samedi 28 juin 2025

Le Feydeau : Un fil à la patte

Je suis allée avec mon chéri voir ce Feydeau à la première. Ils s’en sont tirés comme des chefs (Distribution C) mais je n’étais pas prête, il faut dire que cette pièce jeu de mot avec le titre est un travail de funambule. Il faut comme tous les Feydeau selon moi et en toute humilité que ce soit burlesque et tragique. Cette juxtaposition déclenché la joie les rires inextinguibles et inextricables. Ce sont des textes de fin de civilisation sans aucune concession à la bourgeoisie. Mais si on se place au dessus ou en dessous de la portée, même en tant que spectateur on passe à côté… c’est ce que j’ai vécu  pour la première et surtout dans la première partie chez la fameuse Lucette. 
Mon chéri s’est un peu ennuyé « ils s’en sont bien tirés mais il y avait des inégalités ». Après avec les autres personnages l’intrigue clownesque de la porte de chez soi qui se referme sur un homme en caleçon. J’ai retrouvé leur peps, j’ai suivi le rythme et la démesure dès l’arrivée des rôles dits secondaires et qui chez Feydeau remettent toute l’intrigue sur les rails, la justesse de ton au diapason. Dans la distribution C avec Ignace de Fontanet interprété par Dushan Délic Illien et le général Irrigua interprété par Jean-Gerald Dupau et aussi dans les rôles de la sœur Marceline Gauthier et de la Miss : Marie Brocquehaye et comment ai-je pu ne pas la nommer la
Baronne Duverger jouée par Constance Rocher, son sourire que diable !
@canaperougecollectif @florencelecorre @ecole.lucernaire @lucernaire
Sinon je vais y retourner pour voir les trois distributions dont une deuxième fois la C car sûrement ce jour là, j’avais un peu mal aux pieds, au cœur, on ne sait jamais pourquoi un spectateur passe à côté d’une représentation peut être parce que tout le public était très content… comme les critiques. Et une première de Feydeau comme pour Racine c’est travailler sur un fil tout au sommet du chapiteau sans filet…..mais on n’y risque pas sa vie, mais sa réputation d’être ou pas remarqué.
La sincérité est toujours jaugée par rapport à la sienne propre et quelquefois on est comme en pause à une représentation d’un spectacle vivant parce qu’on a des préjugés et souvent même on est un peu jaloux de ne plus être sur scène ou si jeune et généreux si JOUEUR.
Bref je leur devrais car ils m’ont tellement émue cette promotion quand je suis allée voir leurs travaux de fin d’année antiques classiques voir même contemporains… leurs rêves leurs chorégraphies, je leur devais aussi de leur écrire ma plus sincère critique. 
Avec les spectacles de nos cours amateurs qui se sont tous très bien passés relativement au travail et à la manière de chacun de s’engager avec les difficultés d’une vie professionnelle à côté.  Je n’ai pu encore les voir et les revoir. Mais ça va venir. 




Ça y est nous sommes allés voir la distribution À
Le samedi 28 Juin à 20 h QUELLE JOIE !!!bravo à tous .












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