samedi 30 décembre 2006

Retour, reflexions, coup de chapeau et expire(s) 2006, Julien Clerc,


Retour, réflexions, expire(s) 2006, Julien Clerc : Une vie de rien, Réfugié, Place Clichy ; expositions que l'on loupe : les danseuses cambodgiennes au Musée Rodin, Rouault (inspiré de Gustave Moreau... vous connaissez le musée de ce dernier ?) et Matisse, ballades dans Paris, voyages que l'on fera : le Kerala, le Bhoutan, le Ladakh et puis un petit village du sud de l'Italie dont j'ai perdu le nom mais que je retrouverai, le partage de la lenteur, des délicatesses, exaspérations, les films que l'on déteste : Les Uns et les Autres et le Cercle des Poètes disparus....
Voilà en quelques mots les rubriques auxquelles vous avez presque échappé, mais je tiens à vous signaler les bémols de la vie pour sortir de la gamme, la norme de tout le carcan, imposé à commencer par les familles et les amis de la famille : certains... les clans, l'entreprise, la mode, le moment de la mode, de la politique...
Pour en fumer la volupté.
Il peut y avoir un opportunisme éclairé (comme une tyrannie paraît-il) à ce propos coup de chapeau aux enfants de Don Quichotte magnifique titre, nom de Compagnie, compagnons,
Je vous invite à ne fermer les yeux que pour vous endormir, à bon entendeur bonne année, à réinventer des mots pour que se déroulent, se désintègrent les à priori...
comme dans les proverbes, à plaisir, à démonter quand on s'ennuie dans le train dans les moments merveilles où l'on étire les petits riens du temps... la vie n'est faite que de cela, il ne se passe presque rien... L'amour sans humour... et l'humour sans amour ? L'humour des uns ne fait pas rire les autres...
Et l'humour... je n'ai jamais pensé que l'humour était la solution à tous les échanges verbaux... Regardez comme à la télé les chaînes généralistes regorgent d'humour en cette fin d'année pour faire avaler la pilule
Dans l'humour il y a des degrés, des finesses que l'on omet.
L'humour, la dérision, l'ironie et le talent autodidacte, frôlements de la poésie et de la naïveté (pas celles sacralisées mais celles à tiroirs des grands et sales gosses)
Et l'humour... c'est savoir se couler dans une ambiance ( ah tiens en voilà un mot que je déteste je vous en parlerai plus bas... si j'ai le temps : -chrono phage, j'exècre au façonnage même du mot, une aussi maligne invention que "positifs" voir aussi dans Little Miss Sunshine la leçon de Communication Positive... n'oubliez pas d'y courir même sous la pluie...
Et l'humour... 3 fois hélas ! donc n'est quelquefois que de l'ironie de la haine, de l'envie, de la vengeance larvée quitte à nous foutre dehors les moins doués, les intérimaires, les nouveaux venus, quitte à prendre le pouvoir , l'humour bouffon...
"alors, luttons !" (La Tisbé dans le Tyran de Padoue), avec l'apprentissage de la répartie... la tolérance des incongrus, la mise en confiance lors des premiers essais... "alors, luttons !" et haut les coeurs
L'humour est aussi "la politesse du désespoir"... pensons aux enfants de Don Quichotte...
"Nous sommes tous, tous, tous des réfugiés"
et donc je donne un coup de chapeau à Julien Clerc pour quelques églantines... "L'assassin assassiné", "le patineur" et d'autres roses grosses et odorantes : "ce n'est rien "...
que j'ai cueilli en pointillé depuis mon adolescence et aussi à Etienne Roda Gil.

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