samedi 2 décembre 2006

la rubrique de Bello et Luigi



Bello, vous avez compris, c'est le chat et Luigi c'est son maître, qui lui va au cinéma je lui cède donc la parole :

... "mes deux derniers films (cad ceux qui m'ont parlé) : "Libero" (ut supra), pas révolutionnaire ... mais "sain", italien à souhait( la familia!!), ce qui était la mienne cela tombe bien .
Et "Le labyrinthe de Pan" : film hispano-mexicain avec un (très) grand Sergi Lopèz ... film ambitieux qui joue sur plusieurs genres et registres (fantastique, dramatique, voire horreur ... celle de la guerre, de la torture...)
avec moult matière ... pour les +/- psy (en herbe, les pros, etc.) ... avec un modèle d'aliénation familial (encore!) par la parole enfermante du disparu (par exemple).
Mais il y a tout plein d'autres choses à dire après avoir vu ce film ...PS: Qq.scènes peuvent faire très peur!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

qui est luigi?
le labyrinthe de Pan j'ai trouvé ça vraiment mauvais et ennuyeux.
et anche libero touchant mais parfois limite "sous-nannimoretti". ceci dit kim rossi stuart est beau gosse alors on lui pardonne.
tu l'as vu toi nathalie?
moi ce que je recommande par dessus tout et par devers tous c'est le dalhia noir (et bien sur lady chatterley...)

Anonyme a dit…

En réponse à Anonyme qui a trouvé "ça mauvais et ennuyeux" (sic):désolé pour vous mais on peut parfois passer à côté (Errare humanum est!) aussi je vous fait parvenir un p'tit mot de G.Del Toro (le réalisateur du Labyrinthe de Pan) sur la guerre civile et sur le fascisme ... donc un/son éclairage sur ce film sombre,baroque,merveilleux (au sens litt. càd intervention d'êtres surnaturels dans un poème):
"A mes yeux, le fascisme est une représentation de l'horreur ultime et c'est en ce sens un concept idéal pour raconter un conte de fée destiné aux adultes, car le fascisme est avant tout une forme de perversion
de l'innocence et donc de l'enfance.Pour moi le fascisme représente en quelque sorte la mort de l'âme car il vous force à faire des choix douloureux et laisse une trace indélébile au + profond de ceux qui l'ont vécu.C'est d'ailleurs pour cette raison que le véritable "monstre" du film est le capitaine Vidal,qui est incarné à l'écran par Sergi Lopez .Un monstre bien réel comparé à ceux qui évoluent dans le labyrinthe.Le fascisme vous consume à petit feu,pas forcément physiquement, mais au moins spirituellement."
Bref, je maintiens : allez-voir le labyrinthe ou attendez le dvd qu'importe mais si le frisson(de peur, d'angoisse, sexuel, archaique...) vous saisit , c'est que G.Del Toro a réussi à faire reflamber la part d'enfance qui peut/doit rester chez l'adulte qui va au cinématographe.
PS: Un césar pour le très grand Sergi Lopez !!!