C’est un gîte à louer à Mauzens et Miremont en Dordogne à 30 Km environ de Sarlat Bergerac et Perigueux. Nous avons vendu la maison à des amis qui ont refait tous les travaux. Assainissement aux normes sanitaires peintures parquets cuisine terrasse et jacuzzi.
mardi 29 avril 2025
Pour l’été notre maison est devenue gîte
Voilà les photos de la maison à louer et de leurs anciens et nouveaux propriétaires et vive les rencontres qui durent plusieurs générations…. Et que cette maison continue à apporter de la joie…pour toutes les renaissances. https://locations.hoomy.fr/location/locations-mauzens-et-miremont-d2699/










dimanche 20 avril 2025
Alex Lutz au Cirque d’hiver
Quelle incarnation poétique et ce sens entre larmes et sourire de survol poétique artistique touchant. Cet homme montant à cru sur son cheval restera le fils de son Père Gérard infiniment…qui sait ce que sont les jeunes vieux de tous les temps depuis le temps des petites portes pour laisser passer les jeunes les vieux les rois qui n’étaient pas
Plus hauts que « trois pommes »
Comme à son destin à son habitude de mime chanteur écuyer il interprète plusieurs personnages dont tous les vieux d’une chorale d’un EPHAD sur la musique des Stones : Sympathy for the devil.(femmes et hommes)
Et avant il monte toujours à cru sur son cheval ensuite une autre musique des Stones : Paint it black.
À la fin il présente tous ses
Partenaires auteur musicien lumières et ses deux chevaux et celui qui permet de nous offrir ces moments de poésie épique et équestre, son metteur en scène.
Un one man show de l’élégance et du mélange des genres harmonieux
La présentation qui m’a donné l’envie de voir ce spectacle et que mon compagnon a saisi.
Le camping-car des chevaux
Les lumières
samedi 19 avril 2025
Le pire stagiaire : Greg Guillotin (chanteuse)
https://youtu.be/2oCSLxcFGgs?si=-6JIyp7nAAKVNYRJ
C’est la version intégrale du Pire Stagiaire en Louis Vignac, pour un stage de chant près de Montpellier, ils sont présents au Grau du Roi : Fréquence Rock, le groupe dans lequel la choriste Veronica, chante les chansons de Johnny Halliday avec son mari Fabrice Parra qui lui incarne avec le même vibrato les mêmes gestes et la même force que le chanteur original.
C’est la version intégrale du Pire Stagiaire en Louis Vignac, pour un stage de chant près de Montpellier, ils sont présents au Grau du Roi : Fréquence Rock, le groupe dans lequel la choriste Veronica, chante les chansons de Johnny Halliday avec son mari Fabrice Parra qui lui incarne avec le même vibrato les mêmes gestes et la même force que le chanteur original.
C’est la première fois que je trouve la prestation non seulement incroyable mais d’autant plus touchante dans ce personnage qui lui ressemble si peu. L’exigence de tout ce travail en amont avec ses complices de toujours et pendant toute une journée avec forcément une part d’improvisation ne perd rien dans le rythme et la progression jusqu’au final.
Les meilleures passages. « les parisiens sont un peu bizarres »
L’épisode du vin, commandé payé en liquide et qu’il ne veut pas partager, et la nourriture qui le dégoûte Louis Vignac, régurgitée dans un billet de 500 €, et lorsqu’il dit, dehors alors que chassé du bar de plage, par le patron (comédien complice) : « vous videz la bouteille dans l’évier, je ne veux pas que vous buviez une goutte d’un grand cru commandé par un grand de ce monde »
Véronica dans sa façon de s’exprimer quand elle lui dit que le monde court à sa perte, « ça sent la fin du monde, les catastrophes naturelles et l’être humain qui part en brioche, puis après « tu me coupes les ailes » nous ne sommes pas immortels, mais lui reprend « non nous ne sommes pas immortels mais nous sommes supérieurs et cette phrase : « côté plage c’est plutôt côté poubelle »
Le rire à la Louis de Funès insupportable….
si Johnny est vivant en Fabrice pour le plaisir de tous, et s’il y a un monde parallèle où les morts peuvent se réveiller seulement si quelque chose d’épatant, leur redonne, le sourire il a dû être content Johnny à la fin quand Greg démasqué applaudit, Veronica et crie bravo ! c’est vraiment mon fils à moi quoi pour qui j’ai toujours une tendresse particulière mais surtout en Samuel
vendredi 18 avril 2025
Pierre Michon : J’écris l’Illiade, récit
J’écris l’Iliade excusez du peu… j’avais envie de dire : l’érotisme et le sexe dans la littérature à tout crin, prétexte au partage d’excitations, m’ont rarement convaincue à part… Kundera Duras Et surtout par la poésie : Apollinaire Aragon… etc j’arrête l’alphabet mais bien sûr sans omettre Charles Baudelaire que je lisais dans la cour de récréation…

Donc à ma meilleure amie j’ai envoyé ces réflexions
Spontanées et répétées au téléphone à une autre amie… je parle de mes lectures pour tenter les lecteurs éventuels pour attirer « les autres » morts ou vivants…
je lis Pierre Michon, tu as bien du courage m’a dit la femme d’un amie qui a toujours beaucoup lu, j’ai dit à une autre amie en retraite : j’attends la page 100 et/ou j’abandonne c’est un peu s’écouter écrire et d’ailleurs cela s’appelle « J'écris l’Iliade » : présomptueux récit… avec un dico sous le coude : trirème ? Sous le péplos ? L’hexamètre ? Mais j’aime bien noter mes livres avec des points d’interrogation et après je révise car j’ai dans d’autres récits rencontrer ces mots particulièrement l’Iliade, le théâtre antique, La guerre des Gaules au cours de latin… mais c’est si loin et le vocabulaire usuel est si étriqué. Faut se replonger dans la littérature grecque Car certains écrivains rudoient leur Lecteur pour le rendre captif à la page 100 ou 80…et c’est le premier que je lis et un peu comme Yourcenar nul n’était censé ignorer ses autres livres…
Manque de chance j’ai toujours aimé cela lire, où ça me chante !?dans l’oeuvre au hasard ?
Car il n’en demeure pas moins vrai cet homme là écrit bien enfermé dans « sa masure dans les bois ».
Et voilà P 81
J'INVENTE UN DIEU
à Hugues Pradier
Aucune métaphore plus appropriée n'ayant été trouvée pour traduire certaines nuances d'ordre émotionnel, j'affirme que les dieux existent.
POUND
Le 20 juin, je partis dans la montagne.
J'allai aux Cards, qui est un désert affreux dans les monts d'Ambazac. Où rugissent les lions, comme disent les vieilles cartes. J'y ai une masure dans les bois. C'est desservi par un chemin de terre au creux d'une vallée, sans horizon, clos. Dissimulé.
Nous étions aux mois clairs, et j'étais merveilleusement seul. J'allais mal. Les champs fleuris n'y pouvaient rien.
J'écoutais le bruit interminable de ma mort, je le gardais sous le casque ; je n'en laissais rien paraître. Je n'avais plus personne à aimer, ce qui s'appelle aimer, en ce monde.
J'avais besoin d'un nouveau protecteur. L'ange gardien ne faisait plus l'affaire. Je n'avais plus personne à qui faire croire que la littérature peut servir à quoi que ce soit….
P91 C'est, vers le I5 août, au début de l'après-midi, à l'heure où ma maîtresse vient souvent. Dans la chambre de derrière, nous commençons notre accouplement différé. Par la fenêtre étroite qui donne sur le chemin, au ras du sol, je vois passer une ombre. J'observe un moment, oui, quelqu'un passe et repasse. Un voyeur, dit Melissa.
L'ombre fait quelques mètres sur le chemin, hésite, revient.
Je sors. Je reconnais Robert Désenfant, pas vu depuis un siècle, un ami d'enfance; il travaille dans le 93 et vient aux vacances dans le hameau voisin. Il me paraît bizarre. Je l'accueille à bras ouverts (adieu, cavalcade désirée, Melissa en catimini met ses escarpins dans son sac, passe un jean et saute la fenêtre). Robert entre et s'assied, je lui verse un verre de vin. Je vois très vite qu'il a perdu la raison. Ses propos, anxieux, éperdus, s'efforçant au calme cependant, à la réflexion, me bouleversent : « Tu es mon frère? tu es mon frère, n'est-ce pas. Oui, je connais cette maison.
Albert ou André ? C'est par là ou par ici ? est-ce que c’est bien là ? Et ton frère, toi ? Oui, là, j'y allais. J'y suis allé.
C'est chez mon frère. Il est là-bas mon frère. Mon frète c'est bien toi. Ça doit être là-bas. » Le frère, la demeure, l'âtre, le questionnement sur l'identité, tous repères perdus; il lui reste les adverbes de lieu. J'ai la maladresse de lui parler de sa défunte mère, il éclate en sanglots. Il reprend ses litanies fraternelles.
Il est aussi peu compréhensible que la sibylle. C'est peur-être un envoyé de Barou ?(nom donné par l’auteur au Dieu neuf)
Sa « fraternité» m'avait troublé.
Ma belle était partie; j'avais besoin d'une voix humaine sensée. Des frères, des collègues. Des parleurs.
J'allai « Au Rendez-vous des Chasseurs », un bistrot qui borde la route au milieu de rien, à deux kilomètres.
Debout au bar, Roussy et Lucien; assis tout près et leur parlant, Victor. Leur conversation était languissante, je tombais bien, je les lançai sur Robert Désenfant. Victor dit qu'il avait un Alzheimer aigu, la forme rapide. Victor était le plus lettré des trois, le plus vieux aussi, il marchait à tout petits pas, il aimait les mots justes. Il ajouta : Robert en est au stade parlote. Il jacasse. Une pie.
Robert est foutu, dit Roussy, un robuste maçon qui avait une grande gueule, sarcastique, et était, ivre, d'une dureté effrayante. C'est le costume en sapin dans trois mois. Pour l'instant foutez-lui la paix. Il me prend pour son frangin, il me fait rigoler. Il parle comme un livre. La voix rugueuse de Lucien rasa le comptoir, il mesurait un mètre cinquante. C'était un débile léger qu'avait adopte à la DDASS une paysanne du coin, et elle l'avait gardé à son service; il pouvait avoir cinquante ans. Sa voix donc, comme sautée du zinc :
Voilà. Justement. M'appelle son frère. C'est quand il parle. Ça fait peur. Comme dans la radio. Ce qu'ils disent.
Que Lucien prenne la parole était un événement rare.
Il y eut un silence.
Roussy se mit à rire : c'est parce que tu ne comprends pas que ça te fait peur. Les dingues, on ne les comprend pas. Me désignant : C'est comme un livre de celui-là. Eh oui, tes bouquins sont aussi imbitables que ce que bredouille Robert.
Je lui dis encore une fois qu'il ne fallait pas acheter mes livres, dont je ne leur parlais jamais - mais ils en avaient connaissance par la presse locale. Je les prévenais depuis toujours que ma littérature, c'était « prise de tête et compagnie », juste pour épater les intellectuels et gagner quelques sous. Et qu'ils ne s'offusquent pas de l'air de supériorité que je m'y donne : si l'un de nous parle mieux qu'un autre, c'est juste qu'il est meilleur pour parler.
Me renier ne me coûte rien.
Alors tu racontes des craques? dit Victor. J'opinai : en quelque sorte, oui.
S'irritant à mesure, Roussy poursuivait : Oui, tu t'amuses, quoi? ça n'est pas sérieux? Même ton livre où tu parles des gens d'ici, les « petites gens » comme tu dis, mon salaud? juste pour montrer comme tu parles bien ? et personne ne peut dire si c'est vrai ? le diable n'y trouve pas ses petits.
Et ce ton que tu prends ! c'est comme si tu disais « mes frères », tu parles comme le curé, mais toi, personne ne te souffle le baratin. Tu n'as pas le bon Dieu pour te faire dégurgiter ce qu'il te raconte.
Victor posément laissa tomber ces mots dont la justesse me frappa: Tu n'as qu'à dire que ce qu'il y a dans ton livre, c'est le bon Dieu qui te l'a dit.
Je ne répondis pas.
Il reprit: D'ailleurs ton grand-père...
Je le coupai. Je lui dis que les morts, et mon grand-père en particulier, n'avaient rien à faire dans cette histoire.
Que d'ailleurs je n'écrivais plus. Roussy me lança : Qui a bu, boira.
J'avais pris mon bain de « frères », je partis. Je pensai à une prière, un vieil abracadabra de ma grand-mère : Sainte Barbe, sainte Fleur, qui portez la croix de Notre-Seigneur.
Je ne la dis pas. Je regardais le mont Joué devant moi.
Quand j'arrivai aux Cards, Melissa m'attendait dans sa Twingo. À tout prendre, je préférais un bain de sœur.
Nous le primes trop vite, elle craignait que son mari soit rentré du travail… »
voilà je vais le lire donc plus avant cela m’a fait rire comment là il s’écoute écrire….Si justement.
Et là, j’ai un peu arrangé la photo des glycines du portail de local du coin de la rue Lecourbe avec notre rue de l’abbé Groult. Pas loin. Au coin de la rue où se rangent les autobus rue Charles Lecoq. Elle a été prise au crépuscule et la voilà maquillée plutôt en matin ensoleillé tout ça pour gommer les cernes du contre jour….
dimanche 6 avril 2025
Le Moche
Studio de la Comédie Française : Le Moche de M von Mayennurg magistrale subtile mise en scène fluide limpide belle scénographie de Aurélien Hamard-Padis avec 4 comédiens magistraux et de « familles differentes ». Grâce à LAURENT MUHLEISEN : traducteur, SALMA BORDES : scénographie, JÉRÉMIE PAPIN : lumières, ANTOINE RICHARD : son
Avec : Thierry HANCISSE Sylvia BERGÉ Jordan REZGUI -le seul que je n’avais jamais vu jouer : extra- Thierry GODARD, tous vont au bout d’eux mêmes sont inatteignables et singuliers dans un rythme qui jamais ne faiblit. Et pour être singulier il faut être sincère, c’est la base. Et pour se perdre il suffit de se prendre pour un produit…Plus plus par plus plus fait ici moins, j’ai relu cette pièce après donc l’avoir vue et elle qui me semblait juxtaposition est maintenant plutôt une démonstration fluide mais toujours un peu mathématique mais comme les musiques de Bach ou la littérature de Kafka. Dystopie dérangeante qui fait mouche à tous les temps.
https://lautrescene.org/Télérama
Inscription à :
Articles (Atom)