dimanche 30 mai 2010

Encore et Toujours Tchekhov mis en scène par Alain Françon au Français (2 très bonnes critiques).

 Vous ne savez pas bien encore qu'avec le théâtre on a presque les mêmes regrets qu'avec la vie. Il ne faut pas se moquer des gens qui ont des regrets. Je ne suis pas allée voir la Cerisaie à la Colline montée par Alain Françon, des désaccords, des oublis, des malentendus avec des amis sur qui ? sur comment ? et puis ce fut trop tard. J'ai appris bien-sûr que les amis en question y étaient allés sans m'avertir. Et je n'ai pas vu la Cerisaie avec Jean-Paul Roussillon que j'aimais vraiment beaucoup et qui est mort peu de temps après.

Cette fois, c'est à la Comédie Française avec Florence Viala (à la voix délicatement prenante) qui fut mon professeur pour un stage sur Tchekhov et Hugo, et moi ne pouvant pas tout faire, toujours assez lente, il me faut le temps de la maturation, j'ai été choisie pour Hugo dans Marie Tudor.
Alors donc quitte à faire la queue pour attrapper au vol une des places qui sont libérées juste une heure avant la représentation je ne raterais sous aucun prétexte  :
Les trois sœurs



mercredi 26 mai 2010 sur Allegro Théâtre
Les trois sœurs de Tchekhov par JOSHKA SCHIDLOW

Alain Françon voue à Tchekhov une véritable dévotion et avait monté lorsqu'il dirigeait le Théâtre de la Colline plusieurs de ses chefs d'oeuvre patrimoniaux. Mais il ne s'était jusqu'à présent jamais affronté aux Trois soeurs au climat si vibrant que l'émotion rejaillit chaque fois qu'on la redécouvre. Metteur en scène d'immense réputation il a pu, contrairement à ses confrères engagés dans l'illustre maison, choisir lui-même ses comédiens qui tous font corps avec leurs personnages.

Pas étonnant donc que cette distribution apparaisse si cohérente. Ainsi les trois soeurs qu'interprètent Florence Viala (à la voix délicatement prenante), Elsa Lepoivre (qui comme Hedda Gabler d'Ibsen semble en retrait des évènements et qu'obsède un vers qui exprime son profond désarroi) et Georgia Scalliet, une nouvelle venue aussi attachante que ses deux partenaires, entretiennent des liens, à l'évidence, indissolubles. Guillaume Galienne qui incarne d'une façon inédite leur frère Andreï fait une prestation mémorable d'un homme que son mariage avec une femme toute de mesquinerie et de calculs (Coralie Zahonero) fait basculer dans une spirale d'échecs.

Si tous sont au mieux de leur art, il faut néanmoins mettre en avant la prestation d'Eric Ruf à qui échoit le rôle de Saliony, personnage typiquement tchekhovien qui comme Platonov ou Ivanov va droit au désastre. Ses décharges d'agressivité masquent une foncière timidité qui le poussera à commettre l'irréparable.

Comme il l'avait déjà fait dans ses traitements antérieurs des pièces de l'immense dramaturge russe, Françon a tenu a reconstituer les décors de Stanislawski. Les contraintes de la Salle Richelieu ne lui ont toutefois pas permis de totalement les reproduire. Il n'en reste pas moins que la pièce apparaît, comme aux yeux des protagonistes, telle un songe vécu. Il n'est donc pas surprenant que les comédiens viennent saluer le public sous un déluge de vivats.

En alternance jusqu'au 16 juillet Comédie Française Salle Richelieu tel 08 25 10 16 80



A la Comédie-Française, Les Trois sœurs dans l'accomplissement
Par Armelle Héliot le 27 mai 2010 sur Le grand théâtre du Monde

Salle Richelieu, où il avait il y a des années mis en scène La Cerisaie, Alain Françon signe un spectacle bouleversant interprété par des artistes très profonds et très unis. Une production dont on espère qu'elle demeurera très longtemps au répertoire.

Quelque chose saisit d'emblée dans cette nouvelle mise en scène d'une des plus grandes pièces d'Anton Tchekhov par Alain Françon. Ce quelque chose est un sentiment tressé de deux fils : celui que c'est cela, que l'on reconnaît un monde que l'on fréquente depuis toujours, immédiatement, au premier regard, dès la première note, le premier mot -le rideau se lève, dévoilant l'espace, le décor superbe de Jacques Gabel, lumières, personnages dans leurs costumes du temps, orée du siècle précédent, etc... ; et l'autre fil : que ces êtres que l'on connaît et dont on sait l'histoire (ici, évidemment, nous parlons du point de vue privilégié d'un spectateur professionnel qui a vu de nombreuses, très nombreuses mises en scène des Trois soeurs) sont là comme pour la première fois, que l'on ne les a jamais si bien devinés, et de si près si l'on ose dire...

Trois heures durant -pas tout à fait trois heures et compte tenu de l'entracte entre les deux premiers actes et les deux derniers- la troupe, au plus haut, dans la distribution idéale qu'a élaborée Alain Françon, à la fois dans l'unisson d'un projet artistique défendu de concert et dans la profondeur et l'originalité des "incarnations" de chacun, le chef d'oeuvre de Tchekhov se déploie devant nous, suspendant tout sentiment du temps, toute idée de "représentation". On est plongé dans la maison des Prosorov...dans la vie des trois filles du Général, mort il y a juste un an ce jour là, un 5 mai, jour de la fête de la petite dernière, Irina.

Ci-dessous, et on la publie en grand, elles sont belles et la photo de Christophe Raynaud de Lage, superbe, les trois soeurs : Elsa Lepoivre, Macha et Florence Viala, Olga, entourent Irina, Georgia Scalliet.



Il ne faut jamais oublier qu'Anton Tchekhov avait été blessé par les premières impressions : il pensait avoir écrit une comédie, sinon un vaudeville.... Stanislavski le raconte, il fut chagriné et dut se résoudre à accepter ce qu'il y a de déchirant dans cette oeuvre de 1901 qu'il nomma finalement "drame".  La pièce fut créée le 31 janvier 1901 au Théâtre d'Art de Moscou.

Alain Françon, qui connaît intimement Tchekhov et a toujours signé des mises en scène remarquables, centre ce travail sur l'extraodinaire acte III, celui de l'incendie. Un incendie dont évidemment on ne voit rien, que l'on saisit alors qu'il est maîtrisé et que les trois soeurs se retrouvent dans la maison, s'employant à aider les victimes, dans une des chambres de cette demeure du père où elles ne sont plus vraiment chez elle depuis que l'épouse de leur frère a décidé de tout régenter, pour compenser ce qu'elle comprend bien, une certaine infériorité par rapport à ces trois   femmes lettrées et qui travaillent pour gagner leur vie. Tchekhov fait de cet événement extérieur quelque chose qui dit bien la disparition, l'effacement...Il est rare qu'un tel événement soit présent dans l'action d'une pièce. Les rougeoiments de l'incendie, les fracas du brasier, sont au loin mais la cendre dont est recouvert Fédotik qui entre en dansant et en s'écriant : "j'ai brûlé ! j'ai brûlé ! nettoyé !" et il rit, on la voit. Il est comme "nettoyé" il le dit. Tout a brûlé, guitare, photos, lettres, il est l'apparition qui dit la fragilité, la disparition, le danger aussi sans doute, qui n'est pas que dans les mouvements du coeur, de la conscience.

Il faudrait du temps pour analyser la manière dont, ici, chaque comédien incarne avec une intelligence et une sensibilité fascinante son personnage. Le mouvement imprimé par Alain Françon est excellent, la place de la musique très pertinente : avec une violoniste, Florianne Bonami, présente entre les actes puis sur le plateau, les chansons, la manière dont siffle Macha et dont chantonne Tcheboutykine, tout est extrêmement bien  "orchestré".

Ne prenons ici, pour le moment, que les personnages de la maisonnée. Andreï, Guillaume Gallienne, très bon dans cette douloureuse composition, subtile dans sa manière d'être, jusque dans ses silences, sa femme Natalia la trop bavarde, Coraly Zahonero, époustouflante dans une partition où elle sait porter le caractère désagréable et mesquin de la jeune femme, et en même temps lui donner ses chances -celles que lui accorde Tchekhov. La vieille nounou est une jeune pensionnaire, Hélène Surgère, méconnaissable en babouchka, Anfissa digne et humiliée parfois par Natalia. Les soeurs sont magnifiques. Florence Vialla avec la finesse du trait qui lui est consubstancielle, donne à Olga sa volonté et sa vulnérabilité, c'est très beau. Macha, la sensuelle, mariée à un homme trop faible, Koulyguine -mais lui aussi, il n'est pas seulement insuffisant, il a des qualités profondes, c'est Gilles David qui le joue- c'est Elsa Lepoivre, éblouissante. Elle trouve là un rôle à sa mesure, d'intelligence, de sensibilité, de présence, de beauté, de constrastes. Une très grande, on le sait depuis longtemps.

Et puis il y a la petite dernière qui est aussi une des petites dernières des pensionnaires. Georgia Scalliet est une merveilleuse jeune comédienne qui débute au Français dans Irina. Elle possède une originalité de tout l'être. Une autorité, déjà, et une finesse, une justesse, un charme qui font venir les larmes aux yeux.

Alain Françon ne craint pas de conduire très loin les émotions, jusqu'aux crises de nerfs et aux cris qui donnent la chair de poule. Tout est maîtrisé par les interprètes. La douleur du coeur fait ployer le corps, déchire.

On revient très vite pour compléter ce compte-rendu en parlant des autres acteurs et du mouvement profond de la représentation. Il faut d'urgence voir ces Trois soeurs ici données dans la traduction  d'André Markowicz et Françoise Morvan. A suivre donc !

Comédie-Française, salle Richelieu, en alternance jusqu'au 16 juillet. Durée : 3h entracte compris

samedi 29 mai 2010

Dennis Hopper, le rebelle d’Hollywood, est mort

Je suis en colère et triste à la fois.
J'étais sur un blog que je vous recommande celui du Lynx qui a fait un article, il y a un mois constatant que cet artiste était en train de nous quitter.
Et puis la vision s'est arrêtée sur la réalité.
Cet homme avait l'art de risquer sa vie dans chaque respiration et c'est pour cela qu'il jouait aussi bien les grands rôles comme les petits rôles de méchants obsédés sadiques. -C'est plus difficile que de faire rire ?
-Autant je répondrais, avec des grands pans de vide... sa vie en attendant. Il aurait pu être garçon de ferme. Il ne l'a pas été.
Si vous voulez en savoir plus, essayer de podcaster une interview Eclectik de Rebecca Manzoni sur France-Inter, récente qui plus est.
Rediffusée ce matin du dimanche 30 mai 2010

Dennis Hopper
« Ta gueule, tu dois m’appeler Papa connasse, où
est mon bourbon ? » c’était la réplique de Dennis
Hopper face à Isabella Rossellini dans Blue Velvet
de David Lynch.
Dennis Hopper, réalisateur d’Easy Rider, comédien
pour Coppola ou Wim Wenders.
Je l’avais rencontré à l’occasion d’une exposition
et d’une rétrospective qui lui étaient consacrées
à la cinémathèque française à Paris.
Ce matin, EclectiK jusqu’à 11h, c’est un hommage à
Dennis Hopper.
Dennis Hopper a joué pour Coppola, un photographe
totalement allumé dans Apocalypse Now, un père
totalement alcoolique dans Rusty James.
Il fut dirigé aussi par Abel Ferrara, Sean Penn,
ou Sam Peckinpah, dans le désordre.
Bref, Dennis Hopper, c’est un morceau de
l’histoire du cinéma américain. Un cinéma
indépendant souvent, un cinéma qui dit merde à
Hollywood, la plupart du temps.
Il était prêt à parler de tout. De son art, de la
drogue, de l’alcool, du système hollywoodien. Le
jour de notre rencontre il portait des mocassins
vernis, une veste croisée bleu marine et un cigare
à la main. Et à le voir comme ça, il était
difficile d’imaginer qu’il fut un agitateur
magnifique dans l’industrie du cinéma américain
des années 60 et 70.
Mais Hopper était aussi peintre, photographe et
collectionneur de tableaux, achetant du Basquiat
ou du Warhol avant tout le monde et pour une
poignée de dollars.
Hopper était donc un homme qui avait l’œil.
Et pourtant, devenir artiste, pour lui, ça n’était
pas gagné.


Sa filmographie est d'une singularité d'exception, il jouait avec brio, avec une grande classe,  de la retenue sur les ruptures et les émotions.
Je suis triste et en colère.
Je vous laisse.
http://www.france-info.com/culture-cinema,37-2010-05-29-dennis-hopper-le-rebelle-d-hollywood-est-mort-423504-36-37.html
http://www.purepeople.com/media/le-grand-dennis-hopper-est-mort_m386300
http://etsiongueulaitplusfort.hautetfort.com/archive/2010/03/index.html
et sur le blog de ce Monsieur LYNX avec des photos une vidéo.

Cet été La compagnie Philippe Person aux festivals joue MISÉRABLES

 Sur Pariscope
La critique de la rédaction
Original, enlevé et intelligent… Voilà les adjectifs qui nous viennent à l'esprit pour qualifier le travail réalisé par les deux Philippe, Honoré à l'adaptation et Person à la mise en scène, sur l'œuvre monumentale de Victor Hugo. Ici, on n'a pas cherché l'effet pour l'effet. Tout a été pensé avec simplicité, humilité et générosité. Et quand le noir final se fait et que les applaudissements nourris retentissent, on est assuré que chacun des spectateurs présents est arrivé à cette conclusion. Il faut dire que, déjà sur papier, la proposition est intrigante. Condenser en un peu plus d'une heure la fresque d'Hugo sans la dénaturer peut paraître bien ambitieux. Emmener un patrimoine de la littérature française vers quelque chose d'autre… Comme on dit, ça reste à voir… Et on a vu ! C'est dans un décor évoquant le cirque et le cabaret que Fantine, Cosette, Marius, Monsieur Gillenormand, Javert, les Thénardier et Jean Valjean viennent cette fois à notre rencontre. Pour les camper, ils ne sont que trois sur scène. L'exquise Anne Priol, tel un funambule en tutu noir, se joue des mots et des émotions avec un immense talent pour donner vie aux personnages féminins de l'histoire. A ses côtés, Philippe Person s'octroie avec tact le rôle du narrateur et oscille entre gravité et burlesque pour prêter vie à Jean Valjean et Gillenormand. Enfin, Emmanuel Barrouyer nous ravit tant dans le rôle de la Thénardier dans son costume vert fluo, que dans celui de l'implacable Javert ou encore du Marius tendrement amoureux. La mise en scène de Philippe Person regorge de petits trésors et de merveilleuses trouvailles. Mais pour ne pas entamer le plaisir de les découvrir, nous n'en dirons pas plus. On le remerciera par contre d'avoir su adroitement et judicieusement faire ressortir tout l'engagement politique et social d'Hugo. Humour, émotion, réflexion, tout est décidément bien là !

Dimitri Denorme


*Festival d'Anjou


http://www.festivaldanjou.com/festival2010/accueil.html


La compagnie Philippe Person jouera "Misérables" au Festival d'Anjou le 5 juillet à 21h30 au château de la Perrière. Allez-y nombreux pour les y voir les soutenir, pour qu'ils obtiennent le Prix des Compagnies.



*Festival Off d'Avignon au Théâtre du Balcon
à partir du 7 juillet jusqu'au 31 juillet(consultez le site du théâtre du balcon pour les horaires et toutes les dates)

http://www.theatredubalcon.org/festival.htm

le site est en attente c'est comme pour le programme général du Off, plus de 1000 spectacles de 850 compagnies, mais vous pouvez le commander ainsi que la Carte du Off qui sert de PASS pour des réductions sur tous les spectacles.

ENEAS NEUF/LUCERNAIRE/CONCERT ORNETTE- ARTHUR H/"JE PRESSENS LE BONHEUR"/LOST the end/ GOSSIP un carton...

"Nous manquons de Public...."
2 ou 3 choses à vous dire, moi !!!
Je voulais un débat autour de ce spectacle, ENEAS, NEUF ?  j'en ai eu deux d'avis, 2 seulement
c'est comme la manifestation de ce jeudi 27 mai, sur le refus des acquis qui reculent pour les retraites et qui "des gens"étaient là ?
tous ces quidams donc s'apprêtent à travailler plus, ou plus du tout, ou plus longtemps,
pas de temps mort, en apnée dans le travail, au moins 10jours pour s'en remettre et 10 jours pour s'y préparer....
y en a combien qui voulaient y aller ?????????????????? dans la rue ....................
- il pleuvait, j'avais des courses une robette ?!
On y est allés avec mon compagnon et sous les impers...

Allez-y, la prochaine fois,  pour la manif
Mais pour ENEAS quel mensonge vous faut-il encore, pour bouger vos habitudes, vos sentiments jusqu'au Théâtre Paris Villette,
prenez un pique-nique, soyez jeune dans votre tête, c'est un spectacle ambivalent à facettes, jusqu'au 3 juin c'est demain...
C'est plein à craquer Mnouchkine, ENEAS c'est autant travaillé joué bourré d'inspirations diverses avec des pans de beauté à vous couper le souffle. Avez-vous vu jouer mon amie Catherine Piétri jamais c'est l'occasion ?
Cela dure un certain temps, le temps de ce spectacle, beaucoup moins que "les naufragés de l'espoir" et il y a un entracte avec de bons sandwiches et après, ça vous parle, je vous assure même avec des taiseux comme on dit chez moi...
ça m'a dérangé moi et puis comme dans la Série LOST on va chez les morts et je vous assure que la fin est beaucoup plus originale et artistique... (ceci pour mes nièces).
PLACES A 8 € avec la pièce jointe c'était combien là vos naufragés...

-oui je suis énervée,  je voudrais écrire sur tous les murs NEUF NEUF Eneas cela parle de reconstruction et d'amour, c'est un road movie sans voiture, qui va jusqu'au delà de l'Acheron, soit le Fleuve des Enfers... c'est un spectacle contre les mensonges pour le rêve et le NEUF NEUF et qui en revient de la Mort et des Enfers cad de toutes les souffrances...

Le théâtre à moi il m'a empêché de me suicider et pourtant j'avais tout essayé à l'époque, la culture les études l'amour, les régimes, l'avortement...
Tout on ne peut pas tout supporter et il y a toujours le suicide oui, mais ça sert à quoi ?
"A quoi ça sert ? "
une des phrases, y a "Connard !" aussi que je sais le mieux hurler sur scène jusqu'à mettre en glaçons tout l'auditoire après l'avoir fait fondre...

- tu sais qu'on ne comprend pas tout dans tes messages trop longs ?
- Eh bien on se renseigne, on lit jusqu'au bout et puis si on a envie de faire comme moi je n'empêche personne,
affronter ses démons et bouger bouger... tant qu'il est encore temps... En garde et avec panache, foi de comédienne.

faisons la fête allons au théâtre comme disait un de mes chanteurs préférés Arthur H "si on en a encore plus que pour 40 ans..."

A PROPOS j'ai deux places assises et bien placées que je solde 50 € au lieu de 90 €  pour un concert d'ARNO au Bataclan le mardi 1er juin et pourtant c'est aussi un de mes chanteurs préférés.

et au LUCERNAIRE j'ai donné plusieurs indications remis les mêmes affiches, on manque de public !
 c'est pas trop loin, c'est pas encore la coupe du monde y a le tennis soit, mais c'est pas jour et nuit le tennis... Pour enregistrer il est vrai que maintenant faut-être ingénieur en technique son informatique, mais alors tant pis, il faut savoir rater des choses dire non échouer un peu beaucoup passionnément

....http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=13&Itemid=52

Nos spectacles d'élèves : Tchekhov "Je pressens le bonheur",  un Cabaret Fernand Raynaud, et PUIS Guitry : "Faisons un rêve" et autres extraits...

et des spectacles aux théâtres rouge, noir, paradis LES FOURMIDIABLES-SACHA GUITRY- ALPENSTOCK- MORPHINE... et un concert d'ORNETTE les prochains dimanches jusqu'au 13 juin avec à chaque fois un invité surprise dont un de mes chanteurs préférés cité dans ce mail
eh ! oui faut lire c'est la fête de la lecture alors profitez en pour changez votre temps.... !!!
Dire que je connais un ado presque jeune homme très beau qui a décidé qu'il ne lirait aucun livre, il passe son bac de français, tout cela je pense pour faire chier ses parents, il a toute sa vie devant lui...

Comme disait ce cher Mick des Rolling Stones qu'est-ce qu'on en fait comme conneries quand on est jeune !!!
La solitude l'isolement plutôt ça se déchire.
Beth Ditto, Gossip, elle a fait un carton au Zénith....


ÉNÉAS, NEUF / CRÉATION
FREDÉRIC CONSTANT
17 mai > 3 juin
lun, mar, mer, jeu, ven, sam 20h

Librement inspiré de L'Enéide de Virgile, le spectacle raconte l'errance d'Enéas,
survivant Troyen devenu boxeur professionnel, et qui entraîne dans son sillage admirateurs, affairistes et profiteurs...
en savoir plus <http://www.theatre-paris-villette.com/spect_09-10/eneas_neuf.html>

"Et puis, d'un coup, la tension monte. Parfois très fort ! La reine Didon, de foldingue grotesque, devient tragique en amoureuse abandonnée.
Les chorégraphies chorales, pourtant sacrément kitsch, ont l'énergie des danses tribales qui conjurent le sort. Reconstituée dans une boîte de nuit plutôt chaude, la fameuse descente aux Enfers d'Enéas est une fantasmagorie d'une belle audace, très incarnée par la troupe."   Emmanuelle Bouchez- Telerama

RÉSERVATION : 01 40 03 72 23 - resa@theatre-paris-villette.com 
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Détaxe

ÉNÉAS, NEUF

FRÉDÉRIC CONSTANT

17 mai > 3 juin2010

du lun au sam 20h00 - relâche dim et lun 24 mai.

 Vous bénéficiez d’un tarif préférentiel de 8€ la place

 pour deux personnes sur présentation de cette lettre

 Conception et mise en scène Frédéric Constant

Avec Véronique Affholder, Amélie Gonin, Geoffroy Guerrier, Guillaume Junot, Jean Lescot, Catherine Pietri, Pierre Poirot, Christophe Vandevelde

Dramaturgie Xavier Maurel, Collaboration artistique Catherine Pietri Scénographie Denis Fruchaud assisté de Corinne Forsans,
Costumes Muriel Delamotte et Anne Deschaintres assistées de Nayla Ferzli, Lumière Christophe Pitoiset, Son Joris Chrétien, Assistante mise en scène
 Sophie Affholder, Régie générale Benoît André


“ Dans une joyeuse mise à distance de L’Énéide de Virgile,
le spectacle raconte l’errance d’Énéas, survivant Troyen devenu boxeur professionnel. A la recherche d’une terre d’asile, il entraîne dans son sillage admirateurs, affairistes et profiteurs. ”

- Réservation indispensable au 01 40 03 72 23 –

- resa@theatre-paris-villette.com -


THEATRE PARIS-VILLETTE

– Paris 19e - Parc de la Villette à gauche de la grande halle –

– M° Porte de Pantin - www.theatre-paris-villette.com –

mardi 25 mai 2010

Michel Fau en revue au Rond-Point à partir du 28 mai 2010 | Sceneweb

 Je n'ai rien envie de raconter des années difficiles de Michel Fau ou de notre amitié quand je copiais des textes de chanson au magnétophone ou en remettant le disque pour qu'il les donne à travailler à ses élèves pour ses cours de théâtre, chez Florent... Ses élèves l'adorent...
Michel Fau voilà des siècles qu'il s'est battu pour le Panache et la dignité de l'acteur alors, je sais je n'ai pas encore vu le spectacle et les premières ne sont pas les dernières et Michel Fau est un être humain, mais n'en déplaise au critique, si Michel Fau est "boudiné et tremblotant..." (on rêve) c'est que c'est le jeu, c'est le personnage, comme ils disent... c'est "le pathétique", faut lire le titre de la Revue... jusqu'au bout c'est Michel Simon, Gérard Depardieu et Beth Ditto en dimension et énergie dimensions bien-sûr au sens figuré...
 sur scène web  : Stéphane Capron
"Quelques années après son compère Olivier Py, Michel Fau se lance lui aussi dans le cabaret. Si Olivier Py avait créé un personnage (Miss Knife), Michel Fau présente lui une galerie de portraits d’artistes de revue.  « J’aime beaucoup la revue, le music-hall explique Michel Fau. Autrefois des acteurs comme Michel Simon ou Arletty étaient aussi des meneurs de revue. Michel Simon pouvait jouer Pirandello et enchaîner sur un spectacle de revue. J’aime beaucoup ça. Et je regrette que cela se soit perdu aujourd’hui où le genre de la revue est plutôt méprisé. Moi je veux évoquer Georgette Lemaire, Betty Mars, Dalida… » Accompagné de deux danseurs (Joël Lancelot et Delphine Beaulieu), Michel Fau enchaine les chansons dans des registres assez divers, de la chanson d’amour, à la chanson kitch en passant par la parodie. Le cabaret, c’est exigeant, fatigant, et d’ailleurs Michel Fau de lancer à la fin du spectacle « J’aurais du monter un texte de Sara Kane en imperméable, avec une projection vidéo ! ». C’est vrai qu’on le sent se battre sur scène. Lors des premières chansons il est tremblotant et ce n’est pas seulement parce qu’il incarne une vieille chanteuse de cabaret – entre Jacqueline Maillan et Régine – boudinée dans une robe en lamé. Gageons qu’avec le temps il réussisse à emmener sa revue vers la perfection.
Mais son spectacle recèle déjà de grands moments de jouissance, comme cette version de  « Il y a quelqu’un qui m’a dit » de Carla Bruni-Sarkozy. Michel Fau arrive en diva soprano dans une énorme robe fuschia. Au premier couplet on ne comprend pas qu’il s’agit du tube de la « première dame de France » et dès le premier refrain c’est l’extase. Dans une souffrance insoutenable, Michel Fau va chercher la note, et imite parfaitement les mimiques des chanteuses lyriques jusque dans le salut. C’est plus que drôle, c’est de la grande composition d’acteur.

Michel Fau aime se déshabiller, on le sait, alors il nous gratifie d’un strip-tease hilarant. Quelques minutes après que sa danseuse ait parfaitement exécuté le sien sur « La vie en rose » dans une version japonaise, Michel Fau lui se prend les pieds dans une autre version celle Dalida, du grand burlesque. « Il y a une dimension tragique chez Dalida qui me touche énormément. Trois des hommes de sa vie se sont suicidés, par exemple. D’une certaine manière, je suis un passéiste, un nostalgique. » Car c’est vrai il y a de la nostalgie dans cette revue et aussi des hommages à des périodes disparues, comme ces grands shows télévisés des années 70, les Maritie et Gilbert Carpentier, ou les émissions de Guy Lux. Michel Fau se lance dans une chorégraphie en short à paillettes moulant, genre B Devotion de Sheila. « Le cliché me fascine. Le kitsch me fascine. On me dit souvent que je joue au deuxième degré. Mais c’est faux je suis toujours au premier degré ». Il nous fait entendre « les plus belles chansons française » comme « Je ne fais que des bêtises » de Sandrine Paturel, ou « Je t’aime » de Lara Fabian. Et tout cela avec beaucoup de bonheur et de générosité. Michel Fau termine sa revue dans un costume croisé noir, une croix sur son torse nu (Dieu n’est jamais loin), et parle d’amour. Il est touchant et conclut une saison riche commencée avec « Les enfants de Saturne » d’Olivier Py où il se déshabillait dans une cabine téléphonique…"

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr



L’impardonnable revue pathétique et dégradante de Monsieur Fau

mise en scène Emmanuel Daumas

avec Michel Fau

danseurs Joel Lancelot

Delphine Beaulieu

arrangements Camille Germser

lumière Bruno Marsol
http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/75391-l-impardonnable-revue.html

production Théâtre du Rond-Point/Le Rond-Point des Tournées

Durée: 1h10

J'ai un quart d'heure... GUITRY DUBILLARD LUCERNAIRE AVIGNON BELLEVILLE

C'est l'été : la ballade, les yeux fermés, les vacances, le sourire, la chance aux rencontres, des silhouettes remodelées, de la chair, des corps étalés, des jambes de filles des bras, les cous....des hommes, les fenêtres ouvertes, les cris, les rires tout suinte, le Cinéma le Théâtre sont climatisés : festivals,
en Iran ils vont libérer Jaffar, jeudi la manif de la dernière chance aux retraites... Belleville les ateliers Portes Ouvertes, un livre Zébulon, j'ai entendu à la radio et les BD sur Berlin années 20-30 2 tomes, ce soir une salade...
J'ai pensé à tout cela et j'ai repris confiance comme en moi comme en vous : le théâtre les spectacles la résistance et donc refuser de travailler en apnée dans les entreprises arrêter l'hypocrisie de faire semblant de croire que travailler sans un seul temps mort pour respirer : c'est le travail réfléchi, c'est la vie en entreprise.
Nous devons tous devenir des intermittents...


Entre tous ces intervalles, j'ai vu 2 spectacles qui m'ont remises en forme en selle avec le rire l'élan vers les autres l'envie de lire l'envie d'ailleurs de cancre...
Sacha Guitry : une paire de gifles au sens propre et au figuré, c'est un pétillement, c'est des bulles de joie les comédiens excellent et c'est dur d'exceller dans Guitry
et après Dubillard c'est l'esprit la poésie qui bouste les jeux de mots ce sont deux clowns l'un blanc l'autre auguste, on n'en perds pas une note. Ils sont Fourmidiables c'est le titre c'est l'esprit des Diablogues pour ouvrir les pores de la peau et les cellules de votre esprit pour la créativité et ne pas plus s'offusquer du moindre retard incident maladie...

Ça m'a fait penser au mois de Juillet comme au Off d'Avignon, ça m'a donné l'impression de respirer plus large et à propos pour le Festival In la billeterie les réservations c'est à partir du 14 juin, Richard II, Baal, Ionesco :Délire à deux, tiens c'était programmé au Lucernaire.
Cette impression, car je suis allée aussi au Salon du Théâtre, des stands des discussions Place St Sulpice... au stand du Lucernaire.

Pour les autres liens vous me les donnerez, j'y vais...

lundi 24 mai 2010

Parlez-moi d'Afrique Cassandre ?


 Un Rêve d’Afrique au Vent se lève

 Samedi 22 mai à 20h30 (je sais c'est trop tard mais je connais l'acteur et puis Cassandre la revue... pour déboucher sur ce titre et l'Afrique au cinéma comme au théâtre comme art résistant malgré ou grâce au désert et les pilleurs marchands)
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Lecture par William Nadylam (qui fut notamment Hamlet dans la
mise en scène de Peter Brook) et concert de musique africaine (kora)…

 + Hommage à Sotigui Kouyaté
Le Vent se lève 181, avenue Jean Jaurès
dans le 19ème arrondissement de Paris,
Métro Ourcq ou Porte de Pantin.

Un rêve d’Afrique

 Un article de Régis Poulet ici

Cet ouvrage inaugure une nouvelle série consacrée à l’exploration par Cassandre/Horschamp de ce que nous appelons « les armes de l’art ».

Cette revue culturelle qui se consacre à l’art en tant qu’outil de société, c’est-à-dire non seulement d’un point de vue esthétique, mais en prenant en compte ses implications anthropologiques, sociales et politiques — s’attarde sur quelques actions passionnantes menées aujourd’hui dans ce domaine.

Cette série portera, au plan mondial, sur les équipes et les artistes qui considèrent leur art comme un moyen de réfléchir et d’agir sur l’état du monde contemporain.

Dans la période que nous traversons, il est important de faire entendre au plus grand nombre, et en particulier aux responsables politiques, l’importance des outils immatériels que sont la culture et les pratiques de l’art dans le combat aujourd’hui vital pour une réhumanisation de nos sociétés.

Ce premier ouvrage de la collection est aussi un chemin personnel suivi par Nicolas Roméas sur les traces de Michel Leiris, poète et auteur qui participa avec Marcel Griaule à l’expédition Dakar-Djibouti de 1931, et dont la vie et l’œuvre ont fortement contribué à notre connaissance de nous-même et des autres.

Sur ce chemin, l’auteur a rencontré les travaux du grand africaniste Georges Balandier. L’œuvre majeure de ce chercheur a conforté et nourri une démarche qui s’inscrit dans une volonté de revalorisation des cultures d’Afrique noire par l’approfondissement des connaissances que nous en avons.

Nicolas Roméas a rapporté d’Afrique noire plusieurs témoignages et y a découvert, au Mali, des expériences décisives de rencontre entre l’art et le soin qui sont une confirmation en acte de la quête d’un art de la relation menée depuis 15 ans par Cassandre/Horschamp. Il s’est aussi appuyé sur la remarquable thèse de l’écrivain et homme de théâtre Koulsy Lamko sur le théâtre de participation en Afrique.
Ces chercheurs d’or ont été des compagnons de route précieux dans cette première incursion en ces terres. Avec eux, et également avec l’aide des travaux d’Adame Ba Konaré, ce livre veut porter ce message : nous avons besoin de l’Afrique noire. Nous, Occidentaux modernes qui ne nous résignons pas à subir un monde marchandisé, nous devons non seulement respecter ses valeurs, mais il faut, en ces temps de destruction programmée de l’humain, prendre la pleine mesure de leur force civilisationnelle.

Cette réflexion sur le monde du symbole et sur les combats de l’Afrique est enrichie de trois entretiens avec des acteurs importants du théâtre et des relations entre l’art et le soin au Mali.
Adama Babayoko, homme de théâtre qui travaille depuis le tout début avec l’hôpital du point G sur les formes rituelles du kotéba, expérience aujourd’hui considérée comme très importante partout dans le monde.
Adama Traoré qui anime la compagnie Acte 7 et dirige le Festival de théâtre des réalités et qui fut aussi aux origines de l’aventure du kotéba au point G de Bamako.
Aminata Traoré, ancienne ministre de la culture du Mali, aujourd’hui militante très active et très écoutée de la culture et des relations entre l’art, la culture et la société.
Ainsi que des paroles de Seydou Badian, auteur très reconnu et ancien homme politique malien qui a beaucoup compté dans l’évolution de son pays, recueillies récemment à Bamako.

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N’hésitez pas à parler avec les libraires que vous rencontrez de la diffusion de Cassandre/Horschamp. Si vous découvrez de nouveaux points de diffusion possibles, merci de les indiquer à notre service diffusion : diffusion horschamp.org.

Un rêve d’Afrique

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Horschamp sur le site

«Une société sans art et sans culture?» l'appel «Impossible absence»

Lundi 31 mai 2010 à 20h
au TGP/Centre Dramatique National de St-Denis
59, Bld Jules Guesde - 93207 Saint-Denis

               
«Une société sans art et sans culture?»
Réunion publique organisée par Cassandre/Horschamp avec les signataires
 de l'appel «Impossible absence»…

De nombreux acteurs du monde artistique et culturel seront présents parmi lesquels : Nicolas Frize (compositeur), Patrick Bouchain (architecte), Gilles Clément (paysagiste), Gustave Massiah (président du Centre de Recherche et d'information pour le Développement), Bernard Bloch (metteur en scène et comédien), Emmanuel Éthis (chercheur, président de l'Université d'Avignon), Bernardo Montet (danseur-chorégraphe, directeur du CCNT), Jean Caune (professeur émérite à l'université Stendhal de Grenoble), Serge Le Gloanec (chargé de mission politiques culturelles CGT), Bruno Boussagol (Brut de béton production), Olivier Brunhes (L'art éclair), Richard Martin (directeur du Théâtre Toursky).

Témoignages filmés de : Bernard Stiegler (philosophe, fondateur d'Ars industrialis), Roland Gori (professeur d'université, psychanalyste, initiateur de l'Appel des appels), Julien Blaine (poète-performer), Marie-José Mondzain (philosophe, directrice de recherche au CNRS), Fabien Delisle (cinéaste, "La reprise culturelle").

Les  Padox, marionnettes habitables de la compagnie Houdart-Heuclin nous feront le plaisir et l'honneur
de leur présence impromptue. Padox, c'est vous, c'est moi, c’est l’autre, l’étranger, celui qui vient d’ailleurs. Inventé et écrit par Gérard Lépinois et Dominique Houdart, créé par Alain Roussel, mis en voix par Jeanne Heuclin, Padox a d’abord été le personnage unique d'un spectacle de théâtre noir, une marionnette pour représenter l'homme d'aujourd'hui. Puis ce personnage a grandi, il s’est installé dans dans la rue et a pris taille humaine. Comme il devait jouer au milieu de la foule, il est devenu une foulePadox a investi les rues. Il a posé son regard sur la ville, la cité, la société, l'individu. http://d.houdart.free.fr/


(Réservations par courriel à cette adresse : resa@horschamp.org)

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Continuons à signer l'appel, pour que cette absence soit entendue
comme «impossible» par les acteurs politiques!

Le lien pour le signer est ici


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www.horschamp.org

                                  



Cassandre/Horschamp,
  la revue art/culture/société

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vendredi 21 mai 2010

APRES ENEAS NEUF Théâtre Paris Villette FILM SOCIALISME non merci ! en fait on est allés voir MAMMUTH

Envoyé : vendredi 21 mai 2010 16:50

À : FEYT nathalie

Non merci pour Socialisme, j'ai ma dose de spectacle intello-prise de tête

Par contre en face Quai de seine, il y a Mammuth.
J'ai adoré c'est un film digne de Guillaume, Gérard et Yolande et tous les autres MERCI beaucoup, j'y reviendrai certes... Enfin un OVNI
Gérard c'est notre Marlon, il est le seul à dire qu'il aime comme cela, à même toute la chair humaine...

Mais c'est à 19 H 35

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De : FEYT nathalie

Envoyé : vendredi 21 mai 2010 13:28

À :

20h10 il y a le FILM SOCIALISME TT au MK2 Quai de LOIRE
-Film Socialisme, j'irais le voir, je ne raterai cela pour rien au monde
je t'embrasse très fort
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De : FEYT nathalie

Envoyé : jeudi 20 mai 2010 18:33

À :

Objet : APRES ENEAS


Tu sais j'ai trouvé il y a un point commun entre l'amour et l'amitié qui atteste du "développement durable"

c'est quand des mots ou des réactions véritables de l'un envers l'autre, rien n'est irrémédiable

on est prêt à se dévouer pour celui ou celle qu'on chérit, autant qu'à lui dire qu'il exagère : qu'on n'est pas d'accord,

et pas pour autant prêts à tout se dire... même si on sait qu'ils sont heureux ils nous manquent un peu, on se fait une raison.

je ne sais pas si c'est très clair


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c'est donc jusqu'au 3 juin au Théâtre Paris Vilette


J'ai bien senti tu as décroché plein de fois trop de références



- Pourquoi je n'ai pas aimé Eneas autant que toi, parce que le choix du boxeur est un choix qui ne convient ni au personnage ni au comédien.



Ça ne m'a pas gêné j'étais totalement impliqué avec les acteurs c'est toute la psychologie de l'homme

- Car c'est arrangé pour que tout le monde s'y retrouve, c'est intelligemment dosé, c'est politiquement correct (je sais c'est une expression à la mode...)au niveau de sujets graves tels l'immigration, les services les bureaux de la fonction publique, c'est caricatural et ce n'est pas du MNOUCHKINE non plus. J'aime l'esthétique les costumes l'utilisation des vidéos beaucoup moins le recours aux chorégraphies en fin de chapitres comme intermèdes...



Je t'ai entendu rire

- L'humour y est flatteur plutôt qu'enragé



Le rapport au présent est tellement accessible

- C'est un spectacle prétentieux plutôt que précurseur.



Les textes sont magnifiques, j'en ai retenu certains

- Tu me dis les textes sont beaux le parallèle entre Ulysse qui ne veut pas rentrer et Enée qui veut mener sa vie, son destin, qui veut faire son boulot où et avec qui il veut.



L'équilibre entre les textes de la mythologie et ceux adaptés...

- oui mais on les oublie très vite entre deux frises chorégraphiques.



"L'homme n'a plus besoin de prendre les Dieux comme jouets..."

- Spirituellement ? rien qui ne me retient ou me bouleverse, tu me diras je suis pas une spécialiste comme toi !



Je ne me suis pas ennuyé une seconde je me serais bien laissé entrainer encore à la suite des acteurs tous très bons et tellement différents passant d'un rôle à l'autre, les effets vidéos les tableaux les linges d'images qui chutent des cintres pour laisser voir les marionnetes que sont les hommes, je me sens bien sur la même grandroute

- L'humour et l'esthétique, le jeu, oui, mais les acteurs ne jouent pas tous la même pièce. C'est un énorme boulot, mais si ça ne me laisse pas froide du tout et si j'y repense c'est que je ne suis pas convaincue. Je préfère dans le même style les épopées d'Olivier Py beaucoup plus concernées par le doute, orgueilleuses soit mais dérangeantes spirituelles politiques ambitieuses(bcp de moyens) mais généreuses sur scène entre acteurs et avec le public. Je suis trop partagée. Je préfère aussi les Misérables de Philippe Person...



Forcément, Philippe Person est dilettante à côté, 1h20, 3 acteurs et hop là il résume les Misérables

-oui mais il est généreux et dégrafe ses habitudes de pensées, il me surprend et m'émeut dans Misérables. C'est une petite chose par rapport à Eneas neuf mais politiquement ça tient la route. On ne sort pas de là désengagé...avec la sensation d'avoir fait la charité.

C'est du théâtre ENEAS pour se faire très plaisir entre théâtreux et ça ne marche pas , on décroche ...C'est pour un public de bobos.



Qu'est ce que cela a remué en toi tu as la dent dure

- Pourquoi j'ai la dent si dure ? parce que ce sont des artistes en replis, alors qu'ils se pensent figures de proues ; je les aime mais je ne suis pas admirative de cette épopée peu lyrique.



C'était une grande finale

- A la différence des matchs de foot on ne sait pas si le match est nul entre le public et les joueurs ; il ya eu quelques prises de balles mais aucun but, pour moi, car pas à un seul instant je n'ai baissé mes défenses... Et puis il y aura la suite jusqu'à Andromaque.



Je reviendrai j'ai envie de les suivre comme un chemin de reconnaissance, tu devais être trop fatiguée

- je devrais peut-être aller au théâtre le matin ou qu'en vacances ?
ce spectacle est encombrant, il prend toute la soirée.... mais je te l'accorde, il fait réfléchir ENEAS, même si ce n'est pas si neuf que cela...



allons bon

-c'est tellement beau à certains moments que cela renforce dans cette idée comme pour de très bonnes séries qu'il faut attendre le prochain épisode.


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un autre commentaire d'un ami épistolaire d'une vie littéraire qu'on aurait aimé avoir à laquelle on ne renoncera peut-être jamais que j'appelle os
merci c'est propice au théâtre cela d'échanger si fortement. A ce théâtre là, merci encore.

"Chère Nathalie,

Grâce à toi, j'ai donc vu hier soir Eneas Neuf et je voudrais t'en parler.
C'est un beau travail, plein d'inventivité, les acteurs se donnent sans réserve, on sent même un vrai plaisir de troupe, la relecture de Virgile et des mythes est tout à fait attirante, c'est même intelligent souvent, mais, mais...
Je ne sais pas bien pourquoi mais quelque chose "ne prend pas", pour moi c'est du théâtre sémiologique, bourré de signes donc riche de cela mais je vois pas de lien. Le spectacle ne fait pas corps, la mayo ne monte pas, la chantilly idem...
Je ne saurais te dire où se trouve le problème, et puis de toute façon il n'y a eu problème que dans mon regard, c'est hautement subjectif ce que je te dis là. Tu sais ce que c'est, il y a des jours où l'on est plus réceptif que d'autres, etc...
Mais là, il me semble quand même qu'ils ont loupé un truc, les moments comiques s'enchaînent mal avec la tragédie, à la fin tout finit par devenir trivial, au sens de "à quoi bon?", au sens de "on s'en fout".
Je suis dur je sais. Désolé si le metteur en scène est un de tes amis. C'est dommage car ils passent à côté d'un très beau truc. Il manque un souffle général, quelque chose qui t'emporte du début à la fin. Je n'ai vu qu'une succession de sketches, certains réussis, il y a même de belles images, mais... J'ai aussi vu le temps passer. Et ça c'est pénible au théâtre quand on se dit "mais quand cela va-t-il finir?"
Entends ma franchise comme une main tendue.
je ne regrette pas le déplacement.
T'embrasse, c'est dimanche, il fait beau alors sortons !"
os

vendredi 14 mai 2010

Bientôt TCHEKHOV au Lucernaire Photos de répètitions




Dimanche 6 et Lundi 7 Juin 2010 à 21h00.
Réservation obligatoire à resas.tchekov@gmail.com ou au 06 60 51 76 32
Tarif 5 €
Théâtre du Lucernaire, 53, rue Notre Dame des Champs 75006 PARIS

Ces photos ont été cadrées avec l'appareil de Véronique, elle ne les as pas toutes prises, d'autres élèves l'ont relayée Anne-Marie, Monique... je les ai juste sélectionnées. Je les aime tant.