mercredi 26 juin 2013

Le songe d'une nuit d'été : travail d'atelier

"Hier j'ai pensé à nous


Hier j'ai vu un travail d'atelier, plutôt que de relire les pièces de Shakespeare, faut mieux les aller voir...
la salle s'appelait Les enfants du Paradis
autour du Songe d'une nuit d'été : le CE de la BNF et je peux vous assurer que cela avait de la force, de la drôlerie(humour très sexué et encore en anglais c'est bien plus évident, vous diront tous les bilingues) oui en plus on rigole et s'émoustille...de la poésie intemporelle.

les personnages sont fort nombreux et pour équilibrer les interventions, les personnes se passaient les éléments de costume, pour faire à plusieurs quelquefois le même personnage. Par exemple la personne que je suis allée voir jouait trois personnages. Au départ leur prof a résumé la pièce et surtout ensuite a présenté, le générique, par exemple les premiers artisans qui jouent la pièce dans la forêt, puis les seconds. A ce moment tous les comédiens étaient habillés en noir comme des marionettistes, quand ils jouaient les rôles, ils rajoutaient une couronne et un grand manteau, une autre une jupe, une autre une veste.... etc

et pour jouer le Mur ? ah je le dirais qu'à ceux que cela intéresse.

-et donc (dans tous les cas, au cas où, j'apporterais une traduction, récente, ce soir.)

La forêt : des paravents scratchés et amovibles, les fées : des marionnettes au bout de tiges avec des tissus voltigeant blancs.

C'est une pièce qui comme l'Opéra Cosi fan tutte, de Mozart, et livret de Lorenzo Da Ponte, attire tous les ceux qui ne sont pas convaincus par ces genres(théâtre, opéra), car ces livrets textes sont drôles et parlent des jeux d'amour, des travestissements et de la vie de la mort...."

mail laissé aux élèves de l'atelier où je suis assistante, personne ne m'a rien demandé, alors j'ai décidé de garder pour moi bien caché à l'intérieur mon songe d'une nuit d'été, avec l'ancienne élève de notre cours, que je suis allée voir, avec ses nouveaux compagnons et que je remercie car j'ai tellement bien entendu le texte.... et ils étaient tous beaux mutins et singuliers et tellement plein de fraicheur.

à ceux qui ne peuvent pas venir SUR CE BLOG ou passer par le théâtre, à tous ceux que je ne rencontrerais jamais, bonnes vacances sur tout, dans des vies parrallèles, que je cotoie au boulot et qui me donnent le tournis...



Courez-y ! On n'arrête pas le théâtre sous prétexte qu'il fait -enfin- chaud... Festival à Paris l'étoile du Nord. Les Barbares, les Loups grâce à eux sont encore loin de notre Cité....

 On n'arrête pas le théâtre à Paris, quand la grande fête est à Avignon... On n'arrête pas le théâtre parce qu'on aime les auteurs morts et les auteurs vivants... On n'arrête pas le théâtre afin de réunir spectateurs fidèles et nouveaux venus, artistes reconnus et ceux en devenir... ON n'arrête pas le théâtre, 7ème édition du festival de la compagnie estrarre.
Et cette année je ne vais pas à Avignon...ni au festival In

ni au festival OFF, où je ne reverrais pas l'importance d'être Wilde... de cette année au Théâtre du Balcon, mis en scène par Philippe Person dans une adaptation de Philippe Honoré.... avec de vrais acteurs, à la ville comme sur scène, avec des acteurs professionnels, Anne Priol, Emmanuel Barrouyer et Pascal Thoreau.
Mais revenons au festival de l'Etoile du Nord bien moins cher et d'une qualité certifiée garantie...
pas pour consommer de la culture et rester tel quel comme lorsque nous consommons et nous nous isolons davantage derrière nos écrans de toutes les tailles... et "les plus" maxi, mini selon
 la dernière mode.
Tout le programme

 Commet vous le dire ce Festival est un vrai festival qui vous permet de trotter de galoper dans votre tête et pas seulement où vos pieds et vos idées vous mènent tout seul, à l'école, au boulot, à l'isoloir, au sport, au pôle emploi, en prison, en soirée.... de la naissance à la mort. Pour se saouler de théâtre subversif et exigeant de tous les auteurs qu'on aime et avec des créations originales par exemple pour le spectacle d'atelier d'élèves de Lyon et Grenoble, une pépinière....
Pour 26 €, prix du pass  vous pouvez tout voir? mais qu'attendez-vous pour franchir le pas,
Nathalie Feyt : LE 5/7/13
AU PROGRAMME DU FESTIVAL


JE DIS NON

DE FATYM LAYACHI

THÉÂTRE

LES 24, 25 ET 26 JUIN À 20H45





Je dis non, spectacle mis en scène par Fatym Layachi, est une mosaïque du refus. En empruntant les mots de grands auteurs et en leur donnant vie sur scène dans la bouche de deux comédiens, la jeune metteur en scène conjugue la force de la littérature aux ruptures du quotidien.

chouette un homme des mille et une nuits... sur la photo

ANGELO, TYRAN DE PADOUE


DE VICTOR HUGO - MISE EN SCÈNE JULIEN KOSELLEK

THÉÂTRE ET MUSIQUE

DU 27 JUIN AU 14 JUILLET

DU JEUDI AU SAMEDI À 20H45, LE DIMANCHE À 15H





« Montrer ces deux femmes, qui résument tout en elles, généreuses souvent, malheureuses toujours (!) rendre la faute à qui est la faute, c'est-à-dire à l'homme, qui est fort, et au fait social, qui est absurde. » V.Hugo, préface d'Angelo, tyran de Padoue.

Ne m'ont donc guidé que mon amour pour les femmes et ma haine du fait social. Et ma passion pour la musique populaire, omniprésente dans ce projet. Julien Kosellek.

Quel prologue et la femme que je suis vous le garantis...
Cet homme, le metteur en scène Julien Kosellek transcende la rencontre avec l'auteur, la musique par son pianiste en position centrale sur scène et ses comédiens dont les deux femmes l'une chante Laura Clauzel et l'autre pas, mais toutes deux, sont extraordinaires comédiennes. Comme si la pièce coule de source. Les acteurs sont tous de présence demesurée et légère, on rit on a peur et pleure comme dans un Tarantino et aussi un peu du Hamlet d'Ostermeïer, rien n'est laissé au hasard.

 La musique est si importante pour faire passer toutes les tyrannies. La musique interpénètre cette histoire.
Le seul problème c'est que je vais devoir revoir à la baisse, les 2 précédents Angelo que j'ai vus, tous trop réalistes historiques, même si le 1er Angelo était interprété par Michel Fau et le second mis en scène par Philippe Person.

Ce festival est du meilleur millésime le tout, vous avez le droit avec le pass pour 26 €de voir et revoir tous les spectacles... Ils n'ont pas beaucoup de moyens mais restent libres à la marge, ces artistes là, et ouvrent à un large public leur fête du théâtre, tout en gardant leur exigence.

 CRITIQUE http://toutelaculture.com/spectacles/theatre/angelo-tyran-de-padoue-la-mise-en-scene-passionnante-de-julien-koselek/
Padoue tremble sous les pas de son Podesta. Tyran tyrannisé, Angelo se confesse à sa maîtresse, la comédienne Tisbe (déchirante Laura Clauzel) des sbires de Venise, de sa femme qu’il jalouse sans l’aimer. Éperdument éprise de son Rodolfo, Tisbe se laisse compter fleurette de peur de voir sa tête entre les pieds d’Angelo, ivre de vengeance et de haine. Comme par un effet domino étrange et envoûtant, on découvre que le Rodolfo a lui même sa belle, que l’épouvante, ou la peut-être « la pitié dangereuse », pour reprendre le titre de Stefan Zweig, l’amène à se laisser aimer sans un mot. Ainsi se tisse le début d’un imbroglio des plus mouvementés, passionnel et secoué d’innombrables soubresauts, que redore une mise en scène passionnante.




Une diva « empailletée », grossièrement recouverte d’un manteau de faux vison, la main sur un piano, nous accueille de sa voix à la fois langoureuse et piquante reprenant « It is a man world ». On craint déjà le pire lorsqu’elle est rejointe par un Angelo, costard noir, nœud papillon dégrafé, et basket d’un blanc claquant. Mais très vite, nos yeux s’illuminent devant une interprétation touchante, ou le tyran, n’est autre qu’un mafieux torturé, sa maîtresse, une comédienne, aux prises avec une réalité intemporelle, celle de la condition féminine. Les sbires ne sont autres que des caïds revanchards. L’idée peut sembler réductrice, loin des élans emphatiques mais elle répond surtout à l’impératif hugolien, de mélange des tons et des genres, d’art total, miroir sans prétention d’une société hétéroclite. Sans pour autant verser dans un réalisme trop sentimental, la pièce se sert de ses costumes pour revêtir le drame parfois ampoulé d’une actualité qui se fait dès lors indubitable.



Les éclats de rire, et les moments de peine sincère envahissent tour à tour la salle, attendrie par un jeu des plus remuants, de la belle et navrante Viktoria Kozlova, dans la robe de la tant convoitée Catharina, ou de l’indomptable et transperçante Laura Clauzel, qui a su rendre grâce et justice aux sublimes rôles féminins hugoliens. La prose passionnée, entrecoupée de morceaux de musique soul, résonne dans la salle, dont l’attention silencieuse contraste le dynamisme bruyant et survolté de la scène, de la salle tout entière investie de toutes parts par la petite troupe inépuisable.



Une mise en scène attachante qui se veut une déclaration d’amour attendrissante, à la musique populaire et aux femmes, à leur fragilité et à leur courage, dont le créateur Julien Kosellek semble partager plus d’une passion avec Hugo, dont le texte parfois affadi, retrouve une nature vibrante et touchante."



Visuel:(c) photos Fatima-Ezzahrae Touilila





PAR LES MONTAGNES


UN FILM DE LISE BELLYNCK ET FRÉDÉRIC ASPISI

SAMEDI 29 JUIN À 19H30





Par les montagnes fait un état des lieux de la vie en Champsaur, une vallée des Hautes-Alpes. À mille mètres d'altitude, certains modes de vie sont en voie de disparition. Ceux qui habitent là, enfants, adultes, vieux témoignent.

ne le ratez surtout pas c'est mieux que bien
 et d'un homme et d'une femme réalisateurs ensemble
  et le Champsaur est si beau dans leurs images son et sous leur peau, mais pas seulement....   VOISINS VOISINES

OFFRE SPÉCIALE VOISIN - VOISINE



PASS (6 spectacles + 1 film + 1 concert) : 20€(au lieu de 24€)

ou 8€ par spectacle (au lieu de 14€)

Sur présentation de votre carte ou sur réservation au 01 42 26 47 47




EXPOSITION - VERNISSAGE LUNDI 24 JUIN À PARTIR DE 18H30

ROOM 324 DE MIRANA ZUGER

COMMISSARIAT - ARIANE CLOUTIER

DU 24 JUIN AU 14 JUILLET 2013





Room 324 présente certaines pièces graphiques inédites et singulières de l'artiste croato-canadienne Mirana Zuger.


une femme araignée
Entrée libre - Ouverture du mardi au dimanche de 14h à 18h et les soirs de représentation



INTERVIEW PARTIE 1 - INTERVIEW PARTIE 2





et hier j'ai vu cela
LES 2 ET 3 JUILLET 2013 MARDI ET MERCREDI À 20H45

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UTOPIES !

ATELIER DE CRÉATION DIRIGÉ PAR STÉPHANE AUVRAY-NAUROY


le spectacle des élèves de Stéphane : conservatoires de Lyon Grenoble, une création collective, les textes contemporains semblaient tellement incarnés, qu'on les imaginais auteurs... La mise en scène, une plume d'ange, les accompagnait sans les brimer. J'avais envie de me saouler pour oublier mon âge qu'ils sont bien meilleurs que nous, que moi. Un des acteurs de puissance et de gestuelle me faisait penser à JQ Chatelain. Il y en a un autre qui m'a laissée bouche bée, 2 textes un improvisé et l'autre de la poésie pure et dure : Pessoa. Incroyable on comprenait et déambulait avec lui avec ses mots. Quel équilibre rythme et énergie.... Les acteurs de Stéphane sont incroyables.



Si ma nièce voulait vraiment faire du théâtre c'est là que je l'enverrais, je sais, je l'ai déjà dit.

Une révolution.

message trouvé sur FB  le 5/07
"18h00. On clean le plateau pour "la vie des termites" à 19h30 et "Angelo tyran de Padoue" à 20h45 ; entre 2 coups d'aspiro on trouve un souvenir de "Utopies"

THÉÂTRE / 2H15





Ils ont 20 ans et ils tentent de faire entendre leurs utopies, politiques et théâtrales, leur folle désespérance et leur immense besoin de croire.



« Chacun, là où il se trouve, est dans la lutte entière. Car chacun doit agir comme si la lutte entière ne dépendait que de lui. Il doit avoir en lui-même l'idée qu'il participe à quelque chose qui le dépasse de beaucoup et qui concerne toute l'humanité ». Edgar Morin



Photo Sacha Gutbraut


Avec les élèves des Conservatoires à Rayonnement Régional de Lyon et de Grenoble  : Chloë Astor, Florent Barret-Boisbertrand, Caroline Blanpied, Myrtille Borel, Michaël Comte, Marion Couzinie, Lucas Deslevaux, Chloë Giraud, Charlène Girin, Pierre Laloge, Colin Melquiond, Asja Nadjar, Tom Porcher, Maxime Roger, Thomas Tressy - Lumière François Dupont - Production Collectif Bis.


du 2 au 6 juillet, du mardi au samedi à 19h30
La vie des termites
de Maurice Maeterlinck
adaptation, mise en scène et jeu Eram Sobhani
sous le regard d'Edouard Liotard
création lumière Xavier Hollebecq
production La nouvelle compagnie

En se penchant sur la vie des termites, on croit saisir les signes d'une puissance occulte et souveraine qui règne en maître sur leur existence. Une puissance qui règne avec une même hégémonie sur nos organes, nos sociétés, nos destinées... et leur vie nous devenant familière, c'est la nôtre qui devient angoissante et mystérieuse.
 j'ai réellement adoré et je voulais comme garder ce spectacle pour moi "trop intime" au delà de toute projection anthropomorphisme, la prestation doit on dire cela la déambulation de cet acteur auteur tant intérieure qu’extérieure comme sans lien est particulièrement impressionnante et puis aussi j'en suis restée bouche bée car il y a aussi de la dimension du conteur danseur et magicien. L'acteur que je connais et qui réapparait est d'une puissance si belle. La scéno les lumières le minimalisme sont très fins appliqués et légers. On se sent si proches comme au soir dehors quand on vous raconte une histoire avec un livre d'images auprès d'un feu de camp dépêchez-vous ce soir c'est la dernière et la jauge est petite...

"Maeterlinck (1862-1949). disait Gourmont dans Le Livre des masques fait partie des êtres "douloureux qui se meuvent dans le mystère de la nuit". A côté de l’œuvre du poète symboliste, il y a Maeterlinck observateur de la nature. La Vie des abeilles, L'intelligence des fleurs, La Vie des termites, La Vie des fourmis comptent parmi les travaux d'observation à la fois les plus stimulants et les Plus originaux sur la vie naturelle. Le succès de ces ouvrages fut immense : La Vie des abeilles dépassera les 250 000 volumes et assurèrent au poète, dans le domaine des sciences naturelles, une popularité encore plus grande que celle de Jean-Henri Fabre, au point que le biologiste Jean Rostand lui rendait en 1965 un hommage éclatant. "Dans cette Vie des abeilles, de genre inclassable comme le sont beaucoup de vrais chefs-d'œuvre, Maeterlinck nous communique, nous fait partager l'émotion qu'il éprouve lui-même devant ce petit univers que constitue une ruche. Émotion que provoquent en lui non seulement l'aspect visible, le spectacle fascinant et pittoresque de la frémissante cité. mais aussi tout ce qui fait la vie profonde de ses habitants, l'intimité de leurs mœurs. le secret des consciences séculaires que leur imposent les besoins de la collectivité et les nécessités de l'espèce. Reproduction. sexualité, parthénogenèse, rivalité des reines, soins donnés aux jeunes, discipline sociale, soumission de l'individu du groupe : sur tout cela, il médite, s'interroge passionnément... Par la vertu de son génie. Maeterlinck fera entrer dans le patrimoine littéraire un peu de l'âme du naturaliste."


les 8, 9 et 10 juillet à 20h45
La nuit la vie est moins pire théâtre et musique
de Benjamin Prioul
création de Aurélie Barrin, Joséphine Constantin, Julien Kosellek et Raphaël Rivoire
mise en scène Sophie Mourousi
musiciens Romain Martin, Yuta Masuda, Cédric Soubiron, Jean Tomas Ward
travail musical Laura Clauzel

Pour parler d'amour, pour questionner l'amour, le jeune auteur convoque tout naturellement Juliette et son Roméo, mais aussi Dalida, Michèle Torr, Brel, Nietzsche, les boites de nuit, Brassens... Dans un débordement d'énergie et de musique, il interroge notre insatiable besoin de trouver l'amour.

les 11, 12 et 13 juillet à 19h30
Don Juan de Aporia création
création de Mathieu Mullier-Griffiths
sous le regard de Stéphane Auvray-Nauroy et Alex Singer
production : kafard films

Le spectre n'a pas emporté Don Juan aux enfers. Il est vivant, terré dans le mythe et vibrant sous la peau. Il me chuchote des rapports à inventer entre les sexes. Je l'entends. La machine à désir, à répéter la nostalgie. La conscience du vide laissé. Don Juan m'a piégé. J'ai regardé en moi et j'y ai vu Elvire s'acharner avec lui sur le mouvement de l'amour.

jeudi 20 juin 2013

Théâtre et conteur..../critiques : Demain il fera jour, de Montherlant mis en scène par Michel Fau et interprété par Michel Fau à l'Oeuvre/ De peigne et de misère de Fred Pellerin à l'Atelier

Déjà le titre vous fait vous réveiller de toutes les illusions politiques et amoureuses : Demain, il fera jour,  et pourtant certaines ont le "poil dur"(j'ai toujours aimé cette expression). Un chien à poil dur, voilà ce qu'est tout être humain et donc tout personnage, mais bon peu d'interprètes sont capables d'interpréter ce fleuve là, et toutes ses méandres... Cela d'ailleurs coûte beaucoup à l'homme et à son "poil" d'interpréter ainsi, ça vous décolle du sol, certes, mais aussi de vous-mêmes et Michel Fau est le roi de cette sorte de cambriolage en funambule. Joshka Schidlow ne s'y est pas trompé mais il est culotté de dénigrer sa partenaire... Était-ce un mauvais soir où est ce pure jalousie dissimulée en intelligence critique, en un bon mot... j'aime beaucoup plus dit-il, sous entendu, les maquillages le décor et les costumes(c'est vrai qu'ils sont de haut vol) que l'interprétation de Léa Drucker !
Déjà, pour avoir remarqué que c'était une mère pantelante d'amour pour son fils il faut soit une direction d'acteur mais aussi une interprétation stellaire. Et il est vrai  qu'il faut un sacré acteur, à côté de Michel Fau pour exister.  Mais la critique de Joshka Schidlow est si sincère, car c'est fou et tellement juste de le comparer aux personnages de ces films là et aux grands acteurs de cinéma/théâtre qui interprétaient ces rôles-la : Philippe Noiret dans Coup de Torchon et Michel Galabru dans Uranus.

Mais le Cinéma d'aujourd'hui tarde à donner à Michel Fau les rôles qu'il mérite. Il est con le cinéma d'aujourd'hui ou trop intelligent ou rien du tout d'autre qu'un faux documentaire, ou tellement prétentieux qu'il ne peut se mesurer à des grands acteurs ! les accompagner.  Même si je n'ai jamais autant consommé de cinéma , c'est devenu comme le chocolat, une de mes drogues ou sinon, je m’insupporte de trop, et mon corps bat la chamade...

Un vieux docteur d'entreprise, très laid, mais incroyable, un physique à la Éric Von Stroheïm  lors d'une visite obligatoire dans le cadre de la médecine du travail, m'avait dit que je n'avais rien à faire dans ce monde pétrifié de l'assurance, que le théâtre, certes la porte étroite pour y rentrer et les sorties fréquentes avec de longues périodes où plus rien ne se présente à l'horizon. Il m'avait dit je vous vois conteuse, lectrice... car vous êtes trop sensible pour vous caparaçonner dans des textes appris par cœur.  Faites une formation de conteuse, c'est à Chevilly la Rue... Moi, voyez-vous à mon âge je ne fais que relire les mêmes poèmes.
Le lendemain, j'ai appris qu'il était mort d'un accident cardiaque. D'une certaine façon, je ne m'en suis jamais remise.

 Michel Fau au début de sa carrière

 Pascale Fau une des plus grandes maquilleuses que je connaisse, au début de sa carrière ; pourquoi une des meilleures ? elle vous transforme jusqu'à l'âme, pour qu'après la séance de maquillage, elle repasse sur votre visage. Son frère ne s'y trompera pas.

Et donc dans une autre vie si j'avais su j'aurais pu être conteuse et alors qui sait j'aurais voulu ressembler à ce Monsieur... De peigne et de misère de Fred Pellerin avec ces  faux airs à la Dick Annegarn.
 De peigne et de misère de et avec Fred Pellerin. Au théâtre de l’Atelier, jusqu’au 29 juin à 19h, dimanche à 18h. Rés. 01 46 06 49 24.
Mais ce que mon vieux mentor, d'un jour a oublié de me dire, c'est que les conteurs sont très souvent aussi musiciens et moi en musique... je suis trop sensible, pour me souvenir d'une note et de m'accorder sur le La 

mardi 18 juin 2013

Eve au Théâtre du Nord Ouest mise en scène par Anne COUTUREAU avec entre autres Sophie Delrue et au Théâtre du Marais ? et CINEMA : L'inconnu du Lac, y aller pour des raisons de toutes sortes.

http://www.froggydelight.com/article-13540-Eve.html
Eve au Théâtre du Nord-Ouest : attention les horaires sont différents selon les soirs....Horaires : SUR PAGES JAUNES




- Le vendredi 21 juin 2013 à 20h45

- Du samedi 22 à 17h00

- au dimanche 23 juin 2013 12h30

message initial
Objet: EVE du mercredi 5 juin au dimanche 23 juin


trois lettres
évanescentes... vastes... envoûtantes...
Le féminin est par contradiction des genres...
Sophie

Bonjour à tous,

je vous présente Eve, ma dernière pièce, écrite pour l'Atelier de Théâtre vivant.

Anne COUTUREAU

"L'amour, c'est un truc marketing inventé par les poètes pour vendre leur baratin!"

Une comédie urbaine d’Anne Coutureau et Christophe Lafont

Avec Isabelle Clairac, Gabriella Cocco, Sophie Delrue, Véronique Dreau, Clara Foubert, Rémi Godement-Berline, Cécile Roygnan, Nadia Ruel et Françoise Tardrew

Son Aldo Gilbert
Désemparé par une rupture amoureuse, un jeune homme s’interroge à travers les femmes qu’il croise.

Mercredi 5 juin 20h45

Jeudi 6 20h45

Samedi 8 14h30

Samedi 15 12h30

Lundi 17 20h45

Vendredi 21 20h45

Samedi 22 17h

Dimanche 23 12h30



Théâtre du Nord-Ouest

13, rue du fbg Montmartre 75009 Paris

métro Grands Boulevards
RESERVATIONS 01 47 70 32 75



Production Théâtre vivant
BANDE ANNONCE http://vimeo.com/67348060
PAGE FACEBOOK https://www.facebook.com/EveParTheatrevivant

je voulais attendre d'y être allée pour en parler, écrire là quelque chose, mais c'est trop tard ou trop tôt, je sais que ce spectacle avec un homme qui malgré sa jeunesse avance tel un fantôme dans le défilé de ses amours féminines, fait salle comble, alors retrouvons-
nous-y autrement que par la pensée....

Ce n'est pas, dans un défilé de ses amours, comme quoi même lire un programme ne suffit pas pour parler d'un spectacle....
c'est un défilé plus large, d'images féminines de la petite fille à la fée, qui chacune à leur tour vous attache à leurs pas leur corps.... leurs ailes fripées,
et les actrices sont toutes très bien, par moments cette pièce m'a fait penser au dernier film d'Agnès Djaoui, mais dans un genre très différent. Le rôle masculin tient le plateau du début jusqu'à la fin de la pièce, et c'est un défi, la pièce est un peu longue, bavarde trop de mots mais ce que j'aime c'est que c'est un théâtre de création, sans moyens, comme toutes les pièces jouées au Théâtre du Nord Ouest, je vous le garantis.... et qui déborde emporte n'est pas propret en boîte, politiquement correct, et c'est très exigeant au niveau de l'acteur et notre amie Sophie était très bien et de loin la plus drôle mais pas la seule, singulière et très présente sur scène. Oui c'est cela, la présence de ces femmes est exceptionnelle on a envie de les écouter, elles nous frôlent.



et ce soir au Théâtre du Marais.... ? question à vous poser car ce théâtre est une salle accueillante, et non pas un garage...

« Tant que brilleront dans la nuit les lucioles de nos petits théâtres, nous aurons encore une raison d'espérer. »




Jacques Mauclair

Créateur du Théâtre du Marais  

CINEMA mes envies Les beaux jours avec Fanny Ardant, et Superman et les films d'animation...
ce soir là j'étais allée seule au cinéma voir l'Inconnu du Lac.... pour des tas de raisons
1er message à F.
c'est un film qui m'a beaucoup ému, fait rire aussi par accès brefs, c'est un cinéma qui respire, c'est pour moi théâtral et avec un budget minimum. La nature est un décor magique et les vrais bruits une bande son étonnante, après toutes les daubes que j'ai gobées, que je gobe et que je goberais encore. Du Pialat avec des références hitchcockiennes. En sortant nous avons ri avec d'autres spectateurs homos, sans m'en rendre compte je les suivais au toilettes. C'est du cinéma qui se déprend de tous les genres et de toutes les époques. Il est libre et nu.


Et en même temps il y a une pointe d'ironie qui touche à l'absurde : dans le fond de toute histoire d'amour. Ces personnages peuvent être pris tous, pour des "hommes ridicules". Cette quête du désir jusqu'à la lie, mène inévitablement à la mort, c'est vague, et puis comme une mécanique vous entraîne, aux pulsions de victimisation et/ou assassines. La passion conduit à la mort certaine, et c'est idiot. Oui mais sans désir et plaisir la vie est tellement longue...

Un film trop scénarisé... trop alléchant donc décevant  ? non car c'est un film étonnant et qui marche longtemps après dans nos têtes, à cause de la qualité de la photo, je suis sûre que ça joue pour réhydrater nos rêves.

2e message à O
va voir sans plus attendre : l'inconnu du Lac, film d'amour libre, tendre, étonnant drôle et plein de coups de théâtres, t'en sors pas indemne, pas malheureux non plus, et plein de questions.... j'en suis une inconditionnelle. C'est un hymne entre autres à la beauté de la nature et des corps, les deux mis à nu.  
3e message à F et L

l'amour en particules volatiles s'épluche en chacun à travers les deux sexes et n'est jamais loin des pulsions de mort en tant que victime ou bourreau.




allez voir le film l'inconnu du lac ...

critiques
sur Télérama
Le Monde

et non je ne suis pas OUT, malade, en vacances.... je suis partie faire un tour à l'ARMADA de Rouen/ la vraie Vie de Bengui : le meilleur épisode... à chaque fois

Bonnes vacances et à ceux qui jouent, que du plaisir des rires et des larmes et des bravos qui crépitent longtemps encore après dans les cœurs.... suite à un projet FORT, tel fut le cas, du spectacle des élèves du lundi du LUCERNAIRE sur le thème de Manger : BON APPÉTIT MESSIEURS ; un des plus beaux spectacles d'élèves de Philippe Person.


ah si vous voulez voir le dernier film caméra cachée de Bengui voila le lien....
c'est l'un des plus "heureux" dans le sens "bienheureux". C'est du véritable bonheur en tranches, pathétique, diront certains que se moquer des autistes... eh bien non car ce sont qui l'entourent Bengui qui sont "graves" quelquefois, mais le plus souvent, il les rend à leur nature :"humaine".


www.youtube.com/watch?v=GMtgMHYe1Ug

si ce lien ne fonctionne pas vous allez dans Google et vous notez la Vraie Vie de Bengui : L'anniversaire de mon dauphin à l'Hippotamus

et vous pouvez aussi chercher les scènes coupées qui sont pas mal du tout....

https://www.google.fr/search?sclient=psy-ab&q=la+vraie+vie+de+bengui+l'anniversaire+de+L%C3%A9o+a+l'hippotamus+scenes+coup%C3%A9es&oq=la+vraie+vie+de+bengui+l'anniversaire+de+L%C3%A9o+a+l'hippotamus+scenes+coup%C3%A9es&gs_l=serp.12...886599.892192.0.894941.14.14.0.0.0.0.234.1966.3j8j3.14.0...0.0...1c.1.17.psy-ab.0K3NY9LhZUs&pbx=1&biw=1280&bih=830&cad=cbv&sei=XDXAUYWhFKKM0wWPv4GgCg






bon sinon j'ai déjà mis les liens des stages d'été au Lucernaire, y en a plein que je voudrais faire, si j'étais vous....y en a plein que je voudrais faire, si j'étais vous.... dont ceux d'impros, de textes interdits, avec Sylvie Van Cleven et Philippe Honoré et sur la Famille avec Philippe Person.

http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=16&Itemid=55







les bateaux : le plus beau comme pour les oiseaux : de voler, c'est de les voir voguer... comme j'ai été heureuse en Normandie. J'ai mangé ri dansé j'ai fait le clown pour faire sourire 3 générations, c'est aussi cela : la famille... sans textos ni mails ni blogs
. Partir dans un cargo ou sur un voilier mexicain avec de très beaux matelots ça fait rêver les gros les maigres les grands les petits les vieux les spirituels les dépressifs les sanguins les intellos.....

mardi 4 juin 2013

En vrac URGENT : BON APPÉTIT MESSIEURS au LUCERNAIRE à 20h30 9 ET 10 JUIN / Pascal Briba Expo / agassi au 104 avec Christophe Garcia/ Spiderlab de Xavier Hollebecq/ mes films Pi en DVD de Rouille et d'Os, Only God Forgives/ le misanthrope à l'odeon avant qu'à l'Oeuvre/Avignon Off et IN/ Judith MC93 avec Anne Alvaro/ Le régime intermittent : what ? quelles news ?

Pascal Briba, c'est fini snif  l'expo au Marché St Honoré, j'irais chercher mon tableau chez lui à l'atelier plus tard....
Le Misanthrope
sur télérama



c'était bien le Misanthrope avec Nicolas Bouchaud Norah Krief... je les aime bcp ces êtres là,
ils ont un supplément d'âme des personnages aux acteurs en passant par les metteurs en scène interprètes ou acteurs-auteurs et quand aux spectateurs ils sont inclus dans le spectacle, ne le sont-ils pas dans la grande salle de l'Odéon, par la disposition, le niveau la grandeur du plateau, la cloison invisible est en plus si fragile, perméable, elle respire, entre eux et nous, même si par moments ils nous semblent passer par toutes les couleurs du spectacle vivant : comedia del arte, cirque, danse, chant lyrique.... politique de nos jours, rock....  pantalonnades, justement

Comme j'ai aimé, Nicolas Bouchaud-Alceste et Norah Krief-Célimène, quand il l'abrite dans son grand manteau et que sa tête de petite fille habillée en princesse, se place juste au dessous de la sienne, il la tient dans ses bras sous son manteau, deux cuillères : celle à soupe et l'autre à dessert, assises sur les genoux l'un de l'autre mais debout....
-Nathalie tu délires, ça ne veut rien dire,
-oui je délire, je me refais la pièce, de mon dimanche....
-2h30, ce n'est pas un peu long ?
-Non on évite l'entracte, c'est plein tout le temps même dans les silences et la salle est comble et comblée.
sur FB j'ai écrit :

j'arrête avec les chats// des photos que je poste sur FB// je suis allée voir le Misanthrope à l'Odéon avec des amis (c'est bien d'aller au théâtre le dimanche, je vieillis et j'aime de + en + prendre mon temps) et j'étais très bien placée et Pascal donc : à côté de la copine du chanteur Christophe, (ce dernier était assis de l'autre côté). Cette pièce est un bonheur total. -Comment cela ? La mise en scène les acteurs les choix de jeux de ton de comment redéplacer dans l'espace de nos vies ce que dit Molière, depuis j'y pense tout le temps parce que cela a dérangé mes codes et mes habitudes de théâtreuses. Et en même temps je comprends les critiques : qu'on puisse se sentir perdu : Alceste un clown, Célimène et Arsinoé, inversées, mais au temps de la victimisation, quand les censeurs bourreaux(voir Julie Delpy et un représentant du FN chez Ruqier samedi soir sur France 2) se retournent contre vous et vous accusent d'aimer les coups, ne sommes nous pas tous devenus des non sens humains, des fantoches inscrits dans une pantalonnade : comme les résultats à Villeneuve sur Lot, comme mon collègue qui dit que cela ne changera rien si le FN passe au pouvoir...


Ah aussi dans cette mise en scène, j'ai aimé et compris pourquoi, Alceste et Célimène étaient aussi proches et aussi différents...







Spiderlab
"c'est notre linceul que nous tissons" cliquez sur ce lien vous tricoterez un rang mousse ou jersey de votre linceul ?
Xavier Hollebecq un artiste contemporain, un enfant pris dans une toile d’araignée ne peut devenir qu'un cyberborg

*à propos ne rater sous aucun prétexte ce film mathématique musique à l'appui qui vous tient éveillé et c'est une littéraire qui vous parle, un premier film Pi de Aronofsky. 5 € dans une solderie de DVD
Ce qui me foudroie le plus chez les hommes, c'est leur tendances spontanées à l'égoïsme  même les plus intelligents, ils recouvrent, ils se hissent, ils empiètent, ils se forcent quand ils sont généreux ils maquettent leurs cerveaux, pour tout redistribuer. Spontanément ils ne se rendent pas compte qu'on les aime. Eh bien dans ce film  : on comprend une des raisons : ils n'arrêtent pas de penser, et ils sont les seuls... ça immobilise indisponibilise toute autre fonction... ils leur faut des assistants un mentor à la rigueur et une solitude profonde que personne ne doit entamer, pour réfléchir des sphères inatteignables.... La tendresse, l'affection, c'est bon pour les enfants, les vieilles femmes, les concierges, les femmes à la rigueur, les animaux de compagnie. C'est tellement bien escaladé dans ce film cette paroi sans prises. Et personne ne peut, ne doit trouver avant eux,  accéder à leur mutation. Ce film en noir et blanc est fascinant. Ah si seulement on m'avait montré ce film avant les cours "supérieurs" de mathématiques, j'aurais essayé de tout inclure dans une formule, un chiffre, jusqu'à y inclure un bruissement de feuilles. De tout rêver à nouveau...
Ce qui est extraordinaire c'est qu'un tel film est à la mesure pour moi d' Eraserhead  ou d'un Citizen Kane. Trop visionnaire ?
Et c'est lui Aronosky qui a réalisé un film que je déteste par son convenu, sur les ballets etc... cette façon grossière de copier Haneke, dans la relation, mère fille : Black Swan

104 Agassi de Marie Rémond sur France-Inter, si vous n'avez pas vu cela, ni au Rond-Point, ni au festival off d'Avignon courrez au 104, du 5 au 9/06 il y a des prolongations, Marie Rémond est une ancienne élève de Stéphane Auvray-Nauroy. Pour cette reprise, c'est Christophe Garcia qui joue pour l'alternance, le rôle du coach. Il va être prodigieux. Allô, il y a Christophe Garcia au 104 dans un rôle pour lui, une pièce démente et mise en scène et jouée par une femme, c'est si rare. Car Stéphane Auvray-Nauroy a toujours laissé la part belle et égale et forte et en compagnonnage aux femmes.

Librairie Théâtrale, les librairies : des lieux de rencontre, on vous renseigne et mieux qu'à la FNAC pour ne pas la citer. J'adore ce dessin : un mélange théâtre et l'aspect très beau de cette librairie sa couleur et ses entrées à cour et à jardin, et sa sortie aussi... et la Grèce.
à propos de théâtre et des intermittents voilà très bien expliquée leur problématique, et leurs revendications
prenez le temps de l'écouter ce clip et distribuez le au plus large... c'est limpide et très bien fait surtout ne vous laissez pas abuser par le discours économique, la crise, les abus etc ! les stars... Nous sommes tous de futurs intermittents et /ou chômeurs du régime général. Autant passer de l'un à l'autre. Les techniciens et les artistes : même combat, sur le même pont. Les plus précarisés ne doivent pas perdre leurs droits. Les franchises pour les plus privilégiés doivent s'appliquer..

Judith MC93 : avec Anne Alvaro, de Howard Barker, mise en scène Chantal de la Coste "pensons à ceux qui vont mourir"....



avec mon expo Chagall cet homme retisse les couleurs des rêves malgré toutes les folies meurtrières que nous impose le régime des hommes,
De rouille et d'os
pardon pardon Monsieur Audiard vous avez tout raconté en images vous de la délicatesse entre des êtres qui sont des monstres en fait ou le deviennet soit disant parce qu'handicapés... la transformation profonde est toujours invisibles et les Orques monstres marins sont des danseuses étoiles.... 
et mon poète immortel, mon ami en songe, Georges Moustaki, est reparti dans les étoiles faire une sieste sur le dos de la lune, je le croyais protégé par quelqu'ange...
un métèque
un doux qui aimait les chats
un paresseux un élégant
un juif un arabe un pâtre grec
Milord
un poète est mort Georges Moustaki. Il a écrit Madame pour Juliette Gréco, mais c'est Barbara qui l'a incarnée : Madame...
je reçois à l'instant votre missive bleue...
mes yeux n'y croient pas,
pourtant c'est écrit là,..
Une de mes plus belles histoires d'amour de la chanson, s'en est allée et il pleut de l'eau dans mes yeux, tout bas...

l'homme descend du songe... il avait écrit


et Chiens de Navarre, sue Allegro Théâtre, ils ne sont plus à la cartoucherie, j'essaie de les suivre de les aller voir... Trop tard le titre clignote : quand je pense qu'on va vieillir ensemble, mais ils seront en tournée en région
Bon appétit, messieurs ! dimanche et lundi à 20h30  9 ET 10 JUIN, au LUCERNAIRE
mais avec nos chers élèves, cette année ce sont plus ceux de Philippe, je ne l'ai que remplacé, de loin en loin, au Lucernaire, car je n'en peux plus des plannings doublés et épuisants avec deux trois, voire 4 soirées par mois, et avant les représentations, comme cette semaine à ne pas rentrer chez soi, je n'en peux plus et à chaque fois en ce temps charrette,  je me fais prendre au jeu, j'assiste à un filage, car c'est leur cœur et leurs faiblesses humaines qu'ils vous apportent sur un plateau.
À ce stade du travail, on n'a plus rien à leur dire, qu'à les encourager, les faire répéter, les rassurer, pour que par mimétisme ils soient le plus eux-mêmes, pleins de leur plaisir à jouer devant un public.
Ce week-end c'est les dimanche et lundi à 20h30  9 ET 10 JUIN et cela s'appelle : Bon appétit, messieurs ! c'est sur Manger, la bouffe mais ce n'est pas Ruy Blas, non plus....
Bon appétit, messieurs ! Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où le pays agonisant pleure !
Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
.




ça s'est très bien passé et je vous mets ici un mot une lettre par mail, que leur metteur en scène, Philippe Person, leur a écrit, ce n'est pas sur du vrai papier mais c'est une vraie lettre, je vous le garantis...
 "Merci
La journée de mardi ne m'a pas laissé une minute pour me poser devant un ordinateur et pour
prendre le temps de vous écrire.
Aujourd'hui, c'est plus calme.
Alors, voilà :

Le temps ne fait rien à l'affaire.
Les années passent, les spectacles se succèdent les uns aux autres, et pour moi, c'est toujours
le même plaisir, la même émotion de lire vos témoignages d'après spectacle.
Vous ne pouvez pas savoir à quel point cela me touche, à quel point cela me comble.
Et si je faisais du théâtre, en général, pour rendre les gens heureux !!!! ?????

Cette année fut encore plus forte que d'habitude et les "anciens" l'ont bien senti,
nous avons réussi un truc de fou, comme dirait Emmanuel.
Oui, Nathalie, c'est certainement un des plus beaux spectacles avec des "élèves".

Comme je vous l'ai répété dans l'année, on ne joue pas tout seul, n'importe quel bon acteur, s'il ne sait pas écouter l'autre sur scène, n'existe pas. Il en va de même pour les spectacles, un metteur en scène ne fait pas un spectacle seul.
La réussite de cette année est autant la vôtre que la mienne.
Alors, à mon tour, un grand merci pour votre générosité, votre confiance, votre écoute, vos propositions et ... votre humour.
Pour plagier Édith Piaf, je dirais : "Sans humour dans la vie, on est rien du tout." (qui va reconnaître la chanson ? eh oui, je ne connais pas QUE les Rolling Stones°
Vous avez été réellement un groupe EXTRAORDINAIRE.
L'intégration évidente de DAVID JULIEN FERRIER KEITH RICHARD a confirmé votre générosité et votre souplesse.
Julien, merci d'avoir joué le jeu et d'avoir plongé avec délectation et talent dans notre projet.

A la fin d'un spectacle, demeurent pour chacun  des images, des sons, des sensations.
gardez tout cela en tête, c'est cela aussi la magie du théâtre : ce que l'on garde pour soi, bien caché dans
son "intérieur"

Énormes bises collectives.

PP" 


je rajoute "Sans amour  on n'est rien du tout." la chanson d'Édith Piaf
Philippe heureux
les filles si belles quand elles sont comédiennes

 Emmanuel dirige le menu
 Hélène et Maud ravies, mais différemment
 Les hommes
 Sabine , si douce


 Philippe essaie discrètement de regarder son portable
 Élie savoure secrètement l'instant
 France est transformée, Aurélie assure, à qui est cette main ? au groupe...

des vraies photos d'eux après le spectacle et de nous...
https://www.dropbox.com/sh/19lhx421o6h1c3q/0oN6w7Bm58

dimanche 2 juin 2013

Et voilà toutes les nouvelles ? la fête est finie, 30 ans de theâtre... , 5 ANS POUR L'ÉCOLE AUVRAY NAUROY/Festivals cinema du court à Pantin Théâtre à L'Étoile du Nord : ON N'ARRÊTE PLUS LE THÉÂTRE

COMMENT ALLER SUR SCÈNE DIGNEMENT, FAIRE DE L'ART THÉÂTRAL  et rester en vie ?
s'inscrire dans une école mais pas n'importe laquelle ? 
Et là c'était la fête de l'École des 5 ans des 30 ans de théâtre des 20 ans d'enseignement de Stéphane Auvray-Nauroy, mon 1er metteur en scène
j'ai tellement retrouvé toutes mes traces dans la lumière, et ce pourquoi j'aimais le théâtre infiniment, tant d'amis dont un certain disparu, au Théâtre de l'étoile du Nord pour la fête de L'ÉCOLE AUVRAY NAUROY, (sur FB) j'ai revu les personnes avec qui j'ai joué dans l'ensemble elles restent chères. J'ai ré-entendu interprété par d'autres les textes par lesquels je suis venue au monde du théâtre, en l’occurrence : Il est trop tard de Stéphane Auvray-Nauroy et Jean-Paul Sultan et tout dans nos corps, notre mémoire, notre esprit, notre cœur se remet en marche. Quelle formidable machine à remonter le temps.


Une fête avec un spectacle, des morceaux de toute force et humour et théâtre qui resurgissent du passé, des créations, des petits bijoux de drôlerie, tous voués à Stéphane Auvray-Nauroy, admirablement interprétés.
On a eu la vie d'Edith Piaf, une scène de Tchekhov, deux ou trois chorégraphies Zaza Fournier en duo avec Stéphane, des images du plus grand théâtre envahi par des chocs, des cris sans hystérie.... y avait comme des gens du monde entier : leur pianiste est japonais et puis est venu dans un role de héros tragique, un jeune arabe barbu qui fait trembler les murs de sa seule voix qui dit rappe chante des mots et puis ce beau jeune hommes, ses mains au grand jeune homme noir avec des yeux de biche qui ont dansé toutes seules encore après longtemps dans ma tête, il semblait comme sorti d'une histoire de Shéhérazade.
Je savais, cette fête,  qu'elle se tenait dans un théâtre que j'aime, doit on le dire au passé,  car c'est si fort tellement présent : l'Etoile du Nord anciennement le 18 Théâtre, et cette fête où Stéphane Auvray-Nauroy nous raconterait toute l'histoire du théâtre qu'il a traversé, fut émouvante et joyeuse. C'est une incroyable histoire d'amour transmise à tant de personnes qui transmettent à leur tour sur  Pour trois générations.
Et Stéphane a cité son ami Michel Fau, son parcours de 30 ans, ses  propres premiers pas dans des cours de Bourg en Bresse Lyon et Paris. Il a cité Bruno Colomb qui impérativement, lui avait demandé de le remplacer alors que trop malade du SIDA, chez Florent. Ce hasard et cette personne qui lui ont fait prendre une voie de pédagogie.
Claude Degliame a été applaudie si longuement, qu'elle est je suis sure devenue immortelle.
Toutes ces personnes, dans mes strasses et leurs paillettes...
Les élèves, les anciens, les premiers sur trois générations ont fait un spectacle drôle plein de cette auto-dérision, que sait si bien mettre Stéphane Auvray-Nauroy. Je suis sûre que les absents et notre cher disparu ont eu quelques vagues à l'âme de tout cet amour là.
Une telle fête, c'est une réussite qui efface toute nostalgie et donne envie de danser et de monter à tous les créneaux et de faire s'écrouler tous les murs qui empêchent les histoires d'amour. Ce théâtre là, nous relie à l'avenir du monde et à l'histoire universelle.
Je suis restée au pot, au repas jusqu'au milieu de la nuit je ne voulais pas en manquer une goutte une larme un verre pour trinquer, j'etais un peu saoule pour traverser le mur invisible du ridicule, de l'ancienne comédienne.
("on ne boit pas que de l'eau pour parler d'amour" mais cela doit rester exceptionnel, car sinon ce blog deviendra en suspension...)
et j'ai passé tout ces moments à échanger vraiment et à parler de la vie et du théâtre que j'aime. Et c'est inestimable.
Il y avait qui dans la salle et sur le plateau ? Isabelle Gardien Nathalie Savary Catherine Piétri  Marie Hélène Lentini, Jean-Michel Rabeux, Frédéric Aspisi, Eline Holbo-Wendelbo, Stephane Mercoyrol.... Xavier Florent. Les parents de Stéphane, Sacha Mitrovanoff...  Géraldine Bourgue, Anne Loiret. Tu l'as vue, où étais-tu ? partout à la fois, dehors, dedans, avant et après... pendant, "tous les hommes s'appellent Patrick...." J'y étais avec Philippe Le Gall, Lise Bellynck, et mon cher Olivier Steiner.
Mon seul regret....
c'est que l'homme de ma vie et Philippe Person  ne soient pas venus.  Mon chéri regardait la finale de rugby et Philippe il était occupé avec ses élèves et pour mon Chéri, -des amis de cette fête qui nous connaissent bien, quoiqu'on ne se voit pas tous les jours.... m'ont rappelé qu'à toute cette partie de ma vie, avec Pascal, nous ne nous connaissions pas encore, avec mon Chéri, comme je dis. 
Bruno..... n'a jamais rencontré My Love
Michel Fau il jouait et il est très trop occupé se donne au centuple, conservatoire, tournées répétitions...
Une fête pour revoir le meilleur de sa vie, ça fait scénario un peu naze de comédie anglaise avec Hugh Grant. Et puis quand ça se passe aussi bien, on reprend goût à toutes les vies :
la vraie vie, la survie, les amours, les amitiés et on a envie de savoir ce que deviendront leurs arrières petits enfants à ces élèves, devenus à leur tour de grands professionnels : pédagogues comédiens cinéastes écrivains....
Et puis je me suis dit que toutes ces rencontres m'ont permis de ne pas appuyer sur le bouton pour dégrader, déglinguer ma vie, virer l'autre ou rivaliser avec tous les autres ; vous savez ça m'a rappelé, cette expérience américaine de psycho-sociologie où des hiérarchies en blouses blanches demandent d'appuyer sur le bouton pour envoyer des décharges électriques à un quidam, un collègue, un être humain toujours plus fortes, bien-sûr la personne est un comédien complice et n'est relié à rien du tout. Il n'y en a pas tant que cela, qui refusent l'expérience..... de Milgram
A propos cet été il y a le Festival à l'Étoile du Nord : on n'arrête pas le théâtre et surtout n’hésitez pas y aura aussi du cinéma (et aussi leur film sera projeté au festival du court métrage à Pantin,
 si vous préférez n'allez plus qu'aux festivals, là de courts métrages...
* le 9 juin 2013 à 22h et le 13 juin 2013 à 20h
au Ciné 104 dans le cadre du festival Côté court
104 Avenue Jean Lolive - 93500 Pantin - 01 48 46 95 93
accès : métro (ligne 5, Église de Pantin), bus (lignes 249, 179, 61)
 par les montagnes de Lise Bellynck et Frédéric Aspisi,

 y aura du Victor Hugo du Maeterlinck  des spectacles d'ateliers, un Don Juan  un Tyran Angelo et des termites...