dimanche 30 décembre 2012

Demain : Désir sur France-Culture à ne pas rater à l'écoute ou en podcast/ mes films de Canal + j'ai tout regardé Millénium, Intouchables et An another Earth.../Série qui finit : les piliers de la terre, toujours sur Canal

 Demain : Désir sur France-Culture à ne pas rater à l'écoute ou en podcast
 et sur ce blog pour les lecteurs de Bohème, vous saurez et comprendrez mieux dans un article Égotrip, ce qu'est l'auto-fiction. Et si vous avez le temps vous lirez aussi jusqu'où les acteurs assument nos fantasmes les plus intimes . C'est un des risques pour les acteurs de s'exposer. Mais bon là c'est plutôt comme muse.
http://www.oliviersteiner.fr/blog/

"Chers amis,

Le premier janvier prochain, à 23 h sur France Culture, je propose un travail radiophonique autour de quelques textes et de quelques voix intimement mêlées… C'est une émission qui me tient à cœur. Ce sera aussi une façon de souhaiter à chacun tous les vœux les meilleurs pour 2013. Après diffusion elle restera disponible en podcast ou streaming pendant plusieurs semaines.

Description et présentation :

http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-de-la-creation-desir-rediffusion-2013-01-01

Bises,"

Olivier
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Série qui finit : les piliers de la terre, toujours sur Canal +, ne me donnent aucune envie de lire le bouquin, mais comme je serais heureuse de voir la suite.... avec surtout les mêmes comédiens ça fonctionne comme un Richard cœur de lion. C'est bon de retomber, en enfance..., tout en étant lucide du manichéisme échevelé ce cette sorte de Série, comme Ainsi soit-il ! beaucoup moins manichéen.



Rupert Evans sur Allo Ciné





Les piliers de la Terre : un monde sans fin, critique sur blog qui vous donne toutes les références.

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Tous les films que j'ai vus : Hugo Cabret(que celui qui n'aime pas se taise à mes oreilles),  Intouchables (= recadrage, voir Omar Sy danser et "mourir de plaisir"), Millénium le film du Réalisateur : David Fincher

Avec Daniel Craig, Goran Visnjic, Rooney Mara, Christopher Plummer,
(que celui qui n'aime pas les acteurs se taise à mes oreilles, à mes yeux, à mes sens, à mon goût, à mon odorat, à mon sens de l'amitié), An another Earth(excellente surprise avec Ethel de La série Lost)de Mike Cahill (II)  - il a réalisé un documentaire sur Léonard Cohen en DVD, et Pascal, mon compagnon de vie  m'a crié de l'autre bout de la pièce : achète j'ai un compte! qui regrette déjà en voyant le montant des frais...

et films que je vais encore voir, ce soir Crazy Horse documentaire j'ai tout aimé jusque là et je n'ai pas dormi.... quelles fêtes !!!

30 décembre - 23:35

France - Etats-Unis - 2h08
Interdit au moins de 10 ans
Réalisateur : Frederick Wiseman
Entrez dans les coulisses du temple mondial de la sensualité, le Crazy Horse... Pour son 39e film, Frederick Wiseman lève le rideau d'une troisième institution française après la Comédie Française et le Ballet de l'Opéra de Paris. Au cœur du plus avant-gardiste des cabarets parisiens, la caméra du documentariste américain suit le metteur en scène Philippe Decouflé et Ali Mahdavi, directeur artistique, qui réinventent les numéros de la célèbre revue de danseuses nues. Découvrez la vie du Crazy, des répétitions aux représentations publiques...

samedi 29 décembre 2012

La vraie vie de Bengui et le père Noël qui n'est pas une ordure mais un imposteur...

Je ne vais pas vous vanter l'effet bienfaisant de la disparition, ce petit jeune homme pour moi m'a raptée... Bengui, et lui en tant que comédien auteur réalisateur où est-il ? qui est-il ? Toujours impossible de mettre la main sur les photos de nous deux qu'il a prises le jour du tournage, serait-ce un sort, un signe ou un miracle ? On dit que les romanciers ont 2 vies et que leur véritable vie est celle qui coule au fil des mots. Lui il la touche avec sa caméra cachée. Il pourrait avoir plusieurs maîtres plusieurs influences : Capra Chaplin Tati Mr Bean Benini... Oui-oui, mais bon c'est beaucoup plus complexe que cela, comme l'enfant nain dans le crabe tambour, aurait-il arrêté de grandir, non ce n'est pas cela....
pour voir toutes les vidéos le site de la vraie vie de Bengui

sur FB les photos, aussi...

vendredi 28 décembre 2012

AGNES VARDA LE COFFRET....et FRANCOIS MOREL, son billet

"L'imagination est notre premier privilège. Inexplicable comme le hasard qui la provoque." Luis Bunuel
je viens de trouver cela sur son blog à Agnès Varda laissé "inachevé depuis 2008, une pépite de citation donc.
Je vous laisse juste le bis répétita de Vincent Josse : achetez-vous ce coffret, ce matin de France-Inter et sur son blog, Ardente Varda la chronique du père François...  le billet de notre ami François Morel, redresseur de sens mais pas du tout lui non plus dans un sens moral, mais d'équité sociale : Défendons les riches, taxons les pauvres.
j'ai écrit qu'elle était une sorte de Prévert avec un toucher de camèra qui a arpenté les sentiers du monde à travers ses villages, de par ses villages, que ce soit à Sète ou à Paris, dans son quarier, si beau de Paris.
La Pointe courte, Sur la route, Les glaneuses et dans le DVD il y a des inédits...

Elle en a parcouru les distances de la photo au théâtre puis s'en est allé par... le cinéma et l'amour d'un réalisateur...
Tout(e) Varda", Editions ARTE.

120 euros (mais sur amazon, le coffret se vend 109 euros 99)



Mrs Jenkins et son pianiste de Stephen Temperley, et Blackbird de David Harrower au LUCERNAIRE

Colorature, Mrs Jenkins et son pianiste
de Stephen Temperley,
La fameuse colorature qui chante faux et dont l'enregistrement a fait toutes les bandes sons théâtre....dont l'importance d'être Wilde   Colorature, j'adore ce mot on dirait un bon vin,
voilà un juste retour des choses, enfin, une pièce au théâtre du Ranelagh, (que j'aurais aimé voir Michel Fau dans ce rôle...)
la critique de Gilles Costaz sur Webthea


et au LUCERNAIRE si vous voulez réveillonner... repas puis théâtre ou l'inverse...
Blackbird de David Harrower : Le spectateur à la fin se retrouverait destabilisé et comme je suis d'accord avec Joshka Schidlow

"n'y a t'il pas plus beau compliment."
Jusqu'au 19 janvier Lucernaire tel 01 45 44 57 34

sur Allegro Théâtre -à voir aussi vous le rappellerai-je l'importance d'être Wilde jusqu'au 6/01 dernière- sinon j'ai entendu le plus grand bien, de Poil de Carotte...j'aimerai tant retrouver le film avec Noiret  et sa femme Monique Chaumette de Graziani...

Toni Morrisson / HOME ; qu'est ce qui change en soi après la lecture d'un roman : ne m'appelle jamais plus Ma Chérie

ne m'appelle jamais plus Ma Chérie, toi ami devenu écrivain, romancier, lointain et homosexuel, artiste ex-comédien, lecteur très beau, très ambitieux et manipulateur,(ce n'est pas un jugement moral oh surtout pas, c'est un petit point noir sur l'aplat du réel, ce manque là d'une présence) car à chaque fois, cela me fait mal au dedans, parce qu'aussi il y a quelque chose en moi qui fond à cette appellation ? ma chérie, parce que je n'ai jamais su ne pas être attirée, ne pas être amoureuse des hommes homosexuels, bien au contraire... leur ai-je fait mal ou violence ?-voile anse- ou par ailleurs n'ai je pas rêvé être leur mère, ou leur amie idéale ou leur ai je rendu un voile de marié, en les aimant entièrement sans conditions, sans résignation, ou alors bien peu s'en faut, ont-ils été pour moi des frères de remplacement.... et comme ils m'ont fait souffrir ! Mais nous l'avons transformée au fil du temps avec certains, cette belle complicité en amitié "véritable" romanesque cruellement romantique, avec comme une conscience de nos dessous.
Je me souviens aussi de cette amie d'Olivier Py qui jouait Béné la Boulette (Bénédicte Savoy) avec Michel Fau dans Lolo la Terrine dans les aventures de Paco Goliard 1992, toujours habillée en régisseur clown, qui disait : j'aurais voulu être un homme et homosexuel. Qu'est-elle devenue ? *

Pourquoi ne m'appelle jamais plus Ma Chérie parce que je vis depuis 10 ans presqu'enfin avec l'homme de ma vie et que lui seul et que de lui seul, j'aime le son de cette appellation : ma chérie, qui n'est pas un appel qui ment, car il l'utilise rarement, le plus souvent par écrit, et j'en connais toute la largeur et le sans dessous, et qu'il est sans majuscules, nu.
Pourquoi j'écris cela juste après la lecture de ce roman, ne m'appelle jamais plus Ma Chérie parce que c'est un très beau livre où je n'ai pas tout pris, mais j'ai retenu que c'était entre autres l'histoire d'un frére et d'une soeur et qu'ils ne sont pas tout roses, ni blancs, ni noirs ni gris mais tellement outragés. Et parce qu'un jour, elle n'a plus besoin dece frère, de sa main posée sur sa nuque. Je l'ai acheté pour cela et pour une grand-mère très "toxique". Home de Toni Morrisson sur les Inrocks
C'est un roman fondateur....
je vous ai gardé les extraits que je posterai ici, j'aime tant recopier car c'est déjà écrire....
Toni Morrisson : écrivain américaine
Extraits : c'est délicat à choisir

cela se passe dans l'Amérique des années 50

"... À l'école de médecine.
- Ils vendent des cadavres ? Pour quoi faire ?
- Eh bien, vous savez, les médecins ont besoin de travailler sur les pauvres qui sont morts pour pouvoir aider les riches qui sont en vie."

p 19/20

"Les règles et compromis établis par les familles normales exerçaient une fascination qui n'atteignait pas le degré de l'envie."

p 43

"Prends-ton courage dès demain, ma fille. Tu t'appelles Lilian Florence Jones en souvenir de ma mère. Aucune femme plus coriace n'a jamais vécu. Trouve ton talent et cultive-le."

p 87

"Jackie repassait à la perfection. (...)
L'art avec lequel elle devinait le degré d'échauffement idéal du métal (...) Elle avait douze ans et alliait les jeux d'enfants turbulents à l’exécution adulte des tâches ménagères."

p 91


*Bénédicte Savoy : http://www.unipa.it/tecla/comitati_autori/profilo_savoy.php

Cinéma : Hommage à Laurent Perrin dans un message à Jean


-et tu connais le réalisateur laurent perrin ? ah ?

st jean bassiste

-bon je préfère revoir...... 30 ans
et Jean quand tu veux tu regardes Wanda de Barbara Looden, je peux te prêter le DVD si tu me le rends avant le 14/01 car ce DVD n'est pas à nous.

nath


http://www.cineclubdecaen.com/realisat/loden/wanda.htm



 

Laurent Perrin mort le 8 février 2012 à Paris

sur Wikipédia

"Dans un beau documentaire tourné en 2006, Laurent Perrin avait demandé a ses collègues réalisateurs, amis et/ou admirés, d'analyser leur désir de cinéma. A travers leurs propos, parfois drôles, souvent touchants, toujours vibrants, Vocation cinéaste se devinait aussi comme l'autoportrait d'un artiste passionné, convaincu de la « dimension vitale » du 7e Art. Laurent Perrin, mort mercredi 8 février à 56 ans après une longue hospitalisation, avait fait sienne la devise de son ami Olivier Assayas : « Je suis plus vivant quand je fais un film ».

Ces deux enfants du rock et de la Cinémathèque s'étaient rencontrés sur le tournage d'un film de Richard Fleischer, sur lequel ils étaient stagiaires. Ils ont fait leurs débuts ensemble, écrivant de concert le premier court métrage de Laurent Perrin, Scopitone, un témoignage étonnant sur l'émergence de la jeunesse punk à Paris en 1978. L'année suivante, Laurent devient acteur aux côtés d'Elli Medeiros dans le premier court métrage d'Olivier, Copyright, et les deux inséparables font leur entrée comme critiques aux Cahiers du Cinéma. Ils sont à nouveau complices en écriture pour le premier long métrage de Laurent, qui, pour le produire, doit hypothéquer son appartement. Passage secret (1984) suit deux adolescents qui profitent du mois d'août pour courir sur les toits de Paris et cambrioler les appartements désertés par les vacanciers. Le charme du cinéma de Laurent Perrin est déjà tout entier dans ce brillant coup d'essai : une mise en scène sans esbroufe et enlevée, un goût assumé du romanesque, des personnages d'autant plus attachants que le réalisateur accorde à tous les rôles, fussent-ils minimes, la même attention, le même amour. Sans oublier une admiration sincère pour les actrices – Dominique Laffin, dont ce fut la dernière apparition à l'écran, y est formidable.

Suivront trois autres films, aussi remarquables – mais trop peu remarqués. Le lyrique Buisson ardent (1986) raconte l'histoire d'amour contrariée entre une jeune fille de bonne famille et le fils de la bonne.
 Michel Aumont dans Sushi, sushi

 Sushi, sushi (1991), avec André Dussolier et Jean-François Stévenin est une comédie morale et poétique sur le petit artisanat et la libre entreprise, à travers les mésaventures d'un prof d'université qui décide de monter sa société de livraisons de repas japonais. Après de nombreux projets avortés, Laurent Perrin devra attendre neuf ans pour tourner l'ambitieux 30 ans, avec Anne Brochet et Laurent Lucas. Le public boudera injustement cette chronique émouvante du temps qui passe, des illusions perdues et des amours enfuies.

Depuis douze ans, Laurent Perrin poursuivait son œuvre de cinéaste dans ses documentaires, qu'il tournait pour « trois francs six sous », mais avec « une liberté totale ». Le cinéma était, là encore, son cher sujet. Pour son évocation de Dominique Laffin (Portrait d'une enfant pas sage), il s'amusait d'avoir réuni un casting qu'il lui était « impossible d'obtenir pour une fiction » (Josiane Balasko, Miou-Mou et Elie Semoun témoignaient, entre autres, devant sa caméra). Il signa également un bel hommage à André Téchiné (dans la collection « Cinéastes de notre temps »). Mais ses « exercices d'admiration », comme il les qualifiait, concernaient aussi les écrivains. Après une rencontre émouvante avec Jean Vautrin, il avait eu le grand bonheur, l'an dernier, de retrouver à San Francisco Lawrence Ferlinghetti, le poète mythique de la Beat Generation qu'il croyait mort depuis longtemps. A la question « Pourquoi avoir choisi la poésie ? », le vieil homme répondait : « Je n'ai pas eu le choix, c'était pour moi la seule façon d'exister ». Pour Laurent Perrin, le cinéma fut une belle façon d'exister." (au moins 30 ANS, adulte.)

30 ANS

Samedi 29/12/2012 à 20:45 sur Ciné+ Club

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Dimanche 30/12/2012 à 11:10 sur Ciné+ Club

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Mercredi 02/01/2013 à 19:05 sur Ciné+ Club

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Dimanche 06/01/2013 à 10:55 sur Ciné+ Club

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mercredi 19 décembre 2012

Vincent Debats scénographe plasticien : ses dessins de l'été


http://vincentdebats.blogspot.fr/2012/12/avant-le-grand-changement-du-21122012.html
Y a rien à dire, on ignore souvent l'art des scénographes plasticiens, c'est à dire que c'est aussi quelquefois difficile à vivre de son art dans l'absolu, non mais dans la réalité, oui ; alors comment faire : le théâtre ou alors la pub ou alors la mode pour rester quand même un peu beaucoup motivé et créatif...
Mais bon j'arrête mes digression et allez-y voir chez Vincent Debats ...

lundi 17 décembre 2012

101 expériences de philo quotidienne

Extraits de ce blog 101 expériences de philo quotidienne
Comment s’assurer qu’il s’agit bien de « je » ?

Tout simplement en posant la question : suis-je « je » ? C’est alors que, profitant de la confusion générale qu’entraine la traque du jeu, la réponse se dessine avec une simplicité provocante : oui. Oui, quoiqu’il en soit, je suis toujours ce « je » insaisissable et indéfinissable. « Je » est aussi fluide et muable que permanent et inaliénable.

 « Il n’y a pas de cadavre du réel, et pour cause : le réel n’est pas mort, il a disparu. » J. Baudrillard (2000) Cool Memories IV. 1995-2000, Paris: Galilé
e.

Manif du 16 décembre pour le mariage gay et après "Qu'est-ce que jouer ?" école auvray nauroy spectacle flamboyant des élèves pros et si présents en moi depuis// Les irrévencieux Depardieu Gérard, Simon Michel, Ungerer Tomi

 
Qu'est-ce que jouer ? dans tout cela ? dans la vie- pour l'art.
Oui leurs visages et leurs corps de ces apprentis comédiens de l'école auvray-nauroy répondent à la question, Qu'est-ce que jouer ? Après l'afflux d'images de mon AM, sur la manif des partisans du mariage gay,  ce spectacle de près de 3 heures avec plus de 25 personnes, reste intégral dans ma captation émotive. Les deux évènements pour moi sont liés d'importance mais ne se superposent pas...
Une force, un espoir, un travail tellement incarné et complet sur eux-mêmes.

Les premiers ceux de la Manif sont prêts à changer leur pays, les seconds sont prêts à changer leur corps et leurs alliances avec leur esprit ;  avec aussi  toutes ces contradictions, paradoxes au travers de nos interprétations : l'existence ses dilemmes, comme celui du sexe et de l'amour ?
Oui- cette forme d'art, de jeu incarné, cette forme flamboyante pour résister, réveiller les consciences, induit l'humain par les sens(kinesthésie, empathie) et les recherches de sens (philosophie, dramaturgie, écriture). Comment ? par le choix des textes, par la générosité, l'ouverture large au public. Ils  courent, ils chutent et ils crient, se dénudent, dansent, se mélangent s'interpénètrent et puis rupture de jeu, se posent et presqu'au ralenti nous adressent, nous délivrent leurs textes. -ils nous font pleurer trembler et secréter. Ils vont loin pour la vie et la joie de jouer ensemble pour nous.

Ce n'est pas sacrificiel le travail de l'acteur, ça résonne en eux et en nous au même moment,  résonance amoureuse avec ce choix de  textes exigeants de Tchekhov Claudel Copi Gabily Feydeau Shakespeare Aimée Césaire  -mélange détonnant.  Ça dure 3 heures et ça passe vite, oui et à travers moi, c'était comme ça,  malgré ma fatigue lancinante dont je ne me débarrasserais plus et mon "expérience"accumulée du théâtre.


Point de Mort dans l'art de la Résistance, de la Joie. Chez Stéphane Auvray-nauroy avec ses autres professeurs complices, ils y travaillent : l'écriture, l'écriture de plateau, la lecture, l'expression chorégraphique, l'expression vocale, la dramaturgie philosophique, l'éveil à l'histoire de l'art, l'expression en langue étrangère (anglais-allemand ) et vous savez, ça se voit.


 Demandez le programme

 Première Partie                                         

La Mouette d'Anton Tchekhov //Martin BARLAN, Philippe FERHAT           
La Mouette d’Anton Tchekhov //Flore TRICON, Romain DARRIEU
Je suis une Mouette d’après la Mouette d'Anton Tchékhov //Justine COHENDET
Je suis une actrice de Romain Darrieu // Joséphine CONSTANTIN   
R comme Résistance d'après Antigone de Sophocle et la Casa de la Fuerza  d’Angelica Liddel //Cécile CHARBIT
La Mouette d’Anton-Tchékhov // Farida ASSRIH                                                                   
Un monsieur qui n'aimait pas les monologues de Georges Feydeau //
Aurélien VACHER
Baise m'encor, rebaise moy et baise de Louise Labé // Marie MIQUEL,
L'échange de Paul Claudel //  Marie MIQUEL, Marion TECQUERT, Philippe FERHAT
L'échange de Paul Claudel Philippe FERHAT, Marion TECQUERT         
Mon esprit est séquestre dans un passé trop proche trop beau
extraits d'œuvres de William Shakespeare //Joséphine CONSTANTIN
Le songe d'une nuit d'été de William Shakespeare  //Charlotte MONNIER, Sarah RAMAULLY,  Martin BARLAN                                
La queue de Diane Dormet et un extrait de Roméo et Juliette de William Shakespeare // Laure VERGERON                                     
Nefs et Naufrages d’Eugène Durif // Romane BRICARD, Diane DORMET 
On passe dans huit Jours Guitry // Anna MULLER, Sidonie GAUMY
Cadavre Exquis d’après le faiseur de théâtre de Thomas Berhnard // Arthur MOSCA
On passe dans huit jours de Sacha Guitry // Mélissa IRMA, Romain
DARRIEU

PAUSE

Deuxième Partie

La Noire de ... d'après La Noire de… d'Ousmane Sembène et Une saison au
Congo d’Aimé Cesaire // Ketty LUNTALA
Gibiers du temps de Didier-Georges Gabily // Gaelle PELINGAU, Aude MONDOLONI
La pensée est fondamentalement coupable d’après Espaces Perdus de Claude Régy et Hamlet Machine d’Heiner Müller // Floriane COMMERELAN, Aude MONDOLONI
Gibiers du Temps de Didier-Georges Gabily // Diane DORMET, Arthur MOSCA
Gibiers du Temps de Didier-Georges Gabily // Aude MONDOLONI
Folie Douce de Mélissa Irma // Ariane ORSINI
Hippolyte 21 d'Aude MONDOLINI // Adrien SCIHMUCK
Un monsieur qui n'aimait pas les monologues de Georges Feydeau // Édouard LIOTARD
Danse et discours entre féminin et masculin d'après Quartet de Heiner
Muller // Aude MONDOLONI
La Nuit de Madame Lucienne de Copi.// Romain DAPRIEU
La Nuit de Madame Lucienne de Copi // Mélanie DELPECH, Arthur MOSCA,
La Nuit de Madame Lucienne de Copi // Marion TECOUERT Ariane ORSINI,  Édouard LIOTARD
La Nuit de Madame Lucienne de Copi // India DE ALMEIDA, Edouard LIOTARD


Ensuite le retour dans le métro avec mon amie chamboulée,  avec les parents d'une élève, suisses, tout était comme surréaliste hier et s'emboitait malgré tout, comme si plus jamais on ne raterait les correspondances et que les artistes seraient enfin reconnus à leur juste place exactement , dans  l'annonce d'un avenir faite ou réincarnée ? à Marie ! -au public déjà : pour entrainer  les générations à venir.  Dans leur sillage : ça donne envie merci et chapeau bas. Une des meilleures écoles de théâtre, en 3 mois ils ont accompli un travail prodigieux.

Si vous avez envie d'un texte court de théâtre à lire d'urgence surtout n'hésitez pas à vous saisir d'Un monsieur qui n'aimait pas les monologues de Feydeau et re-regardez le DVD de l'abécédaire de  Deleuze et tiens pour couronner le tout je vous conseille d'écouter Jeanne Moreau à Eclectik ça vous changera des débats soit disant philosophiques sur Depardieu...  ah cette médiatisation idiote des petites phrases... mais en même temps ils ont raison les journalistes c'est symptomatique. Et puis on aura eu en 2012 Strauss Khann et Depardieu qui va d'ailleurs jouer son rôle. Je disais qu'il fallait s'intéresser à l'oeuvre des acteurs plutôt qu'à leur vie, c'est pas si facile de faire le tri.... ce sont des humains pas des déchets les acteurs.  


















Tiens à propos irrévérencieux de droite, seniors ou presque je pense aux déclarations de Michel Simon, à sa présence à l'enterrement du Gal de Gaulle.


Juste encore un mot sur un irrévérencieux, plus à gauche quoique quand on est espiègle résistant comme lui déchiré entre la France et L'Allemagne, on est au delà,  j'ai regardé le Square de Vincent Josse sur  Tomi Ungerer et donc j'irai voir avec Ernest ou sans,  Jean de la Lune. Il a parlé de son culte des fesses... quand on regarde les fesses on ne risque pas de voir les visages....

vendredi 14 décembre 2012

Ernest et Célestine film d'animation franco-belge/ Main dans la Main : Valérie Donzelli

et pas seulement pour les enfants, prenez-tout votre temps pour le savourer mais allez-y... Ernest & Célestine
Qu'est-ce qui fait qu'on aime un film, à partir de quelle émotion ? C'est toujours la rencontre entre le son et l'image, cette adéquation ?


La kinesthésie, j'aimais bien ce mot là en étude de cas publicitaire.

Et puis Ernest et Célestine, ce ne sont pas des faux jetons... ils ne déçoivent pas ils y vont franco, je mélange tout et ça me plait cet afflux de pensées, comme un nuage de pluie sur une terre aride alors seulement, seulement là, tous les êtres vivants battent des cils et ouvrent la bouche. Pourtant nous n'étions pas encore bien nombreux au Gaumont Opéra coté français, je vais faire tout, pour réparer, rénover, rapiécer ce malentendu ou ce mal vu ou ces préjugés. Alors c'est quand ? c'est quand on n'a rien à dire, qu'on est aux abois ? qu'on craint l'avis de tous ceux qui ne vont pas aimer, et qui vont comme cracher sur votre jupon, il n'est plus là le temps des doudous. On lit les mots sur les lèvres, s'il y avait des sous titres on ne les verrait pas, qu’on est bien au cinéma.

Comme dans ce film raté de Wenders les films ratés de Wenders laissent d'autant des traces, film où son épouse  Solweig ... jouait, elle avait des lunettes à ciné à 3D à vivre ses rêves, les personnages en étaient addictes comme nous des smart phones : Jusqu'au bout du monde 1991, les films catastrophes étaient moins mode. Celui-ci demeure un chef d'oeuvre à coté de certains plus récents....

Et puis revenons à la base, les livres d’histoires et d’images d’Ernest et Célestine ; eh bien ! le dessin il s'anime, s’incarne, les personnages glissent sur les traits et cela, c'est féerique avec humilité, sans 3D, juste un nez rouge et un chapeau, pour vous saluer cher public, et pour votre obole vous l'avez déjà donnée ? Alors quand le rideau du générique tombe et la lumière se rallume je me dis que j'espère bien qu'il y en aura d'autres des aventures d'Ernest et Célestine... De ces beaux livres de dessins qui parlent.

La poésie populaire n'est plus présente Monsieur Prévert qu'au cinéma, dans les films d’animation surtout, dans les bistrots et dans les chansons et encore faut-il savoir que tous les Cabarets ont fermé... A ce propos Monsieur Vincent Josse à la radio va faire un autre Atelier fantôme non pas sur Barbara cette fois mais sur les Cabarets d'après Guerre, Samedi 19h30 tous les samedis l’ami Vincent les Vendredi matins à 6h45 et le Dimanche sur ARTE TV à 11h45, et quelquefois souvent au Masque et la Plume les dimanches soirs, un phénomène quand même ce Vincent, qui parlait ce matin des Cabarets, l’Ecluse par ex. vous imaginez la moindre boutique épicerie pas fine du tout rachetée transformé en Cabaret, avec la complicité des encore vivants de cette époque, Monsieur Jean.

Mais revenons à nos gros ours et à notre petite souris, il faut 10 mn au plus pour se familiariser avec eux deux, si on ne connait pas du tout leurs univers esthétique pictural leurs gestes leurs couleurs leur solitudes et leur petit air d'incompris de Calimero dans leur portées respectives... Et puis ils sont l’une mélodie en sous sol et l’autre fanfare en pleine ville d’un seul ours orchestre, mendiant. Il y a aussi comme un peu de l'univers des contes qui frappe à la porte, mais c'est de l'animation, on aurait pu faire cela du Petit Nicolas de Sempé et Goscinny.





En texto j’ai écris à mon compagnon :

-j’étais au cinéma voir Ernest et Célestine,

Ernest c’est toi et devine qui je suis…

-Ernestine

-Mais non Célestine…





En pensées : je viens de me rendre compte que j’ai raté peau d’âne…Rabeux MC93 ? à propos de conte et d’ami qui vous déçoit. J’aime bien de temps en temps, pas trop souvent, qu’on me dorlote un peu… qu’on m’invite et j’attends cela de Pierre et c’est Pauline c’est toujours Pauline qui me le concède…







Sur FB : Ernest c'est un peu Gérard Depardieu.
Ernest et Célestine c'est tellement loin des Indestructibles, que cela paraît Sépia les 10 premières minutes.
Et puis comme dirait Vincent Josse(je le cite partout) pour un autre film que je n'ai pas encore vu, il sort la semaine prochaine Main dans la Main de Valérie Donzelli (réalisatrice de la Guerre est déclarée) : "on y croit à ces deux là."Et puis on se re-pose dans les dessins, la poésie et l'histoire et les voix sont bien celles des personnages, méconnaissable pour Lambert Wilson ?! Et puis, c'est sentimental à l'état pur. Et puis après on a envie de changer les couleurs de notre temps. Et je me suis dit qu'on avait les mêmes caves Ernest et moi. Et que Célestine aimait les chapeaux. Et que Pascal pardon Ernest était tellement drôle quand il ronflait ou avait faim. Que c'était un pur mais pas du tout un dur.Je dirais que c'est de la même veine -aortequi mène au coeur-que Sempé ou Prévert.