lundi 15 septembre 2008

Retour, la suite, à suivre, et si on parlait du temps... Julien Clerc etc


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BRIOUDE




St FLOUR




C'étaient mes dernières vacances de 2008 et tous les contrastes ainsi resurgissent.
Les conflits quelquefois permettent une poche d'air, une bouée...
Ne pas devenir complaisant et je voudrais m'adresser au plus grand nombre. Le blog c'est pas ça... c'est même tout le contraire comme lorsqu'on plisse les yeux pour regarder au loin


Alors "Mirrors" n'a pas plu à Télérama,"une horreur" !
l'expo Picasso s'amorce,
Djaoui me fait moins rire que Bacri : son côté "Mère Courage" sans doute...

J'étais où ? chez mes parents en Dordogne où ils ont construit leur rêve, retraite maison jardin ménage souvenirs, à quoi bon faire autre chose quand la mort se fait certaine, frappe a frappé plus que trois coups et qu'un matin on ne se relèvera pas ou plus. Si ce n'était qu'une façon de dire.

Et nous sommes allés en Auvergne là où le grisé rosé des pierres semble arrêter le temps, les montagnes y sont arrondies et loin devant soi le paysage se mesure comme brodé à même la végétation. On y prie loin des caméras, et l'on mange un menu très gourmand pour pas cher. Car les volcans sont en sommeil, l'eau douce afflue.


-Alors ces vacances ?
J'ai retrouvé une certaine vie tranquille, une émotion parce que tout est propre et rangé. La lumière à la découpe dorée semble retenir encore les verts de l'été, les dernières fleurs orange avant la parution de celles de novembre. Le plaisir de la couverture plutôt que la couette et le grain un peu rèche des draps en coton et lin blancs. Frémissements de ma jeunesse à revoir...

Julien Clerc à la télé avec la belle femme du Président...
Et si tout allait bien et s'il y avait à l'image qu'une façon celle d'attendre la suivante.

"Souvenirs d'en France" au sortir de l'enfance : 15 ans, âge de mon premier concert, Julien Clerc à Sarlat, sous chapiteau et crépitement pluie d'orage sur la toile, son sourire en boucles... douceur grave, attente passéiste.
Ma petite cousine avait cinq six ans, elle s'en souvient encore de m'avoir accompagnée aux portes du Cirque. Depuis elle aime Julien Clerc sans penser à quoi que ce soit ?

Julien Clerc, je peux vous assurer qu'il est trop sage pour moi. En fait ses musiques sont de très belles mélodies m'a dit mon ami (plus musicien que moi et qui d'ordinaire n'a aucun compliment aucune complaisance sur la variété). Je le dis ?! oui, il m'a aidé à vivre, mon adolescence, un peu comme certains romans faciles. Sa beauté juvénile et le choix de certaines paroles ; en fait j'ai aimé plus ses paroliers que lui mais un texte sans interprète, c'est de l'amour sans chair sans gestes, c'est un produit surgelé. La vie est sortie de moi par l'interprétation des mots...
La musique ? pourvu que cela glisse dans ma mémoire. Je me suis toujours agrippée aux mots : "mon cœur volcan", "la fée qui rend les filles belles", "le patineur", "la fille de la véranda", "ce n'est rien", "l'assassin assassiné", "la cavalerie", "le petit vieillard..."Réfugié" "Place Clichy"
J'en ai déjà parlé ici je sais oui de Julien Clerc pour son avant dernier disque. Il mérite ma fidélité.
C'est décevant qu'il travaille avec la plus belle minaudière que le royaume de notre France ait porté ? La preuve qu'elle "minaude", si elle voulait "déranger les pierres", ce n'est ni à Sarkozy ni à Julien Clerc qu'elle s'adresserait... "quoique !" dirait quelqu'un comme ma mére...

Il y a de la médecine douce à cette variation du pouvoir, c'est comme à la fin d'une vie, le sourire qu'on porte sur tout. Comme elle dit ma mère : "il n'y a plus que la politique qui m'intéresse !" mais laquelle ? certes pas l'internationale, la petite, qu'on regarde de sa lucarne avec débats et belles dames et coups de gueule et savoir faire : bien parler, se présenter et représenter et rester honnêtes, la misère : une fatalité. Je crois oui qu'il y en a beaucoup des gens, comme ma mère qui se reconnaissent en Sarkozy. Et je me demande qui abuse de qui où sont les naïfs et à quel marché de dupes on assiste impuissants et comme déjà assortis à une sauce pour faire passer, tout et surtout nous-mêmes.

Que restera t-il de cela, pas grand-chose, et c'est à cela seul que ma mère se raccroche, cela et la musique celle de sa mémoire, de son époque, ses chansons et l'Opéra, vitrine au rayon Grande Musique, la Variété qui l'a aidée à passer de la couleur toutes les couleurs au gris et puis au blanc avant le grand noir de la fin comme au théâtre au cinéma. Sa carrosserie sa cuirasse face à la mort c'est ce pouvoir là sans espoir autre que le sourire d'un passé qui met son petit chapeau gris pour faire une révérence à la reine d'Angleterre.
Maman je serais là pour toujours t'applaudir en silence et en secret mais nous ne sommes pas du même bois. Que serais-je si j'ai le courage de me suivre jusque là... 84 ans

La rentrée théâtrale, j'ai oublié plein de choses, allez je vous donne ici 2 articles l'un de Libé et l'autre du Figaro et les infos sur la rentrée danse-théâtre sur Fluctua.net avec Laetitia Casta qui n'a épousé personne,



Charles Berling et Dominique Pinon dans "Fin de partie" de Beckett... mis en scène par le même Charles Berling



et Denis Podalydès mon préféré.
Le comédien, sociétaire de la Comédie Française, publie "Voix off "au Mercure de France. Il met aussi en scène Fantasio de Musset à la Comédie Française, à partir du 18 septembre 2008.



Je passe ce lundi à l'abri de tout, rentrée de chez mes parents, et pas encore au boulot avec les valises défaites et le chat qui dort sur la couette, avec un roman en cours de lecture :
"à l'abri de rien" d'Olivier Adam acheté en faisant les courses, en grande surface et payé par ma Maman... comme une sucrerie. C'est tout sauf sucré de sensiblerie, j'avais bien compris la 4ème de couverture, j'aime quand les hommes romanciers nous narrent, au féminin, à la 1ère personne

A +
c'est jamais fini, c'est de "l'amour en chantier" comme dirait Julien Clerc...

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