jeudi 10 février 2022

« Adieu Paris » film d’Edouard Baer /Jean-Denis Bonan cinéaste poète /André Wilms hommage à un de mes acteurs préférés un poète acteur

Adieu Paris 

Il est cruel ce film et nous met dans la position d’être heureux à tout prix, de ne pas être un vieux cabotin à moins d’avoir perdu un peu la tête,  d’avoir gardé la poésie du sourire avant tout. C’est aussi absurde que des brèves de  comptoir  : la closerie des Lilas. Mais si on y regarde de plus près c’est bien plus cruel car en fait les meilleurs moments pour un vieillard,  c’est d’être seul avec une assistante de vie quand elle ressemble à Léa Drucker. La mémoire ne nous appartient pas, j’ai lu ça ou non entendu cela par Jean-Denis Bonan un cinéaste poète https://www.culturopoing.com/cinema/entretiens-cinema/jean-denis-bonan-jaurais-pu-prendre-des-verres-avec-francois-villon/20220207?fbclid=IwAR2WBpAK4WYP6nlUblvxJsvDW0CfqED_yoWj0Lv9knIET7NK8-2xyR6U25w
 J’ai voulu discuter avec une spectatrice, elle m’a dit qu’elle aimait surtout Édouard Baer à la radio ou au théâtre mais que pour elle c’était le meilleur de ses films et qu’il y avait bcp de passages touchants avec bien-sûr Jackie Berroyer et Poolvorde et Isabelle Nanty, c’est moi qui le, la rajoute. 
Et que ce film en disait long sur ce qu’on faisait subir aux vieux à tous les vieux et comment on était obligés de tourner à l’aigre comme Arditi… pour se faire remarquer, adopter cette posture cache-coeur. Et les conversations qui tournent dans ce genre de réunions, de dîners, toujours autour des mêmes sujets égoïstes….c’est un cinéma qui dérange et bravo aux réalisateur, ingénieur du son, car ils parlent souvent ensemble…. Les relations d’amitié sont indescriptibles non ?  Et cette ambivalence de Depardieu y aller et puis non, jusqu’à la paralysie….comment toujours hésiter pour rester dans les préliminaires, éviter les sorties de scènes, les après dernière fois ? 
Sachons dire non ou adieu, qu’il est difficile de partir de quitter même les âpres joies…. Sachons rendre à l’absurde toute sa dimension. Toute la folie qu’on n’ose pas….. Oh même si c’est triste que Paris ne soit plus le Paris
d’avant, notre Paris quand nous y étions jeunes … 
La jeune femme m’a remerciée, elle aussi ! déjà avant hier c’était au théâtre, un jeune homme ! Parlez parlons et prenons nous dans les bras s’il y a urgence et appelons les secours si quelqu’un reste tombé sur le sol…. Car sinon à quoi ça sert d’être arrivé jusque là !?!?!? de vieillir alors que tant sont morts avant nous. C’est aussi le dernier film de Jean-François Stévenin.. 


André Wilms le comédien dont je reconnaîtrais la voix entre roitegvvvh toute ma vie. Quand je le voyais au théâtre j’étais comme happée aimantée. Et au cinéma aussi. 
Il a travaillé avec de véritables artistes poètes comme il disait : Gruber  Kaurismaki 






Jean-Denis Bonan

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