’ai vu....Tchekhov Koltes

Personne ne parle de ses films à Michel Piccoli avec Roger Jendly « la plage noire » et « c’est pas tout à fait la vie dont j’avais rêvé »....c’est vrai qu’il a du inspirer beaucoup d’acteurs et de séducteurs dans le style : ne rien faire pour séduire. J’en connais au moins un...

Un texto de celui qui restera toujours mon metteur en scène préféré Philippe Person 

Ils pourront tous faire une grande bouffe  Tognazzi. Noiret, Mastroianni et lui. Sad day.

Un lien vers un post de Xavier Gallais 

Sa dernière interview...
Sa voix lisant Baudelaire 
Lui dans le Roi Lear 
Je ne vais pas tous les mettre car vous avez aussi la Cerisaie 
Le Théâtre  est endormi comme une belle au bois dormant tous les acteurs meme les plus célèbres y sont y seront dépassés... 
et à propos de Phèdre qui fut conspuée monté par Anne Delbée avec les costumes de Christian Lacroix 


À ce propos le post de Séverine Mabille ma réponse 



SM
Hier je regardais la captation de Phèdre mise en scène par Anne Delbée à la Comédie Française en 1995. J'avoue avoir été surprise par la dureté - voir la cruauté -  de certains commentaires. Mille Phèdre ont été jouées et mille autres le seront. Alors faut-il toujours partir du postulat que seule notre perception est la bonne ? Notre sensibilité propre nous inclinera légitiment vers une proposition plutôt qu'une autre mais la représentation qui nous heurte, nous interroge parfois nous dérange n'est-elle pas celle aussi qui nous permettra de conforter nos opinions ou d'accepter une brèche -  aussi minime soit-elle - dans nos convictions ? Le doute est pour moi le ferment d'une réflexion émouvante et mouvante et je ne pourrai  jamais d'un mot lapidaire - parfois injurieux - balayer le travail d'autrui...

NF
C’est pour moi plus vrai au théâtre (je me souviens de la Mort des Tintagiles mis en scène par Claude Régy) y être dérangée est plus mémorable que d’y être confortée, ça repeint tout... plus qu’au cinéma en musique en arts.  Mais comme pour toutes les autres représentations on s’affirme plus par ses « détestations »... et cela m’a toujours déroutée. Un prof m’avait dit : « il faut arrêter de dire : c’est nul.... » Quand à mon tour j’ai donné quelques conseils ou guider des gens, je n’ai jamais dit c’est nul.... tout varie et s’avarie...

SM
Je partage chacun de vos mots Nathalie...

Mais revenons à Michel Piccoli qui lui aussi a joué dans Phedre mais il y a très longtemps et le rôle d’Hippolyte 
et pour des captations il y a Koltès mis en scène par Chéreau Minetti de Thomas Bernhard Le roi Lear mises en scène par Engel...
Il a dérangé 

Là il jouait Hippolyte face à Maria Casares mise en scène de Jean Vilar 

lundi 11 mai 2020

Série le bureau des légendes Saison 5

Le bureau des légendes : fin de la dernière saison réalisée par Jacques Audiard ****/5 oui les deux derniers épisodes, la fin... est incroyable, j’en ai rêvé en cauchemar envahissant : cauchemar ou porte entrouverte entre la vie et l’amour et/ou la vie et la mort, c’est beau ! les personnages sont tous très photogéniques comme le paysage, ils sont transcendés, ils percutent tous nos sens avec leurs corps, comme ce dos de Matthieu Kassovits un peu copié sur celui de James Fraser dans Outlander... mais bon on se dit à cet instant et si
les corps vrais devenaient « bandants » au cinéma ce serait une révolution comme celle du baiser sur la bouche... ça se faisait pas dit encore ma mère dans la vraie vie !!! Ah bon lui avais-je répondu 
Bon revenons à la série elle est un peu poussive dans les premiers épisodes réalisés par Éric Rochant car on ne sait pas trop où l’on va et puis.... 
Voir l’émission du Cercle une interview confinée des deux réalisateurs seulement si vous avez vu jusqu’à la fin toutes les saisons pour ne pas Spolier la série

*Éric Rochant défend la fin de la série (et il a bien raison)
https://m.programme-tv.net/news/evenement/mycanal-series-films-et-doc-sur-mycanal/254188-le-bureau-des-legendes-canal-la-fin-de-la-saison-5-largement-critiquee-par-les-fans-eric-rochant-la-defend/amp/

*Le cercle du bureau des légendes 



vendredi 8 mai 2020

Série Arte : L’agent immobilier

L'agent immobilier (1/4) sur Arte 
https://www.arte.tv/fr/videos/080933-001-A/l-agent-immobilier-1-4/
Mon avis sur FB Groupe fans du masque et la Plume et d’autres avis....

Comme j’ai aimé être dans cette histoire tous les comédiens étaient extra itou la petite fille le poisson rouge... j’ai pu tout oublier, par moments c’était comme dans Alice au pays des merveilles à d’autres c’était Dostoievski ou Jacques Tati car c’était aussi avec des détails très réalistes et drôles, les fesses dans le jacuzzi... l’enterrement présumé, jamais je n’ai apprécié autant Mathieu Almaric c’est tellement mieux que Parasites...
Poétique là
Vraiment...
Je ne veux pas vous spolier plus votre désir naïf de voir cet Agent Immobilier... ouvrez la porte ! De votre appartement ! Un immeuble et si on achetait un vieil immeuble tout délabré avec des recoins à retrouver restaurer au lieu de tout raser en « moderne ».... bien isolé chacun dans son coffre fort. je suis bricoleur y a qu’à se dire et après ça suit son chemin l’entraide avec tous.....


D’autres avis 
Titi Cavel
Je confirme, c'est une petite pépite qui a un peu de mal à démarrer et à trouver le ton juste (j'ai manqué arrêter au premier épisode) mais qui prend son envol au fur et à mesure, un joli grain de folie et un M.Amalric au meilleur de sa forme !

Claudine Chaumet
Je n'ai pas réussi à accrocher malgré un Mathieu Amalric extraordinaire, Eddy Mitchell top également, l'univers fantastique, la loufoquerie qui ne me dérange pas. Je n'ai pas dépassé le début du 2e épisode. Il faut peut-être que je persévère ? à un moment où je serai mieux disposée ? Je vais refaire une tentative ! 

Jean Boulanger 
Loufoque inventif  brouillon parfois original Amalric est très bon...
Et aussi une série qui sort du lot des séries  polars

Jean-Thomas Renaud 
Le genre qualité française, j ai zappé très vite sur Netflix

Que nenni ! ce sont deux auteurs israéliens 

deux auteurs Etgar Keret et Shira Geffen.

Deux auteurs en couple à la ville comme à la scène, qui nous viennent d’Israël - et c’est peu dire que Israël est actuellement un haut lieu de la création télévisuelle – et réalisateurs en 2007 du déjà très réussi Les Méduses qui avait remporté la Caméra d’or au festival de Cannes. 


dimanche 3 mai 2020

Rocketman Yao sur Canal et série After Life 2 ème saison sur Netflix



Nous avons vu deux films sur Canal + qui nous ont parlé d’ailleurs de musique d’Amerique de Rockstar avec une grande désespérance contractée à l’enfance à cause de parents isolants heureusement la grand-mère, l’amitié, la musique, le talent, la célébrité et ses angles obtus ; mais bon j’ai aimé Rocketman pour la Musique les danses -un peu comme les chorégraphies encore mieux réussies dans Lalaland.  La recherche sur les costumes est fabuleuse et le jeu de l’acteur qui les habite, à merveille...

L’autre promesse d’ailleurs, était un film sur l’Afrique : Yao, de Philippe Godeau, y en a pas tellement des films sur l’Afrique... un film sympa (le mot cache-coeur qu’on utilise comme un mouchoir pour ne pas s’étendre mais s’entendre sur tout,  surtout en ce moment). 
Avec Omar Sy et un étonnant petit garçon : Lionel Louis Basse. Ça se passe au Sénégal : peu à Dakar et beaucoup dans des villages et sur la route puis au bord de la mer et la vie dans ces villages son intensité, son essentiel: offrir à manger, ses sourires, sa poésie, sa musique, sa danse ne sont pas colorés pour faire oublier les réalités. J’ai aimé les scènes avec le petit garçon dans le train au bord de la mer avec la danseuse chanteuse puis les scènes avec la vieille femme chamane. C’est un film sur l’Afrique qui donne une folle envie d’y atterrir et de ne plus en repartir comme la chanteuse  Fatoumata Diawara.... après avoir eu trop chaud, après avoir été malade, après avoir perdu le sommeil,  après avoir été un "petit blanc".... il suffit de passer le cap des deux semaines et de prendre certes, quelques précautions.... Les noirs qui retournent au Pays après avoir vécu en France ne sont ni noirs ni blancs, ils sont juste des "Bounty"

“ C'est un film d'Amour qui évite la niaiserie. Bravo pour la BO de M. Et aussi pour le petit Yao qui est craquant. ”


After Life 2 eme saison sur Netflix
https://www.melty.fr/after-life-saison-2-sur-netflix-tony-johnson-metamorphose-opte-pour-la-gentillesse-nos-premieres-impressions-a717989.html

Voilà c’est déjà fini j’aime l’humour le côté anglais, le format des épisodes ; le souci c’est que cela passe trop vite... Tous les personnages sont véritables et pourtant, ils se tiennent au bord du vide et de la folie mais bon c’est la marque intime de chacun et cette gageure de rendre vivant par des videos les personnes défuntes, comme des photographes qui durent plus longtemps, c'est très vrai. certains penseront.... c'est triste sur le deuil, mais non justement, c'est libérateur. Pascal mon ami n’aime ni l’humour ni l’amour pour les gens dans ce film, l’amitié profonde pour les êtres les plus border-line, c’est comme cela qu’on dit non, mais c'est une façon de porter le regard sur les autres, sans à priori....et lui est comme cela ça tient à quoi de préférer les jeux ses jeux  à partager une série, Les séries enferment-elles ?.... Dans les personnages les plus déments : le psy, le facteur, « l´entasseur » de déchets, le fils en surpoids et sa mère et puis les plus tendres l’infirmière, la veuve, la stagiaire... le patron du journal, la travailleuse du sexe et les deux les plus craquants l’enfant du patron...et le chien., la chienne. Le quotidien au bureau fonctionne bien et ce n'est pas un énième bureau de flics, non mais celui d'un journal gratuit de quartier....Un passage dans les trois avant derniers épisodes : le spectacle du groupe amateur de théâtre du quartier ou village... avec stand-up, danse, poème est incroyable... pas trop long, mais incroyable, cela ne ressemble à rien et pourtant...  c'est "monstre", c'est émouvant malgré tout alors que c'est à l'extrême du fiasco ?! mais non pas seulement...


my blog, même s'il n'est lu que par 2 personnes... ce n'est pas la quantité, mais la qualité... les jardins et les squares ne vont pas rouvrir, les cinémas les théâtres non plus, because zone rouge mais ces deux derniers domaines culturels, resteront fermés dans tout le pays, j'étouffe.... alors que les bibliothèques les librairies non, c'est déjà ça mais ce n'est pas assez.....