jeudi 4 octobre 2012

Théâtre : Dimanche, je vais voir Mister SLOANE et au LUCERNAIRE, la semaine prochaine, de grosses machines insolites arrivent Penchenat, Novarina......



 "à la Comédie des Champs Élysées", nous nous sommes parlés avec Michel vite fait comme d'hab. au téléphone, là où nous avions été voir Jacqueline Maillan dans l'anniversaire. Où elle jouait seule, elle attendait en vain des amis à un repas et ne se rendait pas compte du changement d'heure, après nous étions allés la voir dans sa loge, penauds Michel et moi,
lui il a dit en balbutiant presque, toute son admiration. Elle nous a dédicacé deux 45 tours, elle chantait dans cette pièce, elle riait souriait dans sa loge, nous remerciait très gentiment, comme toutes les grandes dames. Elle est morte dans la même année.


 "Cette "farce noire" de Joe Orton, écrite en 1964, se déroule dans un pauvre pavillon de la banlieue de Londres où Kath, une"Lolita"d'un certain âge, prend comme locataire le joli et inquiétant Mister Sloane. Elle le traîte comme un fils, puis comme un amant, ce qui ne plaît pas du tout à son frère qui cherche aussi à séduire l'étrange minet et à son père, convaincu que Sloane est un meurtrier. Tous les trois à leur manière vont s'occuper de l’énigmatique Mister Sloane qui à la fois victime et bourreau, va devenir le révélateur des pires pulsions de cette famille psychotique...
Cette tragi-comédie sulfureuse nous parle des névroses humaines, avec un humour noir décapant ; en effet Orton exploite les codes de la comédie de boulevard mais avec une sauvagerie déroutante, il tourne en dérision les perversions de l'être au-delà du bon et du mauvais goût, il dénonce l'absurdité du monde avec une écriture quasi-musicale, mêlant trivialité et délire métaphysique ; les rôles qu'il invente ressemblent à des marionnettes grotesques dont les motivations profondes restent un mystère, car la force d'Orton est de sublimer la lubricité de l'humain sans porter aucun jugement. Ce qui nous fait rire et qui nous fait peur, c'est qu'en écrivant ce conte ludique et cruel, Joe Orton n'est pas si loin d'une certaine réalité
Pour représenter ce vertige macabre nous avons choisi de rester dans l'univers fantasmagorique de l'Angleterre des années 60, et de réunir de fortes personnalités capables d'incarner cette langue baroque ; puissions-nous ainsi rendre hommage à un des auteurs les plus dévastateurs du vingtième siècle, mort à 34 ans assassiné par son amant, à qui il avait dédié cette pièce !..."

Michel FAU
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 et au LUCERNAIRE qui a déniché un plan parking.....
La chair de l'homme de Valère Novarina

Du 3 octobre au 18 novembre
Du mardi au samedi à 21h30 et dimanche à 15h
Auteur : Valère Novarina
Mise en scène : Marc-Henri Lamande
Avec : Louise Chirinian, Marc-Henri Lamande, Marc Roques
Durée : 1h10

Ici pas de petite question, tout est question : l’heure, le temps, la mort, Dieu, l’histoire, le sommeil, le rêve, la nourriture, l’amour, le sexe, l’éducation, la maladie, la résurrection, les fables de l’homme… Tout y est évoqué : les thèmes sérieux comme les ridicules! Et en musique…

Valère Novarina investit la galerie du Lucernaire avec "Dans l'atelier de Valère Novarina"
Exposition exceptionnelle du 15 septembre au 18 novembre 201

REGARDEZ MAIS NE TOUCHEZ PAS


Du 3 octobre au 18 novembre
Du mardi au samedi à 21h30
Dimanche à 15h

Auteur : Théophile Gautier
Comédiens : Alexis Perret, Damien Roussineau, Paul Marchadier, Samuel Bonnafil, Jeanne Gogny et Chloé Donn ( en alternance), Flore Gandiol, Sarah Bensoussan et Judith Margolin (en alternance)
Mise en scène : Jean-Claude Penchenat (ex compagnon de route, comédien d'Ariane Mnouchkine et avec Philippe Caubère)
Assistante : Maria Antonia Pingitore

Le cheval de la Reine d’Espagne s’est emballé. Il faut la sauver ! Mais tout homme qui touche à la Reine est puni de mort. Dona Beatrix, sa suivante, a promis sa main au sauveur de la Reine. Deux hommes se présentent comme tel : Don Melchior, imposteur fanfaron, et Don Gaspar, héros romantique. S'ensuivent courses poursuites, combats et duels entre ces deux rivaux. Dans ce pastiche du drame romantique, l'auteur du capitaine Fracasse ajoute la folie au lyrisme du théâtre de son époque. Jean-Claude Penchenat révèle l'humour et la fantaisie étonnamment contemporains de cette comédie de cape et d'épée jamais jouée depuis sa création

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