mercredi 20 février 2008

un film canadien sur l'acteur et pas seulement L'AUDITION


un film canadien sur l'acteur et pas seulement : L'AUDITION
- PAS SEULEMENT ?
qu'est ce qui fait qu'on est dans la vie à côté de sa vie alors qu'on aime, qu'on a trouvé "sa blonde"(au Québec toutes les brunes deviennent "ma blonde" quand elles sont aimées...)
qu'est ce qui fait qu'on ose beaucoup et que l'on reste à côté de ses pompes
ou plutôt dans les pompes de quelqu'un d'autre, qui est en colère angoissé apeuré ou en état végétatif...
qu'est-ce qui fait qu'un jour la plante l'arbre de l'homme s'arrête en pleine croissance ? l'intérieur.
eh bien dans ce film ce n'est pas la cause... "sa blonde"...
je vous en dis pas plus car je suis en train de marcher à côté du film,
en en parlant à demi.

Allez courrez y avant qu'il soit vidé du box-office.
Le Québec vous fait-il rêver comme à moi depuis les chansons de Léonard Cohen ?

Bon pour ceux qui veulent jouer sur scène et au cinéma de très bonnes indications sont données sur comment garder l'émotion comment prendre le temps avant d'entrer en scène.
-c'est la méthode Actor Studio ? Peu importe de quelle inspiration, c'est comment dire : si l'on prenait la cuisine, ce serait les épices toutes les épices du monde entier, comment trouver la méthode de jouer l'émotion.
Dès qu'on force dès qu'on surjoue elle fout le camp, tous les bons comédiens vous le diront et l'on peut crier surarticuler au théâtre comme on vous le dit si vous venez à nos cours sans surjouer, bien-sûr et c'est plus que conseillé pour partager avec le public de l'émotion hors sensiblerie.
Attention, vous lirez les critiques il y a du sentimental dans le film et alors ?
il n'y a pas que cela et c'est un film d'acteur bien-sûr.

Le Québec aussi c'est pour moi des gens qui vous parlent sans trop de détours et qui ouvrent facilement leurs clôtures et leurs maisons et c'est les couleurs à l'automne des forêts d'érable.

Et c'est en moi comme l'Italie
UN PAYS DÉJÀ CONNU PAR LES LIVRES LES FILMS LES RÉCITS DE VOYAGES
avant que j'y aille un jour(l'Italie c'est fait, vous pensez-bien !)
avec mon ami pour la vie, non, il n'est pas blond...

il a les cheveux qui seront bientôt couleur de neige.

lundi 18 février 2008

Très vite : Joel Pommerat, du théâtre sans rien... , le dernier film des frères Cohen, de la musique grecque à la MC93...

Vous avez déjà les titres,
beaucoup de choses se passent partout et ailleurs et en conduite intérieure.
Une Vacance et pas encore de félicité.


Donc si je devais choisir un abonnement des abonnements : l'Odéon, le Rond Point La Bastille ?! L'Opéra et le théâtre, le Lucernaire...

Bon donc je vous invite à en savoir plus sur cet étrange monsieur dont on parle beaucoup Joël Pommerat sur Fluctuanet

Au Rond-Point Pipo Delbono magique m'a dit un grand ami introverti...

Au théâtre de la Bastille : Nouvelle Byzance

le dernier film des Frères Coen la porte ouverte à toutes les légendes de l'Ouest revisitées... et l'humour et la Tragédie et l'amour fou du beau à l'écran des lumières sur les hommes et les paysages
le jeu des comédiens incroyable Tommy Lee Jones et le masque du Méchant intégral et le titre
No Country for old man c'est aussi l'adaptation d'un roman de Cormac Mac Carthy


de la musique grecque à la MC93...

Un peu de pub pour un événement trop top mais trop discret !

Le meilleur groupe de rébétiko qui soit actuellement en Grèce se produit à la MC93, Bobigny, durant tout le Festival du Standard Idéal.

C’est après chaque spectacle, vers 22h, et on peut aussi y picoler du retsiné et de l’ouzo comme dans toute taverne de Kokkinia.

Ce sont vraiment les meilleurs (Grigori Vassilas, Noe Zafiridis, Sofia Emfietzi…) et en Grèce, chacun de leur concert est un évènement quasi national !

De plus, le dimanche 24, ils donnent un méga concert dans la grande salle et là, ils passent de 4 musiciens à 9.

Je les connais bien pour les avoir vus déjà trois fois, et au risque de me répéter, ils sont vraiment exceptionnels !

Toutes les infos sur www.mc93.com

jeudi 14 février 2008

ONCLE VANIA

très vite
vous qui jouez Tchekov qui aimez tant Tchekov


URGENT C'EST POUR UN SPECTACLE LE 15/02 à 19h30
allez voir ONCLE VANIA
avec une troupe d'amoureux du théâtre dont je connais un des acteurs-auteurs
il sait tout sur le théâtre et les auteurs : Tchekov, Anouilh...
il sait très bien vous inviter à les re-découvrir
il joue tous les rôles quand il y a besoin au cours de théâtre où il passe quelquefois nous voir
comme cela au pied levé

alors ONCLE VANIA n'est qu'une fois pour le moment c'est
vendredi 15/02 à 19h30
et c'est à votre libre participation....

au Théâtre de l'Hopital Bretonneau
23 rue Joseph de Maistre 75018 M° Guy Môquet

mercredi 13 février 2008

STAGE de 2 jours 17 ET 18/02 avec Philippe Honoré

DERNIÈRE
ALERTE POUR 17 ET 18/02
LE PREMIER STAGE ANNONCÉ EST REPORTÉ
faites passer l'info pour ceux qui aiment le théâtre
je vous ai dit : c'est c'était le premier stage que j'ai fait il y a des années... c'était sur Victor Hugo je m'en souviens très bien ce stage m'a rendue gourmande du plaisir à jouer, à ne plus avoir si peur d'aller sur scène, à m'amuser à composer dans la démesure...

c'est pour bientôt et il manque du monde !
n'hésitez pas à le contacter pour avoir plus d'infos au 06 07 27 51 63 .
ou par mail philippe.honore3@wanadoo.fr

Philippe Honoré
Propose

Un Stage de Théâtre

Le dimanche 17 février de
12h à 18h
et le lundi 18 février de
20h à 23h

THEME : JOURS DE FETE

* Public concerné : Tous ceux, débutants ou confirmés, qui souhaitent partager un moment de théâtre.
* Travailler l’improvisation, l’intériorité, l’immédiateté
* Développer son imaginaire.
* Travailler la voix.
* Construire des personnages au travers de courts textes ( classiques et contemporains.)
* Elargir son champ d’interprétation.

ET…. S’AMUSER !


Tarif : 80€

Lieu : Studio Alambic.
Rue Raffet 75016. Métro Jasmin ( ligne 9)

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Un livreune vie pour le théâtre : Antoine BOUSEILLER et un Spectacle Au LUCERNAIRE




Antoine Bourseiller, une vie de théâtre[11/02/08]
Spectacle vivant
Sans relâche, histoire d'une vie
Antoine Bourseiller
Éditeur : Actes Sud
264 pages / 18.81 € sur
Résumé : L’ancien directeur du Studio des Champs-Elysées et de l’Opéra de Nancy se raconte : Genet et Camus parmi les passants les plus importants de sa vie.
Gilles COSTAZ

"Je suis là, dans cette salle et pourtant je suis anonyme, comme rayé sur la carte du théâtre, je suis comme mort. Il n’y a aucune amertume en moi, Marie. Rien n’est plus éphémère que le théâtre, plus oublieux et par là plus magnifique". Ainsi se confie Antoine Bourseiller au cours de son livre de souvenirs dont chaque page est adressée, tendrement, à sa fille Marie, Sans relâche. Assistant à l’Odéon à la conférence du nouveau directeur, Olivier Py, l’auteur note qu’il éprouve durement ce sentiment du pouvoir, des modes, des styles, des réputations qui passent. Il a été l’un des grands artistes du théâtre français ; à soixante-dix-sept ans, il fait toujours des mises en scène. Mais il n’est plus dans l’éclat du soleil.

Ses mémoires, il les a voulu fragmentés, dispersés dans le mouvement du souvenir, surgissant comme des flashes où un chapitre des années 90 précède un événement des années 50, comme jazzés dans une pulsion de témoignage qui est une pulsion de vie au présent plutôt que dans un désir de reconstitution méthodique du passé. Le lecteur n’aura ainsi qu’un portrait éclaté d’Antoine Bourseiller. S’il a vu le film d’Agnès Varda, Cléo de cinq à sept, il a en lui une image de l’homme jeune qui jouait le soldat en permission rencontrant Corinne Marchand dans un jardin public. Mais c’était en 1962 ! Bourseiller – il faut le rappeler de façon plus précise que ne le fait le livre – est acteur, metteur en scène, réalisateur même (alors qu’il n’en parle en aucun endroit de l’ouvrage). Il a contribué à faire connaître les pièces de Brecht, Ionesco, LeRoy Jones (avec son fameux Métro fantôme, grande date dans l’histoire du théâtre noir américain en raisons de sa violence à l’égard du pouvoir blanc), Mrozek, Genet… Formé à l’école du TNP de Jean Vilar, un temps journaliste, il a dirigé le Studio des Champs-Elysées et le Théâtre de Poche, pris la direction du théâtre d’Orléans et s’est éloigné de l’art dramatique pendant quatorze ans pour diriger l’opéra de Nancy. Aujourd’hui, chef d’une compagnie indépendante, il donne parfois l’un de ses nouveaux et discrets spectacles au théâtre Mouffetard ou au théâtre de Suresnes.


Le jeu de cartes du souvenir

Son livre est une suite de battements de cœur : pour sa femme disparue, la comédienne Chantal Darget, et un certain nombre de personnes rencontrées, connues et inconnues. Au diable, la chronologie et l’affirmation d’une théorie ! Les séquences sont construites, écrites dans un amour sensuel et juste des mots. Mais brassées comme un jeu de cartes dont l’ordre a été imposé par le vagabondage passionné du cerveau. C’est au hasard qu’on trouve quelques paragraphes qui relèvent du manifeste ou de la définition d’un art. Voilà pour ses commencements : "A mes débuts je disséminais dans mes mises en scène des diableries et des couleurs qui les rendaient reconnaissables, on écrivait que ces nouvelles images avaient du chien". Et voici pour les années récentes : "Je n’étais plus qu’un 'créateur' compatissant : je ne travaillais plus avec colère, pour détruire, pour construire, pour témoigner. En somme, le contraire de l’art. J’étais un personnage inventorié (après) trois décennies de spectacles pourfendeurs, de contre-jour teigneux, de préceptes flegmatiques, sans compter les découragements, et cette obstination venue sur le tard de la dramaturgie". C’est peu de discours programmatique pour quelqu’un qui pourrait revendiquer la place d’un successeur de Jean-Marie Serreau ou d’un Roger Blin, bien qu’il se soit intéressé autant aux classiques qu’aux écritures modernes.

En suivant Bourseiller dans ses zig zag, on saisira néanmoins son style qui s’apparente à celui du jazz, accélère le tempo pour happer le nerf, la sensualité et la contestation des temps modernes. Ce qu’il conte de ce qu’il a appris au Maroc, de son travail aux Etats-Unis, de ses tournées à travers le monde francophone montre, au-delà du récit biographique, combien son langage théâtral s’est enrichi d’influences d’autres cultures, au gré d’un appétit et d’une ouverture assez rares.

Il aime les anecdotes significatives, tout ce qui fait la vie aventureuse du comédien et du chef de troupe. Il s’émeut de ce qui est précieux dans sa vie : la complicité de Danièle Delorme, le dialogue avec de jeunes artistes aux Etats-Unis ou en France, l’arrivée au Studio des Champs-Elysées du jeune Jean-Luc Godard qui va devenir un ami de tous les jours jusqu’à ce que, dans l’exaltation de la fièvre de l’après-68, le jeune cinéaste rejette l’homme de théâtre au nom d’un combat révolutionnaire… Il évoque ses rencontres avec Camus, Michel Simon, Gatti, Günter Grass (par chance, il a noté ce qui a été dit, c’est donc vrai, précis). Il se fâche contre la veuve abusive de Bertolt Brecht et le dogmatisme qu’il attribue à des intellectuels comme Bernard Dort. Il est trop bref sur Jean Genet qu’il a beaucoup côtoyé, aidé et mis en scène ; il aurait pu révéler davantage. Il clôt le livre pathétiquement avec un aveu de Beckett à Madeleine Renaud, lui disant qu’il ne peut plus écrire pour elle : "Mon sac est vide". Antoine Bourseiller donne plutôt l’impression de ne pas avoir vidé tout son sac, pour donner sa chance au présent contre un passé qu’il attrape et laisse fuir à tour de rôle.


A voir
Pas de prison pour le vent, de Alain Foix, mise en scène d'Antoine Bourseiller, au théâtre le Lucernaire. Du mardi au samedi 19h jusqu'au 15 mars.

mardi 12 février 2008

DES NOUVELLES DE BERLIN en anglais SVP



Bien-sûr je n'irais pas encore cette fois à Berlin mais les récits les livres les films m'ont toujours fait rêver cette ville
et j'y ai perdu un ami...
Et cela me rend toute chose de connaître le metteur en scène les acteurs je trouve déjà très belles ces deux photos
-ce ne sont pas mes enfants, non ?
-ce sont des faiseurs "des ceux" que rien ne décourage...
des Saltimbanques des acteurs qui agissent

COME AND HAVE A DRINK WITH US
YOU NEVER KNOW WHAT HAPPENS DURING THIS PERFORMANCE

"keep your distance"

with
Frédéric Aspisi
Olav Benestvedt
Niels Bovri
Eline Holbø Wendelbo

Thursday, February the 21st, at 8pm
in "Villa Elisabeth"
Elisabethkirchstrasse 21
10115 Berlin
U-Bahn: Rosenthaler Platz
S-Bahn: Nordbahnof

AND

Saturday, February the 23rd, at 11pm in the festival 100°
in HAU 3
Tempelhofer Ufer 10
10963 Berlin
U-Hallesches Tor & U-Möckernbrücke


"keep your distance" is produced by:

ex-cie gospel.de
Zossener Straße 8
10961 Berlin
www.ex-ciegospel.de

For further informations please contact:

KITA
Kleine Internationale Theater Agentur
David Maß
davidmass@email.de
http://kitaonline.com/

Other team members:
Eram Sobhani (technical manipulations)
Sébastien Siroux (dramaturgy)
Anke Geyer (graphics)
Charlotte Grandbarbe (photos)

Le_Classique_et_l_Indien encore au Rond POINT...

Le Classique et l'Indien
Théâtre du Rond Point (Paris) février 2008

Spectacle de Gérard Garouste et Joël Calmettes, mise en scène de joël Calmettes, avec Gérard Garouste et Denis Lavant.

Voilà un spectacle bien singulier et atypique que "Le Classique et l’Indien" qui se joue au Théâtre du Rond Point dont le sous titre "commentaire d'un critique aveugle sur l'absence d'une toile autour de la Dive Babuc, peinture cachée tirée du Quart Livre de Rabelais" ajouetra encore à la curiosité.

Il y avait l'entretien de Diderot et M. Pascal le jeune, Maitre Puntila et son valet Matti, Diderot et son neveu, voici du côté de Pantagruel et Panurge. Voici le peintre et le comédien, figure janusienne d’un même Moi Un peintre figuratif qui se met en scène dans ses toiles et un comédien qui incarne une diffraction du peintre.

Le premier, c’est Gérard Garouste. Habillé d’une manière estivale, pantalon clair, chemise orange et espadrilles, comme il se représente sous l’arbre de la connaissance dans une de ses récentes toiles ("Garnetton"), il tourne en rond autour de son cirque. Car dans la petite salle Roland Topor, il a installé un chapiteau sans toit dont la toile comporte, recto verso, des peintures illustrant des épisodes du Quart Livre de Rabelais. Nourri de textes anciens, passionné du verbe et du savoir, illustrateur de Cervantés et de Dante, peintre d'une (auto)mythologie onirique, il parle de la peinture, de Rabelais, de la Bible, du monde, du ready-made, de l'histoire de l'art, de la littérature et de s apassion des mots.

Le second, en costume cravate, c'est Denis Lavant. Comédien, petit histrion génial, lui aussi dévoreur de livres, "diseur" émérite et inspiré qui fascine son auditoire. Les deux personnages convient le public à un spectacle drolatique, érudit, vibrionnant, anamorphique et haut en couleurs comme la palette du peintre.

Joël Calmettes, qui a collaboré à l'écriture du texte, assure la mise en scène de ce foisonnement original et inattendu qui repose sur la complicité symbiotique de ses deux performeurs.

dimanche 10 février 2008

un poème.... Jiburo film coréen FILM POUR JUNIORS, Hôtel du Libre-ÉCHANGE thèâtre à la télé, une soirée extra à la maison avec cette pièce des crêpes.



JIBURO film de Lee Jung-hyang DVD Prix spécial du Jury Grand prix Festival de San Sebastian Ciné Junior.
Une grand-mère et son petit fils, à la campagne, le rat des villes et le rat des champs.
Le petit garçon est le plus sauvage des deux, mais sa Game-Boy n'aura plus de piles...
un DVD à la maison.

"Hôtel du Libre-Échange"mis en scène par Alain Françon

ça se joue encore à la Colline, théâtre à la télé, sur le Cable, une soirée extra à la maison avec cette pièce extrême jeu de ruptures de folies... avec des crêpes. C'était bien quoique j'avais bien des réticences sur le théâtre à la télé mais après quelques temps, on y est, dans le public...

J'ai bien aimé? j'ai ri et j'ai crissé des dents, pour moi tous les acteurs sont exceptionnels et la mise en scène est avisée efficace et minimaliste dans les décors et ce n'est pas plus mal...


Un poème ?!
-c'est le poème d'une amie...
-!!!
à ma première audition pour incorporer un cours de théâtre professionnel auquel j'ai participé pendant presque 5 ans, j'avais lu un texte en disant cela, certes le professeur n'avait pas été dupe...

Et nous sommes vite passés à Shakespeare,

Mais les poèmes s'ils sont mauvais sortent toujours hirsutes
après avec ou sans retouches ratures remaniements
-et quand doit-on les arrêter -
-je ne sais pas c'est comme la peinture... quand on sait et sent, on est né.

Bon, jeunes ou moins jeunes si vous ressentez une sourde et forte envie de vous exprimer et que vous n'avez pas l'oreille musicale, n'hésitez pas à écrire, bouger, jouer, danser, participer à des ateliers divers
Mais il va falloir accepter les critiques, continuer comme en jouant, comme pour un sport, c'est à dire pas toujours en dilettante, à travailler, remanier et foncer et encore se tromper et retomber sur ses pieds

et ne laissez pas un orgueil blessé trop grossir à l'obscurité... Il va vous bouffer, grossir grossir et vous entrainer jusqu'à la chute... qui sait quelquefois à cet instant état de rupture, vous allez rencontrez quelqu'un qui va vous tendre la main, vous offrir son désir.

Mais à lui non plus ne demandez pas la Lune, Le Pérou. Les tumultes, les remous ne doivent se confondre avec les sentiments, l'eau calme c'est mieux pour nager longtemps détaché(équivaut à plus aimant) et joyeux de tout son corps, de toutes ses respirations, le corps à une imagination, quoiqu'immobile parfois ! pour ressentir...
-t'as quel âge ?
-54 ans bientôt et j'en ai pris des impasses

tiens un petit cours de yoga... pour mieux se détacher et aussi respirer à fond jusqu'au bout...
parfois, et lâcher prise.


Le ventre est un creuset, pour respirer sur scène, pour calmer les peurs et les souffrances, à chacun ensuite sa manière son rythme, son professeur.
L'errance, la recherche, le changement, la comparaison ne nuisent pas mais il faut un achoppement, un directeur d'acteur, une attache amovible.
Dans acteur il y a acter : agir, dit Mademoiselle Jeanne Moreau, une sacrée vieille grande dame...

Mes amis sont des artistes.

Mes amis sont comme des bulles de savons,
Mes amis sont comme des fleurs coupées,

Un jour, ils vous donnent tout leur costume et l’autre ils annulent tous les RDV,
Ils préfèrent la nuit à cause de la lumière des projecteurs,
Mes amis ne viennent pas souvent
Aux enterrements ni aux déménagements ;

Ils passent du trop plein au plus rien du tout
Les nouvelles quand elles sont bonnes tout le monde les connait
Et quand elles sont mauvaises, personne ne les demande.

Mes amis ont des couleurs de lucioles
Quand on les voit, il faut tout prendre et tout garder
Car ce n’est pas dit qu’on se revoit.

Mes amis, ils se sont tous brûlés et leur mort est le plus souvent brutale.
On en est inconsolables car on ne s’en remet jamais
Du peu de temps avec eux qu'on a passé.

Mes amis sont comme des bulles de savon,
Ils vont ont fait cadeau d'un peu de votre enfance
À crier
Mes amis ont rarement d’enfants, l’un pour l’autre c'est déjà trop.

Mes amis sont comme des papillons aux couleurs de fête même leur dernière nuit,
Élégants ils se perdent sans bruit ou gisants ils se plaignent tout le temps.


Ils gardent un secret celui de savoir voler sur les planches
Hors de là ils se noient.
Ils tiennent à leurs rêves exprimés au moins une fois, « à chaque fois ...
Comme la première fois ».

Mes amis sont des actrices.

Je vais vous quitter, il fait beau et je vais réparer mon vélo.

Juste un mot encore sur INTO THE WILD, je sais j'en ai déjà parlé et il fait trop beau pour s'enfermer au cinoche c'est le dernier film de Sean Penn
mais c'est un film sur l'amour et l'orgueil blessé à l'enfance
les parents nous mentent sur des choses graves fondamentales, ils n'ont pas le choix... et alors quelquefois après cette vague, ce raz de marée de la révélation, un désir d'absolu s'abat sur vous...
il faut savoir prendre sa propre route et si possible en revenir...

Ce film, c'est un indispensable, je le sens encore une semaine après et on s'en fout vraiment s'il y a trop de gros plans, le jeune acteur est extraordinaire et les autres aussi, les ceux qui vivent dans leur camping car parents de substitution et avant tout un couple aimant.

On est tous à certaines heures adolescents et heureusement car il en faut des attardés(on est facilement attardé par rapport aux normes d'aujourd'hui)
déjà pour ne pas rompre les ponts avec les ados, quitte à se faire rembarrer, à se faire traiter de ringards, à casser leur sens de la fête, il faut les emmener au cinoche aux paysages du bout du monde et au théâtre.

Dominique Blanc le disait sans une excellente interview radiophonique, vous ne savez-peut-être pas c'est sur France-Inter, la description de vos livres préférés, votre biblio et là
c'était chez elle, à l'occasion forcément, on parle de tout et de rien

et là elle parle de Phèdre mise en scène par Patrice Chéreau que j'ai vue et adoré contrairement à plein d'amis théâtre, j'ai pleuré tout du long, j'ai aimé Aricie : Marina Hands, Théramène : Michel Duchaussoy et Elle...

et revenons à nos moutons(justement pas puisqu'on parlait d'adolescents) et le public était très en vue pour les acteurs, puisque réparti en gradins autour de la scène bi-frontale. Et elle voit un adolescent qui au premier rang, garde son casque pour écouter sa musique, elle est venue mourir à ses pieds et il a rougi.

et depuis qu'est-il devenu cet adolescent ?


Sur cette photo, c'était une sacrée bonne année 2003, écoutez.... La Trilogie Belvaux : indispensables aussi... Plus y en a mieux c'est, un immense marché presque gratuit si vous empruntez...
La trilogie de Lucas Belvaux, Un couple épatant, Cavale, Après la vie, est sur les écrans depuis janvier 2003. Dominique Blanc y tient le rôle d’Agnès, enseignante, toxicomane, épouse de Pascal, un officier de police.
Dominique Blanc interprète aussi jusqu’à la fin du mois d’avril 2003, à Paris, aux Ateliers Berthier, Phèdre de Jean Racine dans une mise en scène de Patrice Chéreau.
Bon je vais y aller prendre mon vélo
fait encore un peu frais non ?

dimanche 3 février 2008

Oulipo ne pas s'abstenir




Oulipo : pièces détachées
(dimanche 3 février 2008 par Vincent Balmer)
Une sarabande désopilante de phrases, de trouvailles littéraires et sonores. Un régal.
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Cela se passe au théâtre (du Rond-Point), donc c’est du théâtre. Mais c’est aussi autre chose, quelque chose comme une sarabande de phrases un peu cinglées, un peu tordues, où la langue jouerait avec l’oreille, avec l’œil aussi, et la mémoire. Cet objet théâtral bizarre a pour titre « Oulipo : pièces détachées ». C’est la pièce composée par Michel Abecassis à partir de fragments des textes des oulipiens.

Oulipo ? Oui : pour « Ouvroir de littérature potentielle », le groupe fondé en 1960 par François Le Lionnais et Raymond Queneau. Ceux chez qui le nom ravive un souvenir ajouteront « Perec », voire « Duchamp » ou « Calvino ». Certes, certes. Mais ces membres sont « excusés aux réunions pour cause de décès », quand l’Ouvroir est encore actif, ô combien.

C’est parmi les vivants, les forces vives d’aujourd’hui que Michel Abecassis a surtout pioché, de Roubaud à Bénabou, Grangaud ou Monk, de Fournel à Mathews, Jouet ou Le Tellier. S’il y a toujours du jeu dans les œuvres oulipiennes, il y a parfois du tragique. Ici, le metteur en scène a fait le choix du rire.

Le résultat est une plongée désopilante dans un univers de trouvailles littéraires et sonores. C’est étonnant, c’est époustouflant, c’est musical comme sait l’être le langage. Pour soutenir la virtuosité des textes, Abecassis a jeté dans l’arène trois comédiens, non moins virtuoses, de véritables trapézistes de la diction, qui font fi du signifiant et du signifié : Nicolas Dangoise, Pierre Ollier, et Olivier Salon – de l’Oulipo lui aussi. La mise en scène, réglée au millimètre, est lumineuse. Ça dure quoi, à peine plus d’une heure ? C’est vraiment vif, drôle, intelligent.

« Oulipo : pièces détachées » au Théâtre du Rond-Point du 22 janvier au 24 février 2008 à 18h30 du mardi au dimanche, relâche lundi

L'École Claude Mathieu "L'OPÉRETTE" au THÉÂTRE DE LA CITÉ U./Au ciné "INTO THE WILD" et "LES PROMESSES DE L'OMBRE"/Un jour à la porte...l'hypocrisie

Voilà j'arrive cette semaine croyez moi je n'ai pas eu "une minette à moi" et j'ai laissé dans mes cartons à dessein plein d'inachevé...
une lecture commencée, écriture(traduction Georges Kassai et Zéno Bianu) qui donne le vertige sur le dédale de la pensée humaine, d'un auteur Hongrois Sàndor Màrai(les accents sont dans l'autre sens sur les a)

l'envie très fort de parrainer un petit enfant (c'est à dire un village selon leur publicités) mais méfions nous des publicités y compris pour l'humanitaire...

et donc je suis allée au cinéma voir des films américains avec morales au dessus de tout soupçon (Cronenberg est canadien), ces 2 films en titre "INTO THE WILD"de Sean Penn et "LES PROMESSES DE L'OMBRE" m'ont bouleversée bousculée, j'ai beaucoup de choses à vous dire...
Le mieux qui sait c'est d'en parler autour d'un verre ou de serefaire le film, si votre délicatesse a été touchée par les personnages , les images, les au delà du film...

Car comme je vous en ai parlé je me suis retrouvée seule "à la porte" de chez moi sans clefs et sans portable et sans mon compagnon de vie parti en province avec sa famille pour la journée.
Et bien du coup on a plus de temps, pour vivre, sensation de liberté d'imprévu et ainsi je suis allée au cinéma j'ai discuté plus longtemps avec les élèves, j'ai traîné délicieusement en étant là pour personne mais en étant certaine de le retrouver au moins pour la soirée.
J'ai eu le temps de me dire que j'avais tout pour être heureuse.
"le bonheur, c'est de partager" et de savoir à qui l'on va pouvoir raconter sa journée...




Si je ne vais pas au théâtre, je consulte pour vous pour moi pour nous l'actualité et voilà ce sont toujours les mêmes pièces dont on parle surement des très bonnes... Cornillac, Daniel Auteuil la barbe...

Et puis voilà un hasard une inconnue de troupe, des jeunes acteurs qui ont choisi un texte de Valère Novarina "l'OPÉRETTE" et c'est encore l'École Claude Mathieu, je voulais me renseigner... En fait ils ont déjà été remarqués par Ariane Mnouchkine en 2000
C'est au Théâtre de la Cité U.
du 14/01 au 12/02 Lundi, mardi, vendredi à 20h, jeudi à 19h, relâche le mercredi, durée 1h40.


Je vous ai jeté un peu les pages les bribes pour que vous soyez libres, vous-même de passer par là, d'aller plus loin sur internet, enfin que dis-je vous connaissez le surf mieux que moi !

Comment jouer l'hypocrisie comme me l'a demandé une actrice qui joue depuis des années en amateur de façon remarquable : "il faut que tu me pousses à cela je ne sais pas..."

C'est imperceptible, ce sont des ruptures, la plupart du temps les hypocrites ne le savent pas eux-mêmes qu'ils sont en état de mauvaise foi permanent. Je dirais qu'ils jouent la sincérité.
Si je vous demande si vous connaissez des hypocrites vous allez tous penser à quelqu'un, en général à une personne que vous n'aimez pas et qui le ressentant peut se protéger ainsi.

Car entendons nous bien, nous sommes tous hypocrites, menteurs etc...
Les comédiens sont les seuls à le savoir... Phrase célèbre mais j'ai perdu le nom de l'auteur : Jouvet, Brasseur...

Pour mieux le sentir il faut jouer les passages,
les changements...
Vous détestez une fille mais elle est importante pour vous et tout à coup votre meilleur ami entre et l'embrasse sur la bouche et lui dit : "Tu as bien dormi, Chérie ?"
là si vous jouez la scène vous enchainerez les intentions, les choses passent comme malgré vous, et c'est cela qui est difficile à retrouver en l'état de surprise sans anticiper, mais c'est tellement intéressant ces empilements, ces chauds et froids.