mercredi 12 octobre 2016

Kohlhaas à la Loge 77 rue de Charonne...

http://lajaseuse.fr/2016/10/07/kohlhaas/
une critique :"Viktoria Kozlova (...) a cette passion qu’ont les conteurs d’histoires de faire surgir des images dans les yeux des auditeurs.
Là où on est, il n’y a rien, il n’y a qu’elle, et pourtant nous partons loin, dans un passé qui semble soudain très présent."
http://www.estrarre.fr/theatre/?p=1410 
mes Messages sur FB dans l'ordre du temps,sur FB il faut répéter, mais rester sincère pour ne pas trop vieillir du cœur

Il faut y aller absolument il reste des places jeudi et ce théâtre la loge est une arche pour un théâtre d'origine, qui redonne la base et l'essentiel du théâtre, se sentir redoré du blason et bouleversée du cœur. Je vous assure qu'on en a besoin. Longtemps encore après on y revoit ré-entend ressent tout, cours-y vite mon ami, l'actrice est prodigieuse et nous offre, excusez le peu, un autre monde... La mise en scène, les lumières : une épure, comme si c'était à peine quelque chose d'autre, le théâtre, que de raconter quelque chose à quelqu'un, de la bouche, du corps, de l'oreille et de notre cœur par ses yeux, la spectatrice, le spectateur restent bouche ouverte et tout le monde après applaudit longtemps pour rester encore là au temps présent, rester dans le lieu où ça s'est passé, la bouche ouverte. Après ce spectacle itinérant se rejouera dans une bibliothèque, j'y retournerai avec mon Chéri qui ne l'a pas vu et à qui ça plaira tant.... Je crois bien. je vous tiendrai au courant.
photo d'une représentation au centre social Kirikou (juin 2016), photo de Romain Kosellek.
 

Courrez-y il reste des places jeudi, vendredi c'est complet.... L'actrice est prodigieuse ! Le texte, la mise en scène, les lumières, sans en avoir l'air, changent tout et si vous étiez comme un peu fatigué vous allez ressortir de là regonflé à bloc, contre toutes les injustices qui dessèchent tant, cousent les bouches et les paupières.
Tout d'abord ce petit théâtre : La Loge dans cette cour aux appartements en mezzanine extérieures avec des balcons ferrés aux plantes vertes, semble une oasis, un lieu en suspends, un radeau de culture. Pas seulement car si vous regardez la programmation, c'est aussi un lieu de débats, de discussions, même si on essaie de pas faire de bruit dans la cour après le spectacle, on est tout simplement heureux d'être là.


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