lundi 10 décembre 2012

Je me re-cite pour ceux qui ont oublié : pourquoi ce blog ?

C'est bizarre, c'est avec un article sur Beth Dido, l'article le plus visité que je vous re-cite ci-dessous : j'en suis émue presqu'aux larmes, larmes retenues, car c'est le public qui doit pleurer ; c'est un peu comme si "ma plus belle histoire d'amour, c'était vous" mes lecteurs ; 

-Je me demande ce que je fais là derrière cet écran...
je deviens plante
sans vie apparente,
seules les racines m'irriguent
dans une terre noire et froide,
aucune floraison ni signe extérieur de voyage...
asséchée hibernante ou lassée ?
je ne vais plus au théâtre, je collecte les informations pour vous,
comme cela en passant, brèves de "on dit"
j'écoute aux portes et sinon
je vis,
ici hors pistes,
et sur scène par projection attention écoute observation avec nos élèves
sur scène...
et j'ai de vieux amis avec qui j'égrène
j'amortis les soubresauts de la vie en parlant...
aussi quelquefois d'autres chose...
en saouleries d'un soir à même du très tard.

Les spectacles que je propose, vous pouvez être assurés, jeunes amoureux ou vieux curieux... c'est du théâtre,
de la sphère ou de l'abîme
des formes noires ou rouge écarlate, grises ou couleur sépia, miroirs
ou buvards comiques au nez rouge ou aux masques blancs et/ou cuivrés de l'ailleurs...
Cathédrale du théâtre et autres scènes, de rue, de quartiers, amateurs à la lune
métissages appréciés, Tour de Babel
penchée...
vous pouvez être assurés que je vérifie connais les acteurs et/ou metteurs en scène et/ou auteurs...-


Dans ces 2 choix que vous avez extirpés de ma culture
La culture cellulaire est une technique de laboratoire permettant de faire vivre in vitro des cellules, de diverses natures et d'origines, d'en modifier leurs propriétés ou d'augmenter leur nombre, afin d'en disposer en grande quantité pour ce qu'on veut en faire. La culture cellulaire n'est pas une fin en soi, mais un outil indispensable....
et que je vous avais confié -sans bien m'en rendre compte-un de mes secrets celui de ma bi-sexualité enfuie, écris-je, ou avais-je envie de m'écrier, enfouie ; car aujourd'hui avec toutes ces sombres réactions manifestantes, affichées homophobes, car c'est la classe que d'être anti adoption aux homos, anti parents 1 et parents 2, anti-mariage gay pour soit disant consolider cette société qui partirait en sucettes, à se demander si les prétextes à histoires se répètent... prennent perpète.
Mais alors comme on s'y perd..... encore plus,  on a bien oublié ceux-là qui se sentaient frères ou sœurs, amants ou amantes de tous les hommes : les bisexuels.
Non pas les latents, car nous nous en disions tous, dans les années 70-80 avant le Sida,
sous la carapace, les oripeaux, la plage du désir de toutes les sexualités
et tous ou à peu près en rigolaient
et les samedis soirs ou à ces fameuses fêtes de la bière, les hommes s'amusaient bien à se travestir en femmes,
tandis qu'aujourd'hui ils le font toujours, mais ils jurent contre les pédés
et ils disent et redisent à tour de bras,
à qui veut bien les entendre qu'au non de Dieu,
que par tout jamais, ils n'ont été ni tentés ni surpris à caresser ou à embrasser ou à s'allonger ou  pénétrer le plus secret le plus enfoui : le cul de leurs alter-égos.
mais les comme moi bisexuels déclarés avec plusieurs essais marqués en surface de réparation (je mélange les deux grands sports nationaux, le foot et le rugby)
Pourquoi je suis si en colère de tout cela, c'est comme si mon ami mort du Sida était mort non seulement pour rien, mais en plus mourrait une deuxième fois et trahi de surcroit. On a tous eux un ami mort du Sida à cette époque. Et je me demandais si ce n'était pas les mêmes qui aux jours de la grande panique, confusion des débuts de la maladie, criaient : que les Pédés, ils l'avaient bien cherché je me demandais si ce n'étaient pas les mêmes qui s'apprêtaient aujourd'hui à tirer...

Il est rare que l'on se souvienne à Gottingen, à Gottingen

s'il fallait reprendre les armes mon cœur verserait une larme pour les enfants de Gottingen....

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