vendredi 7 mai 2010

Le CHANDELIER MUSSET au LUCERNAIRE suite

J'ai vu hier soir la pièce et avant tout je peux vous dire que le public était content.
Les acteurs de la compagnie du théâtre du trèfle, sont presque des acrobates-comédiens. Il ont un talent qui fait rêver.
Le bémol tout à fait personnel que ce roulis m'a donné à penser, c'est que le texte n'était qu'un prétexte alors que sont induits chez Musset d'autres confessions que celles-ci corporelles et mouvementées.

On y trouve  un équilibre entre la création et le théâtre classique. Je ne suis pas restée pour les remercier leur parler un peu plus, il fallait que je fasse vite. Les costumes m'ont plus convaincus que les rideaux couvre-lit, dépareillés en guise de décor avec un piano qui semble mécanique pour une partition inachevée. Mais il faut faire vite car ce théâtre est enlevé... Au Lucernaire on enchaîne chaque soir deux spectacles par salle et comme aux festivals on attend dans l'escalier que le public sort...
Du côté des coulisses je me souviens chaque soir un comédien grand par la taille et le talent quand nous jouions nous disait à l'heure où soit le régisseur, soit le metteur en scène nous avertit de l'entrée des spectateurs dans la salle, à l'heure où le trac atteint des sommets.: "Le public rentre et le hareng saur" . Comme cette phrase rit en ma mémoire quand j'y repense. Merci Antoine Fayard.

Mais revenons à notre Chandelier, qui se joue jusqu'au 16 mai, précipitez-vous, les comédiens méritent qu'on les applaudisse longuement, comme hier soir.
On nous prévient avant le début du spectacle qu'un des comédiens s'est blessé et c'est le jeune homme, Fortunio. Bien-sûr quand il rentre sur scène avec ses béquilles, on ne voit plus que lui il est chargé de toute la sympathie du public. Il nous la rend bien avec toute la générosité requise à la confession d'un jeune homme. Son regard est noir mais sur fond de velours rouge et quand il se met près du mur pour ne pas s'effondrer , mais s'évanouir, on se glisse entre lui et les jolies mains baignées de larmes de Jacqueline avec sa si jolie robe...
Cette robe est blanche mais elle parait chatoyer. C'est du Musset léger, m'a dit un ami enthousiaste.
Une très bonne critique  PAR JEAN-MAX MÉJEAN sur http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/cinelivres/20100330/18550/le-chandelier-au-lucernaire.

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