dimanche 14 décembre 2008

Merci Monsieur BASHUNG, et aussi à Mademoiselle Zaza...


Je ne peux pas bien vous décrire combien la Musique m'accompagne quelquefois jusqu'à des soirées entières.
C'est nouveau, oui car c'est quelquefois dommage de poser ou les livres ou la musique, mais la vie l'urgence de consommer, ce temps à vivre, vous oblige à faire des compromis. Et grâce à mon collecteur de musiques de toutes les origines et les importances avec son label à lui et grâce au cadeau qu'il m'a fait, vous savez ces petits étuis aux couleurs vives qui emportent partout avec vous votre discothèque, je gagne des Mégas de curiosité... je supporte toutes les obligations des promiscuités imposées par les transports en commun.
Et je retourne au concert pour l'Élégance et la Musique, je ne peux que vous dire d'aller un soir voir Monsieur Alain Bashung. C'était à l'Élysée Montmartre c'était un dimanche soir on a attendu juste bien, la 1ère partie était digne du musicien, et son merci son départ ses gestes ses mains c'est de la haute voltige.
Cet homme là parle chante et joue pour les étoiles que la vie réduit en poussière.

Et Mademoiselle Zaza Fournier, elle débute, c'est un charme c'est une douceur, c'est une voix avant tout, une grande chanteuse est née. Ma chanson préférée c'est : "Mademoiselle"sur un travesti, c'est elle qui l'a écrite, elle l'a présentée, en nous signalant avec sa grâce que la dernière fois qu'elle l'avait chantée pour un concert organisé par une grande surface genre CARREFOUR... pour ne pas le citer, il y avait des zozos, comment les nommer qui gloussaient. Elle a dit son étonnement lorsqu'on croit à des acquis, que des choses comme celles-ci : un garçon amoureux d'un autre garçon, un garçon qui se révèle être plus vivant dans les formes attribuées à une femme, soient respectées.

Et donc je vous remercie à vous deux car vous avez redoré, réveillé, jusqu'aux pavés de mon intimité.
Et ce sont de grands interprètes qui lorsqu'ils prennent les mots des autres et leurs mélodies nous font redevenir sensibles de toutes nos oreilles.
Et dans ma biblio de chansons un merci tout particulier à Monsieur Georges Brassens qui le matin me donne la forme en me chantant /disant à l'oreille : "Tout est bon chez elle, il n'y a rien à jeter..."
Devinez -vous imaginez- je le prends pour moi, merci à vous, là-haut... Georges, et si vous pouviez patienter pour que les gens qu'on aime restent encore un peu ici bas.
J'ai entendu que Monsieur Georges a servi de Papa de substitution à Monsieur Gotlib (sur France Inter Éclektic) et je vous rappelle que Monsieur Brassens, s'il n'avait pas été aidé recueilli à une époque de sa vie, il aurait pu finir clochard ramassé par les bleus et passé sous la douche.

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