dimanche 7 juillet 2019

On n'arrête pas le théâtre : Lecture en partenariat avec les compagnons de la Nuit et Didascalies à l'École Auvray-Nauroy

Comme annoncé... sur le programme

Lecture en partenariat avec les compagnons de la Nuit

Les ateliers d’écriture de Compagnons de la nuit existent depuis 25 ans. Tous les jeudis à 21h30, les participants prennent place autour d’une table où est affichée une proposition d'écriture. Chacun reste libre, face à cette suggestion, d’en faire ce qu’il veut sous la forme qu’il désire. Se retrouvent là habitués de la Moquette, habitués des seuls jeudis, gens de passage, étudiants, paumés, amis, poètes, hommes, femmes, jeunes, vieux, riches ou pauvres… ce sont ces textes - quelques-uns de ces textes - que les élèves comédiens de L'Ecole Auvray-Nauroy vous proposeront.


Didascalies

Mise en scène et chorégraphie : Benjamin Forel
distribution en cours
Régie plateau : Chloé Barbe
Assistante mise en scène: Elodie Chouicha
Production: Laure Femminino
"Un jour il faudrait jeter des œuvres d'art sur des tomates, ça changerait !"


Que faire un soir d’été à Paris où passait Architecture sur Arte..même pas Arte sur la 2, https://www.france.tv/france-2/avignon/1019119-architecture.html. pas encore regardé, le théâtre à la télé se regarde à la dérobée en survol... aller au festival on n’arrête pas le théâtre au sein de l’école Auvray Nauroy pour voir un spectacle des élèves de cette école construit sur des textes des compagnons de la nuit atelier d’écriture ouvert depuis 25 ans. Quelle lecture... en définitive seules les premières lignes sont lues, le reste est joué décliné à plusieurs voix plusieurs personnalités chaque comédienne comédien au début portait devant son visage un dessin d’anonyme. Ensuite ils ont joué mis en espace chacun et ensemble ce spectacle déambulatoire au foyer de l’école, ces très belles pages, avec des mots pour apprivoiser nos âmes à toutes les expressions comme la routine, comme la lourdeur d’un corps, comme qui sommes nous où en sommes nous de cette ivresse de la solitude la seule qu’on ait à jeun...Tant de dignité de ton, d’exigence avec un soupçon d’humour et avec quelques couplets de chansons en introduction et au sein du spectacle : « sur l’écran noir de mes nuits blanches » « qu’est ce qu’elle a ma gueule... »,
Après toujours à l’école il y avait une performance Didascalies plus chorégraphique que théâtrale avec l’intervention du public pour diriger le spectacle. Chaque personne du public ayant reçu 60 propositions de didascalies : telles que soirée idéale retour à l’innocence danse avec le mort.... au départ le plateau est vide avec à jardin et à cour deux jeunes femmes en hauteur sur un praticable qui sont elles « potiches » mesdames loyales, régisseurs plateau, assistantes ? Au début on croit qu’elles font partie du spectacle, non elles ont aucun droit à l’expression et aideront par la suite les danseuses de performances sous la dictée du public pour la saisie des accessoires : leur corps nu aux danseuses étant l’instrument principal... Je ne puis vous en dire plus mais je n’ai vraiment pas aimé cette manipulation par contre bravo aux actrices, danseuses et à leur étonnante disponibilité et un peu moins au metteur en scène chorégraphe qui ne protège ni ne rapproche ni ne délivre quoique ce soit entre moi et ce spectacle, mes deux trois didascalies préférées : dans l’attitude du kiwi, l’opéra :" il improvise un opéra puis s’immobilise" et "ils ont revêtu une tenue de soirée et couverts de serpentins et de confettis ils errent tels des pingouins en goguette". Comme il n’est pas indiqué sur le papier des didascalies , ce n’étaient que des « elles » des danseuses....
Là pas un seul danseur.... « ils entrent.... ils sortent »

Mais comme spectatrice voilà bien longtemps que je n'ai plus la fraîcheur de la découverte...

Je viens d'ailleurs de regarder en survol sur mon petit écran d'ordinateur Architecture de Pascal Rambert et je n'aime pas le théâtre qui semble comprendre le monde sur lequel il déteint, ne me plait plus cette débauche d'abondance comme ce cheval pur sang venu juste sur scène dans la Cour d'honneur pour se coucher avec un dresseur et se relever et sortir.... "Nathalie quand tu as vu ce film ce n'était peut-être pas le bon jour.... " comme m 'a dit un de nos chers élèves amateurs.... L’année dernière j’ai vu Thyeste à la télévision comme cela en pointillés et après je me suis retrouvée à la Cour d’honneur en vrai pour le même spectacle là de Thomas Jolly subjuguée de beauté de jeu de théâtre et de machinerie Pascal ils éclairent jusqu’au ciel les étoiles ! avais-je crié. 

problèmes techniques sur la Ligne 13
Exposition photo à l'École Auvray-Nauroy





Lecture en partenariat avec les compagnons de la Nuit



Didascalies


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