vendredi 28 juin 2024

Avec toi je ne crains rien-Alexandre Duyck-Actes Sud/ Les règles du mikado-Erri de Luca

Avec toi je ne crains rien Alexandre Duyck Actes Sud 
Donc voilà bien longtemps que je n’avais pas trouvé un livre qui m’a aspirée je l’ai tu d’une seule traite. Comme j’ai presque l’âge des ennuis indéracinables, je n’ai pas deux sous de jugeote pour me représenter une carte, un plan j’aimais tant me laisser guider par mon père petite, que je n’ai jamais appris et puis ma mère qui essayait de faire sa copilote avec les cartes comme avec ses souvenirs n’était pas très douée dans le 1 er registre mais impressionnante dans celui des registres, classement chronologiques et j’ai du vouloir lui ressembler et puis c’était presque un compliment pour moi elle n’a pas … le sens de l’orientation… et pour le reste je ressemblais à mon père : elle est dans quelle classe votre fille ? -…..
Dans ce livre on comprend l’original bonheur des enfants avec leurs parents et la marque indélébile de ce départ de vie quand après même à quatre ans ils deviennent séparés insultés orphelins…je ne peux pas vous raconter l’histoire elle a été médiatique mais j’aimerais bien demander à l’auteur 
Alexandre Duyck, est ce que l’un des jumeaux qui a passé sa vie d’adulte à rechercher ses parents jusqu’à la folie dans le glacier avait trouvé l’endroit, ne serait-ce que par défaut…. 
Je ne vous mettrais aucun extrait car ce serait comme retirer un peu de neige à un paysage alpin, vous savez quand le froid était cuisant et la neige abondante même dejà à partir du 15 août….
Lisez-le je ne peux pas vous le prêter car je vais l’envoyer à une amie qui habite les Alpes hautes et donc pas suisses !?  Y a qu’avec elle que je partage de cette façon mes livres car c’est si facile en amitié de se perdre une fois adultes… surtout si on manque d’imagination. Si on s’en tient à la calomnie ça s’appelait du « on-dit-que … c’est devenu un fake… c’est tellement facile de recroqueviller les fleurs…surtout celles des hauteurs après les dénivelés qui se comptent et vous rendent inégaux à moins de se tenir enlacés…






Les règles du Mikado Erri de Luca 

Pour les détracteurs toujours avisés d’Erri de Luca https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume-du-dimanche-23-juin-2024-1905854 et je n’ai pris que des extraits et j’ai évité les quelques lignes sur les animaux si simples et pour vous laisser voguer sur votre quotidien du moment, je ne vous  découvrirais rien ou si peu de l’autre personnage à qui il écrit des lettres… longues. Un cahier. (Pour en sortir de cette période il va falloir s’endurcir manifester  résister car voter ne suffit pas ou tout quitter) 
Les photos n’ont rien à voir mais permettent de me donner du cœur à une de mes promenades préférées passer du XV ème au XIV ème par la rue de la Convention…pour aller chez ma libraire préférée Au plaisir des yeux https://www.facebook.com/share/p/iFYrV2JpEnTNi6kf/?mibextid=WC7FNe 
où j’ai acheté ce livre. 



« La mer est l'opposé de la terre. Elle ne permet pas de regarder d'en haut, elle est horizontale, égale. Elle arrête les pas et pourtant c'est aussi une voie libre.

Tu l'as vue calme, sans rivage à l'horizon, jusqu'au point où l'air se confondait avec l'eau. Tu as eu envie de monter dessus.
Tu étais arrivée à ton point de départ. »

« J'ai plus d'années que de kilos. Les vieux doivent être légers.
L'humanité a été jeune, ce n'est que récemment qu'elle s'est mise à vieillir en masse. C'est un temps inconnu, plus que la jeunesse.
Aucune expérience de vieillesse précédente ne peut servir d'exemple.
Le matin, je fais l'appel, j'invite chaque partie de mon corps à dire présent. Je commence par les pieds pour finir par la nuque.
Je dresse le plan de la journée, les activités indispensables et les superflues. Le feu, l'eau, la soupe, l'hygiène, sont des nécessités, puis je dois ajouter la lecture et le jeu pour l'entrainement des pensées.
La durée du jour est un tour du monde.
Le soir, je me retrouve aux antipodes, la nuit me ramène au point de départ.
Je vis sans montre. Si je me réveille dans le noir à cause d'un bruit, d'un rêve, je n'ai pas besoin de savoir l'heure. Je me concentre sur les battements de mon cœur.
Ils sont plus lents en hiver, je palpe mes carotides pour les sentir.

Je pense à ma mère. Pendant les bombardements, avant de descendre dans l'abri, elle passait une minute à se coiffer devant son miroir pour être présentable.
Une minute pendant un bombardement, c'est un temps énorme à perdre ou à trouver.
Son aspect avait la priorité.
Aujourd'hui, je sais que cette minute d'amour-propre lui donnait du courage. Elle résistait à la force supéricure avec la force mineure de la dignité.
Elle disait que lorsqu'on va payer ses impôts, il faut bien s'habiller et ne pas se donner un air misérable.
La guerre était pour elle un impôt sur la vie des gens. Il fallait se présenter de façon correcte.
J'essaie de suivre son exemple.
Je préserve le feu, avec le reste des braises j'allume celui du matin, je réchauffe mon repas, je sèche mes vêtements.
Je te raconte ces petites choses importantes.
Je retrouve en elles une règle du Mikado: attention aux moindres mouvements, faire avec intention, sans automatisme.
Je lave mon bol sans laisser d'odeur qui puisse attirer des animaux.
Je laisse dehors le marc de café pour couvrir une éventuelle trace d'aliments. Je me sers de la cendre pour dégraisser ma casserole avant de la laver.
Le sommeil arrive, je m'y plonge en quelques minutes.
Au réveil, je remercie, je ne sais qui, mais j'ai envie de dire merci. »

« Mon corps s'endurcit. Mes bras et mes jambes sont les branches d'un arbre. C'est sans doute pour ça qu'on appelle le corps un tronc.
J'ai perdu en taille, mes vertèbres se sont rapprochées en me retirant des centimètres.
C'est une compacité inconnue, elle me transforme en fibre végétale. »
Erri de Luca 
Les règles du mikado

« Écoute, moi je n’ai pas d’enfants ni de petits enfants et je ne cherche pas à adopter.
J’échange quelque chose avec ceux que je rencontre loin des routes.
Je ne fais aucune différence d’âge. Tu me traites de vieux, d’accord, mais j’ai le même âge que toi, je vis à la même époque. Les générations n’existent pas pour moi. Tant que nous vivons, nous sommes contemporains. Nous sommes deux personnes. »








mercredi 19 juin 2024

Présentation des scènes de 1 ère année 2024 Promotion 9

Oh comme le sort le destin l’inimitié des dieux s’acharne sur ce que j’écris au fur et à mesure sur ce blog, tout mon message s’est envolé manque de concentration, je ne risque pas d’éconduire, d’influencer, de phagocyter, je ne savais même pas comment s’écrivait ce verbe pour moi c’était lier quelqu’un, le réduire à un fagot…)
Bon revenons à ce groupe promotion 9 et à leur spectacle de fin d’année avec leurs deux profs Philippe Person et Gregory Corre (que je ne connais pas, que je ne connaissais pas, mais qui pour moi connaît tout du théâtre…et sait en rire).
Ils m’ont redonné espoir et fierté, oui le théâtre est un refuge et aussi un lieu de partage unique où l’on s’incarne et se désincarne. Où l’on éteint les portables ! où l’on comprend les sous-textes, où l’on titille, accroit les sensibilités, où l’on met des protections pour mieux s’en dévêtir, où l’on se tient à distance, où l’on apprend les entrées les sorties…où l’on arrête de s’autocentrer et de s’écouter penser… où l’on se jette à corps perdu 
Et eux ils ont tout cela…
J’ai écrit à notre groupe amateur et donc à l’un d’entre eux : Dushan et à leur prof de théâtre ce message :

Hier je n’ai pas fait de selfies avec Dushan et Alicia (nous les connaissons parce qu’ils nous ont aidé pour notre spectacle Blanc-voir article précédent) j’étais tellement émue, rieuse, j’ai pleuré, j’ai eu envie de décrocher les étoiles qui restent si souvent tapies dans les cintres si on ne les décroche pas : les élèves de la première année promotion 9 m’ont émerveillée pour leur présentation de première année, j’ai vu et revu des scènes que je n’avais jamais vu travailler avant… trop difficiles ! Et en plus ils écrivent eux mêmes, oui ils sont chez eux au Lucernaire et ne prendront pas la grosse tête car ils sont ensemble et savent écouter et projeter… leur énergie et surtout ils créent, proposent travaillent et n’attendent pas seulement le regard de l’autre…



allez y si vous pouvez jeudi 20 juin à 13h30 au Lucernaire 





À Philippe Person 
Et quelle Phèdre ! Elle est mieux que notre Lydie(qui avait d’autres scènes et qui n’était pas mal du tout voir article ci-dessous) par contre Oenone était moins bien que notre Jacqueline. Il faudrait mélanger les amateurs et les pros les vieux et les jeunes les vieux qui joueraient les jeunes en plus, on l'a toujours fait….
Dushan, Alicia oui, bravissimo, pour leur élégance de funambules, sauf quand son regard se perd encore un peu, mais elle ne le perdait pas quand Alicia jouait son propre texte avec Michael Delis, inspiré par la réunification des deux Corée -voir article ci-dessous- mais je ne sais pourquoi ils restent mes préférés eux-deux car plus accessibles comme Alexandre J. L'enfant prodige, Alice ne projette pas encore assez quand c'est son texte. J'ai adoré aussi la mère dans la Maison de Bernarda Alba et comme je te l'ai dit les Lucrèce quel brio, quelle tragédie hugolienne et si on regarde de haut si burlesque aussi. Sacha quand il se lève de la baignoire et fait tomber la serviette qui lui sert de pagne il ne se laisse à aucun instant déstabiliser c'est naturel !? Et Théo dans la Cerisaie, ils sont tous bien dans leur diversité éclatante…. « Avec panache » après les avoir vus on pense encore à eux longtemps après… 
Et puis comme Benedetta  : je crois à l’amour… et comme Lisebelle pour une « Ultime bataille »…
@ecole.lucernaire
Benedetta Antonella @yohanmarguier
@MarieBrocquehaye @alex_jblay
Jeanne Trinité         Julien Botinelli
Eleonore Arras       Alexandre Chapelon
@alicia_brudley         @dushan-delicillien
AliceMace             @SachaRoySainte-Marie 
Selma Hubert          @theobrugnans
@fairouzouanli       April Civico
@lisebelle.sarah     Constance Rocher
Alba Chatelier          Aurelie Manier 







mardi 18 juin 2024

Quoi voir en Avignon ? Off.


Certains m’ont demandé que voir dans le Off
Quand j’y allais je choisissais surtout les théâtres plus que dans les parades et les rencontres de la rue car les diffuseurs de tracts sont trop nombreux. 
Au « 11 » avec La montagne cachée  à 22h25 j’ai vu ce spectacle en périphérie à sa creation,   les Gémeaux donc avec Maison de Poupée à 13h20 et Lettres à Anne  à 11h au Transversal et dans tous ces lieux où la programmation est alléchante : le Train Bleu , Scala Provence, Girasole, le chien qui fume, le petit chien, le balcon,  la Condition des Soies, Le chêne noir L’Actuel (Théâtre) Les Halles College de la Salle l’Espace Roseau La Manufacture Le Rouge-gorge Théâtre du roi René…au festival off on peut aller voir des tas de spectacles avec la carte du off c’est moins cher qu’une place de cinéma. 
Où j’ai joué ? l’Alizé le Théâtre des Carmes et aussi le théâtre des Doms…
Bel été à tous.
Les relâches sont le mardi le plus souvent.
Nathalie
Lien pour la montagne cachée Cie les dramaticules 
Et de la même compagnie au Théâtre des Béliers à 17h40 Affabulations —————




FESTIVAL OFF AVIGNON 2024 //
Du 3 au 21 juillet 2024 j’incarnerais Loup dans LA BRÛLURE d’Elsa Cavan aux côtés de Charlotte Cartoux. Une pièce sur la fin d’un amour et sur deux enfants à la découverte de l’âge adulte. On a hâte de jouer et hâte de vous y voir ❤️


C’est LA BRÛLURE au Théâtre du Rempart, du 3 au 21 juillet à 22h30 (sauf les lundis)




LIEN BILLETTERIE :

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Les 2 spectacles de Mickael Delis à Avignon-Reine Blanche 
« Je vous les conseille car ce matin 13/06 école pro du Lucernaire, à 11h j’ai vu son travail avec les 1 ères années dont Dushan et Alicia à partir du texte de la Réunification des deux Corée de Pommerat et c’était ouf ! »
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Je vous mets les liens qui me donnent des idées encore https://sceneweb.fr/le-theatre-14-investit-le-palace-a-avignon/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR0vQ2TKokzJwyvSc87-TvUiEDIHttNAhwilI4rS-J1OU0GH-8OuWt2Js7g_aem_IZ9pG4JZuB59LQDmAoRWlw
Le théâtre 14 investit le Palace à Avignon avec un spectacle que j’aimerais avant tout voir Herculine Barbin
Mise en scène Catherine Marnas
avec Yuming Hey et Michaël Pelissier
Au Palace
Du 29 juin au 21 juillet 2024
À 17h30
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Festival off par David Rofé-Sarfati 
Je vais rajouter deux spectacles l’un au « 11 » jumelage avec le théâtre de Belleville à 21h15, « la France empire » à 10h que j’ai vu avant de partir en vacances et de voter aux législatives…
Et l’autre au « Théâtre des Corps saints » à15h « Après le chaos » parce que j’ai vu ce spectacle deux à trois fois je crois la dernière fois avec une jeune amie. Car c’est un spectacle inoubliable et une tragédie moderne, sur les questions que se posent les parents par rapport à leurs enfants sur leur culpabilité.

lundi 17 juin 2024

L’avare au Lucernaire et J’ai des doutes à la Scala Paris

J’ai des doutes 
Ça y est première en tant que spectateurs à la Scala, pour eux François Morel et Raymond Devos dont je suis plus fan que jamais, promesse tenue. Hip hip hourra la salle est était sera pleine. Haut les cœurs à côté ça parle politique… 2 jeunes et sinon des anciens soixante huitards beatniks et autres…c’était un spectacle inoubliable auquel je ferais appel souvent pour me sentir réconciliée à la nature humaine à la folie humaine par l’absurde. Par la poésie des grandes marionnettes blanches ou pantins, là il n’y en a qu’un et on se dit c’est un ange ou un cancre, il ne parle pas, il ne ment pas mais il tourne la tête, joue du piano ou ferme le piano ou porte les jambes de son manipulateur pour se sauver. Et pendant les saluts on le voit silhouette blanche venir saluer à l’entrée des coulisses éclairé à l’entrée des pendrillons ça me fout les poils ou ça me donne des larmes au balcon. Dans ce spectacle il y a plein de clowneries musicales des silences qui en disent long et le jeu entre François Morel et son acolyte.. merci https://francoismorel.com/jai-des-doutes/




L’Avare  
Alors donc la première de cet Avare saisissant comme régénéré malade de la maladie de l’addiction une des plus irrésolues : « l’Avarice et les avaricieux », qui le savent volent avant d’être volés, tout est assumé par ces jeunes comédiens et par une mise en scène éclairante et judicieuse. Cette pièce donne de la joie et de l’espoir et c’est bien le moment. On s’est retrouvés un peu par hasard et le contentement d’être ensemble s’est transformé en joie en applaudissements inextinguibles. Merci les jeunes on s’en sortira forcément puisque tout le monde s’éteint après la sortie….jusqu’à la prochaine prise de conscience. Le décor est de Vincent Blot. « Ceci n’est pas un billet… » les lumières lumineuses de Tom Bouchardon . Courrez-y. Je n’ai jamais étudié ni vu jouer cette pièce auparavant en définitive vu seulement la bande annonce ; toujours les deux scènes les plus connues travaillés dans les cours de théâtre  et là j’y ai senti comme la peau de leur âme. Car pour faire rire mes amis il ne faut pas seulement convaincre il faut toucher par ce qui n’a jamais encore été dit de vos sentiments avec la plus grande sincérité délivrée et tous vos spectateurs riront car ils se sentiront comme délivrés de leurs monstruosités @florencele.corre @tom_bchrdn #lavare #lucernaire





Théâtre au Lucernaire les spectacles amateurs 2024


BLANC 
Atelier de Philippe Person
Le mardi 4, le mercredi 5 et le jeudi 6 juin à 20h30. 

C’était un spectacle exigeant par l’adaptation le travail autour du texte de Yasmina Reza Art. 3 personnages interprétés par toute la troupe avec des transitions fluides où chaque interprète donnait plus de densité à l’incarnation du personnage. Très exigeant et très réussi. 

Ils ont eu cette inspiration des amoureux qu’on appelle la grâce….des amoureux des amis du théâtre.


Que de mots restent superflus quand il y a applaudissements !


Philippe Person et Nathalie Feyt


Répétition 

Coulisses 

Avant d’entrer

Représentation dans une salle pleine avec un partage prodigieux. 



DRÔLERIES ET PETITS DRAMES
Atelier de Philippe Person
Le samedi 8 juin  à 21h et le dimanche 9 juin à 19h 

Dernier mail du metteur en scène Philippe Person,
avant la 1ère du spectacle « Drôleries et petits drames » le 8/06/24
« Bonsoir

La représentation de demain est prévue à 21h00.
Le Théâtre Rouge sera disponible à partir de 20h15 / 20h20
Vous pouvez vous retrouver avant dans le hall du Théâtre, à la Galerie (n’y répétez pas vos textes à cette heure-là!!!)

Je serai là vers 20 heures.

En plus de revoir vos textes, revoyez les transitions et rappelez-vous si vous avec une chaise ou une table à déplacer avant ou après vos scènes. Des transitions rapides et précises aident aussi pour un bon rythme.

Demain et dimanche, amusez-vous sur scène, osez ! Projetez et surtout, jouez ensemble, réinventer votre texte en fonction de ce que votre partenaire vous dit et comment il vous le dit. Ecoutez-vous ! Ne soyez pas en pilotage automatique :  je dis mon texte… j’attends de dire la prochaine réplique, non !!! Cela tue la spontanéité.

Voilà ce sont mes derniers conseils de l’année.
Profitez au maximum de ces deux soirées sur la scène du Lucernaire.

Philippe

Là, aussi ils ont été transcendés et ont su réparer le tissu (accrocs bien-sûr imperceptibles pour le public) de la première représentation en un bouquet final à la deuxième et dernière. 
Photos arrivent

samedi 25 mai 2024

Un petit truc en plus parmi d’autres critiques ….

Bon j’ai bcp de travail pour remettre au goût du jour mon blog… avec les spectacles de nos chers élèves amateurs du théâtre au Lucernaire comme tous les ans.
Commençons par un p’tit truc en plus je l’ai revu à Boulogne dans une salle moyenne quasiment pleine et sans sous-titres eh bien j’ai pleuré comme une madeleine à la fin j’ai beaucoup mieux compris le dénouement du film avec le père et le fils cet Artus qui me touche, surtout avec la musique finale de « Say it ain’t So », Joe, avec mon Chéri mon amie Anne et ses deux enfants 13 et 15 ans. J’ai bien fait tout le monde a aimé…

Je suis allée voir « un petit truc en plus » à Paris séance avec surtitres… j’avais pas vu avant, nous étions 5 dans la salle du Pathé Beaugrenelle !?!?. Et j’entends que le film d’Artus fait un max d’entrées en province et pas à Paris…. Les critiques non plus ne font pas l’unanimité…. Tu m’étonnes pas de grosse production pas de vedettes et surtout la vérité enfin révélée que tout le monde peut faire du cinéma et être beau heureux et drôle provo et faire bien à manger et être heureux ensemble un petit bout de chemin. Tout cela grâce à la volonté et à l’aide d’un chef-op génial et d’un courant d’air dans les branches et d’un trou d’air dans les grillages. Artus explique qu’avec une oreillette pour les textes tout le monde peut jouer des dialogues car question vérité du jeu ces « papotins » en savent un rayon et eux je pense n’arrivent jamais en retard… pour sourire.

Critique de Giafontem sur letterboxd
A Little Something Extra 2024

A ★★★★ review of A Little Something Extra by giafontem on Letterboxd: https://boxd.it/6wcOsz

« J'y suis allé•e en m'attendant à une énième comédie française faussement gauchiste et bien-pensante, je voulais comprendre pourquoi ça faisait autant d'entrées. Et bien j'ai compris.
En tant que film, c'est imparfait. On est sur une formule classique de comédie, avec peu d'enjeux et une résolution très simple à mon goût, peu interessante visuellement, portée par une mise en scène très classique.
Mais en tant que véhicule émotionnel, c'est un petit bijou. Merci Artus d'avoir permis à ces magnifiques personnes de briller. Je m'attendais à un film potache rempli de moqueries, un peu comme Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu déguiserait ses blagues racistes en commentaire social. Au contraire, on a ici un film vraiment important du point de vue de la représentation respectueuse des personnes non valides. Le film est tout sauf forcé, tant il est sublimé par le manque d'expérience des acteurs, et donc par leur spontanéité et leur honnêteté.
Je pense (et j'espère!) que cela pourrait devenir le Intouchables de cette décennie en terme de résonance avec le public.
Très bonne expérience en salle, j'ai même pleuré à la fin (en même temps y'a du Murray Head vas y 🥲)
Fleur bleue sur les bords, mais bon je dois admettre que ça tire sur mes cordes
Je préfère 1000 fois que ce film soit en tête d'affiche plutôt qu'un énième film avec un Christian Clavier de droite frustré de voir ses privilèges en danger... »

 Critiques de mon beau-frère je n’ai vu que deux des films qu’il a vus et nous ne sommes bon sur pas d’accord sur le Deuxième acte et Un p’tit truc en plus. Remarque j’ai peu ri parce que la salle était vide mais j’ai souri et j’ai été touchée par Artus qui n’arrive pas à faire (?) à jouer l’handicapé… et qui est vite repéré. 



« Au fait, sur le 6 films vus et sortis le 15 mai 2024 (ou un peu avant) :
— Le Deuxième Acte : le Quentin Dupieux du semestre. Des acteurs en train de jouer un film, et de temps à autres faire des apartés (écrits bien sûr). Après un premier quart d’heure/travelling de suivis soit droite, soit gauche, assez insupportables (j’ai failli me barrer), le quatuor converse et se dispute autour d’une table de restaurant, à la merci d’un figurant très très très très nerveux. Les gens rigolaient dans la salle. C’est déjà ça. Pas moi. Pas vraiment aimé. Et Léa Seydoux... 
— La Fleur de Buriti : direction l’Amazonie et son (immense) secteur protégé par les tribus autochtones (très différentes les unes des autres d’ailleurs), que des braconneurs (les «cupés») franchissent régulièrement pour voler des espèces protégées. D’où embrouilles, et protestations à Brasilia, la capitale (ça rappelle des choses), contre Bolsonaro. J’avoue m’être un peu ennuyé.
— Les Trois Fantastiques : cette histoires d’amitié entre trois ados de 12/14 ans est assez conventionnelle (les vélos, la cabane dans la forêt – c’est une manie, après «Coup de dés» et «Un homme en fuite» –, les trahisons, les brimades des autres élèves), il y a le grand frère sorti de prison et violent (Raphaël Quenard, encore), la mère dépressive (Emmanuelle Bercot, encore), et le jeune Tom, qui constituent une famille pauvre qui ne mange que des pâtes (c’est normal quand on est pauvre). Dommage qu’on ne comprenne que 50% de ce qu’ils disent.
— Reines : direction le Maroc, où une évadée récupère son gosse promis au pensionnat et prend en otage une jeune (et très jolie) garagiste pour traverser le pays dans un camion volé. Il y a aussi le vieux commissaire bourru, et la jeune inspectrice lancés à leur poursuite, et c’est le film de ma semaine tellement c’est passionnant, romanesque, parfois comique, avec un soupçon de fantastique pas malvenu. Bravo !
— Roqya : là on revient en France, en banlieue HLM. Golshifteh Farahani trafique les animaux exotiques pour les revendre à tous les marabouts du coin et crée une appli les recensant justement, ces marabouts, c’est plus pratique que la carte de visite. Son ado de fils collectionne les bébêtes un peu bizarres (genre migale !). Mais un voisin pas bien dans sa tête (le père, Denis Lavant, est pas mal non plus dans le genre) se jette par la fenêtre, et voilà Golshifteh poursuivie pour sorcellerie par toute la cité. Hormis une ou deux séquences de violence totalement gratuite, le film est prenant et tout le monde est très bien. Ah, oui, on peut s’apercevoir aussi que des «exorcismes» pratiqués par des religions «officielles» n’ont rien à envier aux exorcismes païens...
— Un p’tit truc en plus : fin de semaine avec cette comédie sur deux gangsters père et fils venus se planquer dans un groupe d’handicapés mentaux en vacances. Tout a été dit. La salle se marre (sont-ce les mêmes du Quentin Dupieux ? Pas sûr.), moi pas vraiment. J’ai souri à un moment mais je ne me souviens plus lequel. J’aime bien le gars qui se prend pour Sarkozy. Ils sont tous sympas, bien sûr. Un plan au tribunal avec Artus la larme à l’œil est plutôt insupportable et résume l’intention du film, mais bon.
Voilà »

vendredi 24 mai 2024

Marcello mio

Voilà, voilà j’ai vu ce film alors que mon Chéri allait lui voir Furiosa, plus long comme film… et pas franco-italien.
Avec une jeune femme nous sommes restés les dernières dans la salle alors j’ai osé lui demander pourquoi elle était venue voir ce film.. c’est sa mère qui lui avait conseillé. Outre le charme de ce film par ces acteurs chanteurs tous différents et comme enfermés dans leur vie ordinaire par l’extrême diversité étendue de leurs aventures cinématographiques par l’entre deux l’attente….comment nager dans tout cela, imagine ! 
Elle m’a parlé de la partie musicale toujours très réussie chez Christophe Honore moi je lui ai parlé des chiens du chaton et de ce moment où l’on était transporté comme dans les films la lumière crépusculaire des films de Fellini. Mais bon ce que j’ai remarqué c’est la délicatesse les sensibilités toutes différentes de ces acteurs et aussi leur ubiquité à travers leur mystère l’interprétation de Chiara : homme femme tous reliés par la même eau dans laquelle ils avancent la vraie vie et la fiction. Comme c’est beau l’italien à écouter….comme on sourit comme on doit être triste  ne plus entendre parler cette langue


mercredi 22 mai 2024

Le tableau volé grand film

https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/01/le-tableau-vole-n-ud-de-viperes-dans-le-milieu-du-marche-de-l-art_6230990_3246.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default


Merci encore Pierre(mon beau-frère ) je suis allée voir seule… ce film, « le tableau volé »et il a changé ma journée….vu la qualité des dialogues du casting des rebondissements je ne me suis pas ennuyée une seconde et le lendemain encore je suis encore avec eux.
Comment ne pas changer quand tu deviens « riche » par quels détroits passer ou rester très discret quitte a ne rien changer ni dire à l’extérieur, pour garder ses amis…
Quel Alex Lutz ! « Prodigieux » mais les deux trois femmes formidables : la stagiaire l’ex femme et la notaire de province : BRAVO aussi au fils et à sa mère à ses deux amis du meilleur Claude Sautet ce réalisateur Pascal Bonitzer et cette phrase : je ne veux pas de sang sur mes mains …. Y a t’il de l’argent « pur » me suis-je demandé !?
La scène qui m’a faite pleurer : les applaudissements !
Article du Monde trop exhaustif en préambule….
Ce que j’ai aimé c’est que rien n’est perdu jamais !