vendredi 18 février 2022

Là aux Bouffes du Nord et Sentinelles à la MC93

LÀ : se reprend aux Bouffes du Nord et…
Il y a un livre boîte à images qui est sorti de cette compagnie Baro d’evel : LES BEAUX GESTES 
Camille Decourtye Blaï Mateu Trias et le corbeau pie Gus au Théâtre des Bouffes du Nord, c’était la première qui s’est bien très bien passée avec standing ovation ! 
Allez-y retournez-y si vous ne l’avez pas encore vu ou si vous l’avez déjà vu comme moi à la MC93 car c’est le genre de spectacle qui vous donne cette vérité  :
le spectacle vivant ne se reproduit jamais à l’identique. En plus,  c’est un autre lieu , ô combien porteur : le théâtre des Bouffes du Nord, anciennement Théâtre Molière…. 
À la fin, Ils saluent tous les trois et Pascal mon compagnon a dit  lui qui ne l’avait jamais vu, avant d’applaudir pour que rien de tout cela ne s’envole : «  comme c’est beau ! »
Un spectacle qui donne envie d’écouter, d’observer, et de bouger,  remuer,  dessiner dans le blanc d’Espagne (vous savez cette peinture qu’on met à l’intérieur des boutiques vides qui perdent leur enseigne, clientèle, utilité pour faillite) qui donne envie d’entrer sur scène et sentir avec soi toute l’équipe qui a réalisé ce spectacle.

Camille et le corbeau-pie Gus 

Camille Decourtye avec le cheval entrelacés 4 ème de couverture 

Le livre boîte  couverture chemin Escapades Antony.

Blaï Mateu Trias et les piles de livres boites pour les beaux gestes 









On attend pour Là aux Bouffes du Nord en avance j’aime à entendre ce qu’il se dit on me parle déjà du corbeau-pie : les programmes seront distribués après, parce que le corbeau aime beaucoup le papier. A un régisseur, ça va la salle avec le corbeau ? Je suis dans un fauteuil Voltaire près de la billetterie……je dois marquer mon territoire car sans dire un mot, personne n’est venu prendre le siège à mes côtés…pendant que Pascal était parti fumer sa clope. Moi qui ai déjà vu le public de la MC93  pour ce spectacle je me dis qu’ici ce n’est pas pareil plus Paris intra muros moins de jeunes ! C’est la 1ere je te dis Gus le corbeau pie, je vous dis merde !
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Sentinelles à la MC93, 
Pourquoi ? Je n’ai pas pris de photo parce qui sait, c’était une représentation à 14h30 et c’est agréable l’après midi la MC93, on y mange puis on y goûte on y voit après les artistes et j’y étais invitée par mon compagnon de vie et de théâtre Pascal, sur le conseil de notre ami Christian abonné. Je connais le travail au théâtre de JF Sivadier depuis l’origine : italienne avec orchestre 
SENTINELLES de Jean-François  Sivadier avec Yves Guedon a la MC93 Quel beau moment de théâtre, quel questionnement, quelle mise en scène, quels acteurs : 2h30 qui sont passées comme un très beau  suspense en plus sur l’amitié, l’art, ces trois jeunes pianistes opposent leurs passions, leurs goûts, leurs histoires et nous prennent à parti, nous font rire souvent. Vous avez encore une semaine pour y
aller

Je vous embrasse c’était un tel moment de partage avec Pascal que le retour en métro de plus d’une heure est passé comme une lettre à la poste. Les chorégraphies sont très belles des interprétations selon les singularités des acteurs dans ces personnages de pianistes….




Critique de Télérama (abonnés)

Relisant Thomas Bernhard, Jean-François Sivadier s’intéresse à la figure du pianiste Glenn Gould et à deux de ses brillants contemporains. Vertigineux.
L’auteur-metteur en scène Jean-François Sivadier accomplit un grand voyage aux racines de l’art. Non pas du sien : au théâtre, il a préféré s’intéresser à la vocation des pianistes. Depuis Italienne, scène et orchestre en 2003, où il était question d’une répétition de La Traviata de Verdi, il a prouvé son extrême sensibilité musicale. Celle-ci s’avère plus profonde encore aujourd’hui avec Sentinelles, d’autant qu’elle se conjugue à merveille avec son approche si vivante de la scène.
Tout commence par la rencontre entre un grand interprète et le directeur d’une école de musique, dans un amphi bondé d’étudiants. Ces deux-là ont autrefois partagé la même passion pianistique et l’on remonte le temps jusqu’à leur jeunesse… Ils étaient alors trois amis fascinés par le même maître — Mathis, déjà un génie en puissance, croisant le fer artistique avec Raphaël, le futur pédagogue, et Swan, qui s’évanouira plus tard dans la nature.
L’art doit-il célébrer la joie, changer le monde ou se suffire à lui-même ?

En s’inspirant du Naufragé, récit publié en 1983 par le dramaturge autrichien Thomas Bernhard autour de son contemporain Glenn Gould (1932-1982) — immense soliste ayant renoncé à la scène à 32 ans pour ne pas « se compromettre » —, Sivadier a creusé le profil des trois personnages en puisant dans les nombreux documentaires laissés par le virtuose qui préférait Bach et les baroques à Mozart, selon lui trop « sucré ». L’issue est moins désespérée que celle décrite par Bernhard, même si les rivalités entre artistes sont ici tout aussi radicales et tourmentées : l’art doit-il célébrer la joie, changer le monde ou se suffire à lui-même ?
“Istiqlal” : un voyage théâtral bluffant sur l’émancipation des femmes au Moyen-Orient
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Portée par trois solides acteurs (dont Vincent Guédon dans la peau de Gould), cette controverse est d’emblée crédible et saisissante. Une grande toile au sol, d’abord foulée par les batailles du trio, figurera, une fois tirée vers le haut, le mur-obstacle du prestigieux concours international où les trois amis s’affrontent. Un moment de suspense vertigineux aiguisé par la danse appelée à la rescousse pour symboliser l’interprétation musicale. Au fil d’extraits de Bach, Chopin, Chostakovitch ou Rachmaninov, la métaphore opère avec force tant les acteurs assument leurs partitions chorégraphiques avec musicalité. Une belle traversée.


À voir 
Sentinelles, mise en scène Jean-François Sivadier. 2h15. Jusqu’au 29 janvier, Théâtre des Bernardines, Marseille (13), tél. : 08 20 13 20 13 ; du 2 au 4 février, Théâtre 71, Malakoff (92), tél. : 01 55 48 91 00 ; du 8 au 27 février, MC93, Bobigny (93). Puis de mars à mai à Caen, Colmar, Besançon, Clermont-Ferrand, Dunkerque, Amiens et Béthune

Voilà les photos d’´excellents comédiens rien n’est perdu « chaman » ou pas de soi,  on peut partager au théâtre avec tout un public comment voir réfléchir sur la beauté l’art l’interventionnisme l’éducation le travail qu’on aime Bach ou Mozart les variations Goldberg, où Donc Giovanni première image de gauche à droite Julien Romeland, Samy Zerrouki, Jean-François Sivadier (auteur et metteur en scène) dans Sentinelles à la MC93 jusqu’au 27 février et après en tournée. Et aux saluts dernière photo : de gauche à droite les excellents Julien Romeland Samy Zerrouki et l’incroyable Vincent Guédon(Glenn Gould)






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