mercredi 27 février 2013

"On ne demande qu'à en rire" BENGUI prochain passage sur France 2 à 17h50/18h00 le 1er mars

http://www.youtube.com/watch?v=VntEwgbGRvs
 4ème passage "assez surnaturel avec Bigard (28 ans de métier)qui l'a bien aimé. Moi aussi !
Comment on le met en bière un rebeu? ce sont des accents que j'adore du vrai Bourvil dans l'eau ferrugineuse.....
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=UBN7dQSvoBA
C'est donc de mieux en mieux.... à la 2ème re-vision.
et c'est bien de dire qu'il a un côté escroc... et qu'il n'est pas fini... Ma mère aussi dit de nous avec mon Chéri, qu'on est pas finis...et on en est très fiers...
Il a eu 14/15 de moyenne et son jury n'a pas été rabat joie du public... qui lui a mis 15 aussi. Je n'aime pas ni le début ni la fin à première vue, car c'est efficace mais pas amené... certes il faut faire vite être efficace et dans le vif du sujet, mais pas une seule minute on ne comprend qu'il est dans sa chambre ! Comme dirait Catherine Barma, c'est pas gênant.... on ne décolle pas de lui... Ce que j'aime c'est la pudeur et l'intelligence de l'acteur qui ne sort jamais de son personnage....à la télé ; c'est sa force et son point faible qui font dire à Jean-Luc Moreau, "on ne sait pas s'il est habile ou s'il a du talent ?" pour qu'il se montre un peu plus.... mais mais.... toute l'originalité, c'est aussi qu'on ne sait pas qui est le marionnettiste ? et à quoi il ressemble... Bengui sans Bengui. Il fait partie de ses comédiens que j'aime et qui saluent dans le personnage, quoique je n'ai jamais moi, choisis de le faire en tant que comédienne. Je me souviens de Michel Fau chez Ruquier qui après avoir joué son extrait habillé maquillé perruqué en femme répondait aux questions en Michel Fau malgré le costume et c'était troublant et en m^me temps imprégné de toute la dignité possible que doit garder à la télévision un artiste. Les plus avertis sont Piccoli, Bacri Dupontel et Michel Fau.

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C'est de bonne augure le 1er mars comme les émissions sont enregistrées, je connais le verdict mais je ne vous le dirais pas....


Bon je vais vous... en laisser quelques indices Bengui est dans sa chambre, pas tout à fait avec sa tenue habituelle et j'ai une petite intervention parait-il ?! indirecte, par enregistrement (décidément) vocal, bref vous verrez-bien !

Il faut vous dire que j'ai regardé déjà l'émission d'hier le score  - la video  sur Pluzz, parce que, parce que....je croyais que, c'était le jour de diffusion où passait mon préféré, mon protégé, eh bien riez donc... je me suis plue(se plaire égal presque s'accepter) à la regarder, je vieillis ou je rajeunis ou est-ce que c'est cela la vie, ne pas toujours se sentir investi... ou coupable et passer son temps un peu comme le Chat Garfield... callé sur le canapé avec le plaisir d'être à la limite de l'ennui. Et en plus je n'avais pas honte du tout de rire et je me suis dit que ce jury ces humoristes étaient dans l'ensemble de sacrés comédiens. Je sais je l'ai déjà dit....
C'est comme si je revenais à mes premières amours : Louis de Funès Bourvil Fernandel Jacqueline Maillan Michel Serrault Jean Poiret, les basiques le clown blanc et l'Auguste. Hier en l'occurence le clown Blanc était un athlète noir adepte du body bulding et l'Auguste un petit monsieur insignifiant en pyjama à moitié chauve au visage de Monsieur le voisin qu'on connait pas... en pyjama à rayures et au bonnet de nuit et après en dernier il y avait ce charmant et svelte jeune homme noir adepte habituellement de tous les travestissements qui se moquait du jury, passait de l'amoureux éconduit au resquilleur facile et je me suis dit Eureka, ils sont tous là et transformés... divers et passionnés... les histrions populaires de demain et comme me disait Jenny Alpha ma voisine d'origine de la Martinique comédienne et chanteuse : Nathalie il y a plus de racisme et d'ostracisme dans le théâtre que dans le music-hall....
Et puis il y a ceux qui ont tenté qui ont digressé qui sont hors sujet le jury sait leur dire NON, elle les buzze.
Cette émission est dirigée jusque là par Laurent Ruquier (il devrait passer la main pour la prochaine saison- critique de la Voix du Nord) et je l'ai souvent dit cet homme là, il est de la trempe des très bons journalistes, des vulgarisateurs ou passeurs ouverts à un large public, de talent. Je n'ai jamais été voir ses pièces car le théâtre et plus précisément moi-même, sommes sectaires et faisons des choix parce que  premièrement on ne peut pas tout voir et aussi pour défendre l'exigence, pour dénoncer le nivellement par le bas. Mais Laurent Ruquier garde de l'élégance dans l'audience et un vrai goût du partage avec le désir d'aider les autres, comme (à égale mesure et dans un créneau différent avec un jeu de rôle plus provocateur) : Thierry Ardisson. Ruquier reste potache et il a bien raison... Ils ne s'aiment pas beaucoup dit-on, à moins qu'ils entretiennent les différends. Guitry Jouvet et Michel Simon ne pouvaient pas se blairer.... à leur époque.

Et puis surtout qu'il y a beaucoup de largeur de champ dans les humoristes, moins de voie toute tracée de frontières . Il y a plein de contradictions dans les vies de chacun et les personnes qui sont les plus malheureuses sont les paranos et/ou succeptibles, écorchées vives, dépourvues d'humour c'est à dire de distance. Dans les cours de théâtre amateurs et/ou pro on doit apprendre aux gens à oser c'est à dire aussi avoir de l'humour sur eux-mêmes et il y en a qui ne l'acceptent pas et ne s'occupent que des autres.: Il a plus de texte, il est meilleur que moi, il est trop mauvais, t'as vu le niveau !
et cela moi ne me donne pas  du tout envie de faire du théâtre avec eux. Ortéga ou Charpentier tous les profs que j'ai eus travaillaient avec tous, par contre ils ne demandaient pas à chacun de tenter l'entrée au Conservatoire... déjà parce qu'il y a une limite d'âge !

mardi 26 février 2013

Nous on ira parce que c'est à Créteil... et que c'est une amie : Un petit jeu sans conséquences...


et voyez-vous les pièces comme celle-ci c'est un peu moins bien que Djaoui Bacri Quoique ! c'est comme Foenkinos ou Beigbeder, quoique !

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Eh bien c'était très bien, j'aime la pièce, elle est tellement comme un pont entre le théâtre classique des comédies et le café théâtre. Ce n'est pas un Feydeau et ce n'est pas ignorant de toutes ses ficelles c'est un plaisir tel de rire ainsi, ils sont tous bien et ils sont tous emplis du plaisir à partager le théâtre avec le public, avec pudeur. Ils sont, dans chacun des personnages avec leur singularité de comédien. Ils sont près à vous accompagner dans vos pensées après la pièce. Ainsi jouée cette pièce à le charme d'une de celles de Guitry. Ils ont été choisis pour participer au  Festival de Massy de 2013 : Coups de théâtre (site du dernier festival de 2012).

Le cours Bernard Ortega ce que nous y faisions....ce qu'il est devenu : un coach de business, mais lequel ?

Je voulais vous dire que j'ai eu un coup de fil de N. elle a laissé un message sur mon poste fixe, pour avoir des détails sur notre façon de travailler ortéguienne


en vue de préparer un stage avec de jeunes adultes pour le mois de juillet;

son sujet c'était de retrouver comment nous étions si disponibles à travailler les textes de Shakespeare en groupe.

Quels exercices ils nous faisait faire pour nous faire nous écouter et être si présents sur le plateau et après intervenir avec nos textes différents, et qui n'avaient aucun lien entre eux... les rencontres la prise d'espace...


Pour elle nous courrions et un s'arrêtait pour jouer son texte, et les autres s'immobilisaient dans une écoute active


les pistes que je lui ai données, le travail sur le corps, les chutes, les matins gais et tristes, les impros ortéguiennes : individuelles et collectives, la respiration....


si vous avez des souvenirs plus précis, et j'ai oublié les critiques.... de Bernard dans les choses constructives... les devoirs : mettre en scène à plusieurs : scènes ou courtes pièces, si pas de travail, on n'allait pas plus loin.
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- Il y avait aussi les textes dits sur fond musical avec un niveau sonore variable, selon le feeling de Bernard : quand un comédien commencait à bien se lâcher, à être moins dans la gorge et plus dans le ventre, il augmentait le son petit à petit, pour faire sortir la voix



- Il y avait aussi dire le texte en décalage, pour explorer des voies hors des préjugés de l’aspect dramatique. Pour aider le décalage : costume clownesque (dire son texte terriblement tragique avec des pinces à linge ou des ballons de baudruches accrochés à son costume.)



- Quand N. parle de courir : je pense qu’elle évoque l’exercice : "on achève bien les chevaux" : tout le monde courait autour de la scène. Je crois qu’il pouvait y avoir des consignes comme :


· ça fait trois jours que vous tournez comme ça, complètement épuisé, on marche sur l’autre,

· vous retrouvez un second souffle

· … et soudain un coup de canne, ou tout le monde d’immobilise, en déséquilibre

· Pendant un de ces arrêts soudains, un prend l’initiative de dire un bout de texte

- Donner une directive comme : il fait un froid glacial, tu as une poussière dans l’œil, le soleil te gêne, tu as bu, tu regardes la neige tomber…

- Des directives plus concrètes : tu fais tes exercice de gymnastique, tu épluches les légumes…

- Et aussi le jeu avec un objet dans la main

- Et aussi « Raconte-moi ce que dit le personnage »

- Le travail sur le corps en musique -> chorégraphie sans chercher à être un danseur étoile.. puis un commence à dire son texte

- Le travail sur le corps avec la musique remplacée par une personne orchestre qui fait sa musique : chante, onomatopée, pleure, rit, et puis ajoute une phrase de Shakespeare…

- Et n’oublions pas : à table pendant le repas : tiens, toi dis-moi ton texte ..

Il y a peut-être un peu d’extrapolation de ma part…

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Quelle mémoire, donc quand tu recevras ce message qui sait le froid sera toujours là, et le week-end fini...


quelle mémoire hors le temps qui passe. Extrapolante juste un peu....car tu en fais le meilleur prof au monde et moi tu me donnes et à N.aussi(car je viens d'envoyer ta réponse par texto) des pépites. Si N. m'explique qu'elle a fait un travail de sape de bcp de choses car c'est lié à la mort de R., moi c'est par conséquent évidemment pour d'autres raisons, mais il ne me reste quasiment rien du tout de ce que tu décris comme : -on achève bien les chevaux.... de pendant le repas , avec l'objet dans la main ?!

ça a du bien me "gaver" comme exercices.....

En mémoire sont un peu plus affleurants, un peu...  : les directives concrètes et beaucoup plus des impros musicales. La personne orchestre j'ai complètement oublié et je trouve cela très rigolo,  j'adorerai le refaire.

Par contre je me souviens très bien de la danse comme les petits rats de l'Opéra, mais qu'après on jouait Shakespeare, non, ....

mémoire très fraiche encore : de raconte-moi ce que fait le personnage et même + précisément, avant la scène que tu joues (pour l'avoir utilisé en tant que prof. pas longtemps car ça colle moyen avec des amateurs et la méthode Person d'avant tout tout allier le travail au plaisir du jeu et à la répetition.)

Sinon avec N. et ce dont je me souviens  le mieux c'est donc et cela est un peu paradoxal,  tout le travail direct sur le corps : respire expire méditation... foot pour sourire un peu pandant les stages.

Et tiens me revient tous ces exercices de cris et de personnes qui tenaient à deux la personne pour l'aider à crier à sortir la voix.....

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ma photo préférée est celle avec les Tibétains....
j'en trouverai des photos de nos stages...



par contre je n'ai jamais aimé ses mises en scènes, elles m'ont tellement décue, il était au conservatoire à l'époque où Vitez était prof et il n'était pas dans sa classe.

Il m'a beaucoup apporté par son enseignement, m'a beaucoup aidée aussi mais je lui en ai voulu terriblement, car les bloquages les plus profonds quand vient le déclic, à ce moment là, précis tant de choses réaffleurent,  que j'ai détesté celui qui tenait la canne, car ce n'était pas non plus, "mon prince charmant."... Et puis je le trouvais aussi tellement petit, parfois dans ses relations avec les femmes et ses enfants, profiteur séducteur... Mais tout le monde fait des erreurs de parcours, lui non plus ne savait pas toujours dire non et à mon égard, dire oui... Je suis restée au moins 5 ans avec ses cours, j'y ai surtout fait des rencontres amicales exceptionnelles, après tout ce qu'on traversait ensemble.
Bon après des années je peux vous dire que cet homme là aime passionément l'autre et le théâtre.
son blog
son école... toujours avec la canne, rassurez-vous pour frapper au sol et le travail perpétuel sur la respiration , la méditation, le silence, savoir s'écouter et écouter.... et bien-sûr savoir dire non....
je me dis que beaucoup de cadres dans la boîte où je travaille feraient bien d'aller faire un tour du c^té de chez Tao Communication. Tao était le nom d'un de ses chats, non ? Pas vraiment puisqu'il ne gardait que les femelles.
OUI ET NON (le choix) par le coach Bernard Ortega


Tags: bon sens, maturité, sagesse

Il y a des oui qui disent non.

Il y a des non qui disent oui.

Il y a des silences qui disent oui.

Il y a des silences qui disent non.

Il y a des cultures du oui car le non est une impolitesse flagrante.

Dans nos sociétés occidentales, même si la culture du oui n’est pas ancestrale, il y a bien d’autres raisons de ne pas faire sonner le « non ».

Le non semble agressif. Le non ressemble à un refus qui va entraîner une réaction et peut-être un conflit. Mais, le oui prononcé dans ce sens, est un non intérieur, et ce oui entendu se verra vite transformé en non, qui provoquera un conflit, plus vaste encore. Et puis ce oui prononcé, n’aura-t-il pas été provoqué par une situation tendue ? N’aura-t-il pas été demandé violemment, en se justifiant de raisons pas toujours liées au sujet ? Alors, la pression exercée, l’exigence de l’instant ont libéré le oui, peut-être accompagné d’un soupir, à peine audible.

Au fond lorsque le oui est ainsi prononcé, sans un accord intérieur profond, un brin de lassitude, une pincée de lâcheté ne sont pas loin. Mais si la lassitude ne donne pas de mauvais souvenirs, il n’en est pas de même pour la lâcheté. Le lâche n’a pas tord d’être inquiet car ce oui, lui retombera dessus, fatalement. Le courage est un sentiment, un état difficile, salutaire, et il devra intervenir dans l’immédiateté. Dire non peut ressembler à un cauchemar où la guerre et l’inconfort vont apparaître violemment comme un masque hideux. Au fond, ce n’est que par la vision du court terme, que le malheur veut être évité. Et, nous sommes une civilisation du court terme, celle qui ne veut pas voir la mort et la repousse le plus loin possible. De même, en repoussant le non, on imagine repousser le conflit, et plus inconsciemment la maladie et la mort.

D’ailleurs, de l’autre côté, provoquer le oui et s’en satisfaire, égale bien à une victoire. Dans le monde de la séduction, c’est bien le oui qui est sollicité. Souvent, les efforts déployés pour arracher ce oui, sont formidables. Mais, une fois obtenu, il faudrait être certain qu’il était prononcé « vraiment ». Le oui a pu être déclaré par faiblesse, par fascination, par intérêt, par lâcheté, par calcul, par saturation. Mais, plus tard, la personne ayant prononcé le « oui » fatal se réveille brutalement, et le tonnerre gronde avec la sensation de s’être fait berner.

Quant à celui qui mesure son pouvoir à faire prononcer le oui, peut-être n’ a-t-il pas prévu les conséquences de cet engagement. Et, là encore, la catastrophe peut être au rendez-vous. Au fond, celui ou celle qui provoque, comme celui ou celle qui prononce, peuvent se préparer des lendemains difficiles. Car le oui est un engagement pour celui qui prononce comme pour celui qui sollicite. Il n’y a pas de noir ou de blanc, pas de méchant ou de gentil. L’un et l’autre seront responsables de l’engagement du « oui ». Si l’engagement n’est pas conforme, les dés seront pipés, et le conflit deviendra vite brûlant. Il vaudrait mieux prononcer un « non doux », qu’un « oui hésitant ». Même si nous devions faire des efforts pour l’expliquer ou le justifier. Le combat, s’il doit exister, sera vécu à l’instant, tout de suite…et ce sera « vraiment » terminé. Plus tard, la personne, ayant subi ce non, pourra au moins nous estimer, à défaut de penser que l’on avait raison. Et, si elle persiste à nous en vouloir, nous pourrons imaginer ce que cela aurait été en lui disant oui, puis en faisant marche arrière, plus tard.

Le non peut être un vecteur de paix, à condition d’avoir une notion du temps plus large, plus visionnaire. La société de vitesse, pardon de précipitation et d’agitation, n’a pas le temps. C’est pourquoi, elle a cette tendance à dire oui, sans mesurer les futures conséquences. Un pays peut, par exemple, proposer son aide, son apport de capitaux, son soutien à un pays plus faible. Si le oui, immédiat repose sur l’inconfort de l’instant, le sourire du moment finira par une grimace affreuse. Ce oui, qui porte une si belle couleur, peut transformer une terre ferme en des sables mouvants. Soyons fermes et joyeux de savoir dire non, cela nous permettra, aussi joyeusement, de pouvoir dire : oui.

Bernard ORTEGA


une vidéo  : reportage Canal + : stages extérieurs....






Présidentielles en France: un roi ou un président ?


Dans nos pays voisins, les peuples ont conservé un équilibre des présences entre la royauté, la « gouvernance » et un soupçon d’église. Notre beau pays de France, exigence de son histoire et de sa grande Révolution a extirpé la noblesse et l’église de son pouvoir. Nos présidents successifs, rois de notre république auraient donc deux fonctions, de représentation et d’action. Même si le bon ton, veut, que le président préside et le premier ministre gouverne.Si nous évoquons l’aspect que l’on doit percevoir chez un roi (je ne parle pas de ceux qui descendaient des « soubrettes » et qui avaient le comportement adéquate) il nous apparaît qu’il avait reçu une éducation et une culture de qualité, ce qui devait faire ressortir son raffinement, son élégance, sa distanciation, son contrôle et son intelligence. Si nous nous arrêtons à cette image de la haute noblesse (il y en a eu aussi de basses) nous devons absolument trouver un Roi pour la France.



Il est paradoxal pour un monde qui cherche autant de référents, que nous n’ayons pu remettre ce symbole royal sur le trône, comme nos pays voisins. Peut-être les avons –nous enviés au fond, mais nos racines révolutionnaires étaient trop violentes. Pourtant lorsque nous observons, nos hauts dignitaires au sein des cours européennes, leur comportement est un brin pathétique, pour ne pas dire assez vulgaire. De tout temps les êtres humains ont eu besoin de référents, de symbole, d’identification…de rêve. Si les français semblent aussi pessimistes (beaucoup d’enquêtes le confirment) dans l’un des plus beaux pays du monde, il faut bien chercher quelque raison. Celle qui m’apparaît, ressemble bien à cette absence d’identification à une image représentative d’un homme fort, d’un symbole.



Si le star système est né, c’est bel et bien pour combler cette absence. De tout temps le peuple tourne ses yeux vers le haut pour être guidé et entraîné. Sinon, pour savourer l’éclat brillant d’une cour, d’un être « hors du commun » qui va lui apporter le rêve qui équilibre son quotidien stressant et fatiguant. Nous allons constater cette évidence par le sport de haut niveau, tennis, football, rugby, golf etc.…qui vont faire naître les représentants, vers lesquels nous allons nous identifier, et les gouvernants se servir. Nous avons tous faim et soif de héros. Et les guerres modernes récompensent davantage les inventeurs des armes électroniques que des généraux courageux sur le champ de bataille. Le monde, le monde économique, le monde politique cherche leurs sauveurs. Et, les pâles copies que l’on nous présente, ne sont, à tout prendre que des caméléons, qui, à force de vouloir rassembler tout le monde finissent par ressembler à tout le monde. Malgré leurs efforts tentaculaires pour s’identifier à ces stars, leur obsédante spéculation, transpire par tous les pores de leur peau usée.



Nos futurs candidats à la présidence suprême s’arrachent les meilleurs conseillers afin de présenter le programme le plus alléchant pour les français. Ces français qui ne croient plus à aucun programme, et qui se passionnent pour l’élection présidentielle, parce qu’ils vont pouvoir s’identifier à un homme, à leur symbole. Etrange contradiction d’un système, où l’homme devient la valeur refuge, alors que l’organisation des états bureaucratiques (grande administration) tend à robotiser, légiférer, isoler, effacer tout ce qui ressemble à l’espèce humaine. Ce sont les hommes qui font des lois afin que les lois dirigent les hommes (parfaite image de l’irresponsabilité).



Le charisme doit être inné, disent certains. Mais, l’enthousiasme, le devoir d’aider ceux et celles dont nous avons la responsabilité, la compétence et la vision qui accompagnent nos actions ne sont-ils pas à la naissance de ce charisme ? Un vrai leader concentrera la forme et le fond. Il ne fera pas qu’imiter les vedettes du showbiz, confondant ainsi pouvoir et prestige, conscient que l’image devient primordiale dans le monde moderne. La plus grande confusion peut naître en surexposant les images. Il y a des célébrités utiles et des célébrités inutiles. Car si trop de chefs tuent le chef, trop d’images tuent l’image, surtout lorsqu’il y a du vide derrière celle-ci. Le plan américain ou le gros plan, a ceci de dangereux, que nous pouvons lire « le fond de l’œil ». Le leader attendu devra donc développer une vraie conscience, un vrai souci du bien commun et projeter une image dynamique et ouverte.



Il est donc vital pour tous les potentiels candidats, présidents, grands rois, petits rois de développer cette part de charisme, d’élégance naturelle, de force et de douceur et de devenir royal. Tache difficile car un roi devrait faire ce qu’il dit, de par la noblesse qui l’oblige.



La stimulation, la motivation des troupes ne tient pas toujours aux récompenses, aux bons points, aux médailles et à l’argent. Ces assemblées humaines veulent donner un sens à leur vie, à leurs actions ….à leur dévouement, à leurs sacrifices. Elles ont soif de respecter, d’estimer, d’admirer. Nous ne suivons les grands hommes, les grands guerriers, non seulement parce qu’ils ont des titres, mais parce qu’ils ont l’élégance et l’authenticité de les porter. Bernard Ortega (coach)



28 juin 2011
Bernard Ortega
Général
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lundi 25 février 2013

au Lucernaire Quoi de neuf ? une expo participative... des pièces du ciné....

au Lucernaire/Lacenaire : (voir dans mon blog autre article sur le sujet.... Enfants du Paradis expo, et donc là au Lucernaire une initiative participative : du passé à l'avenir, facile de relier ???
les souvenirs, les amours, les expériences, professionnelles amateures, les meilleures ? l;amitié les rencontres : témoignages lettres photos....
une expo sur le Web evolutive : quel Lucernaire attendez-vous demain...
votre cher Lucernaire : photos témoignages inventions amitié créativité.....

à l'affiche théâtre Sarabande jusqu'au 24/02 et Bouvart et Pécuchet et Jack l'Eventreur de Desnos, dis-moi quels spectacles se jouent et je te dirais quelle crise quel changement de société nous traversons ?



et bientôt Marie-Tudor reprise à partir du 10 mars...


Les oscars : bof et pourtant....

dimanche 24 février 2013

FAUT IL S'ENERVER TOUT SEUL OU PARTAGER SA COLERE?

Ce matin en allant faire les course au village, je m'énervais tout seul dans ma voiture. Non pas parceque je suivais un quelconque tracteur ou une bétaillére, non parceque je re pensais à "L'Amour", le film dont on nous rabat les oreilles depuis plusieurs semaines, voir plusieurs mois. Sans doute est ce un trés bon film servi par des comédiens d'une trés grande qualité, mais non, vraiment rien ne me tente dans un tel film. Et c'est là que le bat blesse car je n'ai encore entendu aucun critique radio, télé, eux pourtant si prompts à démolir un film, un livre, voire même un comédien, dire quoi que se soit contre ce film. Et là j'ai des doutes. Union sacrée dans la "bobosphére" finalement. Un film qui parle de mort, de fin de vie, même entouré d'amour, brrrrr, cela me fait froid dans le dos. Parallélement à cela nos chers dirigeants tarderaient semble t'il à prendre une décision concernant justement la fin de vie, le droit à l'individu à pouvoir dire "STOP" arrétons les frais j'en ai marre! Au cinéma et par délà dans un milieu "branché" qui s'autorise lui à avoir des idées parcontre... Drôle de monde. Pour finir, pour moi le cinéma doit être populaire, sans toutefois empêcher l' individu de penser (sinon regardez TF1 et beaucoup de chaines de la TNT vous serez ainsi décérébré) et je regrette l'époque des films de Oury, de Broca, Malle on passait un trés bon moment dans la salle obscure et ressortait contents, heureux... Donc je m'énervais tout seul dans ma voiture en allant faire mes courses au village.

1 commentaire:

c'est Amour et non pas l'Amour cher OLD MAN. C'est pas seulement une émanation de la BOBOSPHERE, ce n'est pas non plus un film populaire ; comment-dire, c'est un film déchirant et exigeant et qui aussi dénonce l'hypocrisie des fins de vie et du débat sur l'euthanasie qui ne vient pas...Ils sont heureux avant qu'elle ne tombe. Ils s'aiment. Comme des vieux.
Et puis après c'est tellement dur ce vide sanitaire affectif d'assistance d'isolement dans lequel les personnages veulent rester. Tout le long du film on les comprend, mais alors la seule alternative c'est qu'il faut tuer l'autre arrivé à un certain stade d'insoutenable??? Rien dans ce film n'est appuyé démago mais tout est dit et cela est touchant grâce au jeu des acteurs à la réalisation. Je trouve qu'aux Césars ils auraient pu diversifier mais cela veut dire aussi un truc les vieux nous on ne veut pas qu'on s'apitoie on ne veut pas immobiliser la vie de nos enfants mais alors on fait quoi ?

mes réflexions sur FB
via Julie Verne :"Se réveiller sous la neige et trouver ça beau. Se réveiller sous la neige, entendre que Jennifer Lawrence a décroché l'Oscar de la meilleure actrice, laissant Emmanuelle Riva bredouille, et se dire que les Américains n'ont rien compris au cinéma cette année. Fuck."
 -Exactement même réveil comme quoi sous la neige court une télépathie à distance, merci Julie ! 
(...)
Ils ont compris un peu mieux avec les acteurs ce qu'est le cinéma, faut pas oublier que ce sont des cow-boys et j'ai toujours adoré quoique fille les westerns....
(...) 
C'est le moins consensuel ça veut dire quoi sensuel ? (j'ai horreur de ce mot) avec AMOUR
1er Oscar pour Django Unchained : Christoph Waltz meilleur acteur dans un second rôle !
 

samedi 23 février 2013

2 spectacles 2 adaptations 2 capitales : Montedido d'Erri de Luca à l'Atalante près de l'Atelier et Carnages Cirque-Théâtre à la Friche de la Belle de Mai à Marseille/ et les Césars pas si injustes que cela...bravo Madame Emmanuelle Riva


J' imagine de mieux en mieux de mon nid d'aigle les spectacles presque les livres et les films. Et qui sait un peu aussi les gens. C'est normal je m'appelle Nathalie, comme écrit David Foenkinos dans la délicatesse : "il y a souvent une nette tendance à la nostalgie chez les Nathalie", j'ai toujours adoré cela les nids, la nostalgie et la poésie, l'absurde itou, (itou égal y compris) jusqu'à Beckett ? yes non oui vraiment. Il y a eu assez de temps pour qu'éclate un peu ma joie en reste.... Voilà en vieillissant en essayant de stabiliser cette maladie chronique qui devient comme tout chez moi une quête d'inatteignable, je me dis qu'en attendant la retraite tant attendue, une sortie par mois va me suffire car d''être allée à l'Opéra Comique, durée 3 heures l'Opérette et avec en plus le bonheur que j'en ai écumé, tout cela m'a épuisée, me voilà reclouée par  un état grippal....
Donc Erri de Luca parce qu'apparemment il est tout le contraire de moi... un grimpeur de sommets écrivain et italien 1 er spectacle
Et la Compagnie des clowns comédiens burlesques de François Cervantes avec Catherine Arletti et le Zig : Dominique Chevallier, entre autres... car ils forment trient trainent avec eux toujours quelques disciples par leurs longs stages auditions. Eux, ils en prennent quelques uns des stagiaires avec qui, ils travaillent pour leurs spectacles professionnels. 
Mes élèves préférés, les gens les ceux du théâtre du cinema du cirque je vous le dis ici c'est un monde sans pitié mais avec de tels moments de grace qu'on a l'impression que cela va durer longtemps, de la rencontre  jusqu'au travail ensemble jusqu'à la complicité fidèle etc.... mais on se perd aussi bcp.
À l'image d'Emmanuelle Riva aux césars elle a tellement su bien parler, mais en fait c'était ridicule, incohérent, inélégant en diable que de la laisser aller seule à cette cérémonie. Mais c'est la vie on laisse très seuls à des moments les gens qu'on a beaucoup aimé même si on sait pertinemment qu'aux moments où ils sont en faiblesse, en vieillesse, ils ont besoin d'aide, d'affection et de grand soutien. Les plus riches ont des aides à domicile, mais les autres... (voir revoir à consommer sans limites comme les fraises sans sucre et le fromage blanc 0 % pour les régimes : Intouchables à ce sujet).
On veut dans nos pays occidentaux offrir à nos enfants le plus de liberté, non ? alors même si c'est ridicule que tous ces césars reviennent à un seul film (il a raison mon chéri) il faut absolument aller voir Amour de Haneke, c'est tellement exigeant sur l'avenir de nos vies qu'on ne va pouvoir toujours éviter de débattre de l'Euthanasie dans nos sociétés...  C'est un personnage tyranique que cet  Amour si on l'installe chez soi le plus longtemps possible. À la mesure d'Emmanuelle Riva cette frêle vieille dame encore si élégante et délicate et Omar Sy à côté ému jusques aux larmes et si digne c'était un spectacle d'une poésie absolue. Effet miroir pas si absolu que cela, pas simple ? moins simple quoique ! dirait Raymond Devos : qu'Intouchables, sous-entendu ce film ne l'est pas aussi démago qu'on croie. .
Merci Canal + de m'avoir accompagnée à cette cérémonie et d'avoir repassé Intouchables ensuite.

au Théâtre
Sur Webthea
Montedidio de Erri de Luca
Des fourmis sur la pente du Vésuve        


Montedidio, montagne de Dieu en napolitain, est un quartier populaire aux ruelles étroites, situé sur les hauteurs de Naples, « où le ciel et la terre se confondent » et où, par là – même, le sacré et la magie s’emmêlent au quotidien, le surnaturel au réel, le miel et le fiel. C’est là, et sur une trame autobiographique, que l’auteur pose la poignante population d’un conte initiatique taillé dans le tissu de l’âpreté des jours et du fantastique.

Le héros en est un adolescent qui, à l’âge « où l’on pue encore l’encre d’écolier », entre le rabot du menuisier chez qui il travaille et le lancé du boomerang offert par son père à l’occasion de ses 13 ans, fait l’apprentissage de la vie. Un rude chemin sur lequel il y a le deuil, la mort de sa mère, mais aussi l’amitié. Celle de Rafaniello, vieux cordonnier juif aux cheveux carotte que les vicissitudes de la Seconde Guerre mondiale ont jeté sur les rives de Naples « comme un touriste qui s’est trompé de réservation ». Mais quand les ailes qui y sont enfermées auront cassé sa bosse comme une coquille d’œuf, il s’envolera enfin vers Jérusalem.

Et puis il y a Maria, la fille de la voisine qui a décidé de ne plus « faire ça » avec le propriétaire en échange des loyers impayés et avec qui, sur la terrasse, il lancera son boomerang et passera à l’âge adulte. « Mes romans se ressemblent tous parce que le personnage principal en est la ville de Naples. Tous les autres protagonistes sont des fourmis installées sur les pentes du volcan » aime à dire Erri de Luca. C’est donc sur fond de Vésuve que le plasticien napolitain Michele Lodice installe une scénographie aussi astucieuse qu’inspirée et que domine un superbe nid fabriqué de branches et de feuilles.


Lisa Wurmser, qui signe l’adaptation du roman (Prix Femina 2002) et la mise en scène, est comme chez elle dans les entrelacs de la réalité et du fantastique. En toute parenté d’humeur avec l’auteur, elle orchestre finement jeux d’ombres et de lumières, images projetées, allusion au cinéma italien des années cinquante et même au très fameux « Variétà » napolitain, et donne toute sa saveur à une histoire qui se pare de poésie pour dire l’enfance asservie, et affirme que c’est par l’éducation que s’évite la ségrégation. Un programme qui de toute évidence reste d’une brûlante actualité.

Non, on ne reprochera pas à Lisa Wurmser son goût manifeste pour les écritures à fort tanin d’onirisme et d’humour mélancolique, magnifiée ici, par toute l’équipe des comédiens, et parmi eux François Lalande, dont le cordonnier ambulant qui rêve de voler vers Jérusalem semble sorti tout droit d’un tableau de Chagall. Une de ces belles et trop rares soirée de théâtre.

Photos Lot

Montedidio d’Erri de Luca. Adaptation et mise en scène Lisa Wurmser, avec Chad Chenouga, Andrea de Luca , Léa Girardet, François Lalande, Jérémie Lippmann.

Théâtre de l’Atalante 1h10 Jusqu’au 9 mars tel 01 46 06 11 90 22 Mars à Beynes (La Barbacane) 78, 26 mars, Alforville 94 (Le Pôle artistique)


Carnages
François Cervantes

sur Télérama

CIRQUE-THÉÂTRE -

Un drôle de Zig, vieux clown triste, entouré d'une ribambelles de zigues tout aussi drôles dans un numéro électrique et absurde. Du Beckett sous nez rouge.

Une loupiote droite comme un I, esseulée au milieu du vide. Derrière elle, une ombre timide apparaît. A sa dégaine déhanchée sous l'imper trop vaste, on la reconnaît d'emblée : Arletti, le clown dont l'actrice Catherine Germain endosse périodiquement le rôle depuis vingt ans sous le regard de l'auteur-metteur en scène François Cervantes. Car ces deux-là continuent sans se lasser de chercher une autre façon d'habiter le théâtre. Parfois cela passe par l'art du masque (balinais, italien...), souvent avec les attributs du clown auxquels ils ont, grâce à Arletti, consacré bien des aventures scéniques (Les Clowns, créé en 2005, est toujours en tournée !).

Arletti n'est bientôt plus toute seule en scène... Zig, grand gaillard perdu, l'a rejointe et lui colle aux basques. Tous deux viennent du « dehors ». Ils ont pénétré dans ce théâtre désert et l'explorent comme un nouveau terrain de jeu. Pour ce troisième spectacle ensemble monté par Cervantes, les rôles se répartissent aisément. Arletti/Catherine Germain garde en elle une part d'enfance. Immédiate et éructante, elle ravive sans cesse l'étincelle du présent. A l'opposé, Zig/Dominique Chevallier est son double inversé : il s'inquiète du passé, emprisonné sans doute par tous les objets dont il se ceinture le corps. Zig est vieux, il a peur, et voudrait bien retrouver la sécurité de son banc, à l'extérieur. Tous deux font une paire à la Beckett, même si le rire, ici, remplace les silences éternels du dramaturge irlandais.

Un troisième larron fait irruption, électrique et raide comme le balai qu'il traîne ; puis un autre encore, sortant par hasard de la poubelle où il vit (Beckett encore). Ils seront à la fin sept à envahir la scène de leur fausses sorties, de questions sans réponses et autres pitreries physiques et métaphysiques. Car cette fois, c'est sa troupe au complet, installée depuis huit ans à Marseille, à la Friche de la Belle de Mai, que François Cervantes a convaincue d'inventer des personnages de clowns. Comme au bon vieux temps des années 1920 et 1930, où, sortant de leur chapiteau, ceux-ci envahissaient les cabarets. Que célèbrent les acteurs en prenant part, ainsi grimés, aux festivités de Marseille-Provence 2013 ? La fragilité d'un monde tourmenté. Et sa poésie. — Emmanuelle Bouchez


Jusqu'au 23 février, Friche de la Belle de Mai, à Marseille, dans le cadre de Cirque en capitales, tél. : 04 95 04 95 70 | Le 5 mars à Ajaccio (20), tél. : 04 95 50 40 80 | Du 16 au 18 avril à Sartrouville (78), tél. : 01 30 86 77 79...


Le 23/02/2013
Emmanuelle Bouchez - Telerama n° 3293


Les Césars L'Express
Meilleur film
Amour de Michael Haneke 

Meilleur acteur
Jean-Louis Trintignant, dans Amour

Meilleure actrice
Emmanuelle Riva, pour Amour

Meilleur réalisateur
Michael Haneke, pour Amour

Meilleur second rôle féminin
Valerie Benguigui pour Le prénom 

Meilleur second rôle masculin
Guillaume De Tonquedec pour Le prénom 

Meilleur Scénario Original
Michael Haneke, pour Amour

Meilleure Musique Originale
Alexandre Desplat pour De rouille et d'os 

Meilleur Montage
Juliette Welfling pour De rouille et d'os 

Meilleurs Costumes
Christian Gasc, pour Les adieux à la reine

Meilleurs Décors
Katia Wyszkop pour Les adieux à la reine 

Meilleur Film de Court Métrage
Le cri du homard de Nicolas Guiot

Meilleur Film Documentaire
Les invisibles de Sébastien Lifshitz


Meilleur Espoir Féminin
Izia Higelin, dans Mauvaise fille


Meilleur Espoir Masculin
Matthias Schoenaerts, dans De rouille et d'os


Meilleur Film d'Animation
Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier


Meilleur Film Étranger
Argo de Ben Affleck

Meilleur Premier Film
Louise Wimmer de Cyril Mennegun


Meilleure Adaptation
Thomas Bidegain, Jacques Audiard, pour De rouille et d'os 

Meilleur Son
Brigitte Taillandier, Francis Wargnier, Olivier Goinard pour Les adieux à la reine 

Meilleure Photo
Romain Winding pour Les adieux à la reine 


*Tout sur la cérémonie des Césars 2013
 *Des César en rouge et noir
    *César 2013: revivez la 38e cérémonie minute par minute
        *Emmanuelle Riva, la carrière en images du César de la meilleure actrice 2013
ALORS ENCORE UN MOT J'AI ADORÉ CES CÉSARS malgré tout...

 sa carrière en images, quels films, quels réalisateurs je n'ai pas tout mis, dont Bleu de Kieslovski




pour la déclaration de l'américain, pour EMMANUELLE RIVA, pour les mauvaises blagues et la séquence  de Haneke prochain réalisateur choisi par Walt-Disney pour la suite de Star-Wars, les numéros de presque tous les intervenants avec en tête absolument le duo François Damiens et Djamel Debouze quoique... Laurent Laffitte...

jeudi 21 février 2013

CIBOULETTE le retour de la Joie comme lorsqu'on boit du champagne.... et après dans la vie vous êtes au début comme en décalage et pas seulement horaire.....

le retour de la Joie comme lorsqu'on boit du champagne.... et après dans la vie vous êtes au début comme en décalage et pas seulement horaire.....retransmis s/France Musique  à 20h vendredi 22/02/2013

C'est à la fois poétique et populaire c'est une musique délicate et érudite avec des notes et un livret qui "font rire et pleurer tout le monde" comme disait Proust, mais Reynaldo Hahn -comme c'est si bien écrit en détail sur le programme- ne se résume pas à cela...
France-Musique toute la semaine se met en 4 pour réhabiliter le musicien : interprète pianiste chanteur chef d'orchestre compositeur aussi efficace que les Beatles....
Bon j'en reviens et je vous assure que ce spectacle aurait du se jouer pendant au moins 30 représentations, elles auraient afficher  : COMPLET...
Je me presse c'est mon Heure de déjeuner... et je suis encore sur mon petit nuage....
ah petite précision à l'Opéra qu'il soit Comique ou pas profitez de la soirée pour acheter ou offrir le programme, on y apprend tant de choses pas forcément intellos-chiantes, par exemple celui-ci est un véritable livre d'histoires, déjà parce qu'à la base, il y a tout le livret, mais des petits plus, des interviews de Michel Fau et de la chef d'orchestre : Laure Equilbey et puis d'autres textes citations sur l'époque le compositeur, quelques photos-tableaux des costumes, du décor... et en plus rapport qualité prix c'est déjà un cadeau :10 €.
messages laissés à des amis
merci J M, vive pluzz et podcast et blogs ça permet de semer de la joie comme sur la voie lactée....quelqu'un a du semer des étoiles, j'y vais demain soir, j'ai trouvé, une place haut perchée mais de face. C'est l'opérette de mes jeunes années, que j'étais allée voir à Liège, avec elle, ma tata de Bruxelles -qui n'y habitait plus, mais je ne me suis jamais résolue à l'appeler ma tantante de Liège.... Elle s'appelait Marie avait commencé par être femme de chambre et puis s'était éprise d'un critique d'Art belge, mariè à une italienne. Elle n'a jamais pu l'épouser, son Léon, le divorce en Italie... mais elle a vécu en concubinage toute sa vie. Quand il est mort après elle a vécu ensuite avec un gardien de musée, Jules. Elle s'est faite poignarder dans le dos par erreur... dans les rues de Bruxelles, heureusement elle avait un gros manteau, elle en a réchappé... Elle était aussi élégante que modeste, un ange pour moi avec le temps.... et elle adorait l'Opéra l'Opérette modestement et m'offrait des tablettes de chocolat Côte d'Or qu'elle rangeait dans une boite en fer.... j'arrete je suis au boulot et vous tiens au courant du suivi...


Nathalie bises à tous.

http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/traverses-temps/emission.php?e_id=100000060&d_id=515006156&nojpcache=true

sur France Musique, donc toutes les émissions : http://www.opera-comique.com/spectacle/ciboulette/
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(...) malgré la Crise et la déprime générale (nous te souhaitons) de la douceur et de la joie.....

Je te dis cela car je reviens de l'Opéra Comique où j'ai vu CIBOULETTE de Reynaldo HAHN, une OPERETTE de rêve que j'avais vue dans mon enfance, un peu dans mon souvenir enfouie, recouverte par le film My Fair Lady...Là, mise en scène de Michel Fau et c'est un poumon de joie, de rires, d'amitié, de poésie, de musique délicate, à chanter tous ensemble, dans le public on avait la partition et les chanteurs donnaient sur scène le la et battaient la mesure....
Tu sors de là, tu as l'impression de quitter un rêve et les images dans ta tête subsistent tellement que la rue devient un écran noir sur lequel, celles de la vie : d'images: se superposent se réimpriment....

Short Cuts est le seul film qui m'ait fait cet effet là.

Je me confie un peu parce qu'à la maison au bureau c'est le grand décalage et pas seulement horaire....

J'espère que vous allez-bien les amis du côté de St Brieuc et Rennes ?
Bon sinon nous ça baigne tiède bcp de virus cet hiver qui n'en finit pas, etc..."
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"je suis encore imbibée de Ciboulette fatiguée mais remontée

c'était hier exactement comme dans mon rêve quel travail exquis et joyeux et si beau aussi, les chanteurs sont immenses le petit chien le décor le duo Michel Fau et Jérôme Deschamps, j'ai revu pas seulement tte mon enfance

mais notre parodie d'aujourd'hui et heureus-amant ?! l'amitié la poésie la musique le chant la vie, tout ce qu'on arrive à faire ensemble

: un public et un théâtre.

j'étais tout en haut j'ai tout entendu, tout compris, j'avais l'impression de voir une suite à Othello à la Bohème à ma vie aussi... quelle "couillonne"je suis, ns sommes avec Pascal...

 Ici je suis en décalage de plus en plus et pas seulement horaire....

Bon je m'y suis prise un peu tard pour réserver et je n'ai trouvé qu'une place mais je pense que Pascal aurait pu venir."

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Ah JM je suis allée voir l'Opérette de Reynaldo Hahn, Ciboulette à l'opéra Comique, j'étais tout en haut près des étoiles et j'ai adoré, j'ai même pas dormi faut dire qu'il y a pas la place.... les sièges sont confortables mais raides et il n'y a pas de place pour étendre un minimum les jambes....Les chœurs sur certains airs étaient préparés pour chanter avec des personnes du public, des anonymes qui faisaient le plus souvent partie de chorales ou chœurs amateurs. Un régal. Retransmis ce soir s/France Musique


20:00 - 22:25 Le Concert du soir
par Benoît Duteurtre
20:00 - Concert
Opéra Comique/Hahn/Fuchs,Lapointe,Fau/Orchestre de l'Opéra de Toulon Provence Méditerranée,Equilbey
en direct de l'Opéra Comique, Paris
Reynaldo Hahn
Ciboulette
Opérette en trois actes et quatre tableaux, 1923.
Livret de Robert de Flers et Francis de Croisset
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hier j'ai vu Ciboulette à l'Opera Comique tout en haut au Paradis et c'était Géant avec des passionnés : chanteurs dans des chorales ou chœurs, un aveugle et sa femme qui disait : la dame a des jumelles elle va pouvoir te les prêter pour mieux voir....hahaha !;( c'était leur humour ; le personnel, les ouvreuses adorables et la mise en scène hilarante(pour moi et pour d'autres) grandiose, populaire et poétique, tout ça ! Tu vois, je vais bien a part que je vais au bureau encore tous les jours... et que c'est long...

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dimanche 17 février 2013

Ciboulette sur le nouvel Obs Et l'agenda culturel de FR3


L'opérette "Ciboulette", donnée à l'Opéra Comique, invite le public à chanter

Créé le 16-02-2013 à 11h15 - Mis à jour à 17h00
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Eh bien chantez maintenant ! Pour "Ciboulette", une délicieuse opérette de 1923, l'Opéra Comique invite du 16 au 26 février le public à pousser la chansonnette, une pratique courante en Allemagne et en Angleterre, mais oubliée depuis plus de deux siècles en France.
(c) Afp
Eh bien chantez maintenant ! Pour "Ciboulette", une délicieuse opérette de 1923, l'Opéra Comique invite du 16 au 26 février le public à pousser la chansonnette, une pratique courante en Allemagne et en Angleterre, mais oubliée depuis plus de deux siècles en France. (c) Afp
PARIS (AFP) - Eh bien chantez maintenant ! Pour "Ciboulette", une délicieuse opérette de 1923, l'Opéra Comique invite du 16 au 26 février le public à pousser la chansonnette, une pratique courante en Allemagne et en Angleterre, mais oubliée depuis plus de deux siècles en France.
Quelque 200 spectateurs inscrits au préalable auront pu roder leur voix avant le grand jour, grâce à des séances de répétition (3 et 9 février). Et avant chaque représentation, le chef de choeur proposera au public de s'entraîner à chanter deux airs, "Le refrain du muguet" et "La valse de Ciboulette".
L'idée vient de la chef d'orchestre Laurence Equilbey, qui dit avoir été frappée par "le caractère irrésistible de la musique, qu'on ne peut que chantonner dès qu'on l'a entendue".
Il est vrai que l'opérette, cette "fille de l'opéra-comique qui a mal tourné", selon le compositeur de "Ciboulette" Reynaldo Hahn, se prête à l'exercice, avec son chant "très fin, très intérieur, très différent du chant extraverti de l'opéra", a expliqué à l'AFP le baryton québécois Jean-François Lapointe, qui incarne Duparquet dans Ciboulette.
Si on chantait dans la salle de l'Opéra Comique pendant la première moitié du XVIIIe siècle, la tradition ne survit plus guère aujourd'hui qu'en Allemagne lors de "La Passion selon Saint Jean" et surtout en Angleterre, où il est courant que le public se lève pour entonner l'Alléluia du "Messie" de Haendel, avec des compétences dignes d'une chorale.
Le public parisien va-t-il se lancer dans l'aventure ? A l'Opéra Comique en tout cas on s'est piqué au jeu et le personnel lui-même répète en vue de la générale.
Paris de la Belle-Epoque
"Il y a de tout dans +Ciboulette+, du tendre, de l'amusant", lance, émerveillé, Jean-François Lapointe. L'histoire conte les aventures sentimentales de Ciboulette, jolie maraîchère des Halles de Paris, avec Antonin de Mourmelon, jeune et riche benêt plaqué par sa maîtresse la cocotte Zénobie. C'est l'occasion d'un voyage pétillant dans le Paris de la Belle Epoque.
Jean-François Lapointe prête sa voix ample et sa prestance à Duparquet, qui n'est autre que le Rodolphe vieilli et plein d'amertume de "La Bohème" de Puccini. Duparquet encourage les amours des deux jouvenceaux, ayant lui-même tout perdu avec la mort de Mimi.
"Rodolphe est amer, il a souffert et retrouve dans les amours de Ciboulette ce qu'il a connu plus jeune, son rôle offre une composition très intéressante", explique le baryton.
Ce spécialiste du répertoire français n'aime rien tant que les oeuvres rares. "L'opérette est malheureusement très peu chantée, il va falloir s'attaquer à ce répertoire comme on a rénové les grands opéras il y a trente ans, parce qu'il y a de vrais bijoux", dit-il.
"Ciboulette" est composée alors que l'opérette est moribonde après la Première Guerre mondiale, supplantée par la comédie musicale à la française, inspirée du jazz et de Broadway.
Les théâtres musicaux parisiens cherchent alors désespérément "la martingale qui leur offrirait les nouveaux Offenbach, Hervé, Lecocq, Audran" etc., explique l'historien du spectacle musical Christophe Mirambeau.
Des pièces légères voient le jour, généralement à deux syllabes ("Phi-Phi", "Dédé", "Ta Bouche", "Là Haut!"), chantées par des artistes de music-hall comme Maurice Chevalier, au détriment de l'opérette classique, plus élaborée, avec des orchestres plus complets et des choeurs. L'oeuvre de Hahn est donc une sorte d'hommage à un art en voie de disparition. Lancée au Théâtre des Variétés en 1923, l'oeuvre a un grand succès et poussera son compositeur à écrire d'autres pièces légères.
"Ciboulette", avec "son écriture toute en dentelle, sa partition toute en retenue et en finesse", selon Jean-François Lapointe, est un classique du genre, mais n'avait plus été donnée à l'Opéra Comique depuis 1959.

culture

L'agenda culturel du Week-end

Des idées de sortie pour ce week-end avec l'agenda culturel de Jean-Laurent Serra
  • F.A
  • Publié le 16/02/2013 | 11:13, mis à jour le 16/02/2013 | 11:25

"Ciboulette" jusqu'au 26 février à l'Opéra Comique

C’est un nom qui rappelle les saveurs printanières et les bonnes petites salades du sud de la France et c’est vrai que cette « Ciboulette » parfume agréablement la scène de l’Opéra Comique. A l’origine, cette opérette du compositeur Reynaldo Hahn créée en 1923 au Théâtre des Variétés à Paris fut imaginée pour contrer la toute puissance d’un genre né à New York quelques années auparavant, la célèbre comédie musicale made on Broadway.
Car si l’opérette est aujourd’hui boudée par la nouvelle génération, elle fut le fer de lance des productions théâtrales populaires au début du siècle dernier. Les plus connues sont bien sur celles d’Offenbach. L’opérette alterne numéros chantés, dialogues et parfois quelques chorégraphies. A l’image de la comédie musicale américaine, elle raconte une histoire en chansons et de manière théâtrale. Le fameux théâtre chanté, cher à Broadway, ce différencie par rapport à sa cousine Américaine, par son histoire plus légère et plutôt gaie. Camille Saint-Saëns décrit l’opérette comme « une fille de l’opéra comique ayant mal tournée, mais les filles qui tournent mal ne sont pas sans argument ».
Ciboulette fait partie de ces petits trésors du genre, bien écrit et adroitement mise en musique. L’histoire de cette petite maraîchère d’Aubervilliers qui tombe amoureuse d’un riche nanti parisien met en lumière de manière fraiche et légère, les rapports amoureux, le « cocufiage » et autres thèmes de boulevard qui plaisent au public. Un public parisien qui se rappelle avec bonheur et qui chante avec ferveur quelques airs de cette opérette qui font parti de la mémoire collective. Celui du muguet par exemple que l’on attribue volontiers au répertoire des comptines pour enfants fut belle et bien écrit pour ciboulette.
Avec la lecture musicale de la Chef Laurence Equilbey qui dirige la partition et la mise scène sobre mais lumineuse de Michel Fau que l’on connait davantage pour ses rôles de comédien travesti, l’opérette Ciboulette dépoussière et défend les couleurs de ce genre devenu désuet mais qui bien fait, plait toujours à un large public.