mardi 31 décembre 2013

Et au théâtre du Lucernaire l'année 2014 : Stages, Spectacles à venir... Rien n'est secret



http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=16&Itemid=55
C'est le lien pour les stages d'hiver, certes je suis un peu en retard, mais il y en a un encore possible au mois de janvier qui mélange amour théâtre et musique donc Mozart par Pénélope Lucbert
Et là comme moi qui sait vous découvrirez votre futur de spectatrice, avec un peu de larmes dans les yeux, mais .... Quelles annonces : Dostoievski, Ionesco, Thomas Bernhard, Élisabeth Mazev, Philippe Honoré...Les enfants du Paradis de Jacques Prévert et les rôles de Garance et de Nathalie, seront tenus par... C'est pas dit mais je crois savoir....et ceux de Pierre Brasseur, Lacenaire, JL Barrault bon bref ce sera dans une adaptation de Philippe Honoré.

"DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, notre équipe a appris à se battre au quotidien pour faire exister économie drastique, pluridisciplinarité et foisonnement de propositions artistiques. Notre engagement est précisément là : dans la prise de risque quereprésente le fait de programmer des oeuvres exigeantes, des textes de qualité, classiques et contemporains, d’offrir une vitrine professionnelle aux artistes qu’ils soient jeunes ou confirmés, hommes ou femmes… Nous n’ignorons pas les difficultés financières auxquelles sont soumises les compagnies accueillies mais s’il y a « crise économique », il n’y a pas « crise des idées », c’est pourquoi de nombreux artistes se joignent à nous, chaque saison, pour défendre ensemble des projets audacieux. Nous souhaitons encore cette année sceller de nouveaux partenariats, organiser des débats, aller à la rencontre du public qui fait vivre le Lucernaire et faire entendre de surprenantes propositions. Nous espérons que vous serez encore très nombreux à nous suivre cette saison, curieux de découvrir des imaginaires et les nécessaires interrogations d’artistes.

Philippe Person, directeur

© Samuel Picas

Nous accueillerons au théâtre cette saison

aussi bien des pièces ou des adaptations de textes de répertoire (Le médecin malgré lui de Molière, Hot house de Harold Pinter, Yes, peut-être de Marguerite Duras, Mes prix littéraires de Thomas BernhardDélire à deux de IonescoLes enfants du Paradis de Jacques Prévert, Confidence Africaine de Roger Martin du Gard, des adaptations de Nana de Zola, de Crime et châtiment de Dostoïevski,Variations sur Hiroshima d’après Marguerite Duras, Maupassant(es) d’après l’oeuvre de Maupassant) que des textes d’auteurs vivants Olympe de Gouges de Elsa Solal, L’envers des maux d’Arianne Brousse, Maman revient pauvre orphelin de Jean-Claude Grumberg, L’estivante et la spectatrice de Joël Dragutin, Le tireur occidental de William Pellier, Maman dans le vent de Jacques Descorde, La campagne de Martin Crimp, Une petite fille privilégiée de Francine Christophe, J’ai de la chance de Laurence Mesliah, Seul dans Berlin de René Fix d’après Hans Fallada, Les tribulations d’une étrangère d’origine de et avec Elizabeth Mazef, Thélonius et Lola de Serge Kribus, Je dois tout à ma mère de Philippe Honoré, Entre temps j’aicontinué à vivre de Jacques Hadjaje, Trouble dans la représentation, fictions 1 à 8 d’Aline César, Le corbeau et le pouvoir de Jacques Forgeas, France Allemagne de Jocelyn Lagarrigue, Rainer Sievert et Marc Wels),

aussi bien des équipes connues et solides, que des jeunes compagnies en plein essor

la Cie garçon pressé, Le Collectif AA, la Cie La Savaneskise, la Cie Yaota...)."


lundi 30 décembre 2013

De retour les films qui m'attendent... Pour vous résumer au Lucernaire bientôt


 Des films La Reine des Neiges/ The Lunchbox -c'est mon chef qui me l'a conseillé parce que je pouvais l'apprécier-/ Le géant égoïste/ Mandela : un long chemin vers la liberté 

"

C'est une vieille photo....
entre Éric et Grégory. Je devais faire l'annonce pour dire que Philippe PERSON n'était pas là ce soir là...., Ribes en belles à côté, d'eux Francine, Béatrice....
La liste des films énorme, mais en même temps Breaking Bad, épisode 10 de la saison 2, moins bien...
1er épisode de climat tempéré.
Liste des films : Loulou/ Tel Père, tel fils/ A touch of Sin/Les garçons, Guillaume, à table/Suzanne/
Henri/Le loup de Wall Street/Casse tête chinois/The immigrant/Le manoir magique...
Un projet à venir d'une de nos élèves et quel beau projet....
"Bonjour a tous,
À vos agendas Everybody ! ... Oui, dès maintenant... Car les places sont chères ! Il y a déjà beaucoup de réservations et il faut faire vite ! .... It´s up to you...
Les répétitions s'enchaînent et ce n'est que du bonheur ! ... 2014, année que je vous souhaite pleine de réussite, de joie, retrouvailles, amis-amitiés, réunions de famille... et +++
Je vous embrasse FORT FORT FORT
Et Tous mes vœux a la ronde pour 2014"

"Bonjour les filles,
M...,  ce projet Tuer Phèdre,  me rappelle ton roman et c'est aussi exactement l'écho de plusieurs spectacles que j'ai pu voir "dans le temps"
et si tout cela (surtout le théâtre) n'était depuis l'origine, que résonnances d'affectif....
j'espere que vous avez trouvé votre lieu-escalier, de tournage.
A propos des sites d'auto promotion + financement des projets, si cela peut aussi vous servir à chercher des idées soutiens, la liste est longue, je vous donne ceux que je connais pour vos futurs projets...
et aussi passez un bon réveillon passage d'une année à l'autre, un rêve qui devient réalité.
Toujours intéressée par vos choix play list(Nick Cave) projets,choix de cinéma, séries, jeux ()pour Pascal.
et si ça vous dit d'aller au Lucernaire voir le prochain ciné-débat.
C. et le Manoir magique vous l'avez vu avec Nanou en 3D ?!
Un autre projet transmis par une amie

De : S. D.
Envoyé : lundi 30 décembre 2013 15:56
À :
Objet : Tuer Phèdre




Chers tous,


A tous,

voici une transmission, un message, une information, un regard...Alberto, un ami auteur, comédien et metteur en scène lance un appel, une demande...d'attention...de soutien pour sa nouvelle pièce.

Il fait appel aux nouveaux procédés privés que nous offre internet.


Je vous embrasse tous et vous remercie pour ce temps de lecture.



S D



Cher(e)s ami(e)s, 
J'ai d'abord la joie de vous annoncer que ma dernière pièce Tuer Phèdre sera représentée au Théâtre A la folie à Paris du 7 mars au 31 mai 2014. Une pièce particulièrement importante qui évoque et entremêle les deux combats qui vaillent la peine pour moi de se battre : Le désir et le théâtre.

Vous n'êtes pas sans ignorer que n'étant pas subventionnée, cette petite aventure nécessite un certain investissement : Location de la salle, publicité, affiches, flyer, création lumière, photos, costumes, vidéo, etc.

C'est pourquoi, je me permets de faire appel à votre soutien. Notre projet est inscrit sur une plateforme "Kiss kiss bank bank" de financements participatifs : Votre contribution (petite ou grande, selon vos possibilités) contre une place pour le spectacle, ou/et le livre de la pièce (qui paraîtra en février prochain), ou/et un dîner avec l'auteur (moi-même) ou le tout ensemble. Une espèce de collecte.

Cliquez sur le lien "Soutenir Phèdre" ci-après et vous saurez.

Comme vous pouvez et même si vous ne pouvez pas, venez tout court et merci, merci de tout coeur de faire partie de celles et ceux à qui j'ose le demander.

Chaleur,
Alberto Lombardo

Du 7 mars au 31 mai
les vendredis et samedis à 19h30
A La Folie théâtre
6, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris
www.folietheatre.com
Réservations: 0143551480



De : nicolas [mailto:nicolas.cinema@lucernaire.fr]
Envoyé : vendredi 13 décembre 2013 11:33
À : FEYT, Nathalie
Cc :
Objet : RE: Evènement exceptionnel
Bonjour Nathalie,

La séance aura finalement bien lieu. Alexandre Tharaud sera parmi nous le vendredi 07 février 2014 à 20h30. J’espère que vous pourrez être présents. Confirmez-moi votre venue afin que je vous réserve des places.

A bientôt.

Nicolas

De : FEYT, Nathalie
Envoyé : mardi 26 novembre 2013 12:03
À : nicolas
Cc :
Objet : RE: Evènement exceptionnel

Bonjour Nicolas,
oui tu peux nous compter déjà parmi les spectateurs heureux.
Bien à toi .
Nathalie



De : nicolas [mailto:nicolas.cinema@lucernaire.fr]
Envoyé : lundi 25 novembre 2013 15:25
À : FEYT, Nathalie
Objet : Evènement exceptionnel
Bonjour Nathalie,

Un grand artiste nous fera prochainement l’honneur de sa présence. Il s’agit du pianiste Alexandre Tharaud que vous avez peut-être pu voir dans Amour de Haneke. Il y jouait son propre rôle. Alexandre Tharaud est une personnalité d’envergure internationale, connu aussi bien pour sa sensibilité musicale exceptionnelle que pour ses choix artistiques très originaux. La soirée du vendredi 17 janvier 2014 au cours de laquelle sera diffusé le documentaire Alexandre Tharaud, le temps dérobé a donc , elle aussi, un caractère exceptionnelle. C’est pourquoi je vous invite dès maintenant à réserver votre soirée et à me dire si vous serez parmi nous. Je n’ai que 54 places…

Très cordialement.

Nicolas Clautour


Livre : le Goncourt, au revoir là-haut, mes collègues aiment beaucoup, elles se le passent...

Bon j'en profite pour vous souhaiter des bonnes ondes, rêves qui deviennent réalité et pas trop de débordements au sens propre ou au figuré, sans matin brun ni bonnets rouges, enfin ça dépend du vent, de la pluie, s'ils sont anti-systèmes ou pas...
 Et si sur Paris vous n'avez pas d'idée pour ce soir
 
ou alors chez soi avec quelques mets et une bonne série.... Breaking bad ? Game of Thrones
 
et une photo impressionnante d'un concept... les loups ou le mur de glace... miroir...
 
un film, une expo, un bon livre pour demain à lire avant que tout l'alentour s'endorme ou se réveille
le dernier Prix Goncourt : au revoir là-haut, mes collègues ont beaucoup aimé
et votre liste de films, play-list musique, théâtre... : Gros câlin, un géant égoïste, Thomas Fersen....
 
_______________________________________________________

"Nath,

 

Merci pour ces bons conseils !

Et bien moi, je finirais cette année sur ces quelques mots « Les battements du temps… »

Le temps est la substance dont je suis fait. Le temps est un fleuve qui m’emporte, mais je suis le fleuve. C’est un tigre qui me dévore, mais je suis le tigre. C’est un feu qui me consume, mais je suis le feu.  « Jorge Luis Borges ».

Nous passons notre vie à renverser les heures Nous inventons le temps. « Paul Eluard ».

« Qu’est-ce que le temps ? » demande Saint Augustin. « Si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. »

« Le temps lui-même n’a pas d’existence en tant que tel » dit Lucrèce. « Ce sont les choses, et leur écoulement, qui rendent sensibles le passé, le présent, l’avenir. »

 

Bise

N

vendredi 13 décembre 2013

Sortir pour Noël... Théâtre de l'oeuvre, Jean-Quentin Châtelain/Kate Barry

 Nouvelle, aujourd'hui les célèbres... ont pas de mort le vendredi 13/12/13
on me demande ce que j'aimerais voir à Noël,
hommage pour hier, à K.B Kate Barry, je me dis qu'elle a eu la discrétion ambivalente de faire croire à un accident et qu'elle n'a pas réussi... Les photographes sont discrets et le restent obligés pour observer leurs modèles
"Quelle horrible tragédie. Ça me fait mal d'apprendre ça. Et quel drame cela doit être pour sa mère , ses soeurs, tous ses proches. Pourquoi sommes nous si profondément touchés, quand des artistes que nous admirons sans les avoir jamais rencontrés disparaissent ? Sans doute parce que dans leur art ils donnent la plus belle part d'eux mêmes, que cela rencontre ce qu'il y a de mieux en nous (qui demeure souvent secret). Et lorsqu'ils disparaissent c'est un peu de notre âme qui est perdue, une porte qui se ferme sur ce que nous sommes vraiment."
Charlotte G, par Kate B.

 là c'est elle... sur Libération

Messages à destinataires multiples et cachés

on me demande ce que j'aimerais voir à Noël, hormis les spectacles du Lucernaire, comme Maupassant(es) ou Olympe de Gouges et bientôt le Marchand de Venise... et/ou pour emmener les Enfants : Boucle d'Or parce que c'est extra... ordinaire, même pour les adultes, surtout pour les enfants uniques et/ou frère/sœur ainé(e)s cadet(e)s benjamin(e)s qui se sentent incompris... d'où cela vient-il...
abandonné(e)s prêt(e)s à fuguer ou  à se laisser perdre dans la forêt...  même des magasins ;
ou celles  et ceux qui ne se rappellent plus bien quel rôle dans la fratrie, quel numéro ils portaient pour de vrai, car il y a eu des secrets si tristes qu'on n'osa pas les dire...
http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=13&Itemid=52





 sinon où j'irais trainer mes guêtres, tout en laissant dormir le chat et le chien, au pied du sapin ?????

d'abord à Chaillot
Saison 2013 / 2014
Théâtre | Contes et mythes
Macha Makeïeff

Ali Baba

Infos pratiques

DU 20 AU 28 DÉCEMBRE 2013



DÉCEMBRE
20h30 VEN 20, SAM 21,
JEU 26, VEN 27
20h MAR 24
19h SAM 28
18h MER 25
15h30 DIM 22



Salle Jean Vilar
Durée 1h55
sans entracte



 Représentations adaptées en langue des signes française le 21 décembre à 20h30,

le 22 décembre à 15h30 et le 28 décembre à 19h


Cet Ali Baba revisité par Macha Makeïeff pour le Théâtre de La Criée est une échappée belle dans un port de la Méditerranée où toutes les cultures du monde sont conviées à se retrouver. Un conte cosmopolite, enjoué et bigarré, à l’image de Marseille, avec ses charmes et ses contradictions, où l’esprit Deschiens côtoie le merveilleux !



Les Mille et Une Nuits sont inépuisables. Cette tapisserie sans fin où les contes s’enchâssent les uns dans les autres et où tout est possible ; surtout l’invraisemblable. transposant ce texte dans l’espace du théâtre, Macha Makeïeff, avec la complicité de l’historien Elias Sanbar, en fait voir tout l’étonnement et le prosaïque. L’histoire d’Ali Baba, bon gars sans problèmes, ramasseur de métaux dormant à la belle étoile dont la vie se transforme quand il découvre la grotte pleine de trésors des quarante voleurs, est un classique du genre. Ali, pour Macha Makeïeff, c’est un peu chacun de nous, un cousin, un voisin, une vieille connaissance. Cet « Idiot magnifique » béni par le sort, comme s’il avait gagné au loto, fait l’expérience du nouveau riche et des difficultés morales et péripéties qui l’accompagnent. Car ce que le sort a donné, il peut malicieusement aussi le reprendre. Le conte est un destin en formation, une parabole de la folie du désir et du désenchantement. Tout dans Les Mille et Une Nuits ne semble exister que dans l’instant miraculeux de la narration. C’est là que ces récits infinis rejoignent le théâtre, dont Macha Makeïeff fait une comédie très humaine mêlant acteurs, danseurs, musiciens et acrobates. / Hugues Le Tanneur

 

et mon meilleur rôle fut Shéhérazade

Fêtez Noël devant la tour Eiffel !

Le 24 décembre, passez une soirée exceptionnelle en compagnie d'Ali Baba. Après le spectacle, offrez-vous un repas de Noël aux couleurs de l'orient dans le Grand Foyer, devant la tour Eiffel.



Au menu :

• Canapés aux mille et une saveurs

accompagnés d'une flûte de champagne
• Foie gras au pain d'épice
• Croustillant de pigeon à la marocaine
• Bûche à l'orange Ali Baba
• Thé à la menthe ou café et mignardises
• Vins : Riesling des caves de Turckheim

et Château Grave de Vayre (Bordeaux)



Tarifs Adultes 60 € / Enfants - de 12 ans 36 €

Réservation indispensable au 01 53 65 30 00

vidéos sur le site

http://theatre-chaillot.fr/theatre/macha-makeieff/ali-baba

ensuite à l’œuvre, avec un parent cher ou un ami tendre à votre cœur, un comptable célibataire...
 
Ce Gros-Câlin où que mon coeur aille, il sera réparé par cette pièce là, ah ! nous étions deux dans le flot d'applaudissements à nous lever. Quel marin, quel danseur, quel sensuel, quel comédien !
je ne vous dis que cela, courrez-y vite !
Et puis le théâtre de l’œuvre a des programmes livrets, comme à l'Opéra vous avez tout dedans dont le texte de la pièce et des photos des funambules : les acteurs; j'ai aimé aussi Sonate d'Automne mais c'est pas quand même la même chose, quoique le manque, la peur...qui se transforment en haine, Mère fille une douloureuse étape. 
Y a une vague de tendresse qui va révolutionner le monde, y a un tel manque ! c'est cela qui dessèche tout désertifie ? et la tendresse c'est pas de la sensiblerie, dans cette pièce, c'est pas loin de l'éclat de rire. J'ai ri et pleuré. Et dans le foyer il y avait la table de lecture d'installée pour Lundi, le Misanthrope de Michel Fau, un atelier , une usine de sentiments, du bel œuvre, et y a de l'ouvrage, en train de se faire.
Romain Gary/Émile AJAR, quel écrivain !
Ingmar Bergman, quel étonnant observateur palpitant des femmes, quel metteur en scène.


http://www.franceinter.fr/emission-studio-theatre-nicolas-bouchaud-caroline-guiela-nguyen-jean-quentin-chatelain

http://www.theatredeloeuvre.fr/gros-calin.html


de Romain Gary (Émile Ajar)
Gros-Câlin

mise en scène Bérangère Bonvoisin
avec Jean-Quentin Châtelain

lumières Ricardo Aronovich
scénographie Arnaud de Segonzac

adaptation Thierry Fortineau

        
Horaires :
19h du mardi au vendredi
le samedi à 16h
le dimanche à 19h
Prix des places : 32€ - 25€ - 17€
10€ pour les moins de 26 ans (1h avant le spectacle selon les disponibilités



et aussi

http://www.theatredeloeuvre.fr/sonate-automne.html

d'Ingmar Bergman                                                                                                                                                Sonate d'automne

mise en scène Marie-Louise Bischofberger
adaptation de Marie Deshaires

avec Françoise Fabian, Rachida Brakni, Eric Caruso

assistante à la mise en scène Alexandra Lacroix
décors et costumes Bernard Michel
lumière Bertrand Couderc
son Bernard Vallery


Horaires :
21h du mardi au samedi
le samedi à 18h
le dimanche à 16h

Prix des places :
42€ - 32€ - 17€
10€ pour les moins de 26 ans (1h avant le spectacle selon les disponibilités)


Noyeux Joël à tous sinon. Un seul remède contre les chauds et froids le théâtre à faire, à construire en dur (si on est très riche) ou à promener (si c'est un chapiteau) à voir dans tous les cas d'espèces même rares....
Je vous embrasse le temps qui nous reste
 
Nathalie FEYT










lundi 9 décembre 2013

Monsieur Milan pardon, Molinaro est mort ! Profond respect.

Le réalisateur Edouard Molinaro est mort
Le Monde.fr | 07.12.2013 à 20h01 • Mis à jour le 08.12.2013 à 15h23
Edouard Molinaro, mort à Paris samedi 7 décembre à l'âge de 85 ans, appartenait à cette catégorie de cinéastes dont les meilleurs films furent les tout premiers. Devenu par la suite un spécialiste des comédies populaires à la française, il réalisa, en 1978, La Cage aux folles qui fut, de 1980 à 1998, le film de langue étrangère le plus vu aux Etats-Unis (plus de 8 130 000 entrées dans ce pays, contre « seulement » 5 400 000 en France).
Le cinéaste était né le 13 mai 1928 à Bordeaux. Après avoir été assistant de quelques réalisateurs aujourd'hui oubliés (André Berthomieu, Robert Vernay…), il tourna son premier film en 1957 : Le Dos au mur, scénario et dialogues de Frédéric Dard, et, au générique, pour la petite histoire, un premier assistant qui allait connaître la célébrité, Claude Sautet. Un polar bien classique : un industriel qui aime profondément sa femme, découvre un jour qu'elle a un amant. Il décide sous un nom d'emprunt de la faire chanter puis de faire passer son amant pour le maître chanteur. Interprété, autre originalité, par Gérard Oury et Jeanne Moreau, c'est un film tout à fait curieux.

Suivront ensuite d'autres polars, qui ne sont pas, eux non plus, passés à la postérité, parmi lesquels La Mort de Belle, en 1960, scénario et dialogues de Jean Anouilh, d'après un livre de Georges Simenon, avec Jean Desailly et Alexandra Stewart. Film étrange et intéressant. Bide total. Quelques comédies sympathiques suivront, Arsène Lupin contre Arsène Lupin (1962), Une ravissante idiote (1963), avec Brigitte Bardot et Anthony Perkins et, surtout, le savoureux La Chasse à l'homme (1964).


C'est Louis de Funès qui permit à Molinaro d'accéder à la postérité : deux films, coup sur coup, Oscar en 1967, Hibernatus en 1969 ; deux succès commerciaux. D'autres films, pas toujours réussis, suivront, assurant à Molinaro, sinon un succès critique, du moins une place enviable au box-office : L'Emmerdeur (1973), avec Jacques Brel et Lino Ventura (d'après Le Contrat, pièce de Francis Veber) ; Le Téléphone rose (1975), avec Mireille Darc ; La Cage aux folles (1978). Enorme succès commercial, cette adaptation, interprétée par Michel Serrault et Ugo Tognazzi, constitua néanmoins une déception pour beaucoup de ceux qui, depuis 1973, avaient ri aux éclats en allant voir, au Théâtre du Palais-Royal puis au Théâtre des Variétés, la pièce homonyme de Jean Poiret, interprétée par le couple génial Michel Serrault-Jean Poiret.


On peut citer encore Pour cent briques, t'as plus rien ! (1982, avec Daniel Auteuil et Gérard Jugnot), L'Amour en douce (1985, avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Marielle et une débutante au cinéma, Emmanuelle Béart), Le Souper (1992, adapté de la pièce de Jean-Claude Brisville, avec Claude Brasseur et Claude Rich), Beaumarchais, l'insolent (1996, d'après la pièce de Sacha Guitry, avec Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain). Rien de bien fameux.

Lucide, modeste et cultivé, Edouard Molinaro disait d'ailleurs n'aimer qu'un de ses films sur trois. In fine, c'est pour la télévision qu'il parvint à réaliser quelques bonnes adaptations de grands auteurs qu'il aimait (Stefan Zweig, Henry James, Emile Zola).

Si l'on ne devait retenir qu'un seul des ses films, ce serait peut-être le savoureux La Chasse à l'homme (1964) avec une pléiade d'acteurs, parmi lesquels Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Marie Laforêt, Bernadette Lafont, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Brialy, Francis Blanche, Bernard Blier, Micheline Presle, Michel Serrault… Un film à sketches en forme de comédie de boulevard sur le thème du mariage. Scénario de France Roche et Albert Simonin, dialogues de Michel Audiard, et quelques perles fameuses. Bernard Blier : « Je vous laisse encore le choix : le mariage ou les menottes ? » Claude Rich : « J'avoue que la différence m'échappe. » Ou encore celle-ci, bien dans l'air du temps (le nôtre) : « Deux milliards d'impôts ! J'appelle plus ça du budget ! J'appelle ça de l'attaque à main armée ! »

Franck Nouchi
Journaliste au Monde

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PIERRE-MARIE MURAZ 09/12/2013 - 10h42
Nous avons perdu Molinaro dont j'ai vu quelques bons films, mais aussi Lautner ( et Audiard) dont les "Tontons flingueurs" furent à l'époque conspués par nos bas bleus et Trissotins de service, qui ne voyaient eux que ma "Nuit chez Maud" ! Trissotin n'est pas mort ! Ma nuit chez Maud , si !


Xavier Michel 08/12/2013 - 19h45
Cet article est effectivement consternant.


Mathieu LIMOUSIN Hier
Je citerais aussi, dans ses polars du début, "un témoin dans la ville" avec Lino Ventura.


Gérald Dupeyrot Hier
Également bien d'accord avec Laurent Petitgirard, et avec vous, Rodolphe, comment peut-on écrire par exemple que Le Souper était un film pas bien fameux ? C'est un passionnant huis-clos où deux très grands acteurs font vivre avec une tension superbe l'opposition entre les deux monstres-clés de l'épopée napoléonienne ! Avec Lautner et qq autres, Molinaro fut l'un de ces artisans de grand talent qui auront donné au cinéma populaire français de la fin du siècle sa si belle tenue. Merci l'artiste !


f m Hier
Personne ne m'a jamais offert de l'argent pour aller voir un film de Molinaro, il aurait fallu m'en offrir beaucoup. C'est drôle, les films que les gens aiment, je les trouve chiants. Les films que les gens trouvent chiants me plaisent....heu ! sauf les films de Godart...Godart, oui, je le trouve chiant.


Stéphane S Hier
"Rien de bien fameux" Toujours mieux que cette mauvaise rubrique nécrologique, mal écrite et à la limite de l'indécence. Que restera-t-il de vous quand vous mourrez?


PIERRE-MARIE MURAZ Hier

La cage aux folles et l'emmerdeur furent des films très drôles et le restent … Mais la Boboland aime le cinéma chiant et pseudo intello , a balancer du Proust en image, sur les quelles on ne peut revenir et redécouvrir les méandres des dialogues et des regards, comme on le fait pour Proust où l'on peut sur une page passer 20 minutes, et se baigner comme dans un étang rempli de nymphéas …


PIERRE-MARIE MURAZ 09/12/2013 - 10h37

THeo … Boboland existe, j' y ai vécu, étudié, travaillé dans ces hôpitaux, en tout 18 ans … Venant de ma Province … J'y ai découvert tout d'abord des goûts que je pensais osés , fins et originaux, pour finalement découvrir qu'ils étaient convenus, était caïman obligatoire de vénérer en matière de cinéma les mêmes films, Marx Brothers, Godard, la nouvelle vague, la même littérature, avec la même pensée commune et bien rangée de Province, mais il n'est de bon bec qu'à Boboland !


Riadh LAJNEF 09/12/2013 - 08h56
+100000000000 Theo


PIERRE-MARIE MURAZ 08/12/2013 - 23h55
Theo Marre (2) je déteste un certain type de cinéma Français qui se dit et se croit intellectuel mais est aussi pénible que le fut le nouveau Roman avec par exemple "les gommes" de Alain Robbe -Grillet … Prétentieux , vain et emmerdatoire ( C'est mon droit de le penser ainsi ) … Cela ne m'empêche pas d'avoir aimé Fellini, Visconti, Antonioni , Chabrol, etc … Je n'ai rien contre ceux qui aiment Godard, même si j'en ai rencontré beaucoup dans boboland !


PIERRE-MARIE MURAZ 08/12/2013 - 23h42

Theo Marre … Merci de ne pas décider à ma place de mes choix ! Mauvaise pioche, j'ai beaucoup aimé les quelques films de Mizoguchi que j'ai vus… Godard , je vous le laisse sans regret sauf à bout de souffle ! Quant à l'ignorance, je vous la laisse aussi puisqu'elle vous permet de vous croire vous et votre caste seul cultivé ! Je ne méprise pas les enseignants, vous me lisez mal ! au contraire ! Par contre je partage rarement l'opinion de leurs syndicats politisés avec une vue étriquée !


Theo Marre 08/12/2013 - 18h33
Cette critique des beaufs (oui, ceux qui se disent « pas politiquement correct ») sur le cinema de recherche ou d’auteur en dit long sur la régression que nous vivons. Avant les beaufs étaient aussi nuls, mais ils le savaient, aujourd’hui on revendique d’être ignorant, de regarder des âneries, et de mépriser ses enseignants. En quoi cela vous gêne-t-il que l’on puisse aimer Mizoguchi ET Lautner ou Molinaro, Godard ET Eastwood..? Pourquoi ce terme de « boboland", qui m’autorise à dire « beauf »?


Rodolphe Isner Hier
Contrairement à ce qui est dit, le chef-d'œuvre de Molinaro est La mort de Belle, profond et bouleversant, le plus beau rôle de Jean Desailly, qui permet à lui seul de comprendre l'amour porté à cet acteur. Mais hélas, si nombre de ses films se trouvent en DVD, pas celui-là…


Ghislain Waterlot Hier
Curieux d'oublier le film "Mon Oncle Benjamin" (1969) avec Jacques Brel, Claude Jade, Bernard Blier, Paul Frankeur, Rosy Varte, etc. Un des plus grands succès, et un film très réussi de Molinaro. Est-ce volontaire de la part de Franck Nouchi ? (mais alors pourquoi ?) Ou est-ce ignorance à ce sujet ? Mon Oncle Benjamin est inspiré du roman éponyme de Claude Tillier (XIXe), assez connu des amateurs de littérature. Quant au film de Molinaro, un Alexandre Jardin l'apprécie beaucoup.


la provinciale Hier
"D'après son entourage le cinéaste et mort d'une ins...." Relisez et la suite de vos phrases !!!!!


el Nabab Hier
Personnellement j'ai trouvé que Le Souper était fameux!


JARS Hier
J'ai eu la chance de rencontrer une fois Edouard Molinaro. C'était un homme intelligent et d'une grande modestie. Il était aussi très critique avec ses films (il n'aimait pas "La Cage aux folles"). Je me souviens qu'après cette rencontre, la phrase qui m'est venue à l'esprit fut: "ah, la classe !".


LAURENT PETITGIRARD Hier
Ah que c'est bon de se défouler, le mépris affiché de ce critique est consternant. il y avait des formules plus élégantes, le jour de la mort d'un cinéaste confirmé, par ailleurs homme d'une grande courtoisie, pour exprimer des réserves. La méchanceté du petit milieu journalistique du cinéma de notre pays reste navrante. Cet article nécrologique en est un exemple éclatant.


Rodolphe Isner Hier
Totalement d'accord avec vous, ce journaliste ne comprend pas le cinéma qui ne correspond pas à ses critères.
 Je rajouterai seulement que l'emmerdeur pour moi est son meilleur film....
Monsieur Milan.... et j'éclate de rire.....
photos prises sur le blog de Titi


Brêves : Mort de Mandela le 5/12/13 et 50 ans de France Inter et je reviens du Théâtre Aleph : le Kabaret de la dernière chance

 sur FB
« J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. » Nelson Mandela
 Brêves la vie et la mort : Mort de Mandela le 5/12/13
Tâta Madiba, depuis hier soir, on est en boucle sur toutes les chaînes de télé, puis CE MATIN sur FI et c'est là le plus digne, pour te laisser partir en paix... déjà parce qu'ils sont en hauteur à la tête de la Tour Eiffel sur Paris, encore sous la nuit, et que la vie généreuse joyeuse pour l'anniversaire des 50 ans de France-Inter nous berce et nous prépare à vivre sans toi.
6 décembre, 08:19 via mobile · J’aime · 1

Il était dur aussi, pour la lutte armée quand une manifestation pacifiste avait été réprimée dans le sang.
http://www.franceinter.fr/evenement-50-ans-de-france-inter-un-jour-a-lodeon
il y a eu plein d'émissions vous pouvez les podcaster....

France-inter m'a bercée aussi pendant 10 ans non 50 ans, j'avais 10 ans plutôt quand cette radio est néé,  et je crois que les deux sommets ont été quand je suis allée voir au Studio 105 l'Oreille en coin avec Jacques Dutronc et Françoise Hardy, Guy Carlier passait dans le couloir, le couple Hardy Dutronc, ils ne semblaient d'accord sur rien que sur leur fils,  et après en live Jacques Dutronc a chanté avec ses copains : "Merde in France" et le jour où en étant comédienne je fus interviewée avec mon metteur en scène préféré par José Arthur pour "Manger", au moment de l'extrait convenu j'ai dit à l'antenne : "Ça commence comment déjà !" je m'en souviens encore : "Un jour je me suis réveillée...", m'a t'il répondu... et donc c'était au Fouquet's, il y avait d'autres invités : qui ?
Mais la douche du souvenir n'a retenue que cela. J'étais en aporie comme souvent quand j'entrais sur scène.... Ceci est si loin derrière moi, mais tout n'est pas derrière moi même si j'ai presque maintenant 10 ans de plus que France-Inter. Je reprendrais aujourd'hui ma carrière jusqu'au point g de la célébrité ce serait les interviews de la Radio... Rebecca Manzoni Vincent Josse Laure Adler et Pascal Clark.... et puis après retourner dans les vagues du passage pour passer. L'expérience TV avec Valérie Lumbroso, quel calvaire... à coté, mais je m'en fichais car je ne voulais que la popularité de notre spectacle... Et ce qui déraille dans une création collective c'est que même si on cite tous mes intervenants , il y a des absents. Et toujours j'avais l'impression de marcher sur des œufs et de participer au gavage des oies.... Tout est trop bref dans les brèves pour les interviewés et on ne sait pas toujours synthétiser passer l'émotion le désir de connaître et d'aimer et de changer éventuellement de goûts de curiosités en si peu de temps. Malgré tout la radio c'est sans maquîllage, et les interviewers ils vous regardent vraiment mais n'ont pas toujours le temps de vous entendre...
je n'ai pas d'illusions pas plus sur le couple que sur la rencontre mais j'aime continuer d'autant plus à aimer et à rencontrer.
Tu as raison Madame Inter Ève Ruggieri ou Laure Adler, y a pas bcp de femmes dans le culturel et il y a une nouvelle invisibilité car même dans les médias les femmes sont moins nombreuses dans les responsabilités, sauf et c'est pas peu dire sur Arte. Le Savoir reste masculin, on n'avance pas. Les experts sont toujours masculins même à France Inter ou elles sont présentes à 20%.
Cet après-midi, à l'occasion des 50 ans de France Inter, Instants critiques à l'Odéon. A 17H.
un ami a écrit critique aussi sur FB
Le décès de Mandela permet à France Inter d'éviter de se regarder le nombril pour la journée de ses 50 ans.
Le concert en podcast : on a envie de crier quand est-ce que la mayonnaise va prendre....  comme pour une équipe de foot avec de super bons joueurs, ça ne suffit pas le podcast pour un match ou un concert ça se dégrafe du réel et on est dans du souvenir immuable?

...
 je reviens du Théâtre Aleph : le Kabaret de la dernière chance, et je n'ai rien à dire c'est du théâtre dansé musical et c'est tout sauf une comédie musicale sirupeuse, ce n'est pas un pays, ce n'est pas de la politique révolutionnaire sud-américaine... ce n'est pas seulement du théâtre qui danse et qui vous transperce.Faut y aller c'est hors toutes références on y voit tous les défauts mais on y voit toutes les différences de personnalités et l'amour de la poésie qu'ils partagent...  et la démocratie Bordel, Après on est invité à manger avec les comédiens.

Dans le hall, il y a des photos des dessins : le Ché, Pierre Richard, et avant le spectacle qui ne commence pas pile poil à l'heure vous avez le temps d'arriver, il y a des comédiens danseurs danseuses avec des tenues incroyables, des lunettes en forme de guitare, des chapeaux en tous genres des nœuds paps rouges, des pochettes imprimées orangées assorties aux cravates, des ailes d'anges un général borgne et amputé et les filles elles ont les jambes dehors, des talons, des bas, des jarretelles tout le toutim, le tintouin et le sourire est sans cesse distribué....
Le dernier film La Danza de la realidad, d'Alejandro Jodorowsky n'est pas loin, ils se connaissent, surement, ils sont exilés et chiliens...
Un fourre tout mais pas de n'importe quelle humanité


  je reviens du Théâtre Aleph : le Kabaret de la dernière chance, et je n'ai rien à dire.....

RENCONTRE – Oscar Castro et le théâtre Aleph, de passage à Santiago
www.lepetitjournal.com/.../111404-rencontre--oscar-castro-et-le-theatre-

Lepetitjournal.com a rencontré Oscar Castro, fondateur du théâtre Aleph d’Ivry sur Seine, qui revient aux origines avec 4 jours de représentations prévus au théâtre Lastarria 90

L’Aleph, "c’est quelque chose qui ressemble à du théâtre, mais ce n’est pas du théâtre… je ne saurais pas expliquer ce que c’est !", dit Oscar Castro, en parlant de sa compagnie. Créée en 1967 par Oscar et ses acolytes, tous universitaires issus de filières sans liens avec le théâtre ou les arts, la compagnie Aleph est autodidacte, hétéroclite et subversive. A tel point qu’avant d’arriver en exil à Paris, elle est passée par les camps de la DINA du gouvernement de Pinochet.

Son projet est un peu "underground", comme nous dit Oscar. Il cherche à s’éloigner du théâtre conventionnel, en mettant sur les planches les gens et les faits tels qu’ils sont, "mettre l’exil dans le théâtre, et non pas faire du théâtre sur l’exil" dans le cas présent. Installée à Ivry-sur-Seine depuis 1995, l’Aleph s’est depuis lors doté d’une école, le "latin’actor", avec la vocation de faire participer, créer et jouer des comédiens amateurs ou professionnels, le temps d’une création, car "c’est ça aussi, l’Aleph, dans l’alphabet grec c’est ce qui représente à la fois l’infini et le point de rencontre, le début de toute chose. Pour mon théâtre, je veux pouvoir mélanger les générations, et ne pas faire une sorte de « aleph social club » avec seulement les vieux de l’époque !"

Oscar présente aujourd'hui son œuvre El exiliado mataluna, pièce historique qui fête ses 30 ans par la même occasion. Sous une forme musicale et humoristique, elle  raconte les déboires et désillusions de cet exilé Mataluna, cet étranger qui débarque seul à Paris, sans papiers, qui ne parle pas français, et qui n’arrive pas à se résoudre à ouvrir sa valise pour s’installer sur sa terre d’accueil… L'anniversaire de Mataluna se fête aussi à Ivry-sur-Seine, à l'occasion d'un festival qui durera jusqu'en juillet.

A l’image de son théâtre, Oscar est aussi un peu "underground". D’ailleurs, si on lui demande de commenter l’actualité et l’hommage fait à Pinochet dimanche dernier, il répond "mais qu’ils en fassent ! Toutes les semaines s’il le faut ! Pour que les gens se rendent compte qu’il existe encore des fanatiques sans discernement !". Son rêve pour le Chili d’aujourd’hui ? "Pouvoir, avant de mourir, voir naitre un festival de théâtre en province, à Talca où je suis né. Faire déborder la culture et le théâtre de Santiago jusqu’en Province".

Propos recueillis par Cécile Tron Muratori (www.lepetitjournal.com Santiago) mercredi 13 juin 2012
"...Nous discutions, il suffirait qu'il y eût deux personnes dans une salle ou dans un bar pour que commençât une discussion passionnée sur les formes que prendrait l'avenir..."

UN CORBEAU NOMMÉ CASTRO

 
Un corbeau nommé Castro, ou Oscar, ou Aleph en tout état de cause.
Écrire quelques lignes pour parler - parce que en écrivant nous parlons d'une voix plus forte que la nôtre - de l'Aleph, me renvoie aux années joyeuses et inoubliables de notre jeunesse, aux années invaincues, pleines d'espoirs possibles, parce que nous mêmes les avons semées en long et en large dans notre maigre pays étendu le long du Pacifique.
L'année 1968 s'écoulait, nous donnions peu, nous discutions avec ferveur à n'importe quelle heure, nous lisions comme des possédés loin ce qui se trouvait à portée de main, nous avions les cheveux longs, portions des pantalons pattes d'éléphant, de temps en temps nous roulions un «joint » de cannabis national dignement cultivé dans les champs fertiles des Andes et nous nous organisions de toutes les manières possibles parce que notre « 68 » s'il est bien que nous ne l'avons pas fait pour trouver sous les pavés la plage, nous avons finalement trouvé quelque chose de bien plus précieux ; la volonté populaire de transformer pacifiquement la société chilienne, fidèles à notre longue tradition de nation démocratique.
Et c'est ainsi que notre « 68 » A duré jusqu'au 4 septembre 1970, jusqu'à cet après-midi là, où les résultats électoraux donnèrent la victoire à Salvador Allende.
Nous discutions, il suffisait qu'il y eût deux personnes dans une salle ou dans un bar pour que commençât une discussion passionnée sur les formes que prendrait l'avenir, et, si nous arrivions à un quelconque accord, c'était la nécessité d'intervenir « activement » dans tous les domaines de la vie et de la société.
C'est peut-être pour cela qu'un étudiant en journalisme que nous appelions el cuervo (j'ai mis plusieurs années avant de savoir qu'il s'appelait Oscar Castro) a eu l’idée « d’intervenir » dans le riche champ expérimental du théâtre chilien et qu'il a inventé Le Théâtre d’Intervention.
C'est ainsi qu'est né l'Aleph, sur la rive nord du fleuve Mapocho et ce fut, comme l'a dit Borges « le point de l'univers où se rencontrent ...(il manque quelques lignes)
Comment ne pas aimer El Cuervo, alors que sa créativité délirante nous nourrissait d'arguments, d'idées pour épuiser nos nuits au bar "El Bosco", de nouveaux points de vue qui plus tard se multipliaient dans les assemblées universitaires, dans les syndicats, dans les cantines populaires dignement solidaires. Aucun, aucune de ceux d'entre nous qui vîmes, par exemple, « Introduction à l'éléphant et autres zoologies » ne sortit indemne du théâtre. Et aucun non plus, après avoir vu une représentation de « Vivez dans le monde de Fanta CIA » (fantasia veut dire fantaisie en espagnol) ne s'est libéré de cette formidable sensation que la raison était de notre côté et que pour cela même, nous devions redoubler d'efforts pour réussir les transformations sociales.
Sur scène se trouvaient Sergio Bravo, Ricardo Vallejo, Alfredo Cifuentes, AnitaVallejo, et el Cuervo Castro, inépuisable d'idées, hémorragique de créativité. Et dans la grande bâtisse de l'Aleph, nous étions là, nous tous, un peu plus jeunes, pas encore consumés, toujours
invaincus. L’Aleph, à la tête duquel el Cuervo Castro intervenait dans tous les aspects de la vie, il n'y avait ni sujet, ni idée que l'on n’abordât, que l'on ne discutât, la mission consistait a mesurer la valeur des mots, de l'intelligence et de la sensibilité.
Il n'est pas exagéré d'affirmer qu'avec l'Aleph nous avons appris à être meilleurs, et cet esprit demeure intact dans la mémoire de ceux d'entre nous qui avons assisté à l'une des représentations. Presque quarante ans plus tard, dans la salle de l'Aleph à Paris, j'ai retrouvé de vieux amis et camarades de ces années de jeunesse el malgré le fait, comme le dit notre Pablo Neruda, que « nous, ceux d’alors, nous ne sommes plus les mêmes », et même s'il nous est difficile de nous reconnaître a première vue sous les cheveux gris, la calvitie et derrière nos bedaines, une fois que c'est fait, il suffit que l'un d'entre nous demande « Tu te souviens de la maison de l'Aleph à Santiago ? » pour que commence un voyage à rebours, un retour aux racines, et nous nous retrouvons là-bas, avec nos nobles idées toujours fraîches et invaincues.
Il est vrai que el Cuervo et moi ne nous voyons pas aussi souvent que nous le devrions, mais malgré ces absences, mon affection et mon admiration pour lui, pour ce qu'il représente restent pures et nécessaires, Je connais son histoire son emprisonnement, son exil, son drame humain, si intense que n'importe qui d'autre aurait perdu pour toujours le sourire de son âme. Mais pas el Cuervo, pas l'Aleph qu'il porte en lui. Il a transformé la douleur en créativité, et sa générosité d'homme bon a maintenu à distance la rancœur, ...
(il manque quelques lignes) 
Il y a deux ans, j'ai eu l'honneur de le diriger en tant qu'acteur dans un film tourné dans le nord de l'Argentine. Ses collègues, actrices, acteurs de la taille de Jorge Perugorria, Harvey Keitel, Laura Maña ou Daniel Fanego, ne cessaient de venir me demander « Qui est ce type merveilleux ? » À de nombreuses occasions, je l'observais de loin, quand il était seul, replié sur lui-même, il regardait le bout de ses chaussures, et puis ce geste qui finit toujours dans un sourire qui éclaire son visage de part en part    Ça y est ! C’est qu'il a trouvé une idée pour "intervenir" dans les affaires urgentes de la vie, avec ce mélange de courage et de naïveté qui font que Le Corbeau est un adorable oiseau rare, unique et indispensable.
Je me souviens en particulier d'une scène du film en question. El cuervo y jouait le rôle d'un cuisinier militaire rêvant d'être un grand chef.
Tout allait bien dans son personnage, mais il manquait quelque chose, ce quelque chose dans le jeu qui devait donner l’inéluctable profil indélébile du personnage, l'âme de la caractérisation, et moi, qui l’admire et le connais, je savais que tôt ou tard, l'Aleph surgirait de lui. Et il en fut ainsi, dans une scène simple, à l'aube, dans un camp de concentration, il devait grogner quelque chose d'autoritaire aux soldats. La caméra était
fixée sur lui, au son d'« Action ! », il s'avança en se frottant les mains transies par un froid matinal qu’il était le seul à sentir, et en passant devant les soldats il ordonna : « Hygiénisez- vous mes dauphins, hygiénisez-vous ! ».
Tous les scénaristes savent que les tirades qui se terminent par un mot accentué sur l'antépénultième syllabe, sont lamentables. Et plus encore si le mot est accentué sur la syllabe précédant l'antépénultième. Mais ces mots sont restés dans le film car la somme des gestes, regards, voix et qualité humaines, donna au personnage exactement ce qui lui manquait : le sceau Aleph. Le sceau inimitable de mon ami et camarade Oscar Castro.
L’Aleph porte Le Corbeau sur le dos et Le Corbeau mène l'Aleph où il veut qu'il aille. Longue vie, donc, au théâtre Aleph, a cette magie du théâtre, si précieuse et si nécessaire hier, aujourd'hui et demain.



LUIS SEPÙLVEDA

  • Né en 1949 à Ovalle, une petite ville du nord du Chili. En 1973, il est arrêté et condamné à 28 ans de prison pour avoir participé à un mouvement politique contre le Général Pinochet sa peine fut allégée à 8 ans de prison et il s'exila en Allemagne en 1980. Il vit actuellement à Gijôn en Espagne. Il a publié de nombreux livres notamment : - Le vieux qui lisait des romans d'amour (1992), - Les rosés d'Atacama (2001), - La folie de Pinochet (2003)

lundi 2 décembre 2013

Bellynck-Aspis, leur film il se fait, si nous le suivons/Cine in corpore à L'ÉTOILE DU NORD un spectacle que j'aurais aimé faire pour sceller la réconciliation...../Eclectik ou plutôt Rebecca Manzoni quitte l'antenne pour la vie ...../ Henri Yolande Moreau/ Les femmes débat suite à Olympe de Gouges au Lucernaire

Cine in corpore à L'ÉTOILE DU NORD un spectacle que j'aurais aimé faire pour sceller la réconciliation..... entre le théâtre et le cinéma, alors que tous deux viennent de la gestuelle du jeu et de la littérature, l'un plus vieux et plus élevé par les prêtres que l'autre plus populaire et filant doux derrière les évolutions de la photo...Tout aujourd’hui est influencé par le cinéma : la littérature le théâtre la façon de voir et d'aimer...
Webthea par Gilles Costaz
Le spectacle de Guillaume Clayssen, Cine in corpore, dont le titre dit bien que l’auteur-metteur en scène a le cinéma dans le sang, diffère de ce que l’on a fait jusqu’alors.
Ce beau voyage dans un imaginaire fait d’imaginaires malaxés par le souvenir est séduisant et troublant.

« Théâtre au vent » - blog. lemonde.fr par Evelyne Trân
Les comédiens, également mimes et danseurs, font leur cinéma avec une inestimable fraîcheur qui renvoie à notre enfance.

Froggy's delight par Philippe Person (pas celui du Lucernaire)
Un spectacle impressionniste qui embrasse le temps d’un film standard quatre-vingt minutes l’histoire du cinéma et sa mythologie, sans oublier de demander au spectateur son avis sur sa vie dans les salles obscures (…). Guillaume Clayssen a réussi son pari. Pour une fois, cinéma et théâtre font bon ménage.

Reg'arts par Nicolas Bourdon
Un travail remarquable, de documentation, d'inventivité et de réalisation porté par de jeunes interprètes tous excellents.

SNES par Micheline Rousselet
L’actrice Laura Clauzel chante avec beaucoup de talent "Blue velvet" (...). Les acteurs passent avec aisance d’un registre à l’autre, de l’émotion au rire (…). Chacun pourra jouer au jeu de la reconnaissance du film évoqué, mais c’est de théâtre qu’il est question ici. Il y a une certaine ivresse à passer d’un monde à l’autre et c’est délicieux !

TIMEOUT par Alexandre Prouvèze
Cine in corpore cherche à interpeller la mémoire singulière du spectateur. (…) La création de Guillaume Clayssen laisse le spectateur dans un état de flottement post-générique extrêmement cinématographique - et assez lynchien. Une réflexion rêveuse, ludique et joliment menée.

CINE IN CORPORE
Conception et mise en scène de Guillaume Clayssen
Jusqu'au 7 décembre 2013

http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_evenement.cfm/163793-tout-autour.html?CFID=16608336
Et Bonnaffé au Rond Point, c'est à venir le 7 déc pour 10 €
 il faut continuer à les aider  pour leur film en Afrique, dans leur quête transparait la chaleur qui dénudera le monde...
https://www.facebook.com/pages/un-film-en-Afrique-des-films-en-Afrique/519390264800183


Eclectik ou plutôt Rebecca Manzoni quitte l'antenne pour la vie ..... pour donner à la vie un bébé.
dernière émission pour moi.... et pour tous pour ceux qui ont déjà entendu pour ceux qui passent le cap : Radio qui parle France-Inter le dimanche matin.
Bon congé maternité Rebecca la voix libre et elle en a entre les oreilles... on vous attendra....
La semaine prochaine : 50 ans de création de France-Inter, j'avais 9 ans, des petits bouts de rediffusion, on a évolué...
Juke box a réécouter de podcast en podcast en attendant 4 mois le retour de Rebeccca mais il y aura aussi son assistant remplaçant s/Eclectik ; Musique : Rover To night
et quand j'aurais plus le temps je vous parlerais du théâtre qu'on fait chez soi pour les séminaires sous le regard des collègues du théâtre spontané qui vient du jeu des enfants : les gendarmes les voleurs les cow-boys et les indiens, on n'y joue plus ?! aux extras-terrestres contre les vampires.... et les sorcières elles jouent à quoi ?
Amazon va livrer ses livres avec des drones. Et si la science-fiction donnait sa part à la réalité.
Henri, une femme réalisatrice : Yolande Moreau


mercredi 27 novembre 2013

Les messages se perdent et j'en suis marrie : Bengui au parlement européen/ Macbeth à Châlons en Champagne à la Comète/ Sylvie Serprix et Marie-Sabine Roger : Tout blanc et De ce côté du monde/ Festival : Mettre en scène

 sur la photo : un sosie  de Bengui à la fin de quel match ?
Bengui son dernier film en particulier, un devoir de citoyenneté européenne, voilà je voulais vous en donner le lien mais j'avais écrit autre chose hier sur ma tablette et aucun enregistrement n'est resté : 2 choses quelle est l'autre ? les manipulations multiples me dispersent. Ce film je l'aime d'autant que je considère son sujet casse gueule... mais Bengui est un "léger pour porter les lourds".

Que voulais-je raconter encore : Sylvie Serprix cette illustratrice de toute sensibilité et délicatesse du trait, son choix des couleurs, j'aime beaucoup son dernier livre ! Tout blanc. L'histoire est de Marie-Sabine Roger une histoire si simple, et si belle qui m'a toute réchauffée. Regarder les images et entendre un poème.

Rien d'autre de ce week-end.... Son autre livre : De ce côté du monde


De ce côté du monde

Gencod
9782203041226
Prix éditeur : 13.95 €    Prix : 13.25 €
livraison sous 8 jours

Voici deux histoires en une - ou une histoire en deux, comme on veut - de part et d'autre de cet endroit que l'on appelle le monde. De ce côté-ci du monde, où il ne fait pas chaud, « un enfant de lait tiède » vient chaque matin se poster sur la rampe du pont, ses yeux d'azur fixés sur les cargos en partance pour le grand ailleurs, en rêvant à des voyages lointains. Et il fabrique des avions de papier, qu'il lance dans la brise du soir - loin. Pendant ce temps, de ce côté-là du monde, où il ne fait pas froid, « une enfant de safran » aux longs cheveux noirs vient le matin se poster sur la plage, jusqu'au soir. À l'ombre sous les arbres, elle tend son visage de soie vers le grand dehors, et lâche sur l'onde de petits bateaux d'osier de sa confection, qu'elle regarde disparaître sous l'horizon - loin. Que croyez-vous qu'il arriva ? Les avions de papier et les bateaux d'osier firent ce que font les avions et les bateaux du monde entier : ils sont allés jusqu'à l'autre côté du monde...
mais ce n'était pas cela...

Je devrais accepter ces détachements, le mois de décembre me fait mal au cœur. Pourquoi ? l'hiver, le froid est-il lourd ou léger ?.
-ça y est Macbeth, ma pièce préférée de W. Shakespeare se joue ce soir encore à la Comète : scène nationale de Châlons en Champagne
avec tant d'amis artistes que j'admire et que j'aime
j'avais oublié pour mieux retrouver...
Festival : Mettre en scène sur Allegro blog