vendredi 30 octobre 2009

Christophe Alevêque au Rond Point /TOUJOURS LE MÊME FANTASME, l'humour se fait noir à l'Étoile du Nord



« l’humour, c’est comme les essuie-glaces, ça n’arrête pas la pluie mais ça permet d’avancer ». Qu’on se le dise...
L'humour vous le savez, permet de tout faire passer, mais c'est comme le travail, c'est devenu plus mordant défensif avec des abus de pouvoir qui rapportent à certains, la moquerie "inquisiteuse" contre toujours les mêmes celui qui arrive tard, de celui qui est maladroit...
mais savoir rétorquer choisir son angle.

L'humour des managers malmenants s'appuie sur un vide culturel. La concurrence individuelle au sein même des équipes... On veut couper la tête des salariés sentinelles... c'est à la radio sur la souffrance au travail. Leur humour je peux vous le dire, ils savent aussi le faire virer à vos dépends.... vous y êtes coincés au travail avec mobilité forcée, c'est de l'humour !
sur webthea
Christophe Alévêque est super rebelle de Christophe Alévêque
L’humour comme boussole
Paris-Théâtre du Rond-point jusqu’au 14 novembre 2009

"Christophe Alévêque, super rebelle, assisté de trois musiciens, fait une entrée pitoyable sur l’immense plateau du théâtre du Rond-point, l’oeil accablé, les épaules basses et le cheveu en bataille. Le poids du monde… Mais, l’adrénaline n’attendait que ça pour faire une poussée, et le voici gesticulant, râlant, sautant partout, peut-être trop (une mise en scène plus précise et soucieuse du détail aurait pu affuté davantage la lame). Le voilà plus zébulon que Zébulon soi-même, surnom attribué au président de la République qui en prend pour son grade (de l’avis de nombreux humoristes, un sujet en or comme on n’en avait pas vu depuis longtemps) , mais il n’est pas le seul. Alévêque s’en donne à cœur joie et tape sur tout ce qui bouge d’un extrême à l’autre de l’échiquier politique tout en choisissant son camp. Mais si le sujet offre des pistes d’exploitation illimitées, il ne s’en tient pas là et déroule à nos pieds, en chansonnier du XXIe siècle, le tapis chamarré des amusants sujets qui font notre quotidien (réchauffement climatique, crise, chômage, les affaires Polanski, Mitterrand, Petit Jean, etc.) qu’il a soigneusement revisités. Sans aucun doute, on sent la référence admirative au Bedos de la belle époque avec qui il partage la même indignation face à la société, même s’il n’en a pas (pas encore) tout à fait l’abattage, le charme, le sens juste du cabotinage nuancé d’un deuxième degré maîtrisé. Comme lui, il se livre à l’exercice difficile et courageux de la revue de presse. Dans un registre très différent, la séquence sur les ados et pré-ados (stagiaires en « casse-couillage ») est absolument hilarante. Connu pour sa participation aux émissions télé de Laurent Ruquier, il démontre qu’il est de nos meilleurs humoristes du moment et un homme engagé qui n’a pas ses idées dans sa poche sur la scène comme à la ville. C’est un amuseur public qui nous aide à nous soulager un peu de tant de vulgarités et de fausse pudibonderie : « je dis des horreurs et vous, lâchez-vous », et il rugit que la guerre et les enfants-soldats c‘est quand même plus indécent que les pires obscénités sexuelles. De la famille de Bedos ou Desproges (et ses mémorables plaidoiries du Tribunal des flagrants délires), il a la colère sincère et survitaminée , l’humour cynique et pourtant bonhomme. S’il a l’art de tailler une collection de costards à leurs justes mesures, Alévêque ne se prend pas au sérieux, il n’est jamais foncièrement méchant ni vulgaire. Il use de l’humour comme d’une boussole dans ce monde de brutes : « l’humour, c’est comme les essuie-glaces, ça n’arrête pas la pluie mais ça permet d’avancer ». Qu’on se le dise.
Christophe Alévêque est super rebelle. un spectacle de Christophe Alévêque mise en scène Philippe Sohier, accordéon et cor Maxime Perrin, guitare Francky Mermillod, batterie et trompette en alternance Julien Bonnard, Stéphane Sangline. Au théâtre du Rond- point jusqu’au 14 novembre à 18h30. Tel : 01 44 95 98 21 . Durée : 1H30
crédit photographique : Brigitte Enguérand"

L'humour se fait noir

du 3 au 28 nov à L'ÉTOILE DU NORD
l'humour alors qui décape comme après Haneke,
-mais ce film n'est pas drôle, il embrasse toute la triste réalité
-mais il repose sur les défis de pensée aventureuse intelligente ce RUBAN BLANC
-ou dans le registre COMIQUE pur : HUMOUR NOIR je mets tous les films de Quentin Tarantino.
-surtout le dernier... INGLORIOUS BASTERDS
Surtout allez voir, vous en avez encore la chance, c'est qui sait la dernière fois..., en tout premier lieu :

"Toujours le même fantasme..." de et avec Frédéric Aspisi et avec Lise Bellynck, je vais y retourner cette semaine car c'est un spectacle qui n'est pas formaté il est forme à modulations selon les lieux où il renaît, la lumière tant de strates de détails... à capter.
Il n'est pas facile d'aller jusque là-bas ! m'a t'on dit ! arrêtons Bobigny, Nanterre, Sartrouville, Le Buisson, jamais vous n'y mettrez les pieds, alors vous ne connaitrez rien du théâtre en train de se faire, de la modernité, de l'abandon des formes passées pour des formes nouvelles, c'est cela au niveau du jeu aussi... ici avec ces 2 artistes comédiens;
Il est urgent d'aller voir à 19h30 à l'Étoile du Nord cette dernière semaine : Toujours le même fantasme de la Compagnie ex-cie gospel.fr jusqu'au 14/11

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