jeudi 12 avril 2018

Le guérisseur au Lucernaire

C’était complet et comme dit mon Chéri, c’est incroyable comme toutes les images surgissaient, le spectacle de la guérison dans une arrière salle, le plancher de la fourgonnette, le pub irlandais, les êtres évoqués, leur consistance, leur désespoir, leurs maux, avec quelques chaises, quelques lumières(magiques : le mot n'est là pas trop grand), quelques ruptures, où hirsute la violence peut nous saisir, nous faire sortir de nous mêmes,  qu’est ce qu’on saisit de la vie même arrosée au whisky ?  Comment en partir pour ne plus en pâtir de nos vies, quand on a respiré l’inexplicable à un moment en présence de ceux qu’on a guéri....François Hardy guérisseur franc et hardi pas tout à fait un Don Quichotte, ni un magicien et pourtant.....si contemporain et intemporel « fantastique, pour ce soir seulement ».Je modifie mon commentaire après une nuit où j’ai rêvé, continué la pièce : j’ai revu la bannière,
comment s’attacher et rester toute une vie auprès de quelqu’un qui vous a fait vivre quelques moments inoubliables, incompréhensibles, simples et limpides. S’arrêter de penser pour vivre, s’arrêter de vivre pour penser, quel choix ?! 
Je ne suis pas tout à fait guérie, l'est-on un jour, mais je vais...
J'ai compris enfin pourquoi je lisais moins depuis que je m'étais vouée au théâtre parce qu'en une soirée au théâtre, on lit un livre vivant tout entier, en une soirée et avec d'autres gens on en partage la découverte et le futur souvenir et ça ! ça vaut toutes les lectures solitaires...



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