ANGELOPOULOS

J'ai été en colère parce que peu de monde encore m'a dit, sa réaction, le jour de sa mort, le regretter ou désirer mieux le connaître. Il faisait un film sur la crise financière en Grèce, il était en train de le réaliser, non seulement on ne les reverra plus, ni lui ni son film, mais il a été renversé par un chauffard....
"ce matin j'ai besoin de purger mon coeur gros : mon réalisateur préféré est mort renversé par un motard, c'était mon ange noir ANGELOPOULOS(j'écrivais toujours Angeopolous) et de longtemps sentimental, "balancement subtil entre l'imaginaire et le réel"avec des images entre Fellini et Bergman, un demi-frère de Wenders, un Ange de ma nuit est reparti au néant. Qu'il fait sombre ce matin. Theo, adieu." sur FBeuh j'ai écrit quelque chose dans le genre
Personne des "artistes que je côtoie de très loin : écrivain cinéastes gens de théâtre sur le Réseau Face Book a noté un petit mot ou greffé une impression. Le 1er film d'Angelopoulos, s'appelle pourtant le voyage des Comédiens. C'est un homme qui comme Ulysse.... à parsemé ma tête de grands voyages que ce soit celui d'Ulysse justement interprété par l'acteur dont les photos couvrent notre porte d'entrée sur la face intérieure : HARVEY KEITEL.
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2012/01/24/la-television-grecque-annonce-la-mort-du-realisateur-theo-angelopoulos_1634003_3476.html 
http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=159

Mon film préféré est indisponible.....
http://www.potemkine.fr/Potemkine-fiche-film/Paysages-dans-le-brouillard-topio-stin-omichli-/pa11m5pr2353.html

Wilde au Lucernaire jusqu'au 5 Février

Succès! prolongations! Jusqu'au 5 février 2012 Du mardi au samedi à 20h Les dimanches à 17h. Jusqu'au 5 février 2012. Attention aux Relâches : 11, 12, 13, 27 et 31 janvier 2012 et 4 février 2012.
et la critique dans Webthea
Par Gilles Costaz

L’Importance d’être Wilde de Philippe Honoré Grandeur et misère d’un génie        

http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=view&id=946&Itemid=52

Au départ, venu d’Irlande, l’humour britannique le plus étincelant. A l’arrivée, la tristesse la plus insupportable. Tel fut le destin d’Oscar Wilde, d’abord maître de Londres de par ses mots vachards et imparables, grâce à son théâtre en un temps où les feux de l’esprit comptaient plus que la quête de formes nouvelles, puis idole déchue, « criminel » emprisonné à Reading pour homosexualité et exilé à Paris jusqu’à ce que la mort vienne cueillir ce génial réprouvé. L’auteur Philippe Honoré et le metteur en scène Philippe Person ont conçu leur hommage comme un jeu en douze moments. On ne respecte pas la chronologie, on saute dans le temps, on passe des années heureuses à la tragédie pour revenir au temps glorieux, on s’arrête aux mots d’esprit puis on bondit dans un fragment d’une pièce, on traverse un roman et l’on tombe à pieds joints dans un texte autobiographique. Si Oscar Wilde « résistait à tout, sauf à la tentation », l’équipe a résisté au tout tragique et au tout comique. Sa façon d’aller sur la crête du rire et d’ouvrir sans pathos les portes du drame est remarquable. Le portrait, non pas de Dorian, mais d’Oscar est parfait. Les trois acteurs évoluent dans un décor minimal dont les éléments rétrospectifs savent évoquer l’Angleterre victorienne, tandis que les costumes saluent, comme en riant, le chic anglais. Anne Priol est une actrice toujours étonnante pour traduire dans une vérité et un charme comiques le genre mondain. Elle le fait ici brillamment, en s’offrant un beau détour vers l’émotion dans un extrait de Salomé. Emmanuel Barrouyer est plus british qu’un british : c’est la classe même, avec également des décalages révélateurs de sentiments cachés. Pascal Thoreau, enfin, est un interprète éclatant, qui va avec aisance du solo du narrateur aux lifts du partenaire renvoyant la balle à grande allure. Oui, tout Wilde vit et vibre dans cet hommage à trois visages.

L’Importance d’être Wilde de Philippe Honoré, d’après la vie et l’œuvre d’Oscar Wilde, mise en scène de Philippe Person, décor de Vincent Blot, lumières d’Alexandre Dujardin, costumes d’Emmanuel Barrouyer et Anne Priol, avec Anne Priol, Emmanuel Barrouyer et Pascal Thoreau. Lucernaire, tél. : 01 42 22 26 50, 20 h. (Durée : 1 h 10).

Pourquoi ce temps long de silence : pour réfléchir et pour changer pour être plus heureux et des films que j'ai vus et/ou des pièces que j'ai aimés... plus GRECO

Cela limite, que de vouloir être heureux, cela donne plus de temps pour penser, à des choses vaines et tristes aussi,  paresser prendre du temps comme l'on prend dans toute sa main une poignée de grains pour soi et pour donner aux autres et pour rester soi dans tous ses sens, ses endroits avec ses revers : le travail, les loisirs et la vie à deux et ne pas avoir peur de dire non et d'être mauvais. Faire plaisir donner mais pas (surtout pas) pour entraver, posséder, jouer les sacrifiés, faire une sorte de chantage larvé.... pour garder une sorte d'ascendant(les larves sont des bébés, et donc ? mais tous les bébés ne sont pas des merveilles, je n'en peux plus des maniacophiles de bébés, et surtout ne pas oublier qu'ils peuvent s'arrêter de vouloir aimer se corriger grandir prendre d'autres us et coutumes : les enfants, les pervers, les amis les bons les moins bons les collègues la famille. Je ne respecte pas la nature j'aime retrouver des odeurs des senteurs des souvenirs et des nouveautés dans de petits lieux où l'on ne fait pas des heures de queue les paysages comme les Oeuvres d'art son à regarder de loin jusqu'au toucher, quand on nous en laisse le droit, la place, même si dans les petites expos des artistes du coin, il y a des horreurs en série... c'est bon quelquefois les horreurs pour voir autre chose à partir aussi de ce qu'on aime pas. Car oui en vieillissant la confiance en soi n'est plus un hasard de rencontre.
Je suis contre les moyennes les aplatisseurs et pour l’enthousiasme pour des causes et des sujets précis. L'enthousiasme à tout instant chaque jour est suspect....
Un film à voir c'est tout ce que je veux en dire j'y suis allée intacte comme pour Incendies : Take shelter
http://www.youtube.com/watch?v=I5U4TtYpKIc

Un autre film sur la dignité justement : Louise Wimmer
http://www.youtube.com/watch?v=rSIrjwlbTv0

Deux films d'écrivains sur le site : pointligneplan, vus à la Femis : c'est l'homme de Noël Herpe et 63 regards de Christophe Pellet, une séance présentée par Olivier Steiner et Vincent Dieutre, ce dernier cinéaste organise ces séances qui montrent des films du Tiers cinéma, sa cinéaste de référence : Chantal Akerman, son prochain film La folie Almayer.

Une pièce vue à la Maison des Arts de Créteil de Paola Comis et Sandrine Lanno : MUABLE et INCERTAIN
 sur site de la Maison des Arts de Créteil ou j'y ai vu une expo photo pleine d'étrangeté de NICOLAS DHERVILLIERS my sentimental archives, comme le film : Les Autres....

que je revendique totalement, dans le moindre millimètre, c'est cela pour moi le théâtre avant tout ce qui n'empêche pas d'en aimer d'autres formes : la passion du théâtre... 

Un livre qui a été une pièce : L'homme qui et Je suis un phénomène, écrits à partir du neurologue Olivier Sacks pour le premier et de ceux du neuropsychologue Alexander Luria pour le second explorent tous deux un monde nouveau : le cerveau...
Deux textes sur des cas extrêmes de dérèglement de la perception qui se répondent et se questionnent l'un l'autre.
L'HOMME QUI et JE SUIS UN PHÉNOMÈNE ont été adaptés au théâtre des Bouffes du Nord, par Peter Brook et Marie-Hélène Estienne
à lire absolument pour tous... une pièce que j'aimerai revoir... avis aux élèves... metteurs en scène et comédiens...

Et Gréco sort un disque ma GRECO que je voudrais oui moi aussi avoir 1/10ème de son talent et de sa vérité profonde
un article du Monde Magazine à ne pas louper... selon moi
"Le 5 février, à 20 h 40, Théma Arte lui consacre une soirée Juliette, la Gréco, avec Juliette Gréco, l'insoumise, un documentaire d'Yves Riou et de Philippe Pouchain, et la retransmission d'un récital filmé à l'Olympia en 2004. Quant à Benjamin Biolay, il a sorti un best of, sobrement intitulé Best of, chez Naïve.

Bonne année voeux de ci de là pour résister

Bonne et heureuse journée, chaque jour de 2012, allons-y et tapons dans la balle ! et viva l'esprit d'équipe ! Merci beaucoup en passant à Eric pour l'image (de Messi), pas de Luca.... !?(association d'idée, j'écris comme je pense !)Luca, un écrivain italien ouvrier insurgé à la base, que j'aime bien.... c'est un euphémisme :"le citoyen est devenu client"déclare t'il pour une interview, article du Monde des idées 
http://www.profencampagne.com/article-erri-de-luca-le-citoyen-est-devenu-client-95834843.html

ce que j'écrivais en joignant cette image :

 et aller voir le blog d'Olivier Steiner : où il cite aussi dernièrement :
« Quelqu’un qui vomit, on le tient tendrement. »
Marguerite Duras
et pour me donner ses vœux, il a repris une phrase de Patrice Chéreau pour me souhaiter une bonne année 2012 :
"Je dis que l'avenir c'est du désir, pas de la peur."
 ma réponse
Merci mon Olivier, mais trop de désir.... à mon âge, assombrit la réverbération de la lumière, que je cherche ailleurs... alors qu'elle est en moi, dans les relations aux gens que j'aime.
" l'effet collatéral de la phrase "Enrichissez-vous" c'est la chacun pour soi." Erri de Luca plus qu'indigné insurgé permanent, d'extrême gauche et re-découvreur de la Bible, comme mon médecin juif, commentateur de la Thora (à chaque visite pour surveiller mon régime et Tonton "officiel"-on s'en fout- de Max Boublil)
 Il répond (erri de luca) aussi à la question, avez-vous de l'espoir pour l'Italie ? "Oui j'ai de l'espoir pour ce pays où les femmes avancent et qui compte des gens magnifiques, une pure excellence à tous les niveaux de solidarité, de l'assistance mutuelle."



baci de natalia

sur FB j'ai coécrit car on coécrit sur  ces réseaux...
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HAPPY NEW JAHR ! que vos contradictions soient des points d'appui pour prendre le plateau..... la vie est une scène, et ne pas penser aux jugements d'autrui, oser .... mais je ne sais rien du tout quand je vous vois.... l'humain, l'animal, le végétal à observer infiniment... (et le minéral ? mais là c'est pus que de la lenteur c'est de la force d'inertie) de la tendresse mais pas seulement, bordel, pour les petits et les anciens(qui ne sont pas des enfants) c'est entendu ?... La jeunesse accouchera d'un autre monde, c'est sûr, "l'enthousiasme c'est avoir les dieux, à l'intérieur....."