dimanche 19 décembre 2010

une soirée qui sent les fêtes... pourquoi se voir en vrai ? pour ça....

Hier soir, un dîner fin, après on est ressortis on avait comme l'impression que nous étions seuls à marcher ...
samedi 18 décembre 2010, 14:21 (je l'ai mis sur mes Articles de FB)

Hier soir, un dîner fin, après on est ressortis on avait comme l'impression que nous étions seuls à marcher dans la ville pétrifiée.  Hier donc j'étais à un dîner en ville, dans une maison heureuse dont on à l'impression qu'elle peut tenir le coup dans toutes les tempêtes... "car le bonheur est un argument mercantile "et peut-être terriblement ennuyeux". J'ai, nous avons dégusté, une très fine et très bonne paella avec quantité et un potage "c'est mystérieux tellement que c'est bon !" Et puis la conversation en est venue au cinéma... quand ce sont des gens dont on fait connaissance, cela arrive à ... "le meilleur film de l'année...." et comma blanc après quelques instants "Amours imaginaires" m'est revenu à l'esprit et j'ai oublié : TOURNÉE
J'aurais voulu voler quelques photos : le regard bleu de Georges, le grand sapin nu sans guirlandes ni décorations, la crèche avec une vierge grosse enceinte et tout un village de santons sur la cheminée et les rois mages encore loins de l'ÉTOILE du berger. J'ai pensé à Fanny et Alexandre, l'un des derniers films d'ingmar Bergman et puis je cherche sur Internet et je trouve aussi une photo de Saraband que je n'ai pas vu non... il faut se laisser du temps... je me dis que je n'ai pas encore l'âge...














Fanny et Alexandre










Saraband

Autres moments volés dela discussion entre Yann et Annick sur leurs pairs... ils ne les appellent pas comme cela.
A les voir, j'ai comme envie ou besoin de ne pas passer ma vie trop loin d'eux. Ce qui me gêne c'est la manière de les rencontrer, tous ceux qui nous sont présentés et avec qui on aimerait discuter sans fin... ne peuvent devenir que des amis et aucunement par conséquent  des analystes.
Ils doivent pour moi restreindre le champ de l'amitié et nous apprendre les gammes du chant comme du râle érotique tout en nous incitant à prendre soin de la machine et du "machinist". En cas de maladie délirante, c'est le seul bon côté à ces graves maladies encore des rencontres possibles....

















The Machinist

La seule fois que notre hôte et chef cuisinier a parlé c'est pour parler de l'empreinte magnétique de l'humain. Il nous recevait nous écoutait nous avons fumé ensemble... les fumeurs étaient plus nombreux que les non fumeurs, dans sa chambre.
Et puis ils ont parlé des psychotiques nos 2 psys qui lisaient dans les pensées...
Le cerveau à les écouter semble encore une planète à explorer à redécouvrir à partir des fous
et seuls les malades mentaux en seraient comme des pionniers et des mutants aguerris comme à une autre forme de s'exprimer que le langage ( je ne sais jamais écrire ce mot je lui rajoute un u pour qu'il rape ou qu'il aimante ? ).
Quelle soirée délicieuse comme un point doré dans ma vie....
Je préfère le métal argenté ... je garde ainsi l'or pour une autre vie.
Et mon ami compagnon et les compagnons de vie en nos trois couples étaient comme point d'orgue jardins suspendus fatigués, état de transition,  état de maladie extrême, ils étaient notre silence et leur expression. Et notre hôte loup torero solitaire sans arène ni épée qui se combat seulement lui-même parfois jusqu'à mort était là tout le temps beau et négligé à la fois entre deux sourires comme les chats à l'écoute de quelque chose dans le temps qui passe que nous ne pouvons saisir.
Dans sa partie douce de sa bipolarité.


le sapin a été décoré depuis....

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