lundi 26 novembre 2007

Reflexions : revue de presse... à propos des communistes/ Théâtre, cinéma...

Attention dans quelle politique sommes nous, violences et grèves...
peu importe les causes, il ne doit pas y en avoir ? !
Pour supprimer (comme si c'était possible ! ) la violence, il ne suffit pas de la réprimer
j'ai plus de 50 ans et je me souviens exactement de ma révolte quand au peu de respect, de considération, des causes, des sources de conflit.
Et aujourd'hui où en sommes-nous, l'humain est marchandisé, faire toujours plus avec le moins de gens, se contenter des miettes et se distraire car il n'y a plus rien à changer, plus rien à espérer.


Les prix flambent les gens sont de + en + tentés endettés, ils ne peuvent en aucune façon résister, se singulariser, ne pas aller travailler, la pression est proportionnelle à l'angoisse.

À n'importe quel étage de la société, il y a des mépris, des exploitations, d'où la souffrance au travail et justement il faudrait pouvoir respirer, manifester, se retrouver ensemble pour arrêter toute cette gangrène qui pousse quelquefois au suicide.
Les chiffres dont on parle tant, l'augmentation des suicides ? chez les jeunes, chez les chômeurs, chez les vieux, les cadres...

Les scénaristes des séries américaines à Hollywood sont toujours en grève, car ils sont exploités, écartés par les Productions... pour les rediffusions DVD

Ce week-end lors d'une réunion familiale, j'ai entendu une jeune fille qui compte beaucoup pour moi, dire : "mais des communistes il n'y en a plus..."
Alors je voudrais rattacher ces mots que j'ai entendus par d'autres, depuis longtemps, sans réagir, à un article, à un spectacle que je vous conseille aussi sans l'avoir vu, qui s'est joué à la création au Festival d'Avignon. Et après, juste là c'était joué à Rennes :
Le Silence des communistes (édité à L'Arche, 94 p.,13 €) est présenté jusqu'au 10 novembre, dans le cadre de Mettre en scène, qui accueille une vingtaine de spectacles, français et étrangers, jusqu'au 17 novembre. Théâtre national de Bretagne, Rennes (Ille-et-Vilaine). Tél. : 02-99-31-12-31
Monsieur Jean-Pierre Vincent metteur en scène du "Silence des communistes" article du Monde
En regard, le PCI était une fenêtre ouverte. Il avait un contact avec l'ensemble de la vie italienne. Et puis il était lié à Visconti, à Strehler, à Rosi..., qui étaient des modèles artistiques. Pour ces raisons, il a énormément compté.

Le PCF a aussi beaucoup compté dans la vie artistique française, à sa manière.

Oui. Ce serait une inconscience historique de première grandeur d'oublier qu'il a été l'artisan principal, avec une partie du gaullisme, de l'invention d'une politique culturelle et théâtrale novatrice et audacieuse dont nous devons bien admettre que nous vivons peut-être la fin. Je me demande si l'histoire du théâtre populaire, qui est devenu le théâtre public, n'aura pas été une parenthèse dans l'histoire de la France. Car cette politique est aujourd'hui en grave danger.

Dans "Le Silence des communistes", il est question de la faillite du communisme. Etes-vous d'accord avec ceux qui disent que cette faillite a laissé un vide ?

Oui. En France, je pense que l'effritement du PCF a laissé un vide dans le parti lui-même et dans ce qui est autour. Ça a laissé en particulier un vide dans le Parti socialiste. Il ne s'agit pas d'un manque de leader, mais de pensée leader. Tous les gens de gauche le ressentent.
Donc dans l'Humanité, journal qui demeure et communiste et révélateur, réveilleur d'opinions, j'ai aussi découvert un rappel du budget culturel alloué aux théâtres subventionnés malgré les vœux pieux de Monsieur Sarkozy.



Ce soir je vais dans un théâtre que j'aime, avant tout comme lieu, par son nom déjà celui de l'ATALANTE, il est derrière celui de l'ATELIER...
voir la veuve, la couturière et la commère

C'est pas loin de Montmartre , c'est le repaire de Michel Bouquet, c'était le Théâtre de Charles Dullin, et le petit théâtre de L'ATALANTE, je rêverais d'y jouer ma création parce que c'est un peu comme si on entrait dans une caverne pour un banquet...
Y jouer ma création à partir de l'adaptation qui est sur mon blog, l'extatique et son psy : "de l'angoisse à l'extase", avec une danseuse aussi qui serait tous les espoirs, toutes les vies muettes, les vies rêvées de ce personnage, la voix des plus de mille lettres échangées entre eux deux : Madeleine, elle s'appelait.


Pour le cinoche et les bouquins je fais vite là mais j'ai des pistes et pour les enfants, les mots d'oiseaux après les mots caresses...
mais déjà
avant d'y revenir au cinéma, l'excellent American Gangster avec l'immense Denzel Washington et le non moins Russell Crowe de Ridley Scott.
On ne parle jamais assez des films de Ridley Scott. Comme si, il ne fallait pas parler du cinéma populaire, d'exigence : d'image de rythme, pour une lisibilité de la petite histoire au sein de la grande. C'est un film qui nous fait du bien, un peu long j'ai dit au début de la digestion pour dire quelque chose... Mais il me tient chaud depuis, dans l'inconscience globale de l'exploitation à tous les étages, les niveaux pour toutes les meilleures raisons du monde, et c'est aussi sur les excès des années 70...

Aucun commentaire: