mercredi 5 août 2015

Comme un avion : c'est un rêve de sieste de vacances, après un déjeuner sur l'herbe

À la caisse j'ai dit : 1 place pour  COMME UN AVION SANS AILES, j'avais un peu peur parce que les films des frères Podalydes,  il y en a que j'ai adoré et d'autres pas du tout, alors voilà ! sur lequel j'allais tomber ? mais rien que le titre, l'idée, je me disais que c'était plus dans l'esprit Liberté Oléron.
Et voilà la magie a opéré doublement, en triple, en quadruple ; au point que je me disais que c'était l'homme de ma vie ce Bruno là (Michel) dans le film. Et que j'étais comme Agnès Djaoui devenue à travers les zébrures de la vie, une beauté plantureuse. Question musique je m'attendais au refrain de la chanson  Couture  mais pas à celle chantier, chanson de désincarné, de Vénus, de Bashung que j'adore au plus haut point, c'est à dire, celui des chansons de Barbara.  J'ai ri avec ponctuation et bonheur. Ce personnage Bruno/Michel, est en plus un rare cousin de Mon Oncle, avec quelques velléités de Gaston la Gaffe, mais en plus doux comme s'il avait voyagé un peu chez les clowns tristes et /ou les personnages d'animations et de contes aussi, qui auraient grandi et trouvé à peu près une taille adulte...
Là aussi il nous faudrait une série.
Il y a des idées de louf...  les compositions de personnages secondaires pour Vuillermoz et Arditi, le jeu à imiter du petit poucet, le vigile qui parle dehors à contrario des images de la caméra de surveillance... Comme je dis ce film c'est un rêve de sieste de vacances, après un déjeuner sur l'herbe.
Et Sandrine Kiberlain ce couple comment ils regardent la télévision, se tromper mais ça n'existe plus quand on s'aime comme cela tout simplement....
Je pense que cela va réactiver les achats et les demandes de traversées en kayak : palindrome.


Première

  Par Cécile Mury
Bruno Podalydès occupe l'écran avec une gourmandise qu'on ne lui soupçonnait pas, et c'est une révélation. Véritables corps et voix de cinéma, il propose une alternative poético burlesque aux comiques interchangeables qui trustent I affiche. Aux dialogues payants s'ajoutent une observation décalée des comportements humains (...) et un sens de la démesure minimaliste mais têtu qui fait le prix de ce film planant.

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