J'ai plein de choses à vous dire, en ce début d'année, on en est sortis des fêtes avec toutes ces émotions ces imprévus et ces absurdités... ces retours à la case départ simulés et véritables.
Un inventaire... :
- ne pas assister à une seule réunion de famille sans préalablement avoir vu le film danois Festen
- passer le premier jour de l'année : un goûter au PROCOPE (métro Odéon), l'un des meilleurs Babas au rhum dans un salon comme au Musée
- le plus mauvais café de Paris au Mandarin Dunois
- Ségolène Royal : qui va voter pour elle, des résignés ou des engagés ?
- une compagnie de théâtre : ex-cie gospel qui ne m'a jamais déçue
"Du chant du bouc au chant du cygne.
L'Empire Occidental s'écroule et masque sa ruine par la prolifération de l'image. L'image communique la supériorité de l'Occident, dernière lumière d'un astre qui s'éteint et dernière velléité de la conservation de l'espèce. L'acteur se demande ce qu'il représente encore aux yeux du public, seul, debout sur une décharge qui a envahi petit à petit le théâtre… à moins que ce ne soit une marée noire. L'acteur attend avec le public que quelque chose se passe (What's happening ?) - le public a pitié de lui et lui, il a pitié de tous : il aime. Mais il aime aussi à refaire le sacrifice qui longtemps fut la seule action au théâtre, "le lieu où l'on voit."
- 24h CHRONO un épisode vu cette semaine de la Saison 5 qui dépasse par son rhytme d'actions attentats toutes les autres...
- Jean Rochefort
- reparler de ce film de Tommy Lee Jones : Trois enterrements avec ce jeune acteur : Barry Pepper, qui a joué aussi dans le dernier film de Monsieur Clint Eatswood : La Mémoire de nos pères, sur cette drôle de guerre contre les "Jap's". Film difficile pas du tout remarqué, alors que... moi, je l'ai vu au travers d'un rideau de larmes qui me réparait guérissait un peu de la culpabilité, des rêves de guerre de mon père, je pense au film de photographies sur le générique, au rôle de l'indien (un amérindien je me demande combien de films ou documentaires américains ont été réalisés par eux sur les Indiens, Little Big Man) et à l'acteur : Adam Beach, aux couleurs sombres de la pellicule sable et gris, au contre champ de la chose regardée, du regard, quand il s'agit d'un cadavre torturé
- L'humour que je préfère pratiqué en Belgique et au Québec : l'auto-dérision
- ma vie de tous les jours dans un bureau d'assurances avec les horaires, les réorganisations successives, la formation orientée aux nouveaux outils, à tous les étages des hiérarchies, la conspiration des audits, pour accentuer la grande vague de l'irresponsabilité, de l'employé au directeur : retour à l'exemplarité à la règlementation... tout est contrôlé pour un résultat désastreux, les gens sont fatigués... épuisés au détriment du "service au client". La lucidité frôle le ridicule et tout le monde s'oblige à simuler. Et donc, je fais le lien avec le dernier épisode de 24h-chrono que j'ai vu cette semaine, où un audit superviseur pète les plombs, met sous son propre contrôle tous les écrans et les transactions, surveille les postes, s'attache au pas des collaborateurs, refuse les propositions intelligentes, alors que la CAT, la cellule anti-terroriste est en crise. Il vire certains des plus compétents... il est sous tension : le Président des Etats-Unis (pas tellement plus compétent que lui) le tient pour responsable. Le travail est tellement vérifié qu'il ne se fait plus.... Jusqu'à ce qu'une personne réagisse, et l'arrête... et ce n'est pas Jack Bauer... l'inébranlable Kieffer Sutherland, mais un noir, second rôle devenu numéro un, par la valse des départs forcés : Curtis Manning joué par l'excellent Roger R. Cross.
Alors là vous vous demandez pourquoi j'ai donné comme titre "quand j'étais petit j'étais un Jedi...(Dionysos)" parce que j'aime Stars Wars que j'ai découvert depuis peu comme Les Aventures de Pinocchio de Luigi Comencini...
Et bien-sûr, j'apprécie aussi ce groupe de rock français quoique je ne le connaisse pas bien, mais je trouve ce titre de chanson étonnant et si j'avais été de cette génération, j'aurais aimé à la folie enfant cette Saga où toutes les légendes mythologies épousent la science-fiction, car cette Saga est une novation, une comète, un opéra, Georges Lucas est une sorte de Richard Wagner.
Et comme nous sommes loin de ne plus avoir besoin de héros (Bertolt Brecht), comme nous faisons du surplace, voir nous allons tout droit vers une dictature : norme hypertrophiée, censures, libertés : peau de chagrin, il faut des poumons d'acier de fiction... Mais soyons vigilants sur la distribution des rêves...
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