dimanche 8 juillet 2018

OFF AVIGNON : La Mouette, Kohlaas, lectures etc... EXPO PALAIS DE TOKYO

 Il faut absolument aller voir ce spectacle pour comprendre.... -quoi ? Nathalie, sois brève ! -s’il devait y avoir une « faute » originelle ce devrait être celle-là !
KOHLHAAS


Théâtre du Train bleu à 14h20 
une lecture le 10 juillet au bar avec Céline Milliat
"Je peins parce que je n'ai rien à faire d'autre ici"



  • impasse jean pierre gras, 84000 Avignon

    entre 11h 12h




    -j'ai entendu parler d'un spectacle avec un acteur qui jouait dans le Dindon l'an passé à l'espace Alya vers 20h une pièce d'Obaldia oui je me vois déjà au soleil, non marchant à l'ombre avec le gros catalogue non avec l'application festival OFF chercher et voilà je tombe sur la photo de l'acteur...
    https://docs.wixstatic.com/ugd/e14cae_51cc110468df4450be992aed606627bd.pdf





    Festival Avignon 2018, c'est parti et bien parti ! Avant toute chose, l'essentielle "La Mouette" de Tchekhov dans une mise en scène de Philippe Person au Théâtre du Balcon à 12h10 (avec Sylvie Van ClevenMickael Delis, Pascal Thoreau, P. Person et moi-même) mais aussi "Louise" de Grégory Barco à 17h05 à L'arrache coeur et "Noces" de Pierre Notte au Roi René, "An Irish story" de et avec Kelly Rivière à 21h20 à l'Artéphyle, "Juste la fin du monde" de Lagarce avec mon si cher Philippe Calvario, "un coeur simple" avec Isabelle Andreani et "Peau d'âne" mes Pénélope Lucbert à La Luna. Sans oublier "Garden Party" avec Grégory Corre à l'Oulle et "Les caprices de Marianne" mes Pascal Faber aux Lucioles. J'en passe et des meilleures ! Bon festival à tous et toutes !








dimanche 1 juillet 2018

On n’arrête pas le théâtre 2018

Malgré tous les aléas des vies individuelles nous nous retrouvons là à ce festival transformé au fil des ans
sur FB j’ai écrit 
j’y suis allée hier à la première de : La fouine derrière le placard à liqueur et j’ai pris mon pass à moins de 30€ pour y retourner autant de fois que possible et donc c’est un festival qui pense aux gens à leur manque de moyens financiers à la jeunesse à ses transes au théâtre au cinéma à la musique aux corps aux cris enfouis (certaines des manifestations sont à l’école de théâtre à Saint-Denis de Stéphane Auvray-Nauroy), certaines aussi sont d’entrée libre. Hier je l’ai vu Stéphane en tant que comédien c’est un des comédiens qui me font rire instantanément et jamais « jaune ».... Cette création collective me rappelle une époque où certains comédiens dont Héléne Vincent André Wilms les APA s’étaient passés de metteur en scène et le résultat c’est qu’on se demande pourquoi ce n’est pas plus fréquent.
Le texte de Pinter de cette Fouine derrière le Placard est « drôle et terrifiant » oui, cela aspire toutes nos « époques d’aujourd’hui » il donne le vertige dans une quête de sens, sans jamais pouvoir trouver le fond ailleurs qu’en
soi.... non ! à l’extérieur :écoute cultures arts jeunesses vieillesses  pour articuler une quête du bien, profond tourné vers les autres. C’est un festival exigeant tourné vers les autres. Allez-y.


2 ème soirée 
hier le mercredi 4 juillet :  de Stig Dagerman à 19h30
[OÙ EST MON CHANDAIL ISLANDAIS]

"Il était tellement saoul à l'enterrement de son père qu'il ne pouvait pas tenir sur ses deux jambes" 


--------DU 3 AU 6 JUILLET, 19h30--------

• Billetterie en ligne: https://bit.ly/2M7ehZb
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mise en scène et interprétation Eram Sobhani
création lumière Julien Kosellek
chargé de production Nicolas Foray





et à 21h une conversation réflexion sur lacontradiction entre la personne et le personnage dans la vie et au théâtre (étant donné qu’on est tous plusieurs ?!)
j’ai écrit sur FB ...
Souvent je me demande vraiment : à quoi ça sert ? de mettre des liens de donner ses avis intimes, ses préférences fragiles, en mon intime conviction quand j’aime ou j’aime pas un film  une pièce un festival. Donc hier j’étais au Festival on n’arrête pas le théâtre et j’ai vu entendu ressenti un incroyable texte un incroyable plateau, un incroyable acteur, seul, qui devient immense dans sa singularité, j’ai terminé en larmes à côté dans le petit jardin, la 1ère porte sur la droite, en sortant de l’étoile du Nord. Mais la salle n’était pas pleine comme pour Depardieu qui chante Barbara alors que c’est du même acabit.  
Elle était à moitié pleine la salle  à 19h30, et donc la dernière  c’est ce soir qu’on se le dise : Où est passé mon chandail islandais de Stig Dagerman avec Eram Sobhani, pour les lumières de Julien Kosellek je ne vous dis rien, vous verrez bien, elles sont incroyables, allez-y que diable ! Après hier soir à 21h il y avait une discussion : entrée libre sur la personne et le personnage avec Jean-Marie Hordé et Stéphane Auvray-Nauroy, il y avait un peu plus de monde. Le travail de l’acteur reste un mystère (et c’est cela qui est bien) mais tout de même !? il est très intéressant de s’approcher de l’inconnu de l’étranger qui est en jeu quand on joue ! Non !? 
Ce soir le 5 juillet à 21h il y aura un autre spectacle du collectif Géranium : les êtres en quête...ah non c’était les 2 et 3 juillet maintenant c’est le retour de la Fouine derrière le placard à liqueur d’Harold Pinter 
Avec mon compagnon nous avons passé une soirée qui met la barre très haut pour les festivals que nous allons voir cet été.
ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR 
on ne badine pas avec l’amour combien de fois ai-je vu les scènes travaillées et cette pièce combien de versions finalisées, dont une au Conservatoire ai-je dû aussi aller voir : la fontaine Camille Perdican Rosette...Le Baron Maitre Blazius Dame Pluche 
Et là tout le texte les rapports sont affrontés incarnés nous entourent la larme les yeux incandescents « comme des morceaux de soleil » dans l’obscurité des conseils amoureux blasés codifiés par les institutions religieuses... ou civiles. Et puis dans cette
pièce ainsi tous les codes du théâtre sont démontés : tragédie comédie drame coulisses rapport public comédien : c’est donc un morceau
de soleil qui brille dans nos cœurs l’amour du théâtre, toujours......
-c’était où Nathalie ? -à l’École Stéphane Auvray-Nauroy, dans le cadre du Festival on n’arrête pas
le théâtre et la salle était comble et comblée.... -et
donc comme cela aussi on était dans le cœur de la fabrique de l’état de jeu au théâtre !? -oui, les frontières sont floues... entre la personna et le personnage entre l’acteur et le spectateur...
La mise en scène était de Sobhani Eram, avec une. certaine gourmandise, sensualité alliées à la pureté à l’élan même dans le choix des musiques des instruments la simplicité des costumes et surtout l’extraordinaire présence à chacun de leur pas, regard, mot de tous les comédiens.  Comment conter, raconter, jouer autrement cette pièce ? Parlez-moi encore d’amour !