mardi 19 mai 2009

EXTRAITS SCENES INTERMEDES TEXTES DE THEATRE...

Les spectateurs de nos spectacles qui viendront nombreux n'ont pas à lire ces lignes avant...
demandez-vous les recettes avant de déguster un plat ?
- oh! c'est de bon goût !
- Justement on s'en fout ! passionnément de tout sauf du théâtre et des spectateurs
tout et même pas peut-être certainement...
sauf s'ennuyer,
se répéter soit, c'est la machine même de comment savoir faire refaire et défaire du théâtre...

aimer s'alléger partager avec ce public jamais les mêmes... et de rire comme de pleurer et de se surprendre de soi à soi aussi quelquefois... avec trac qui par l'alchimie de la scène devient plaisir à jouer comme des enfants sur un terrain vague avec rien que soi son corps et âme...





Textes de PASSIONS MEURTRES et RILLONS

Le DINDON de Feydeau

Acte I Scène première
LUCIENNE — Ah ! mon Dieu ! Allez-vous en, monsieur !… Allez-vous en !…

PONTAGNAC — Madame !… Madame !… je vous en prie !…

LUCIENNE. — Mais jamais de la vie, monsieur !… Qu’est-ce que c’est que ces manières ! Jean, Jean ! Augustine !… Ah ! mon Dieu, et personne !…

PONTAGNAC — Je vous en supplie, madame, écoutez-moi !

LUCIENNE — C’est une infamie !… Je vous défends, monsieur !… Sortez !…

PONTAGNAC — Ne craignez rien, madame, je ne vous veux aucun mal ! Si mes intentions ne sont pas pures, je vous jure qu’elles ne sont pas hostiles,… bien au contraire.

LUCIENNE — Ah çà ! monsieur, vous êtes fou !

PONTAGNAC — Oui, madame, vous l’avez dit, fou de vous ! Je sais que ma conduite est audacieuse, contraire aux usages, mais je m’en moque !… Je ne sais qu’une chose, c’est que je vous aime et que tous les moyens me sont bons pour arriver jusqu’à vous.

LUCIENNE — Monsieur, je ne puis en écouter davantage !… Sortez !…

PONTAGNAC — Ah ! Tout, madame, tout plutôt que cela ! Je vous aime, je vous dis ! Il m’a suffi de vous voir et ç’a été le coup de foudre ! Depuis huit jours je m’attache à vos pas ! Vous l’avez remarqué.

LUCIENNE — Mais non, monsieur.

PONTAGNAC — Si, madame, vous l’avez remarqué ! Une femme remarque toujours quand on la suit.

LUCIENNE — Ah ! quelle fatuité !

PONTAGNAC — Ce n’est pas de la fatuité, c’est de l’observation.

LUCIENNE — Mais enfin, monsieur, je ne vous connais pas.

PONTAGNAC — Mais moi non plus, madame, et je le regrette tellement que je veux faire cesser cet état de choses… Ah ! Madame…

LUCIENNE — Monsieur !

PONTAGNAC — Ah ! Marguerite !

LUCIENNE — Lucienne, d’abord !

PONTAGNAC — Merci ! Ah ! Lucienne !

LUCIENNE — Hein ! Mais, monsieur, je vous défends !… Qui vous a permis ?…

PONTAGNAC — Ne venez-vous pas de me dire comment je devais vous appeler !

LUCIENNE — Enfin, monsieur, pour qui me prenez-vous ? Je suis une honnête femme !

PONTAGNAC — Ah ! tant mieux ! J’adore les honnêtes femmes !…

LUCIENNE — Prenez garde, monsieur ! Je voulais éviter un esclandre, mais puisque vous ne voulez pas partir, je vais appeler mon mari.

PONTAGNAC — Tiens ! vous avez un mari ?

LUCIENNE — Parfaitement, monsieur !

PONTAGNAC — C’est bien ! Laissons cet imbécile de côté !

LUCIENNE — Imbécile ! mon mari !

PONTAGNAC — Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles.

LUCIENNE — Eh bien ! vous allez voir comment cet imbécile va vous traiter ! Vous ne voulez pas sortir ?…

PONTAGNAC — Moins que jamais !

LUCIENNE — C’est très bien !… Crépin !…

PONTAGNAC — Oh ! vilain nom !…

LUCIENNE — Crépin !…



La Locandiera -- Carlo Goldoni

Le Chevalier -- Ils sont tous toqués de Mirandoline. Ce n'est pas étonnant si moi aussi je commençais à me sentir brûler pour elle. Mais je vais m'en aller, je vais vaincre cette force inconnue... Qui vois-je ? Mirandoline ? Que veut-elle de moi ? Elle a un papier à la main, sans doute apporte-t-elle ma note. Que dois-je faire ? Il faut supporter cet ultime assaut. Allons d'ici deux heures, je pars.

Mirandoline -- Monsieur ...

Le Chevalier-- Qu'y a-t-il Mirandoline ?

Mirandoline -- Excusez-moi

Le Chevalier -- Avancez

Mirandoline -- Vous avez demandé votre note : la voici

Le Chevalier-- Donnez

Mirandoline -- La voici

Le Chevalier-- Mais qu'avez-vous ? Vous pleurez ?

Mirandoline -- Rien, Monsieur, j'ai eu de la fumée dans les yeux.

Le Chevalier -- De la fumée dans les yeux?Bon ...de combien est la note ? Vingt paoli ? Vingt paoli pour quatre jours et traité de façon si généreuse !

Mirandoline -- C'est votre note.

Le Chevalier-- Et les deux plats spéciaux que vous m'avez donnés ce matin, vous ne les avez pas comptés ?

Mirandoline -- Excusez-moi, mais ce que je donne, je ne le porte pas en compte.

Le Chevalier -- Vous m'en avez donc fait cadeau ?

Mirandoline -- Excusez la liberté que j'ai prise, et acceptez-la comme un acte de ...

Le Chevalier -- Mais qu'avez-vous ?

Mirandoline -- Je ne sais pas si c'est la fumée, ou quelque irritation des yeux.

Le Chevalier-- Je ne voudrais pas que vous ayez pris mal en cuisinant pour moi ces deux plats de choix.

Mirandoline -- Si c'était pour cela, je le souffrirais... volontiers.

Le Chevalier-- Ha si je ne pars pas ! Allons, tenez : voici deux doubles. Acceptez-les pour me faire plaisir... et excusez-moi...

(Mirandoline tombe évanouie)

Le Chevalier-- Mirandoline Ho ! Mirandoline. Elle est évanouie. Est-ce que par hasard elle serait amoureuse de moi ? Si vite ? Et pourquoi pas ? Je le suis bien d'elle moi. Chère Mirandoline... Moi, je dis "chère" à une femme ? Mais si elle est évanouie à cause de moi ... Oh que tu es belle... Ah si j'avais quelque chose pour la faire revenir à elle ! Mais je ne fréquente pas les femmes moi ! Je n'ai pas de sels, pas de flacons... Quelqu'un ! Il n'y a donc personne ! Vite...Je vais y aller moi-même ! Pauvre petite ! Dieu te bénisse !

Mirandoline -- Cette fois, il est tombé pour de bon. Nombreuses sont les armes avec lesquelles nous pouvons triompher des hommes. Mais quand ils s'acharnent à résister, le coup assuré que nous avons en réserve, c'est l'évanouissement. Le revoilà.

Le Chevalier -- Me voilà ! Me voilà ! Elle n'a pas retrouvé ses sens ? Ah, c'est sûr qu'elle m'aime ! En lui jetant un peu d'eau au visage, elle devrait revenir à elle. Allons, allons ! Je suis là, ma chère, je ne partirai plus pour le moment.




Phèdre à repasserPierre Dac

THÉRAMÈNE --Tu me parais bien pâle et triste à regarder
Qu'as-tu donc Hippolyte ?

HIPPOLYTE -- Je suis bien emmerdé !

THÉRAMÈNE --C'est un sous-entendu mais je crois le comprendre.
Va, dis-moi ton chagrin, je suis prêt à l'entendre.

HIPPOLYTE -- Le dessein en est pris, je pars, cher Théramène,
Car Phèdre me poursuit de ses amours malsaines.

THÉRAMÈNE --Et Aricie alors ?

HIPPOLYTE -- Ah! Ne m'en parle pas !
Quand j'évoque la nuit ses innocents appas
J'ai des perturbations dedans la tubulure
Car cette Aricie-là je l'ai dans la fressure,
Elle est partout en moi, j'en ai le cerveau las,
J'ai l'Aricie ici et j'ai l'Aricie là!

THÉRAMÈNE --Elle a pris je le vois et tes sens et ta tête...

HIPPOLYTE -- Ah ! je veux oublier le lieu de sa retraite !

THÉRAMÈNE --La retraite de qui ?

HIPPOLYTE -- La retrait' d'Aricie
Qu'elle sorte de moi ! Aricie la sortie!

THÉRAMÈNE --Mais qui vois-je avancer en sa grâce hautaine?
N'est-ce pas de l'amour la plus pure vision ?
C'est l'ardente sirène, la sirène des reines
C'est Phèdre au sein gonflé des plus folles passions !

PHÈDRE -- Oui, c'est moi, me voici. Tiens, c'est toi Théramène?
Que viens-tu faire ici?

THÉRAMÈNE --Je venais, souveraine
Vous redire à nouveau mon récit tant vécu

PHÈDRE -- Ton récit je l'connais, tu peux te l'foutre au cul!
A l'écouter encor' j'en aurais du malaise
Il y a trop longtemps que Théramèn' ta fraise!!!.....



La baie de Naples de Joël Dragutin
(les prénoms des comédiens ont été substitués aux personnages)

Servane -- Les rillons, c’est une spécialité bordelaise ?

Françoise -- Oui, cela vient d’un petit village pas très éloigné de Bordeaux dont je n’arrive plus à me souvenir du nom.

Carine -- Je connais l’endroit, j’y suis passé il y a deux ans, c’est très connu.

Servane -- La banlieue de Bordeaux….

Carine -- Non c’est près de Bordeaux, j’en suis sure.

Michèle -- Les rillons, ça vient de … ! C’est trop bête, trop bête…

France -- Ça commence par quelle lettre ?

Michèle -- Ah, je ne sais plus, bai, bin, bu … bulier…, non be ! ba quelque chose.

Carine -- C’est curieux les noms propres, je me giflerais quelquefois. Ça sort complètement de la tête !

Servane -- Moi aussi ça me rend folle.

Françoise -- Attendez, je l’ai sur le bout de la langue. J’y suis passée vingt-cinq fois.

Michèle -- Bagnères-de-Bigorre.

Toutes -- Non c’est pas ça !

Carine -- Ça aurait pu être ça, c’est dans le coin. Mais ce n’est pas un nom en deux mots.

Michèle -- C’est un mot en trois syllabes, je crois, ba, bo, bi.

France -- Ça fini par…je l’ai, je l’ai là … ah merde ! Excusez-moi. Ça m’a échappé.

Servane -- Je vais servir le café, ça nous aidera peut-être à réfléchir.

France -- Ça me dit quelque chose à moi aussi.

Michèle -- Je suis sûre qu’il y a une grande église romane.

Carine -- Romane ? Angoulême !

Servane -- Non, non, une plus petite ville ! Et puis Angoulême c’est trop loin et ça ne finit pas par bai, bin, bu.

Carine -- Si cela avait été en Italie ou en Normandie, j’aurais pu vous aider, moi le Sud-Ouest !

Françoise -- C’est plus un grand village qu’une ville d’ailleurs.

Carine -- Il y a même un petit restaurant à côté de la poste.

Françoise -- C’est assez fréquent, vous savez, dans le Sud-Ouest.

Michèle -- Le Coq d’Or ! C’est ça !

Servane -- Mais, c’est pas un nom de ville ça !

Michèle -- Non, c’est le nom du restaurant. Ne t’en occupe pas, tu vas nous gêner, ce n’est déjà pas simple.

Carine -- Non ! Le coq… la poularde …le canard… le lapin chasseur, allez savoir !

Françoise -- C’est pénible, pas moyen de le retrouver et il est là, ça me rendrait vite violente.

France -- Moi à chaque fois ça me donne un mal de crâne, je vais y penser toute la nuit !

Carine -- Écoutez, ce n’est pas si grave que cela, laissez passer un jour ou deux, vous nous téléphonerez.

Françoise -- Non, non, c’est trop bête. Il ne me résistera pas longtemps celui-là. Tôt ou tard je finirai par l’avoir, vous verrez.

Michèle -- Ça, c’est tout Françoise, elle a horreur qu’un mot lui résiste d’autant plus qu’il connaît bien l’endroit. Je lui dis toujours, tu devrais faire des jeux ou des concours, tu réussirais !

Françoise -- Oh toi, tais-toi.

France -- Les rillons de… de….de….

Françoise -- Saloperie de bled. C’est pas possible ! Excusez-moi, ça me met hors de moi !

Servane -- Ne vous énervez pas, Françoise, nous allons finir par trouver, à plusieurs on devrait s’en sortir rapidement. Mangez, détendez-vous ….

France -- Ça va revenir tout seul, c’est toujours comme ça, quand on l’attend le moins.

Michèle -- Vous êtes sûre que ça commence par un T ?

Carine -- Il me semble, je ne jurerais plus de rien maintenant.

France -- La mémoire, c’est effrayant comme phénomène ! Un vrai supplice chinois ! Vous avez vu cette émission complètement angoissante sur l’amnésie ?

Toutes -- Oh là là là là là !!!!!

Carine -- Non ! Thébaïde, Tébal, Talie, Tissal, Talmont ?

Servane -- Toulouse ?

Carine -- Vous êtes complètement folle, un grand village Toulouse ?

Françoise -- Je crains fort qu’on ne trouve pas ce soir.

Carine -- Ne soyez pas pessimiste, c’est dans ces moments là qu’il faut faire preuve de volonté !

Michèle -- J’étouffe, arrêtez un peu ! Vous avez un verre d’eau, France, s’il vous plaît ?

France -- Il ne faut pas vous mettre dans des états pareils pour un nom de village, tout de même !

Michèle -- Non, je m’en moque de ce village mais je me connais, je serai malade tant qu’on ne l’aura pas trouvé.

Servane -- Oh ! Et puis on s’en fout de ce patelin …

Carine -- Saint Florent ! Les rillons de Saint Florent !

Toutes -- Saint Florent ! Saint Florent !

Carine -- J’ai cru devenir folle ! Ça nous aurait gâché le restant de la soirée !

Fin des textes....
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Intermèdes et CONDUITES - ORDRES de PHILIPPE PERSON

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ORDRE MOLIERE... IN BED WITH MOLIERE
Prologue

LE MEDECIN MALGRE LUI
Sophie D., Benoît, Eric.

Intermède 1

LE MALADE IMAGINAIRE 1
Véronique, Jean, Anne-Bé, Stéphanie, Eric

L’AVARE
Jean, Jonathan

LES FOURBERIES DE SCAPIN
Jean-Marc, Julien

Intermède 2

LES FEMMES SAVANTES 1
Sophie G., Anne-Bé, Stéphanie, Marie, Benoît.

LES FEMMES SAVANTES 2
Mathilde, Jean, Sophie G., Anne-Bé, Stéphanie, Marie

GEORGES DANDIN
Claudine, Eric, Julien

Intermède 3

LE MARIAGE FORCE
Julien, Jonathan

Intermède 4

DOM JUAN - ELVIRE
Toutes les filles, Jean-Marc, Jonathan

DOM JUAN – MONSIEUR DIMANCHE
Thomas, Jean, Jonathan

Intermède 5

LE MISANTHROPE
Véronique, Marie Laure

LE MALADE IMAGINAIRE 2
Marie, Marie-Laure, Eric

DOM JUAN – CHARLOTTE …
Thomas, Sophie D, Sophie G, Jean-Marc

Intermède 6

LE BOURGEOIS GENTILHOMME
Geneviève, Eric, Jonathan, Stéphanie , Julien



IN BED WITH MOLIERE
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PROLOGUE
Tous en scène, énumérant toutes les pièces de Molière.
Véronique : La jalousie du Barbouillé
Anne – Bé : Le médecin volant
Jonathan : L'Etourdi ou les Contretemps
Thomas : Le dépit amoureux
Claudine : Les précieuses ridicules
Marie – Laure : Sganarelle ou le cocu imaginaire
Jean : Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux
Jean-Marc : L'Ecole des maris
Geneviève : Les Fâcheux
Julien : L'Ecole des femmes
Sophie G : La Critique de "l'Ecole des femmes"
Sophie D : L'Impromptu de Versailles
Stéphanie : Le mariage forcé
Marie : La Princesse d'Elide
Eric : Le Tartuffe ou l'imposteur
Benoît : Dom Juan
Véronique : L'Amour médecin
Anne – Bé : Le Misanthrope
Jonathan : Le Médecin malgré lui
Thomas : La Pastorale comique
Claudine : Le Sicilien ou l'Amour peintre
Marie-Laure : Amphytryon
Jean : George Dandin
Jean-Marc : L'Avare
Geneviève : Monsieur de Pourceaugnac
Julien : Les amants magnifiques
Sophie G : Le bourgeois gentilhomme
Sophie D : Psyché
Stéphanie : Les Fourberies de Scapin
Marie : La Comtesse d'Escarbagnas
Eric : Les Femmes savantes
Benoît : Le Malade imaginaire
Tous : In bed with Molière





LE MEDECIN MALGRE LUI
Sophie D., Benoît, Eric.

Intermède 1
1 : Contrairement à ce que dit la légende, Molière n’est pas mort sur scène

2 : Non, il est mort dans son lit. "In the bed !"

1 : Il est mort dans son lit d’une congestion pulmonaire, le 17 février 1673.

2 : Mais quelques heures avant, il avait pris été pris de convulsion sur scène pendant la quatrième représentation du Malade Imaginaire


LE MALADE IMAGINAIRE 1
Véronique, Jean, Anne-Bé, Stéphanie, Eric

L’AVARE
Jean, Jonathan

LES FOURBERIES DE SCAPIN
Jean-Marc, Julien

Intermède 2
3 : Les « Femmes Savantes » ne sont pas ridicules parce qu'elles veulent s'instruire,
4 : Mais parce qu'elles croient s'instruire et ne font que fréquenter des pédants sans talent.
3 : De son côté, Henriette, qui se vante à plusieurs reprises d'être bête ou sans instruction, connaît depuis longtemps la vraie valeur de Trissotin que ses « savantes » consœurs idolâtrent.
4 : Dans cette pièce, Molière critique principalement les pédants et les poètes. Les Femmes savantes 1672 !

LES FEMMES SAVANTES 1
Sophie G., Anne-Bé, Stéphanie, Marie, Benoît.

LES FEMMES SAVANTES 2
Mathilde, Jean, Sophie G., Anne-Bé, Stéphanie, Marie

GEORGES DANDIN
Claudine, Eric, Julien

Intermède 3
5 : Au théâtre, le vert porte, soi disant, malheur.

6 : Cette superstition est née à l’époque de Molière.

5 : En effet, à cette époque, on utilisait pour la teinture des vêtements un produit très toxique

6 : Oui, très toxique : de l’arsenic ! Ce produit attaquait l’organisme par la sueur des comédiens sur scène.

5 : Et la dose était très élevée pour teindre en vert !

6 : Voilà pourquoi le vert porte malheur sur scène.

5 : On trouve dans les notes de la Comédie Française une description du costume que portait Molière dans le Mariage forcé

6 : « L'habit du Mariage forcé : haut-de-chausses et manteau de couleur olive doublé de vert »


LE MARIAGE FORCE
Julien, Jonathan

Intermède 4
7 : Dom Juan ! Le titre initial de la pièce était : "Dom Juan ou le festin de Pierre"

8 : Comédie en cinq actes et en prose, Dom Juan raconte l'histoire d'un homme dont la passion est la conquête amoureuse.

7 : Le Tartuffe ayant été interdit dès la première représentation. Molière n’avait aucune pièce de sa composition à présenter.

8 : Pressé par son entourage, il rédigea rapidement une nouvelle pièce : Dom Juan !

7 : Bien qu’elle fût vivement applaudie, la pièce ne fut pas représenté plus de quinze fois.

8 : Les détracteurs du Tartuffe continuèrent à persécuter Molière. De sorte que toutes ses grandes œuvres, Dom Juan est la seule qui ne fut pas publiée de son vivant.

DOM JUAN - ELVIRE
Toutes les filles, Jean-Marc, Jonathan

DOM JUAN – MONSIEUR DIMANCHE
Thomas, Jean, Jonathan

Intermède 5
9 : Le Misanthrope ! A l’origine le titre complet était :" Le Misanthrope ou l'atrabilaire amoureux"

10 : Cette célèbre « comédie de mœurs », en vers et en cinq actes, a soulevé de nombreuses interrogations quant au sens qu’il fallait y voir.

9 : Alceste, misanthrope, est-il un personnage grotesque ou un porte-parole du dramaturge désabusé après l’échec du Tartuffe ?
Quoi qu’il en soit, la pièce "épingle" avec plus d’amertume que les autres les mœurs du temps.

10 : Arsinoé, dévote prude et jalouse, car secrètement amoureuse d’Alceste, rend une visite de "courtoisie"

9 : à Célimène, coquette dont Alceste est l’amant forcément malheureux.

LE MISANTHROPE
Véronique, Marie Laure

DOM JUAN – CHARLOTTE …
Thomas, Sophie D, Sophie G, Jean-Marc

LE MALADE IMAGINAIRE 2
Marie, Marie-Laure, Eric

Intermède 6
11 : Pour écrire son Bourgeois Gentilhomme, Molière avait des modèles de choix

12 : En effet, ce thème était d’actualité et M. Jourdain était dupliqué à Paris à des milliers d ‘exemplaires.

11 : On pensa d’abord qu’il s’était inspiré d’un chapelier nommé Gandorin

12 : Puis on crut voir sous les traits de M. Jourdain : le ministre Colbert !

11 : Plus récemment, on a même trouvé trace d’un véritable M. Jourdain, drapier de son état et qui tenait boutique dans un lieu cité dans la pièce par Mme Jourdain.

12 : Bref, les hypothèses ne manquent pas et cela prouve que le type du bourgeois enrichi comme celui de l’hypocrite

11 : ... du misanthrope et de l’avare était largement répandu dans Paris et que Molière n’avait que l’embarras du choix

12 : Pour saisir sur le vif les travers et les vices de ses contemporains.

LE BOURGEOIS GENTILHOMME
Geneviève, Eric, Jonathan, Stéphanie , Julien, Marie

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RIBES – GOLDONI ou GOLDORIBES

ORDRE

PRESENTATION
Tout le monde

LES JUMEAUX VENITIENS 1,2,3
Lissia, Ludovic
Lissia, Stéphane
Stéphane, Ludovic.

INTERMEDE 1
Thierry, Hélène, Julie, Sylvie

MONIQUE
Marie-Pierre, Bernard

INTERMEDE 2
Evelyne, Ludovic, Danièle, Stéphane

PARKING
Françoise, Sylvie, Sophie, Roxane, Sofia

MUSEE
Bernard, Danièle, Jean-Michel, Julie

INTERMEDE 3
Sofia, Caroline, Roxane, Sophie

ARLEQUIN
Françoise, Bernard, Evelyne, Thierry, Marie-Pierre, Sylvie

CASQUE BLEU
Caroline, Ludovic, Thierry, Hélène

INTERMEDE 4
Marie-Pierre, Lissia, Françoise, Jean-Michel

LA LOCANDIERA 1 ET 2
Stéphane, Evelyne, Sophie, Sofia, Thierry
Thierry, Jean-Michel, Sofia, Hélène, Danièle

INTERMEDE 5
Distribution non encore établie

LA LOCANDIERA 3
Stéphane, Julie puis Bernard, Thierry et Jean-Michel

FINAL
Tous

FUMETROP
Bernard et ?
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PRESENTATION

Bernard : Bonjour à tous, je suis ravi de vous accueillir à ce spectacle qui cette année sera entièrement consacrée aux Monthy Phython.
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas les Monthy Pyhton, je vous rappelle que Les Monthy Python sont anglais, que les Monthy Python sont …

Entrée de :
Lissia, Evelyne, Sofia, Jean-Michel, Sophie, Ludovic, Stéphane, Danièle

Lissia : Mesdames et messieurs

Evelyne : Nous sommes ravis de vous accueillir

Sofia : A ce spectacle, qui cette année

Jean-Michel : Sera entièrement consacrée à Goldoni

Sophie : Goldoni, auteur italien du 18 ième siècle

Ludovic : Goldoni est né à Venise, il est mort à Paris, rue Saint Sauveur

Stéphane : Il a écrit de nombreuses pièces comme La Locandiera, Barouf à Chioggia

Danièle : Et aussi La Villégiature, Arlequin, serviteur de deux maîtres. Nous avons choisi de...


Entrée de :
Roxane, Caroline, Sylvie, Ludovic, Hélène, Marie-Pierre, Françoise, Julie, Thierry

Roxane : Mesdames et messieurs

Caroline : Nous sommes ravis de vous accueillir

Sylvie : A ce spectacle, qui cette année,

Ludovic : Sera entièrement consacrée à Jean-Michel Ribes

Hélène : Auteur, metteur en scène, réalisateur

Marie-Pierre : Directeur de théâtre. Jean-Michel Ribes a écrit de nombreuses pièces

Françoise : Théâtre sans animaux, Musée haut Musée bas

Julie : Et bien d’autres que nous n’aurons pas le temps d’énumérer

Thierry : Tant cet auteur est prolixe. Nous avons choisi de

Brouhaha total : Mais qu’est ce qu’on joue ?

Jean-Michel : Pour commencer 3 scènes extraites des Jumeaux vénitiens de Goldoni.

Bernard : Mais moi, j’ai appris les Monthy Python !!!

Jean-Michel : Allez, en place !

Musique


LES JUMEAUX VENITIENS 1,2,3
Lissia, Ludovic
Lissia, Stéphane
Stéphane, Ludovic.


INTERMEDE 1

Thierry : Encore une fois, bienvenus à tous pour ce spectacle entièrement consacré à Jean Michel Ribes.

Hélène : Ca ne peut pas être un spectacle consacré à J-M Ribes

Thierry : Ah bon ?

Julie : Non, puisque nous venons de voir une scène de Goldoni.

Hélène : Bien sûr.
Sylvie : Mesdames et messieurs, bienvenus à ce spectacle entièrement consacré à Goldoribes.

Julie : Goldoribes, c’est très bien ça. La scène suivante est une scène

Bernard (entrant) : Des Monthy Python !

Tous : Mais non !

Bernard sort.

Sylvie : La scène suivante est une scène de Ribes : Monique

Thierry : Ah non, le prénom de Ribes, c’est pas Monique

Sylvie : Mais je n’ai jamais dit ça

Thierry : Si tu viens de dire Ribes Monique

Julie : C’est Jean Michel, son prénom, non ?

Jean-Michel (entrant) : Vous m’avez appelé ?

Tous : Mais non !

Hélène : C’est pourtant simple : Voilà une scène de Jean-Michel Ribes qui s’appelle Monique

Thierry : Qui s’appelle Monique ?

Julie et Sylvie : Je ne comprends plus rien !

Musique


MONIQUE
Marie-Pierre, Bernard

INTERMEDE 2

Evelyne : Maintenant Mesdames et Messieurs, une autre scène …

Bernard (passant sa tête) : Des Monthy Python.
Tous : Mais non !

Evelyne : Maintenant Mesdames et Messieurs, une autre scène de Jean-Michel Ribes.

Ludovic : Ah bon, c’est pas Goldoni ?

Danièle : Non, la scène s’appelle Parking

Ludovic : Parking, c’est pas de Godoni, ça ?

Stéphane : Ca m’étonnerait. Les parkings à l’époque de Goldoni, ça n’existait pas.

Danièle : Bien sûr. Godoni c’est une auteur du …

Stéphane : 18 ième ?

Ludovic : 17 ième ?

Danièle : 16 ième ?

Evelyne : Mais pourquoi vous cherchez ça. Je vous dis que la prochaine scène, c’est Parking de Jean-Michel Ribes, un auteur du 20 ième.

Stéphane : Oui mais c’est intéressant de savoir de quel siècle était Godoni.

Danièle : Et les parkings, ça date de quand, ça aussi c’est intéressant.

Tout le monde sort en continuant la conversation, sauf Evelyne

Evelyne (annonçant au public) : Parking de Jean Michel Ribes

Musique

PARKING
Françoise, Sylvie, Sophie, Roxane, Sofia

MUSEE
Bernard, Danièle, Jean-Michel, Julie


INTERMEDE 3

Sofia : Après ces deux scènes de Jean-Michel Ribes

Caroline : Il y a plus de Goldoni ?

Roxane : Ce n’est même plus Goldoribes ! C’est un spectacle entièrement consacré à Ribes, alors !

Sofia : Mais non, laissez moi finir !

Sophie: C’est un spectacle où se mélangent adroitement Jean-Michel Ribes et Goldoni, ce n’est pas une fois une fois l’autre.

Sofia : Voilà exactement, donc après ces deux scènes de Jean-Michel Ribes

Caroline : C’était quoi son prénom à Goldoni ?

Roxane : C’est vrai, ça !, vous dites toujours Jean-Michel Ribes mais jamais gnagna Goldoni ! Il s’appelait comment Goldoni ?

Sofia : D’accord, mais ce n’est pas le sujet

Sophie: Ah oui, mais elles ont raison, c’est intéressant de savoir comment se prénommait Goldoni.

Sofia : Je ne sais pas

Roxane : C’est nul ! Faire un spectacle sur Goldoni et ne pas connaître son prénom, c’est nul !

Sofia : Bon, est ce que vous allez me présenter la prochaine de Goldoni.

Caroline : Ah non, moi je ne continue pas tant qu’on a pas trouvé.

Sophie: C’est vrai c’est déstabilisant de ne pas savoir ça.

Tous (cherchant le prénom) : Goldoni, Goldoni …

Jean-Michel : Luigi ?

Sofia : Marcello ?

Roxane : Frédérico ?

Caroline : Robert ?

Bernard (entrant) : Goldoni se prénommait Carlo et c’est un auteur du 18 ième.

Sophie: Merci Bernard !

Sofia rit

Roxane : Qu’est ce qu’il y a de drôle ?

Sofia : Merci Bernard, c’était le titre d’une émission télévisée de Jean Michel Ribes, c’est drôle non ?

Silence.

Bernard : Bon maintenant que je vous ai renseigné, on pourrait peut – être passer au point culminant de ce spectacle, c’est à dire Les Monthy Python

Tous : Non !

Sofia : Et maintenant une scène extraite de Arlequin serviteur de deux maîtres une pièce de Carlo Goldoni !

Musique

ARLEQUIN
Françoise, Bernard, Evelyne, Thierry, Marie-Pierre, Sylvie

CASQUE BLEU
Caroline, Ludovic, Thierry, Hélène

INTERMEDE 4

Marie-Pierre : La scène à laquelle vous avez assistée s’appelle Casque Bleu

Jean-Michel : C’est une scène de Jean Michel Goldoni, heu, non de Carlo Ribes. Oh, je ne sais plus, je mélange tout.

Lissia : Calme toi, c’est facile, il y a deux auteurs dans le spectacle : Jean Michel Ribes et Carlo Goldoni
Bernard (passant sa tête) : Et les Monthy Python

Tous : Non !

Françoise : Maintenant, nous vous présentons une scène de Carlo Goldoni extrait de La Locandiera.

Jean-Michel : Vous êtes sûrs, La Locandiera, est bien une pièce de Jean .. de Carlo Goldoni.

Marie Pierre : Certain ! Mais dans cette scène, vous verrez deux actrices remplacées au milieu de la scène par deux autres actrices qui prendront les mêmes rôles.

Lissia : Je ne suis pas sûre que les spectateurs aient bien compris.

Marie Pierre : C’est clair pourtant.

Françoise : Non, pas vraiment. Il faudrait mieux dire : Voilà une scène pendant laquelle la distribution changera brutalement. Deux actrices viendront remplacer deux actrices.

Jean – Michel : Alors, c’est sûr, personne n’y comprend plus rien.

Lissia : On n’était pas obligé de le dire, il suffisait de faire la scène, les gens auraient compris, maintenant il ne vont plus rien comprendre.

Marie – Pierre : Mais si ! C’est important d’expliquer avant.

Jean-Michel : En même temps, c’est vrai que ce n’est pas simple.

Françoise : Reprenons, au milieu de la scène, deux actrices vont laisser leur place à deux autres. Ah ! c’est bien ça ?

Lissia : Pas mal ! Moi je dirais, Evelyne et Sophie laisseront leur place à Danièle et Hélène

Marie – Pierre : Voilà, comme ça, c’est clair.

Jean-Michel : Oui, mais jouera le rôle de qui ?

Lissia : Ah non, commence pas à embrouiller

Jean-Michel : J’embrouille pas

Lissia : Si t’embrouille !

Françoise : Elle a raison : t’embrouille

Marie-Pierre : Mesdames et messieurs La Locandiera de Carlo Goldini !

Musique

LA LOCANDIERA 1 ET 2
Stéphane, Evelyne, Sophie, Sofia, Thierry
Thierry, Jean-Michel, Sofia, Hélène, Danièle


INTERMEDE 5
Bernard : Je profite que nous arrivions vers la fin du spectacle et que mes amis se désaltèrent pour vous parler de la fameuse scène des Monthy Python. Cette scène est très drôle parce qu’elle met en scène.

A : Qu’est ce que tu fais Bernard ?

Bernard : Rien, je …

B : Tu n’avais pas l’intention de parler des Monthy Python.

Bernard : Pas du tout, pas du tout.
IL sort.
A : Maintenant, mesdames et messieurs, une autre scène de La Locandiera

B : Nous sommes plus tard dans la pièce. Julie, remplace Sofia.

A : C’est elle qui va tenter de séduire le chevalier qui sera interprété par Stéphane.

B : C’est limpide. Je ne sais pas pourquoi les autres ont mis tant de temps à expliquer les choses.

A : Moi, non plus c’est d’une facilité !

A et B sortent en continuant de parler …

Musique.


LA LOCANDIERA 3
Stéphane, Julie puis Bernard, Thierry et Jean-Michel


FINAL
Tous en scène

Lissia : Et maintenant, pour finir ce spectacle une scène extraite de

Bernard : Jean-Michel Ribes ?

Lissia : Non !

Tous (criant) : des MONTHY PYTHON

Musique


FUMETROP
Bernard et ?

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