samedi 6 octobre 2018

Fric Frac

Fric Frac ça y est nous avons vu, j’ai vu, comment vous raconter sans tout vous dévoiler, c’est rare qu’une pièce de théâtre soit une entrée comme dans un jeu virtuel, un conte pour adultes : il était une fois ... Les décors sont magnifiques, j’en ai jamais vu d’aussi beaux et mouvants comme un peu les livres d’enfants où comme dans Paddington  2 le livre sur Londres, qui se déplie quand on tourne les pages, là c’est un livre sur les petits malfrats de Paname des années 50. D’ailleurs il n’y a que le contexte qui change entre les honnêtes commerçants, soit disant et les malhonnêtes, tous ont le cœur qui tremble, une fois Enivrés et sont obligés de prendre de l’oseille aux autres, pour vivre eux-mêmes. Un moment dans le décor de la bijouterie, il y a trois bureaux, comme un peu les meubles du conte des trois ours. La forêt du début est une œuvre d’art qui nous plonge avec les costumes, les maquillages, dans ce rêve éveillé, un tableau comme ceux des artistes, qui sont vivants, mouvants et qui nous attrapent, envoûtent d’autant, que les acteurs qui s’y meuvent et émeuvent, sont à la hauteur tous dans le moindre des rôles.  À l’oreille aussi la musique est bonne. Au départ la langue  nous intrigue, le public reste coi et d’autant plus attentif et puis il commence à rire, c’est un rire doux, presque touchant en petites vagues, qui après ne nous lâche plus, ça y est ! on est complice, on connaît ce parler là ! et à la fin on est tout étonné que ce soit fini d’autant qu’on n'aura pas la suite, comme dans cette série des petits meurtres d’Agatha Christie....Avec Pascal on se demandait si Marcel serait heureux quand même.... loin de sa Loulou... et s’il reverrait son grand ami Jo les bras coupés prêt à tout par amitié, malgré sa couardise légère et sa feignantise,  paresse infinie, un rôle totalement inédit pour Michel Fau, qui en fait un inspiré, sacrifié, inconscient, là c’est comme je le vois .... J’écrirais encore sur cette histoire pour la prolonger bien toute la matinée au minimum après une nuit de rêves brisés mais intenses....

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