vendredi 16 octobre 2009

Trahisons de Harold Pinter au Lucernaire et encore " Le papillon....de New-York à Pekin."


"Nous avons souvent entendu ce vieux cliché usé : ‘le manque de communication’...
Moi, je crois le contraire. Je crois que nous ne communiquons que trop bien, dans notre silence, dans le non-dit, et que ce qui se passe est une continuelle évasion, un combat désespéré d'arrière-garde pour nous protéger. La communication fait trop peur. Entrer dans la vie de quelqu'un d'autre est trop effrayant. Révéler aux autres notre pauvreté intérieure est une possibilité trop terrifiante."


Harold Pinter, 1962

Comme c'est bien d'embrasser au matin ces mots de Pinter.
Je ne sais rien encore de cette nouvelle mise en scène d'une des pièces les plus célèbres de Pinter.
Harold Pinter comme tant d'autres est incontournable : Pirandello, et cet autre italien que j'aimais tant entre Brecht Olivier Py et Shakespeare dans ma bibliothèque, troisième étage, le théâtre, contemporain mêlé aux reste, réalisateur de cinéma poète interprète politisé...
Ah ! ma tête n'est pas réveillée. Pier Paolo Pasolini.


Écoute avec tout le corps, les jambes quand on est assis...Quel exercice pour comprendre cela ! Respiration. Les élèves sont statufiés, le corps n'est pas présent s'il ne joue pas sur scène ; jouer les mots sans non-dits, cela équivaut à se cacher dans son visage, qu'ils cachent derrière leurs cheveux.

Qu'aller voir au Théâtre à part : Misérables au Lucernaire dès mercredi prochain ?

Philippe Person joue y jouera est en avant première ce soir à la Couarde sur l'Ile de Ré avec Anne Priol et Emmanuel Barrouyer, mais je vous l'ai déjà dit.

**UN PAPILLON QUI BAT DES AILES À NEW YORK PEUT-IL PROVOQUER UN TYPHON À PÉKIN ?

le titre l'auteur le metteur en scène j'aime et je connais par oui dire tout le bien qu'on m'en a dit, j'irais : Bientôt !

Lundi prochain Philippe néanmoins assurera le cours , du moins je pense qu'il le veut ainsi, pour vous, malgré ses rôles de directeur de troupe de théâtre d'acteur malgré et surtout... puisque vous désirez qu'il soit un titan, n'interprète t-il pas entre autres Jean Valjean... dans ce nouveau spectacle.

Attention à cette course anthropophagique qu'est quelquefois l'admiration, l'acceptation des chefs, des maîtres, l'affection et qui quelquefois frustrée se déprend, se défoule sur le dos le poil de votre modeste assistante... j'ai toujours aimé l'expression : attention, plutôt que mise en garde...
L'âpreté des élèves qui quelquefois veulent qu'on leur apporte tout sur un plateau d'autant que cela fait plusieurs années qu'ils suivent ce cours de théâtre, toujours le même comme un peu ces adolescents qui dévorent tout sur leur passage avant tout leurs parents quand ils se retrouvent à table comme quand ils étaient : jeunes sans autonomie et que justement cette table ce manger avec était jardin de délices... Plus maintenant c'est le miroir de leur immobilisme.

Sachez désirer, être sage plutôt qu'avoir plus de rôles, de lignes, de talent étincelant, de partenaire idéal, faire avec vous-mêmes votre ignorance et votre pas à pas vos lacunes vos errances vos atouts toute votre disponibilité vos étincelles votre joie à jouer et avancez, avec plus de textes d'autres textes des lectures des observations constantes "ça occupe !" des soties des fêtes des répétitions et du travail avec des partenaires (autre que soi devant sa glace à l'écoute du murmure seul de l'apprentissage à son oreille. Cassez désapprenez si vous n'y trouvez plus votre compte allez ailleurs on ne vous en voudra pas ou alors si vous continue avec vous notre chemin votre chemin sachez chaque jour remettre à blanc la page le jour.
Trop de contentieux nuit sauf si l'on y trouve son chemin dans les greniers... caves labyrinthes.
Le théâtre la troupe c'est avant tout : Faire avec.

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