dimanche 30 mars 2025

Hamlet Treplev / Incendies 2 spectacles de fin de seconde année pour la promotion 9

C’était… une seule fois avec la promotion 9 des élèves pros du Lucernaire en deuxième année des transversales des résonances entre Hamlet et Treplev,  il y a du théâtre en train de se faire… dans ces œuvres et une mère vénéneuse et une fin tragique pour les deux personnages un travail avec 23 élèves qui pour les hommes interprétaient tous Hamlet et/ ou Treplev en chemises blanches pour les garçons en robe à traîne pour Arkadina pour les filles Nina la Reine la mère d’Hamlet ou Ophelie et aussi pour commencer  un peu d’Agamemnon avec la femme  garde qui si fragile dans la nuit garde la guerre de Troie Troie ou aujourd’hui ? Au temps des satellites et des drones ça ne commence plus comme cela, mais ça commençait ainsi...  Avec les acteurs mise en abîme du théâtre ou de la realité ? qui doivent rejouer la scène du meurtre du roi et ou la pièce post apocalyptique de Treplev avec un extrait des ballets de Pina Bausch. Des extraits aussi de la pièce de Tom Stoppard Rosencrantz et Guildenstern…Si on montrait tout cela aux jeunes gens qui n’ont jamais entendu parler du théâtre, ou dans les prisons, ils seraient comme dans le documentaire fiction : Sing-sing, ils seraient aussi comme Hélène Vincent quand elle a commencé avec Patrice Chereau à La Sorbonne émerveillée ne comprenant pas tout, silencieux et après avoir fait « leur travail de spectateur » ils se saisiraient des livres des recueils aujourd’hui sur leur téléphone pour comprendre apprendre et se diriger nourris vers un travail de poète acteur ou de clown acteur….leur professeur acteur et metteur en scène de la Cie les affinités electives pour ce spectacle s’appelle : Frédéric Constant  

avec qui ces 2 emes années ont travaillé les auteurs grecs Eschyle Sophocle Euripide aussi 




Autre spectacle sur ces photos présenté en Mars d’après Incendies de Wajdi Mouawad présente 2 x en mars mis en scène par Florence Le Corre et chorégraphie de Sandra Honoré 

Sur Instagram 

feytnath :

En ces temps de crise guerres agressivités aux portes de L'Europe, d'après « Incendies » avec ces acteurs de la promotion 9 de 2eme année résonnent car ils s'incarnent, se dansent, se répondent, comme s'ils murmuraient aux oreilles des chevaux et criaient aux étoiles seuls ou ensembles la nuit, sous un pont détruit, sans faire voler en éclats leur foi en l'amour malgré toutes les guerres de toutes les mythologies humaines... et s'adressant à nous, tous et un chacun, ensemble ou chacun à leur tour, par le corps en dansant leurs chutes et leurs renaissances avec toutes leurs forces de conviction comme si jusque là on les avait empêché de parler de danser de pleurer d'exploser toute la violence accumulée en ces dérives massacrantes de violations et autres tortures... j'ai ri aussi mais surtout j'ai pleuré et crié de toutes mes forces Bravo sous la direction de Sandra Honoré et Florence Le Corre chorégraphies mises en scène et direction d'acteurs. Ah si vous avez perdu votre nez de clown pendant les répètes j'en ai trouvé un et ramassé un autre lors d'un précédent spectacle qu'on avait lancé dans le public. Pour le moment ils sont en attente at home sweat home ou sinon ils serviront de baballe légère pour le chat. Car moi, je ne joue plus....je suis



La Ménagerie de verre au Lucernaire

La ménagerie de Verre au Paradis. C’est une toute petite salle le Paradis au Lucernaire, à une toute petite échelle comme la Ménagerie de verre, l’inverse des Dômes et des Stades donc il faut attendre pour avoir une place, le théâtre intérieur introspectif entraîne un huis clos, « un travail de spectateur », la patience induit forcément une maturation, un équilibre différent en sortant, mais comme je leur ai dit : « vous ne pouvez pas aller plus haut ». Pour moi cette pièce  est comme en écho à une maison de Poupée mise en scène par Philippe Person une suite dans le temps et ailleurs, mais ce n’est pas la même femme… oui non ?… c’est la même actrice, ce qui donne la mesure de son talent et puis c’est une famille : dans un petit Paradis….en attendant... Les époques vues au télescope….Tennessee Williams quel chemin de désirs d’abus pour sa sœur de succès et d’abandons. Ils y sont tous méconnaissables les acteurs et tellement eux-mêmes en famille comme chez eux sur une scène. La mise en scène les lumières sont si délicates belles  comme une toile d’araignée qui retiendrait les épées sur nos têtes…après .j’en ai rêvé je crois…. Ma mère non plus ne voulait pas que cela se sache, se voit, pour  que rien ne s’écroule, mais elle c’était après guerre…


En partant faire une course, en chemin il y avait comme à tous les printemps une brocante dans les rues et le receleur quand je lui ai dit en souriant sans plus d’explications je prends la licorne en photo m’a dit je vous la laisse pour 4 € 



Blaise Jouhannaud (Tom Wingfield), nous guide et rythme la danse avec  justesse et talent. C’est un jeune homme un peu mystérieux, plein de rêves qui nous attendrit.

Antoine Maabed (Jim) est un frétillant galant plein de vivacité et de joyeuseté qui nous ravit.



Florence Le Corre incarne avec grand brio Amanda Wingfield, elle est tour à tour autoritaire, charmeuse, coquette, désespérée, drolatique, elle nous enchante.

Alice Serfati (Laura Wingfield),  nous émeut, elle déborde de fragilité et de délicatesse avec un naturel déboussolant.

critiquetheatreclau.com /Claudine Arrazat

https://search.app/4peg7hBUcs2QejPU8


La très complète critique de David Rofé-Sartati pièce vue le 6 avril 2025 sur site de l'autre scène.org




Une critique délicatement observée d’une de nos si attentives et singulièrement douées, d’une de nos élèves amateures au cours du 20h, tous les lundis au Lucernaire. 

« La Ménagerie de Verre 
Tennessee Williams situe sa pièce au milieu des années 40 dans un  État du sud de l’Amérique et fait le portrait de la société dominante des planteurs de coton où régnait préjugés et faux-semblants à travers trois personnages d’une famille modeste et en souffrance.
Laura, la fille handicapée, enfermée dans son monde imaginaire, sa « ménagerie de verre », interprétée par Alice Serfati, si émouvante d’innocence.
Tom ( Blaise Jouhannaud) le fils falot, poète sans ambition dont le seul souci est d’échapper à sa mère Amanda, possessive et autoritaire, abandonnée avec ses deux enfants par son mari dont le portrait trône au mur du salon.
La mère, magistralement interprétée par Florence Le Corre, remâche ses regrets d’une jeunesse et d’un amour perdus, ses rancoeurs d’une vie terne et déclassée, et reporte sur ses enfants son désir de revanche.
L’arrivée de Jym( Antoine Maabed), enthousiaste et fougueux, l’ami de Tom que celui-ci a invité sur les instances de sa mère pour le présenter à sa sœur offre une brève parenthèse joyeuse et un espoir, vite déçu car Jym est déjà fiancé. Son départ replonge la famille dans la solitude et le désarroi.
Dans le petit espace de la scène du Paradis au Lucernaire , Philippe Person a su recréer par la musique, les lumières, les pans d’obscurité ou le noir complet , une atmosphère pesante et morne, le cruel contraste entre un dîner réussi et joyeux et la montée progressive d’un drame intérieur.
Le ton est juste, les comédiens nous font vibrer. 
Un grand Bravo »
Annie Buzzi

Télérama 

Le Canard 


samedi 15 mars 2025

IA

Je dis toujours à mes, à nos élèves d’ôter leurs lunettes si ce n’est pas un élément du costume pour jouer car ça cache les émotions, les expressions, les intentions, c’est pourquoi certaines actrices comme IA (Isabelle Adjani ne pas confondre !) dit qu’elle porte dans la vie toujours des lunettes car sinon on sait tout de suite ce qu’elle pense !

Et justement si vous ne voulez ps qu’on vous confondre avec des acteurs IA ne vous cachez pas derrière quoique ce soit de fixe. 
Dans les films Disney pour retranscrire les dessins animés les animaux ont tous le même masque….

Pour un oui pour un non



De Nathalie Sarraute
Mise en scène et scénographie Sylvain Maurice

Mardi > samedi 18H30 | Dimanche 15H

Durée 1H
OUI OU NON ? OUI ! NON ! 

C’est l’histoire de trois syllabes qui séparent deux amis. H1 se rend chez son ami H2 : cela fait longtemps qu’ils ne se sont plus vus, eux qui sont l’un pour l’autre comme des frères. Alors, H1 voudrait comprendre. Il obtiendra son explication : un jour, en parlant à H2, il a dit quelque chose… il a employé une certaine expression… il a parlé sur un certain ton… C’est de cela qu’il s’agit. C’est de cela qu’ils parleront. C’est une histoire de mots, une histoire d’amis, un des plus grands classiques du théâtre du XXe siècle qui oscille entre drame psychologique et comédie.

Une histoire de mots, une histoire d’amis, un des grands classiques du théâtre du XXe siècle.

Création inédite à découvrir pour la première fois au Lucernaire.

J’y suis allée le jeudi 13 mars à 18h30…

Très bon et beau travail d’acteur et de mise en scène pour un texte toujours aussi actuel. Que « pour un oui ou pour un non ». Avec ce moment de bascule…. Et ces lumières psychédéliques finales comme s’il s’agissait d’une science fiction alors que tous les différends entre humains en sont teintés d’une certaine condescendance. C’est à 18h30 et à 15h le dimanche ça se termine ce soir ce Samedi ce Dimanche au Lucernaire.
Je viens d’entendre le terme « amimour » ou « ami amour » in English. Peut-être la solution pour ne pas se quitter se fâcher pour un oui ou pour un non. Un peu comme chez les espèces de singes pratiquants : les bonobos.
Les acteurs sont exceptionnels il y a un moment de bascule de fragilité et l’on sent comme un gros plan du jeu des acteurs. Car dans nos vies ne jouons-nous pas la vie… sans se fâcher ou en se fâchant selon les caractères rencontrés. N’oublions pas que ce texte a été écrit ciselé par Nathalie Sarraute avant L’époque Françoise Dolto et toute la prise en compte de l’inconscient. 
La dernière est ce dimanche 16 mars à 15h. Mais ce spectacle aura cet été une suite une autre vie À Avignon. 
Je l’ai vue (je l’ai vue dans d’autres versions car j’adore ce texte)avec plein d’adolescents dans la salle tous suivaient les échanges et les suspends… l’accueil fut de longs applaudissements et des bravos pour les adultes aguerris j’adore chercher intérieurement ce bravo qui couronne mon ravissement après il sort juste et large ! Car avoir fait du théâtre cela sert toujours à gérer ses émotions et à les exprimer 🖤💕



Pour un oui ou pour un non lecture à la Comédie Française 

Une autre version https://youtu.be/spXE9t2yDkU

dimanche 9 mars 2025

Bouffée d’air et de théâtre Lucernaire Promotion 9

En ces temps de crise guerres agressivités aux portes de L’Europe, d’après « Incendies » avec ces acteurs de la promotion 9 de 2eme année,   ça résonne car iels s’incarnent, se dansent, se répondent, comme s’iels murmuraient aux oreilles des chevaux et criaient aux étoiles seul chacun ou tous ensembles la nuit, sous un pont détruit, sans faire voler en éclats leur foi en l’amour pour le pardon en la paix malgré toutes les guerres de toutes les mythologies humaines… mais tous les assassins tortionnaires doivent être jugés et s’adressant à nous, tous et un chacun, ensemble ou chacun à leur tour,  par le corps en dansant leurs chutes et leurs renaissances avec toutes leurs forces de conviction comme si jusque là on les avait empêché de parler de danser de pleurer d’exploser toute la violence accumulée en ces dérives massacrantes de violations et autres tortures… j’ai ri aussi mais surtout j’aiii pleuré et crié de toutes mes forces  Bravo sous la direction de Sandra Honoré et Florence Le Corre chorégraphies mises en scène et direction d’acteurs. Ah si vous avez perdu votre nez de clown pendant les répètes j’en ai trouvé un et ramassé un autre lors d’un précédent spectacle qu’on avait lancé dans le public. Pour le moment ils sont en attente at home sweat home ou sinon ils serviront de baballe légère pour le chat. Car moi, je ne joue plus….Florence Le Corre Sandra Honoré  et toute la promotion 9 de 

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