APRÈS
selon un ami (un autre, "le texte ne serait pas bien") OFF et IN (lui cet ami déteste les textes de Xavier Durringer, par ex) trop cinéma... j'aurais du lui répondre...
le message du fils d'un collègue de mon copain metteur en scène Malick Gaye,
Bonjour à tous,
Ci-dessous les infos sur la dernière création à laquelle participe mon auteur préféré. Un texte écrit spécialement pour Claude Perron ancienne égérie d'Albert Dupontel.
A voir. Je vous le conseille très fortement en tout cas.
Je suis drôle de Fabrice Melquiot
Création
Mise en scène Paul Desveaux
Assistante à la mise en scène Amaya Lainez
Scénographie Paul Desveaux
Lumières Laurent Schneegans
Costumes Laurence Révillion
Musique Vincent Artaud
Avec
Claude Perron et Solal Forte
Du mercredi 17 avril au dimanche 2 juin 2013
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 15h
Relâche le lundi
Théâtre le Lucernaire – Salle rouge
53, rue Notre Dame des Champs - 75006 Paris
Métro : Notre-Dame des Champs, Vavin, St-Placide
Réservations : 01 45 44 57 34 Durée du spectacle : 1h
Synopsis
Cathy Moulin est une actrice comique à la carrière en chute libre. Elle vit seule avec son fils Rico témoin des interrogations, des bizarreries, des extravagances et des relations conflictuelles de sa mère. Relations qu'elle entretient tout aussi bien avec sa sœur ou son agent.
Mais l'amour et la perspective d'un voyage au Galapagos apaiseront-ils cet être tourmenté ? Je suis drôle est une comédie grinçante, une confession où l'humour côtoie la beauté d'une femme au bord de la crise de nerfs.
Notes du metteur en scène
Lors d'une première lecture, je disais à Claude Perron que si nous devions faire apparaître le mari de Cathy Moulin - qui est simplement évoqué dans le texte - je voudrais qu'il soit joué par Bill Murray. Pour moi, la drôlerie de cette pièce se rapproche de cet acteur à la fois perdu et hilarant.
Je suis drôle est une véritable comédie non par le titre - Cathy Moulin n'est sans doute pas très drôle dans ses spectacles - mais par l'involontaire confession dérangée et désopilante qu'elle partage avec son fils, sa sœur, son agent et son amant.
C'est donc dans un espace très simple d'un petit appartement où le salon et la cuisine sont une même pièce, que nous découvrons les deux protagonistes de notre histoire.
Fabrice Melquiot dessine ici un portrait d'une femme au milieu de la quarantaine, d'une comique proche du gouffre, qui traverse les aléas de la vie avec son fils de dix-sept ans.
L'humour chez Fabrice Melquiot est un révélateur des failles, des faiblesses, car son texte est une comédie dotée d'un fort sens poétique. C'est dans cet écart que nous entrevoyons cette fragile humanité.
La comédie reste un miroir fascinant des relations humaines ; le rire nous découvre toujours un peu plus. En un sens, le rire nous montre.
En 2009, nous avions créé Pollock du même auteur. Claude Perron, séduite par l'écriture, lui demanda une pièce. Après quelques échanges, il lui envoya cette petite dinguerie taillée sur mesure pour cette actrice hors du commun.
Paul Desveaux
Je ressens comme un besoin de comédie : les romans les peplums les films de comédie pure comme les gamins ou autre coup de cœur absolu je rappelle / Le temps de l'aventure / des phrases des visages qui ne me quittent plus du bon cinéma populaire et pas si bête... qui ouvre comme la porte sur un jardin ensoleillé avec cris d'enfants....
Les gamins pour moi n'est pas un film misogyne et beaucoup moins démagogique qu'Intouchables, qui laisse le mythe des Riches intact...
Dans ce film les Gamins certains mythes du sur-jeu intégré dans toutes nos vies et à tous les âges tombent.... comme châteaux de sable et que voulez vous j'en ai marre moi des hystéries normées commerciales, des dépressions des mises en échec des râleries incessantes auto nettoyantes et des personnes auto-centrées sur le boulot, faisant le vide autour d'eux, des crises permanentes qui ne sont que des leurres.
Et les acteurs tous et ils sont nombreux, sont excellents, il ya deux acteurs auquels je ne résiste pas c'est Bacri et Chabat + Bacri mais quand même Chabat par exemple dans Didier, soit avec Bacri...
enfin dans ce film les Gamins avec le futur grand acteur-auteur chanteur, un grand comique Max Boublil, ça le fait véritablement et moi j'ai aimé la fin, les vacances, tout, les nanas...
les Gamins
"Zouc, fais-moi rire, dit l'enfant,
fais-moi rire avec l'éléphant,
la tortue et le petit canard
et fais le singe, fais-le moi
quand il mange sa banane
Qu'est-ce que tu vas me faire
à présent? oui je sais
fais-moi le vilain bébé qui mouille sa culotte,
fais moi ma petite sœur caca,
fais la crier, fais la pleurer
et fais maman qui n'est pas contente
Moi, moi tu ne peux pas me faire
parce que je suis déjà trop grande."
Ce soir au Lucernaire il y a une séance cinéma inspirée d'Albert Camus....
LE PREMIER HOMME (V.O.) / MARDI 23 AVRIL À 20H30 (SÉANCE SUIVIE D'UN DÉBAT AVEC AGNÈS SPIQUEL)
Mardi 23 avril à 20h30. Séance suivie d'un débat avec Agnès Spiquel, Professeur de littérature à Valenciennes et Présidente de la société des études camusiennes.
Août 1957. Un écrivain célèbre d’une quarantaine d’années, Jacques Cormery, rend visite à sa mère qui demeure à Alger. La ville est en état de guerre. Il se souvient de ses années d’écolier, de ses amis européens et algériens et de M. Bernard, cet instituteur qui l’a projeté vers une vie inconcevable pour un enfant né dans une famille pauvre et analphabète. Fidèle à son passé, que peut-il faire pour réconcilier ceux qui comme lui, pieds-noirs et algériens, sont nés sur le même sol, mais que le mouvement de l’histoire a transformés en ennemis héréditaires ?
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