jeudi 18 décembre 2014

Musique concert d'Asia Minor en mai : rock progressif le retour du groupe mythique : 8 mai 2015

Asia Minor Prod présente : ASIA MINOR EN CONCERT au Studio Raspail à Paris, le vendredi 8 mai 2015 à 20h30. Ouverture des portes à 19h45. Placement libre.
s/ Twitter s/FB
Studio Raspail : 216 boulevard Raspail, 75014 Paris.
Accès : Métro, stations Vavin (ligne 4) ou Raspail (lignes 4 et 6).
Parking au carrefour Vavin.

Vente de billets : sur place le jour du concert : plein tarif 18€, étudiants ou chômeurs 12€ sur présentation d'un justificatif.
Vente de billets en pré-réservation : plein tarif 15€, étudiants ou chômeurs 10€. En ce cas, merci d'envoyer un chèque à l'ordre d'Asia Minor Prod, 7 rue des Orfèvres, 78450 Villepreux, avec la copie d'un justificatif en cas de tarif étudiant ou chômeur. Des billets nominatifs vous seront adressés par e-mail.

Pour toute demande de renseignement concernant ce concert, merci de contacter par e-mail : robert.kempler@yahoo.fr



J'aime la voile rouge, de cette photo,
comme celle d'une jonque sur le Bosphore,
qui reviendrait de toutes les frontières à retracer, après une guerre, sans déclaration ;
une jonque sur le Bosphore,
qui reviendrait pour réunir à commencer par : les sons, la voix, la musique et les mots 
pour que rien ne signifie rien, sans affectation ni sentimentalisme, pour que meure même la mort
quoiqu'on laisse les chiens s'entretuer sur une ile au large... ils hurlent car ils n'ont rien d'autre à manger qu'eux-mêmes, les chiens
 Les hommes leur ont trouvé une solution fracassante, où ils n'ont même pas su ouvrir leurs oreilles, les hommes, ni salir leurs mains,  
C'est loin et puis comme ça finira bien un jour, 
et puis  les chiens ça ne se venge pas... les chiens, ça recommence toujours par rester soumis.

Mais à son retour, sur l'ile d'Ithaque, pour chasser tous les prétendants à son amour, son chien seul, l'a reconnu,  Ulysse.

Les courts festival et puis aussi un court vu que j'ai bcp aimé : tennis elbow/Cino l'enfant qui traversa les montagnes un film un long qui vient des courts, forcément, pour tous.


 


magie que ce court BO des courts....

http://www.formatcourt.com/2012/10/tennis-elbow-de-vital-philippot/

J'ai bcp aimé Tennis Elbow, un film de 2012 de Vital Philippot, l'actrice Catherine Vinatier qui joue dans les films d'Anne le Ny,  mais les autres acteurs, dont le principal, Philippe Rebbot ; les enfants à table, la scène du repas est comme un concentré d'émotions et surtout aucune démagogie, bien-sûr.
C'est un film long, en écho pour le spectateur,  malgré son format court, quelle esprit de synthèse, quel rythme.
Le rythme : le suspense.
Claude Sautet, Claude Miller : le sourire (film très contesté) ou Michel Deville, s'il faut des références mais aussi, cette "terrible justesse", c'est cela qui me plait et je suis sure d'y arriver pour votre cinéma.
On dit de moi que je suis touchante, et cela j'y tiens pour tous les rôles qu'ils soient "monstrueux" ou pas. C'est drôle oui mais pas seulement, c'est triste oui mais pas seulement, ainsi le spectateur est invité à y refléter sa vie.






 



Jeudi 18, vendredi 19 et lundi 22 à 11h45 au cinéma l’Escurial (11 Boulevard de Port Royal - 75013 PARIS). Il s’agit d’un film d’aventure jeune public en langue italienne, sous titré français.
A la fin du 19eme siècle, dans la Région du Piémont, la pauvreté extrême des paysans, ne laissait pas d’autre choix aux familles démunies, que de louer leurs enfants aux bergers, et aux exploitations agricoles françaises, à quelques kilomètres de là, de l’autre côté du col, dans les Hautes Alpes ou les Alpes de Haute Provence. Les enfants étaient « vendus » dans certains marchés piémontais, presque comme des esclaves.
En Italie, les anciens racontent, depuis des générations, l’histoire d’un jeune garçon qui se serait enfui de chez le berger chez qui il était placé, et qui aurait traversé seul, dans des conditions extrêmes, la chaînes des Alpes pour rentrer chez lui. C’est de cette histoire dont il est question ici. L’épopée d’un enfant, Cino, qui n’écoutant que son désir de retrouver les siens, fidèle à la promesse qu’il a faite à sa petite compagne d’infortune, Catlin, bravera tous les dangers, affrontera des phénomènes à la lisière du fantastique et du surnaturel, pour retrouver le chemin de sa maison…


lundi 15 décembre 2014

Cinéma White God (anagramme de Dog) : un film incontournable.

White God (critiques Télérama): je ne dis pas cela souvent qu'un film est incontournable. Je n'avais pas entendu grand chose sur ce film. Certaines scènes sont cruelles mais très bien filmées hors champ avec seulement la bande son, mais surtout comme pour Incendies, restez jusqu'à la fin...
C'est tellement beau fort et avec un suspense non pas insoutenable mais palpitant on reste suspendu on attend que le film ne se termine jamais.... Il se démêle sans aucune démagogie. Bien sûr j'ai pensé à d'autres films au livre Matin brun, mais j'ai écarquillé les yeux et aussi regardé la bouche ouverte. Tellement exacerbée sensiblement, que j'ai changé de place, je ne supportais pas la tiédeur immobile, de ma voisine inconnue.
MERCI, pour les relations entre tous ces personnages, la jeune fille et son chien mais aussi la jeune fille et son père, la jeune fille et un ami de la classe de musique, la jeune fille et son maître de musique, chef d'orchestre, relations qui se transforment. J'ai lu dans plusieurs papiers que la fête n'était pas réussie, à l'écran, vous en connaissez des fêtes réussies quand adolescente on se retrouve avec nos ainés, dans la vie ?


samedi 13 décembre 2014

coup de coeur absolu pour le théâtre de l'Oeuvre : Nathalie Richard-Haruki Murakami : Nuits blanches et bien-sûr Denis Lavant-Céline : Faire danser les aligators sur la flûte de Pan/Au LUCERNAIRE : LUCHINI /déception : Le Sacre du Printemps festival d'Automne via Castelluccci, quoiqu'inoubliable.

Dernières ballades de l'annee 2014 en photos, déception pour le Sacre du Printemps, la performance Castellucci, sans acteurs, sans théâtre. C'est comme si le roman n'avait qu'un éditeur.
Mais un coup de cœur absolu, pour Nathalie Richard, la pièce est si incarnée qu'on a l'impression d'une transfusion d'âme ; une semaine après je me souviens de lignes de mots de la scénographie du rêve éveillé que j'en ai tracé dans ma vie : à la vie à la mort, du couple, de la solitude qui se gangrène par l'absence de contacts, mais où les prendre ? c'est tentant le basculement dans un autre jardin de conscience.
Denis Lavant bien-sûr aussi mais sans autant de surprise, son jeu, sa folie sont grandement convaincants, oui mais on les entend venir...
La folie, la monstruosité de Céline re-de-vient généreuse, comme si le temps passé crachait des mots de feu. Car c'était difficile de faire chanter le feu avec des mots, on y laisse des morceaux de soi.
Il y a des moments d'une drôlerie fracassante notamment quand Céline fait l'inventaire des soit disant autres grands écrivains français, et puis cette manie de le relier à des auteurs dits difficiles anglo-saxons novateurs Conrad, Faulkner.
Dans l'ensemble le théâtre de L’œuvre et le Lucernaire, sont et demeureront des théâtres à ma mesure.
Le Select un de mes restaus préférés

Le marchand de jouets rue des Martyrs-1

Le marchand de jouets rue des Martyrs-2 les robots

Le marchand de jouets rue des Martyrs-un élan et un baigneur

Le marchand de jouets rue des Martyrs-le père Noël est une lampe

Au Petit Riche

Castellucci pas d'applaudissements que des photos !

Smoky et son couloir aménagé

Le Lucernaire, son sapin

Didier Sandre au foyer du Théâtre de l’œuvre

Valère et Desailly au foyer du Théâtre de l’œuvre

Christiane Cohendy au foyer du Théâtre de l’œuvre

Michel Fau au foyer du Théâtre de l’œuvre

Judith Magre au foyer du Théâtre de l’œuvre
Pascal, si je dois habiter quelque part ce sera rue des martyrs. Le magasin de jouets que j'ai trouvé y est enchanteur. Et si pour moi le théâtre et le cinéma c'était le bonheur justement,  ou rien ? le bonheur pour moi c'est de mieux comprendre, ressentir, accroitre le champ de mes connaissances, de mes goûts, les partager et pour cela,  exprimer, rire, pleurer, être assise dans le noir et vérifier après s'il pleut encore dehors.

et bientôt au LUCERNAIRE POESIE? avec un autre grand Acteur LUCHINI

lundi 8 décembre 2014

MARIE OCTOBRE au TNO

J'ai bien fait de me faire violence pour retourner dans ce lieu : la Grande Salle du Théâtre du Nord Ouest ; pour voir Marie-Octobre (sur Billet Réduc.com)avec un public qui comblait toutes les places, faut dire que certains sièges ne sont jamais réparés, faute de moyens car ce n'est pas par manque de passion(il en faut beaucoup pour faire du théâtre là bas). Je me suis rendue compte par une nuit d''après, d'insomnie, que mon siège d'à coté était vide, puisque pas réparé et que cette pièce de théâtre aurait plu à mon père. La résistance la trahison au théâtre sont plus épaisses qu'au cinéma, on voudrait en être de leurs corps et âme. La mise en scène, les acteurs sont tous incroyablement présents, incarnés, singuliers on  retient ce théâtre là. Ils sont un peu comme douze hommes en colère, tous ou presque en scène tout le temps. Et cela apprend à écouter et construire un personnage. Ce plateau permet une déambulation au large avec plusieurs entrées dont un grand escalier central.

Dépêchez-vous il n'y en plus beaucoup de représentations, celle du 5 où je suis allée, c'est fini...
il reste 4 représentations de "Marie Octobre" au TNO...
les  20, 26, 27, 28 décembre 
hurry up!!

vendredi 5 décembre 2014

Les méthodes pour l'art du jeu les plus connues et récentes : ACTOR'S STUDIO, EXPRESSIONISME, JEU DISTANCIÉ, THÉÂTRE LABORATOIRE/MUSIQUE RAP WACKO

Voilà une lettre que j'ai écrite à deux personnes rencontrées pour faire une Série, film genre Platane, pour le moment il s'agit du tournage de l'épisode pilote, qui sait l'avenir réservé aux mésaventures d'un rappeur blanc,  pour vivre et surtout se produire. Tournage Dimanche...


"Bonjour à vous deux
Hier j'ai dis des bêtises à N., surement influencée par mon personnage, que je voudrais rectifier, bien que vous ayez d'autres chats à fouetter d'ici Dimanche.
Et comme les journalistes sont le plus souvent bien documentés, je ne voudrais pas que mes hésitations portent à conséquence.;-)
Surtout que je suis assistante, pour la pratique du théâtre à des amateurs certes, mais justement, ils aiment...
N. tu avais raison, sur le fond...
Stanislavski(russe) est à l'origine, pour travailler le naturalisme des pièces de Tchekhov, de la méthode ACTOR'S STUDIO ; la justesse était son obsession,
mais c'était le nom de Lee Strasberg 1951(prof de Marlon Brando, Marylyn Monroe…)que je cherchais en vain, hier.
Je n'ai pas le don de la répartie.
Stanislavski était à la base de ce jeu "naturaliste" révolutionnaire p/r au jeu ampoulé lyrique qui se pratiquait jusqu'alors et qui ne convenait pas aux pièces d'Anton Tchekhov.
"C'est d'ailleurs un des points de désaccord entre les acteurs de tradition Stanislavski et les héritiers de Lee Strasberg (à l'origine ukrainien). En effet, les acteurs russes reprochent souvent aux acteurs américains d'abaisser le personnage à leur niveau, diluant la portée poétique et épique de celui-ci dans la banalité de leur quotidien. L'acteur y est considéré comme une sorte de machine à la disposition du metteur en scène, il doit pouvoir contrôler son corps de manière mécanique pour obtenir les mouvements et l'attitude, prévus par le scénario ou par la volonté du metteur en scène. L'imitation serait donc le seul talent utile à l'acteur. En totale opposition, les acteurs héritiers de Stanislavski estiment qu'il est du devoir de l'acteur de s'élever au niveau de son personnage. L’acteur doit donc se plonger dans sa mémoire affective, s’intérioriser et créer un passé à son personnage."
Le jeu expressionniste (opposé à l'impressionnisme en peinture)dont j'ai parlé ensuite (1900) c'est l'auteur  August Strindberg suédois qui en serait à l'origine.
Autre méthode -jeu distancié- que Bertold Brecht(expérience collective) et Tadeusz Kantor( Dans la solitude et la souffrance. C'est la Matière la plus délicate de la sphère de l'esprit. » Tadeusz Kantor) appliquaient.
Dernières expériences théorisées Grotowski(polonais)
"Pourtant, la poétique du Théâtre-Laboratoire polonais était exactement l’antithèse de celle de Diaghilev (décors scénographie importants). Les spectateurs, en très petit nombre, partageaient le même espace scénique que les acteurs. Pas de décor, pas d'effets de lumière, pas de grimage, pas de costumes. Pour Grotowski (le théâtre pauvre), l'acteur est le tout du théâtre et le théâtre est là pour favoriser son passage à un degré d'humanité plus vrai que le degré quotidien. Tout se jouait donc sur l'extraordinaire intensité dramatique et physique d'acteurs supérieurement entraînés, sur les qualités expressives de leur voix, et sur leur présence presque insoutenable dans l'espace. En dépit de son éclat parfois violent, l'action obéissait à la précision rigoureuse et comme nécessaire d'un rite."
Inspiration pour le travail pratiqué par Peter Brook. (1986).
Peter Brook

Diaghilev

Stanislavski

Kantor
Strinberg

Brecht

Grotowski



Bon courage en attendant Dimanche."

et le tournage, et le rappeur blanc c'est Wacko 2 clips : Notes de frais et mon préféré c'est Manque une case

jeudi 4 décembre 2014

Un captif amoureux/ Ubu/ l'Innattendu/ la "Clownitude"/Marie Octobre 4,5 dernières et Un jour en été 2 dernières au Théâtre du Nord Ouest

Je vais y aller, y retourner,  au théâtre mais STOP, mais bon, je m'abime, je sombre mais je ne coule pas, car je sens comment dire le présent frémissant, un peu, à peler les souvenirs d'enfance et pour cela,  je dois retrouver les devantures de cette période commerciale et y en à des couches à retirer avant l'été... la nudité, l'aridité du squelette. Mon père l'hiver dernier a résisté à une sorte d'infection pulmonaire, il toussait comme un fumeur qu'il n'a jamais été et il avait dit au médecin : "je ne vais pas tarder à vous faire un beau cadavre".
Cela ne se fait  pas trop vite, l'hibernation, la maturation du chagrin, la cicatrisation d'un trou au cœur, elle avait deux trous rouges au ventricule gauche... sinon vous risquez, je risque de me transformer en minéral, glaçon. Je revendique le droit d'hiberner, bien manger, boire, du très bon et dormir ensuite et surtout sans penser à quiconque, y a assez d'intrusions clandestines
et de temps en temps d'abord aller au cinéma voir des films d'animation, d'actions, et des autres beaux films de grand cinéma qui vous régénèrent les neurones.
-Mais c'est une régression ! Une posture en attendant la révolution...

°Un captif amoureux du 4 au 13 décembre 2014 à l'Étoile du Nord
Le voyage de Genêt aux côtés du peuple palestinien commence en 1971, dans les camps de réfugiés de Jordanie, l’occasion pour lui d’une double rencontre qui va marquer la fin de son existence : celle d’Hamza, jeune combattant palestinien, et de sa mère. Dix ans plus tard, Genet est l’un des premiers occidentaux à visiter le camp de Chatila à Beyrouth au lendemain du massacre perpétré par les phalangistes chrétiens sous la caution de l’armée israélienne. 
http://www.etoiledunord-theatre.com/theatre/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=1:programme&id=673:1415-b-captif-amoureux&Itemid=9
°Ubu, c'est le moment de tout déconstruire....
http://www.ruedutheatre.eu/article/2826/ubu-roi/?symfony=1395f7816a18834de8cce5f2afaaabf0
° l'Innattendu 
Déjà le titre, "allez-y comme vous êtes, en bras de chemises"(ce que disait Claudel à Copeau à propos du baptême) c'est beau et profond et très accessible alors que, le texte évoque tant de choses recluses en nous-mêmes.

 °la "Clownitude"
Le projet ! va falloir que vous donniez un peu des sous....
L'objectif, pour eux, est de monter une exposition photographique et de tourner un court métrage en forme de faux documentaire.
"Mon but étant de plonger le clown dans notre monde réel et concret. Imaginer un clown chauffeur de bus, prêtre, à l'état sauvage, ou simplement dans des actions du quotidien : se laver, dormir, draguer, etc.
C'est ce que nous avons appelé la "Clownitude" : militer pour la reconnaissance des clowns."

Plus d'info sur : www.compagnieAugusteSinge.fr
et plus encore sur http://fr.ulule.com/jeanpaul-clown/ pour aider le projet.
Pour l' aider, vous pouvez déjà, donner des sous, c'est un peu le but d'un appel à souscription... C'est pratique parce que c'est déductible des impôts et qu'en plus de cela, vous recevez une contrepartie, c'est un peu comme un cadeau, en fait. Ça vaut un merci, mais en mieux.

Mais ça n'est pas tout ! Il existe un autre moyen de l'aider...
Il vous suffit de faire suivre ce message à vos amis, d'invoquer la générosité de Noël, le soutien aux gens dans le besoin, l'amour du prochain ou la fin du monde imminente...
Plus il y aura de personnes au courant de ce projet, plus la cagnotte se remplira. Il n'y a pas de petites donations...


 °un jour en été Jon Fosse mise en scène Anne Coutureau avec entre autres l'exceptionnelle et d'autant que c'est mon amie, Sophie Delrue
2 prochaines et dernières séances les mardis 9 et  16 décembre à 20h45, non représentations de théâtre au Théâtre du Nord Ouest

Théâtre du Nord Ouest

13 rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris
Salle de spectacle de 90 places environ

°Marie-Octobre
il reste 5 représentations de "Marie Octobre" au TNO...
les 5, 20, 26, 27, 28 décembre 
hurry up!!

mardi 2 décembre 2014

"Ça s'est fait comme ça" Gérard Depardieu avec le concours de Lionel Duroy/Théâtre du Rond Point pour les abonnés de Télérama : Rencontre avec Gérard Depardieu orchestrée par Fabienne Pascaud

Théâtre du Rond Point pour les abonnés de Télérama : Rencontre avec Gérard Depardieu orchestrée par Fabienne Pascaud
SUR FB
Un énorme enfant, un clown sorcier, un astre devenu Jupiter, Neptune alors que nous sommes toujours sur Terre ? il nous souffle les mots de notre dimension cachée... il fait rire, provoque, attaque et récite du Rimbaud. Faire l'acteur il n'a jamais su et puis c'était hier...il a vécu c'est tout. Le roi de tous les silences demande à Fabienne Pascaud d'aller faire pipi. Elle lui dit après ! mais on ne m'a jamais fait ça quand je donnais une interview , il lui répond, c'est parce que tu n'as jamais eu affaire à un homme en se dressant debout tout près d'elle, c'est l'hilarité générale, Fabienne Pascaud rit aussi comme une enfant. Autorisation accordée, après bien 10mn, il se rassoit, souriant. La salle était presque comble, c'était hier au Théâtre du Rond-Point, pour les abonnés de Télérama. Il m'a à peine surpris, il m'est comme familier et surtout d'aucune famille, peut-être deviendra t-il "un vieux con", mais "nouveau", pour lui et pour nous ! Il est hors jugements. Bien-sûr le livre de Lionel Duroy car il est beau, ce livre il rayonne longtemps encore dans notre vie après l'avoir terminé. Ne croyez pas à ceux qui le trainent dans la boue, l'insultent, il n'est la pute de personne, il n'a jamais eu peur de personne même pas de lui-même. Ils ne nous a pas dit pourquoi les acteurs boivent... il a digressé dans une anecdote avec François Perier quand il jouait le Tartuffe.
 Il dit qu'il aime la Russie parce que c'est un pays où il n'y a rien pour arrêter le Vent... Il parle de sa passion pour la Russie et des Frères Karamazov. Il y avait Micheline Pialat dans l'assemblée, et un ami qui était à ses côtés disait que Micheline Pialat avait eu.avec Gérad Depardieu ses plus beaux échanges sur la Russie et Dostoievski. Poutine pour lui c'est un humain avec comment dit-on du charisme, il n'aime pas cette expression. Ce n'est pas un dictateur c'est un homme qui aurait pu devenir un voyou comme lui. Et Staline n'était pas pire que Lénine etc... Il dit Gérard Depardieu qu'il est libre d'aller où il veut et qu'il a assez versé d'argent à l'État français qu'il n'aime pas l'argent car c'est comme la merde quand on fouille un peu il n'en reste que des cailloux. Un lecteur spectateur a bcp parlé du livre de Gérard Depardieu : Lettres volées qu'il a écrit lui après la mort de Dewaere, des gens, comme c'était trop long (pour eux) ont voulu l'interrompre, et là il a dit mais laissez le parler...Il est venu nous parler. Et pour rien au monde j'aurais été quelque part ailleurs.

ÉCRIT SUR UN BOUT DE PAPIER SUR LE MOMENT hier lors de la rencontre, ou plutôt avant pour patienter
Depardieu 01/12
19h15  toujours personne, la grande salle est quasiment pleine ; sur la grande scène 2 grandes chaises rouge velours du restau avec un cube blanc pardon deux , un pour la carafe d'eau, une publicité Télérama, le tout non pas au centre mais côté Cour. Musique de fond pop rock de supérette. 7 € la place et seulement pour les abonnés de Télérama. Depardieu dit qu'il s'en fout qu'on l'aime mais ilne se fout pas d'être accessible. : moitié prix d'une place de cinéma.Et cela donne l'occasion de voir les illuminations des Champs 2Lysées : L'avenue Montaigne est magnifique, j'entends derrière moi, toute dorée comme les cheveux teints de la plupart des spectatrices retraitées. Quelques jeunes amenées par leur parents. 10% de jeunes et 30 % d'hommes. Eh oui Gérad Depardieu "bande de cinglés" attire encore essentiellement des femmes dont une très bell à coté de moi qui a amené sa fille de 18/20 ans et qui prendra plusieurs photos... Il se fait attendre comme les rocks stars1/2 h déjà maintenant mais la salle est quasiment comble.
Les jeunes ouvreuses sortent en se marrant ; qu'est-ce que cela signifie, un retard... Personne n'a manifesté son impatience  jusque là. Les smartphones empêchent d'y penser, les gens s'occupent. Certaines personnes se déplacent ayant repéré des places libres plus devant.
19h45 quelques applaudissements impatients, le plateau s'allume  Jean-Michel Ribes paraît.
"vous êtes plus intéressants que tout ce que vous pouvez attendre des autres " sa phrase à notre intension à tous et à chacun.Comment trouver le moyen d'être intéressant ? la peur,
l'église, la religion, l'idée dans la politique ?
Je suis profondément spirituel. J'aime croire que ce qu'il y a de meilleur en nous c'est peut-être Dieu.
Bien tard, je l'ai aimé.
Le temps, le présent, c'est l'éternité.
C'est pas facile d'être vivant et seul.Il y a des gens, des ordures partout, c'est parce qu'ils n'ont pas confiance.
Rassurer son émotion avec un mot juste.
J'ai commencé à parler avec les mots des autres.

 À SE REDIRE tout le temps
UN ACTEUR EST MAGIQUE QUAND IL RENCONTRE UN TEXTE QU'IL A VÉCU.

Le présent est tragique. Ce qu'on nous a appris, n'a rien à voir avec ce qu'on vit.
Plaire comme tu es, pas plaire comme une pute.
Une bite qui bande n'a pas de conscience politique..Chez les vivants il y a de l'émerveillement...
Comment essayer d'être libre dans les familles ?
L'art c'est pareil, je ne suis pas un collectionneur.
GD se met en colère quand FP lui demande de dire ce qu'il aime dans l'art.
Je serais un vieux con toujours nouveau.
Quand on gratte la merde onsent les cailloux. ses mains montrent très exactement le geste et la sensation. j'ai jamais voulu être acteur, j'ai voulu vivre, parler.
Les metteurs en scène on en a rien à foutre.
Toutes ces questions.
La peur,...
Lettres volées,
Celui qui se contente de ce qu'il est ne m'intéresse pas.
La Russie, c'est la spiritualité. Il n'y a pas de montagnes pour arrêter le vent de la folie.
Pénibles et vivants, les monstres....


ÇA S'EST FAIT COMME ÇA
SUR FB
 "Joue le jeu. Menace encore le travail encore plus. Ne sois pas le personnage principal. Cherche la confrontation. Mais n'aie pas d'intention. Évite les arrières pensées. Ne tais rien. Sois doux et fort. Sois malin, interviens et méprise la victoire.N'observe pas, n'examine pas, mais reste prêt pour les signes, vigilant. Sois ébranlable. Montre tes yeux, entraîne les autres dans ce qui est profond, prends soin de l'espace et considère chacun dans son image. Ne décide qu'enthousiasmé. Échoue avec tranquillité. Surtout aie du temps et fais des détours. Laisse-toi distraire. Mets-toi pour ainsi dire en congé. Ne néglige la voix d'aucun arbre, d'aucune eau. Entre où tu as envie et accorde-toi le soleil. Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus, penche-toi sur les détails, pars où n'y a personne, fous-toi du drame du destin, dédaigne le malheur. apaise le conflit de ton rire. Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit et que le brut des feuilles devienne doux. Passe par les villages je te suis." Peter Handke en conclusion de son livre pour vous.

RECOPIÉ À LA MAIN
au début j'ai noté après j'ai recopié tous les mots pour ne rien oublier...
Tous les soirs à Polytech chez Dédé sur la Montagne Ste Geneviève
(...) 
La première impro de Gérard : "rire de bon cœur" et tout le cours Jean-Laurent Cochet a suivi.
Chez les Brossard(les riches du côté de Châteauroux).
"Ce qui me touche, c'est la façon dont les gens m'adoptent.
Chez eux donc on prend les repas en famille, on ne 's'aboie pas à la figure comme chez nous mais on se parle, on s'écoute avec bienveillance et après le diner chaque enfant peut rejoindre sa chambre ou rester bavarder au salon.
Ils n'ont jamais un mot pour me juger, mais jamais ils n'oublient de me répéter au moment de se dire au revoir: "Reviens quand tu veux, Gérard tu seras toujours le bienvenu".
(...) 
"Deviens ce que tu es... quand tu l'auras appris." F. Nietzsche
(...) 
La Mer, le ventre bleu de la mer.
la 1ère fois...
C'est donc ça,  je me suis dit, c'est donc ça. Pourquoi j'ai pensé qu'on venait de là. La confusion des noms sans doute puisqu'on l'appelait la mère, pour moi qui avait accouché la Lillette... (sa propre mère).
 Je ne sais pas combien de temps j'ai cru cela, cette merveille, que nous étions tous né de la mer, mais je l'ai cru.
(...)
 Ce qui me sidère avec le recul c'est à quel point Cochet croit en moi dès notre 1ère rencontre.
Une sorte de confusion.
 (...)
Sourire sans arrêt sur les conseils de mon père. Fais comme si tu comprenais. Tu écoutes bien et tu souris. c'est le seul moyen qu'on te foute la paix. Il voulait dire que nous étions des voyageurs sans bagages, nous les incultes, les pauvres et que la seule solution pour ne pas se faire remarquer et vivre pénard, c'était de faire comme les riches, de les imiter, d'afficher à leur façon un bon sourire confiant.
 À SE REDIRE tout le temps
FAIRE LA PAGE BLANCHE EN SOI AVANT D'ABORDER UN PERSONNAGE

Selon JL Cochet :
"Les parents s'en sont toujours plaints : il n'est que pour lui, et il ne veut rien savoir de personne. Il est plein de compassion, et pourtant à la longue, il ne peut souffrir les faibles." 
 (...)
Il n'y a rien d'intellectuel chez Handke et Duras non plus. Les silences de Duras je les entends ils sont pour moi, je les attends pour respirer ; les vides de Duras me parlent mieux que des mots. Les intellectuels, je ne les comprends pas. Mais mon cœur bat mystérieusement à l'unisson de Duras et Handke.
Handke, c'est difficile à lire, c'est même très chiant à lire, mais quand tu le joues, d'un seul coup la salle est en apnée, tétanisée, c'est une émotion incroyable c'est ça le théâtre... Ça ne se lit pas, ça se dit.

Tiens écoute bien ma voix sur les mots de Handke dans les gens déraisonnables sont en voie de disparition. Dans un moment je vais me mettre à parler, mais ce moment là c'est le public qui me le donne. Je suis seul dans la lumière. Qu’est-ce qu'il peut attendre de plus le public, que de savoir ce que je vais dire ?
Il vient de s'installer, il faut lui laisser le temps, ne pas exister trop vite. Lui laisser le temps de se débarrasser de la ville, de la fatigue, du métro, des bonjour-bonsoir. Et aussi de la question de savoir ce qu'il fout là. Il a acheté son billet. Ah mais Peter Handke, c'est qui déjà celui-ci ? Il a le programme, il y jette un coup d’œil, il se penche à l'oreille de sa voisine. Toi tu es toujours dans la lumière, silencieux et seul. Le public commence sérieusement à se demander ce que tu vas dire, et maintenant il essaie de détecter chez toi la peur, et tout en te scrutant il pense : "Est-ce qu'il n'a pas encore grossi depuis la dernière fois... " Alors l'autre comédien entre, mon valet dans la pièce Hans avec son gilet de guêpe jaune et noir et son plateau.Lui non plus ne sait pas quand je vais parler. Il est chargé de son texte, il n'a qu'une envie, c'est de se libérer. Mais moi je m'asseois tranquillementdans le fauteuil et luiil est là avec sa serviette et sa bouteille de Perrier. Il me regarde, il attend, raide comme un bâton. J'entends son souffle de peur, sa hâte d'exister. Mais pourquoi exister si vite ? Tiens je me dis, je vais le faire chier. Je vais prendre encore un peu de temps. Maintenant, la salle est figée dans l'attente, tu entendrais une mouche voler.
Alors je sens venir la première phrase en moi, elle remonte lentement du fond de mon âm. Je vais la dir. Le moment de la dire est enfin venu.
- Je suis triste aujourd'hui.
- Oui et alors ? intervient Hans
- J'ai vu ma femme en peignoir, ses ongles de pied vernis et je me suis tout à coup senti seul. C'était une solitude si palpable que je peux en parler tout naturellement. Elle me soulagea, je m'émiettai me fondis en elle. La solitude était objective, une caractéristique du monde, non une de mes particularités à moi. Tout se tenait détourné de moi, en une douce harmonie. En chiant, j'entendais mes propres bruits comme ceux d'un inconnu dans une cabine à côté. Lorsque je pris le tramway pour aller au bureau  (...) la triste courbe que le tramway décrivit, un vaste arc de cercle, me blessa au coeur comme un rêve de nostalgie."
"N'oubliez-pas que c'est la dernière fois que vous prononcez ces mots, car après ça vous mourrez", nous dit Claude Régy à chaque répétition.
 À SE REDIRE tout le temps
OUI APRÈS ÇA, NOUS MOURRONS JE SUIS D'ACCORD, CHAQUE SOIR OUS DEVONS MOURIR SUR LA SCÈNE, APRÈS LE DERNIER MOT PRONONCÉ.
 (...)
C'est difficile pour ceux qui m'aiment, je les aime aussi mais je ne sais pas leur dire. Et après je prends sur moi tous les chagrins. Mais qu'est-ce que tu veux faire  ? Je suis comme ça . Tu ne peux pas changer les rayures du zèbre.
 (...) 
 À SE REDIRE tout le temps
Dans le jeu, il faut avoir une sortie de secours encore une fois. Il ne faut pas être au front sans arrêt...

comme l'était Guillaume. Au front tu te brûles. Il faut parvenir à demeurer spectateur de soi-même. Ce n'est pas la peine de pleurer sur un plateau, ce sont les spectateurs qui doivent pleurer. Toi tu transmets seulement l'émotion, c'est un temps différent. Guillaume n'avait pas cette distance, il était au front, sans cesse au front. Je n'ai pas su l'avertir du danger.

 À SE REDIRE tout le temps

Pialat, Guillaume, tous ce gens qui sont partis, ils sont avec moi dans mon quotidien. Comme à 8 ans ce que je ne connaissais pas encore, mes désirs, faisaient déjà partie de mon quotidien. 

Moi, il se trouve que je n'ai ni pleuré à la mort de ma mère, ni à la mort de mon père, ni à celle de Jean (Carmet), ni à celle de Barbara, ni à celle de Truffaut, tous ces gens que j'ai aimés. mais j'ai pleuré à la mort de mon chat. J'étais étonné, je me suis dit que j'étais insensible. Mais non c'est que pour moi, ils ne sont pas morts. Mon chat est mort parce qu'il ne m'a jamais parlé. Il me donnait des choses à comprendre, à entendre,  et je sais que quand il était sur moi il me dé-sangoissait, il m'enlevait mon stress. Mais il ne m'a jamais parlé, tandis que les êtres humains ceux qui m'ont accompagnés dans les rires, dans les problèmes, dans les gueulantes ou encore dans les amours, ceux-là ne sont pas morts, ils sont là sans arrêt autour de moi et nous nous parlons.
Quand je le dis les gens me répondent : "Ah oui, tu as raison", mais à aucun moment, ils ne ressentent ce dont je leur parle. Je vois ça quand ils se penchent sur une tombe, ou qu'ils sont dans une prière, ou qu'ils tiennent un objet ayant appartenu à l'homme ou à la femme qu'ils ont perdu -rien que de la façon dont ils entrent en eux-mêmes est fausse. Ça m'est égal, je ne suis pas là pour juger le vrai du faux. Je veux seulement essayer d'expliquer comment je sens les choses, comment je porte en moi ceux qu'on prétend disparus.
Et je me fous de ce que les gens disent de moi : "Oui mais lui c'est un fou, c'est un con, c'est un maniaque et en plus il est gros, il pue..."
Je les laisse dire, je sais qu'ils se trompent sur tout et qu'on st dans un monde où tout est faux.
(...)
Le passé, c'est ce qui te fait te sentir "lourd, pesant ecchymosé de toi-même.
(...)
Je me dis que ç'a été ma chance de ne recevoir aucune éducation, d'avoir été laissé libre et en jachère durant toute mon enfance, car ainsi je dispose d'une écoute universelle, je suis curieux de tout et tout m'élève, tout me semble beau, miraculeux même, car personne n'a jamais encombré mon esprit du moindre préjugé.

 

mes questions que je n'ai pas osé poser ou qui ne me sont pas venues sur le moment : 
-Puisque tout est faux je vous avertis que votre ventre lui il est faux pour de vrai.... à "l'insu de votre plein gré". Par contre votre sourire il est parmi les seuls véritables, car il sait quand il ment...
-Vous savez très bien qu'il y a de bons journalistes puisque vous leur confiez d'écrire sur vous.
-Les lettres volées je les ai lues dans les chiottes de la nièce de Roger Leehnhardt : Jacqueline.... elle + vous, ça m'a réconcilié à moi-même pour de bon.
-Quand on est gros c'est pour compenser  l'amour qu'on a pas reçu petit.
Je connais un homme qui m'a dit que les hommes buvaient car ils n'arrivaient pas à pleurer...l'ami de Jacqueline Christian Leclère avec qui elle allait chez Dédé sur la Montagne Ste Geneviève
Et moi qui ai repris tous les kilos que j'avais perdus, je dis que c'est pour résister aux trop grands chauds et froids. Pour tenter enfin un peu d'hiberner.
Je vous aime car vous avez fait aimer le théâtre par le cinéma notamment  dans Cyrano où à la fin vous êtes un incommensurable transmetteur.... surtout à la fin vous avez réussi à émouvoir ma maman, qui déteste en bloc de + en + le théâtre, le cinéma, la télévision, les livres, seule la  grande musique la touche encore et la politique elle, l'amuse....
...pourquoi tant de haine contre la culture ? à cause du mépris des bourgeois certes, mais il y a eu pire ! comme époque et comme mépris, à cause de la facilité et la multiplication des écrans, des jeux, des divertissements sans effort,  à cause de la crise, à cause du professionnalisme et de l'argent dans le sport... à cause des rivalités, des chapelles, des familles, des bizutages de la pipolisation, de la mondialisation, du nivellement par le bas, quel est votre avis Monsieur Gérard Depardieu, vous qui en faites les frais... ce qui est un comble étant donné les origines dont vous êtes issu et que vous revendiquez ?!
Trop de questions refroidissent la même terre où nous marchons à moins que le vent qui nous transperce nous ait tous refroidis à jamais au profit de l'intelligence artificielle... Et vous êtes comme l'étendard de nos défis à relever....