lundi 3 mai 2010

Claude Parent : architecture/Jean Rochefort : surréaliste... "L'Art c'est l'espoir"/Cinéma : Tim Burton et son Alice/ Compagnie de l'Entreprise : Cervantes.

C'était ce week-end sur France-Inter une émission de Contestation, de Stéphane Paoli et Sandra Freeman, Contestation avec un grand C ? ça n'engage qu'eux,  émission du matin où était dénoncée pour le 1er mai une société à rebours basée sur "l'évaluation" avec aussi la philosophe Barbara Cassin pour "l'appel des appels, remettre l'humain au cœur de la société". Exercice obligé ? à quand la fête de la Contestation, un jour par an et le reste de l'année profil bas. Sur place la manifestation du 1er mai n'était point ventrue prête à mordre, manque de mot d'ordres, plutôt rassemblement des toujours mêmes sentinelles : les politiques.

Revenons à l'émission, étaient invités Claude Parent, un vieux Monsieur architecte de l'Oblique. Il a construit plein d'endroits rares et je n'en connais qu'un : le théâtre Sylvia Montfort, si drôle de l'extérieur comme un chapeau de sorcière et si beau de l'intérieur, si confortable aussi pour voir et entendre et y être bien assis.
Claude Parent, l'exposition est finie... à la cité de l'architecture ; demeurent les dossiers de presse les livres les images. Et donc ce Monsieur m'a interpellée, car c'est vrai que tout est basé sur la verticalité et sur l'horizontale. J'ai connu un élève en architecture qui me parlait des charrettes, des maquettes, des cités de la Joie : Le Corbusier... Et puis de Jean Nouvel... Il me faisait croire que l'architecture pouvait changer la vie. J'aimais cela autant que notre bataille de boules de neige à son retour de voyage à New-York. Sur place, il m'envoyait des enregistrements cassettes audio de ses impressions...
L'architecture c'est aussi quelqu'un qui rêve pour moi d'un ascenseur à l'horizontale qui nous emmènerait dans toute les grandes villes du monde. Ou de constructions suspendues...
Claude Parent, un fou de l'oblique, quel titre ! Cet architecte détonnant m'a interpellée quand il disait qu'aujourd'hui un architecte qui s'intéresserait à l'art en plus, en parallèle de son travail ne serait pas évalué, embauché comme un bon professeur. C'est un petit signe, c'est une toute petite lucarne mansardée obstruée de la  Tour de Babel?! mais c'est tellement absurde à crier...

Le lendemain j'ai écouté avec délice un certain regard... toujours à la radio, avec Rebecca Manzoni, celui de Jean Rochefort à cause d'un documentaire qui va être distribué !? Cavaliers Seuls,

 "Pour la première fois, Jean Rochefort vient de co-réaliser un documentaire avec la cinéaste Delphine Gleize. Ils ont intitulé leur film Cavaliers Seuls.
C’est le quotidien d’un homme qui consacra sa vie aux chevaux… et aux femmes. Cavaliers Seuls sort en salles mercredi prochain et la conversation que vous allez entendre eut lieu au printemps 2007. A la campagne."




il disait  (je n'arrête pas de la répéter cette phrase si simple) "l'Art c'est l'espoir", car allez le faire entendre à qui que ce soit aujourd'hui par exemple dans une entreprise. Vous faîtes du Théâtre, ahahaha intéressant ! et l'on vous choisit comme une sorte d'invidu animal de laboratoire que l'on va essayer de redresser contraindre presser à redevenir "normé". Le sport oui mais à condition de se coucher tôt, de se lever tôt, pour travailler plus. Alors donc cela vous étonne le désengagement culturel de l'État.
Je me rappelle une image à la Scorsese, une fois riches par l'argent de la prohibition, évertué au sexe à la drogue, être passé par un délire de maisons bijoux vêtements,  que fait-on ? on danse on boit on jouit et après ?
C'est comme les gains à la Loterie, pardon au Loto? une descente aux Enfers pour certains, je m'égare ! et surtout j'ai j'avais l'impression que toutes ces évidences comme la venue d'un enfant qui doit être désirée étaient comme induites ou sous-entendues. Je suis ringarde là non oui... Pourquoi ne plus croire au progrès cela profite à qui ?


Et c'est pour cela que j'ai trouvé plus que plaisant de m'envoler de m'engouffrer à regarder le dernier film de Tim Burton : "énoncer chaque matin six choses impossibles..."
Quelle belle Alice, elle est comme la jeune Nina au début de la Mouette...
Tant de beauté en chevauchée fantastique au travers de références comme si on ne s'en foutait pas mais on était aspiré par ailleurs. Tim Burton n'est pas à la mode il court-circuite toutes les modes : anglaises, américaines, humour, animation, les amours courtoises, la chevalerie.... En 3D, pour attraper surtout les ailes bleues d'une chenille devenue papillon. C'est un enchainement ? non un enchantement délesté de repères temporels. Je l'ai dit en rentrant à mon félin, enfant gâté, ce n'est pas de leur faute aux enfants gâtés uniques, s'ils aiment être avant tout le plus heureux possible. Il n'y a que le chat qui sourit qui n'est pas très réussi, dans sa représentation, mais dans son invisibilité, il est comme les génies des Mille et Une nuits. Johnny Deep dans le Chapelier, c'est tous les jeux les acteurs à la fois... Enchanteur et triste. "Comme ces roses d'automne, charmantes et tristes"...


CLAUDE PARENT : L'OEUVRE CONSTRUITE, L'OEUVRE GRAPHIQUE

"Reconnu aujourd’hui par les jeunes générations, Claude Parent fut longtemps oublié, marginalisé dans une utopie qui fascine encore hors de nos frontières, en Amérique comme en Asie. “Utopiste du territoire”, comme le qualifiait récemment Paul Virilio, son complice dans l’aventure de la “Fonction oblique”, Claude Parent est l’un des héros de la modernité.


sur site cité de l'architecture et du patrimoine

L’expérimentation est son champ d’investigation permanent. On lui doit deux des icônes de l’architecture contemporaine : la Maison de l’Iran à la Cité universitaire de Paris 5avec Heydar Ghiaï, Mohsen Foroughi, architectes et André Bloc, plasticien conseil) et l’église Sainte-Bernadette du Banlay à Nevers. Auteur également de « maisons cultes » comme la Maison Drusch à Versailles (le célèbre cube renversé), ou la Maison Bloc à Antibes, Claude Parent a travaillé en série sur deux programmes qui manient la grande échelle : les centres commerciaux et les centrales nucléaires. Pour EDF, il deviendra en quelque sorte le directeur artistique du programme “architecture du nucléaire” et dessinera personnellement deux “Maisons de l’atome” sur les sites de Cattenom et de Chooz.
Parallèlement à l’œuvre construite se développe l’œuvre graphique. L’exposition exploite la mine d’archives, notamment maquettes et dessins, conservées par le FRAC Centre (à l’initiative de Marie Ange Brayer et Frédéric Migayrou – ce dernier étant commissaire de l’exposition, aux côtés de Francis Rambert, directeur de l’Ifa) et l’Institut français d’architecture.
L’exposition s’attache aussi à mettre à jour les influences affichées ou non des idées de Parent dans le travail d’autres architectes, dont Rem Koolhaas, Snohetta ou Zaha Hadid…
Le parcours de Claude Parent est jalonné de rencontres décisives avec des personnalités comme Ionel Schein, André Bloc, Paul Virilio, mais aussi des artistes comme Nicolas Schöffer, Jean Tinguely, Yves Klein. Autant de « périodes » de son œuvre ou de collaborations ponctuelles qui font de cet architecte une figure complexe dont le visiteur de l’exposition découvrira toutes les facettes.

Exposition produite par la Cité de l’architecture et du patrimoine/Institut français d’architecture, avec le concours du FRAC Centre et du Centre Pompidou, grâce au mécénat de la Fondation EDF Diversiterre et au soutien de LVMH / Moët Hennessy . Louis Vuitton, ainsi qu’avec le concours des sociétés Alcan composites (Dibond®), Plexiglas® et ThyssenKrupp Cadillac Plastic, iGuzzini, Lafarge et Tollens
Commissariat : Frédéric Migayrou et Francis Rambert
Scénographie : Jean Nouvel"
En vous cherchant des liens, je viens de découvrir une émission de Guillaume Gallienne de 18h10 à 19h le samedi, intitulée : "ça ne peut pas vous faire de mal", sur les romans épistolaires avec les voix de Michel Bouquet et Marguerite Yourcenar et avec la comédienne Dominique Rémond, comme c'est bon  de s'étirer comme un chat-génie invisible excepté sur Internet avec un esprit d'escalier...
Michel Bouquet disait selon Luchini "Quand on va sur scène, on y va pour quelque chose de plus grand..." "on y va pour fédérer un public"
Oui sur Internet aussi ce peut-être, un jeu de l'intérieur vers l'extérieur ou de l'extérieur vers l'intérieur.

 La Cie de l'Entreprise avec François Cervantès et surtout pour moi à l'époque Dominique Chevalier
J'ai travaillé pendant un stage-audition de toute une semaine avec eux, j'en ai déjà parlé ici, j'étais contente car j'y ai trouvé mon miel même si en fait je n'ai été retenue que dans les dix derniers et pas pour le seul rôle qu'ils cherchaient, je me suis dit qu'ils cherchaient de préférence un homme... et que comme d'habitude la comédienne qui jouait le plus c'était sa copine...
Ils ont un côté exigeant où ils excellent ils sont de la même famille que  Yves Hunstad, les clowns de Fellini, ils ont une force qui les font voir de loin comme une troupe-secte  à la Mnouchkine en plus petit, plus saltimbanques, le clown comédien c'est avec eux que je l'ai compris, intégré, ils se produisent au Théâtre de Sartrouville, Centre Dramatique National, temple du théâtre subventionné, c'est à dire que les places ne sont pas chères que tout est fait navettes plan indication pour vous faciliter l'accès heureusement car c'est à Sartrouville : 3 spectacles ce mois de mai un amour un des 3 metteurs en scène pour ce spectacle avec Parice Chéreau et François Rancillac, la table du fond texte et mise en scène de François Cervantes et Le Dernier Quatuor pour un homme sourd de François Cervantes et Francine Ruel mise en scène François Cervantes.

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