jeudi 7 septembre 2017

120 battements par minute- ça c'est du Cinéma /Quadrille en Novembre -Théâtre

nous avons vu hier enfin ce film de vrai cinema sur le plan politique d'engagement d'autant que sur le plan amoureux 
j'ai nous avons beaucoup aimé les oppositions entre tous les tons celui de la confidence celui de la discussion les limites de la représentation de la provocation le rythme la musique l'esthétique des poussières, des cendres qui volent comme des parcelles des gens,  qui dansaient qui dansent dans la nuit. 
Ce film est très bien joué (aussi dans les rôles secondaires je pense à Catherine Vinatier : Hélène) construit, filmé.
o j'ai retrouvé tout l'insupportable de l'incompréhension face au malades du Sida aux réactions de défiance et d'indifférence 
je n'ai pas pleuré cela m'en a empêché comme si la réalité de cette époque avec l'accompagnement de cet ami si important pour moi condamné si jeune était encore palpable... ma révolte mon adaptation pour en parler expliquer sans faire peur mais en essayant de concerner, nos manifestations participation à la gay pride étaient encore présentes sur le petit écran de ma vie dans ma chair blessée comme si il y avait eu à peine un atténué du temps et surtout parce que depuis on a trouvé des remèdes, pratiqué de la prévention, exercé une politique médicale anti-douleurs, mais tout cela reste quand même poussif approximatif puisqu'on ne peut toujours pas mourir dans la dignité....
Et je ne peux pas vous raconter à la fin la dernière manifestation-choc, provocation, surprise, mais vous ne pouvez imaginer combien elle m'a faite plaisir.... Et nous aussi nous avons pris la photo du générique, avec le nom de notre nièce assistante aux décors : Chouchane Bakirel, si fiers nous sommes qu'elle soit comme venue avec ses petites ailes sur la branche pour que s'envole,, brille étincelle, résonne ce film et cette page de notre histoire collective, oui de "nous, tous ensemble"....
Le cinema ne change pas le monde mais il peut bouleverser des vies.


Septembre via Brontis Jodorowsky.
Difficile de qualifier ce film, tant les adjectifs qu'on pourrait utiliser semblent faibles, réducteurs, superficiels.
Je suis resté assis dans la salle pendant tout le générique de fin: j'ai eu envie de lire les noms de tous ceux qui avaient participé à ce film; j'avais besoin aussi de laisser mon émotion, qui n'avait cessé de grandir au cours de la projection, retomber suffisamment pour avoir envie de sortir du cinéma.
La première chose que je me suis dit une fois dehors, c'est que ça faisait du bien de voir un film qui sert à quelque chose.
"120 battements par minute" est à la fois un documentaire, un témoignage, un mot d'amour, un film engagé, fort, délicat et humaniste. Certains diront que c'est un peu long. Pour moi c'est le temps de l'empathie; nous ne sommes pas au spectacle, nous sommes avec les ombres de la caverne.
Le sujet est dur, bien sûr, car le SIDA est présent tout le temps, mais Robin Campillo sait toujours apporter le contre-point vital, le regard tendre. Que ce qui se passait en termes de santé publique à l'époque nous soit aussi rapellé, nous fait nous interroger sur ce qu'il en est aujourd'hui - comment se fait-il qu'il y ait encore chaque année autant de nouveaux porteurs du virus (1,8 millions de personnes infectées en 2016)?
Selon ce que j'ai compris, Robin Campillo a lui-même vécu cette période et a été un temps membre de Act Up. Ces personnages dont il parle, ces luttes qu'il raconte, sont enracinées dans la vérité; il leur rend hommage, les salue et perpétue leur combat et leur appel.
Mais l'essentiel, c'est que dans ce film où la mort est omniprésente, ces fantômes nous parlent surtout de la vie et c'est salutaire.
Oui, voilà peut-être le moins mauvais des adjectifs pour qualifier ce film: il est salutaire. Merci à eux tous.

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Bientôt au théâtre Quadrille dans une mise en scène de Florence Le Corre :

bon c'est quoi cette pièce ? une danse, un couple adultérin, un échange... c'est tout cela et cela se passe dans le monde du théâtre/cinéma, cela lui donne comme une position visionnaire de notre époque et des échanges entre acteurs de théâtre et de cinéma.... et sur le couple ? nous en sommes toujours là... qui sait c'est ce qui reste de notre part animale ; deux pigeons s'aimaient d'amour tendre... et c'est une de mes pièces préférées de Sacha Guitry à voir absolument vue la distribution...

Chères amies, chers amis,

Après le succès estival du Dindon mis en scène par P. Person et F. Le Corre, vous pourrez retrouver certains d’entre nous dans « Quadrille », de Sacha Guitry, mis en scène par Florence Le Corre au théâtre du Funambule !
La première aura lieu le 4 novembre à 17h30 et nous jouerons ensuite tous les week-ends (les samedis à 17h30 et les dimanches à 19h) jusqu’au 4 février 2018.

Pour que ce projet aboutisse dans les meilleures conditions, nous faisons appel à vous pour contribuer financièrement à sa production (costumes, décors, lumières…).

A titre d’exemple, en versant un don de 30€ à la compagnie, nous vous offrons une place pour assister à une représentation de Quadrille! Après réduction fiscale, cette place vous reviendra à 10€… et vous aurez grandement contribué à la production de notre spectacle !

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez tous les détails de notre projet ainsi que les modalités pratiques vous permettant de participer à cette levée de fonds (téléchargement de votre attestation fiscale, récupération de votre contrepartie).

https://www.helloasso.com/associations/compagnie-du-bonsai/collectes/quadrille

Cette campagne commence aujourd’hui 07/09/17 pour une durée d'un mois. N’hésitez pas à partager ce lien à toute personne qui serait susceptible de nous aider !!

Merci à tous et vive le théâtre !!

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