jeudi 29 avril 2010

Ma ballade à vélo

Ma ballade à vélo : Rue de l'abbé Groult à Place du Colonel Fabien


Mes 3 points d'ancrage du matin d'hier lors de ma ballade à vélo...

Je voulais écrire quelque chose en direct de ma ballade à vélo, une urgence empêchée cela fait 2 jours que ça couve, grommelle, reste inarticulé en moi…
Et après je vous lâche avec cela...

Le vélo ça allège les chagrins, ça soulève les idées reçues.

-C’est mieux que le théâtre

-Ce matin, j’ai repris le métro ;

Les avancées plus que les retours permettent des pointillés

-Tu parles de quoi …

-De mise en page…


Pour aller au boulot, j’ai repris le métro aujourd’hui.. et je suis bien seule


Donc hier  matin en sortant ma gazelle du garage à vélo, j'ai rencontré le chien bouledogue "bringé" (c’est ce mot là qui signifie zébré chez les chiens ?! -en général c’est plus courant pour les boxers, quand ils ont une robe, un pelage fauve avec des rayures noires)

Le chien, il avait l’air de se demander : « Tiens elle est à vélo, difficile de lui faire la fête avec cet animal mécanique à ses côtés -il a des jambes ou des ailes ?  … »


Et puis une fois partie, j’ai rencontré une petite fille d’environ 3 ans noire avec plein de petites tresses elle avait un imper rose et marchait lentement à cause d’un ours en peluche qu’elle trainait déguisé en esquimau, tout aussi grand qu’elle. Elle s’est retournée sur moi et m’a fait un grand signe de la main. « Bonjour ! » lui ai-je crié, alors que je voulais lui dire merci.


Un moment, j’ai ressenti une odeur de bonheur, était-ce du seringa ou des lilas –à cet endroit ?

Comme trajet j’ai pris le mieux, c’est longer la Seine par la piste cyclable ombragée, serait-ce des platanes ?

Mais non, ce sont des marronniers en fleurs, c’est cela l’odeur du bonheur.

Retenir l’instant sur le moment-même, une grande liberté. Cet instant est parfait et je peux le retrouver quand je veux. Ou du moins à tous les printemps.

Retenir l’instant, c’est une campagne publicitaire pour la poésie dans le métro qui m’a fixé sur cette pensée là. Dans le métro, le contraste est tellement saisissant qu’on ne peut la louper. L’illustration, c’est un pot de fleurs avec une plante, une première tige , une première feuille.

-C’est pour cela que si le Paradis avait existé, ce serait l’Eden, un jardin.

Où c’est que j’ai appris cela, en cours pour de la Publicité, justement.


 J’ai revu presqu’à hauteur de la gare de l’Est sur le boulevard de Strasbourg, un autre poupon, un petit garçon avec du bleu dans ses vêtements, avec une grosse peluche, genre lion, difficile à traîner, même dans une remorque à tricycle. Et j’ai pensé les parents sont déraisonnables puis… les petits enfants sont ambitieux, cette génération nous sauvera, nous qui nous ? ma petite nièce de 7 ans, les grandes aussi qui d’ici là vivront longtemps loin de la retraite ! en attendant comme disent les syndicats et le Patronat, les pires années sont devant nous…



Le vélo arrimé avec ses 2 cadenas, semble vous attendre comme dans un western, c’est un peu long d’attacher ses 2 ailes et la selle, mais c’est tellement décevant quand on sort et que la place est vide.

Il paraît que sur Paris avec les Vélibs, il y a beaucoup moins de vols de vélos.

-Comme quoi ?

-Comme quoi, quoi ?

-Je n’ai pas l’énergie là, de me lancer dans un débat, mais avec un raccourcis certes, j’ai envie de dire s’il y avait du boulot ou un revenu décent pour tout le monde, il y aurait moins de délinquants…



Quand j’ai rangé mon vélo, il y a juste une dame dans mes âges, qui m’a demandé une pièce pour manger, j’ai répondu non.

-parce que j’avais peur de la revoir tous les jours, parce que c’est pas vrai que c’est pour manger, parce que je donne déjà aux Restaus du cœur…

-parce que… ce n’est pas un argument.



Ah ! j’ai oublié de vous dire quand je passe assez tôt derrière l’École Militaire, je vois les chevaux

qui se dégourdissent les pattes avec leurs maîtres…  c’est comme moi avec mon vélo.

Et puis surtout, que ma petite nièce, Nanou, vole depuis quelques jours en vacances sur l’Ile de Ré sur son vélo sans petites roues…

Voilà, j’ai exprimé sur ce sujet tout mon « content ».


Et si vous en avez marre de prendre l’avion prenez le vélo, c’est le sous titre d’un livre….

Merci aux lecteurs.



Sujet : Politique et Quotidien.

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