lundi 5 février 2018

la Maison Théâtre de la Lucarne et Ferdinand, film d'animation

La maison Théâtre la Lucarne 

Je ne connais pas le metteur en scène et auteur de la pièce, Daniel Delabesse et cet après midi pourtant, je n’avais pas envie de sortir mon nez dehors : soit la clarté retrouvée, mais le froid et la MJC de Créteil Villages c’est loin. Bon je me suis motivée parce que je vais mieux, parce qu’une amie qui ne m’a jamais laissée tomber y jouait. Et que c’est un plaisir d’aller la voir jouer, parce qu’elle me fait rire et me fait pleurer toujours au bord, juste au bord des yeux, à la lisière de l’inexprimé. Et là avec cette pièce et les autres acteurs ça m’a plu tout le long sans la moindre interruption du coeur. Je me suis sentie allégée de tant de choses pesantes accumulées, ces derniers temps. La mise en scène, le texte, le décor, les costumes, tout était adéquate. Cette maison ils vont la vendre, les parents sont morts,  le frère cadet ne peut plus payer les charges, certes une ambiance de Cerisaie, mais bien plus modeste et bien plus actuelle avec une fratrie de gens ordinaires... La petite soeur est infirmière, une seconde mère...
Le frère aîné est retraité de l’assurance, le deuxième celui qui s’est un peu sacrifié à reprendre, puis à perdre l’entreprise de maçonnerie du père, est devenu chômeur et picole un peu, le plus jeune des frères est libertaire, un peu toujours en retard, sur le départ, bougeant sans cesse, il est resté libre, mais bon là les choses ont changé, il a appris qu’il était le père d’une fille de 17 ans...
O j’ai oublié de vous dire, c’est du théâtre amateur, du comme cela, c’est meilleur qu’une tartine de beurre mielleux dans un bon thé chaud au coin d’une cheminée et j’étais tellement contente d’y être allée.
Et je leur ai dit que s’ils cherchaient une belle sœur un autre membre de cette famille de scène je voulais bien en être... Je vous en ai raconté des choses ? oui et non, car il y a tellement de petites touches de couleurs et d’autres plus sombres dont je ne vous ai rien dit que vous aussi, vous aurez si vous y allez,  une heure et quart de joie qui transcende comme en sourdine sans qu’on s’en rende compte juste après.... La prochaine représentation c’est à Bonneuil,(je viens d’apprendre que ce n’est pas confirmé) sinon je suis presque certaine que le frère aîné de mon compagnon Eric Kandel qui habite là irait, un dimanche après midi avec son petit frère et sa petite soeur, moi j’y retournerai bien pour emmener mon compagnon(le cadet de la fratrie) qui -comme moi qui, y ait travaillé- est lui toujours dans l’assurance... Le théâtre c’était mon jardin et ça a failli devenir ma profession principale mais heureusement que je l’ai gardé mon job alimentaire car ainsi quand ça s’est arrêté, j’ai pu continuer à payer mon loyer et ainsi je n’ai eu que des aventures choisies pendant dix ans et je ne suis pas passée par le dédale des intermittents, quelquefois l’abattoir de tous nos rêves où l’on enchaîne les figurations, les pubs, les voix et plus jamais de rôles au théâtre.... Bon il est vrai que je vais avoir beaucoup plus de temps, je suis retraitée et presque guérie non !? et ce théâtre là amateur me plairait avec plusieurs représentations et un festival de ce théâtre amateur : celui d’Annecy. C’est joli le théâtre de la Lucarne pour ces lucioles !

Paris Marche pour la fermeture des abattoirs le 9 juin 2016 
Ferdinand, c'est presqu'aussi bien que Ratatouille...
mais comme je disais à cette amie qui jouait dans la Maison, le théâtre allège tandis que le cinéma caresse...










À ce propos, hier je suis allée voir Ferdinand film d’animation sur un taurillon qui aime les fleurs et pas les bastons avec dans le déroulé de l’histoire un épisode dédale dans un abattoir vide, nettoyé, rutilant de ses cruelles machines à découper et à congeler, elles se mettent en marche alors qu’il n’y a qu’un seul taureau encore vivant d’accroché bien sûr ce n’est pas un film d’horreur  et donc Ferdinand devenu adulte défonce toutes les portes pour sauver ses copains et les sortir du labyrinthe des engins de mort, torture, découpage. Amenez vos enfants, ils ne voudront plus manger de viande et vous préférerez le soir même la salade de quinoa, à la blanquette de veau.

J'ai vu ce film dans un chouette cinéma le studio 28 sur la Butte, un ciné-club et c'est Cocteau qui a dessiné ces très beaux luminaires.


Pierre Kandel J'aurais bien été le voir, mais il ne passe qu'en VF... 
Gérer


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Nathalie Feyt je te promets que les doubleurs prennent même le bon accent et au moins tu es au milieu des enfants fascinés ou qui rient ou qui demandent : Maman tu crois qu’il va mourrir Ferdinand ? on avait envie de lui souffler : non, t’inquiète pas !

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