Mémoire Cavalière : TNP Jean Vilar Delphine Seyrig, doucement à la douceur des pages, je me sens en Compagnie de ce grand Monsieur et je respecte comment dire sa discrétion, son anarchie et sa singularité, aux «allures de bourgeois».
« Il y a beaucoup plus de comédiens qu’on ne pense qui ont choisi cet état par timidité, mal-être, difficulté à s’accepter, à se sentir bien dans leur peau. Parfois j’ai le sentiment que si je me suis engagé dans ce métier, c’était pour me cacher. Les comédiens ne sont pas toujours les exhibitionnistes que l’on croit. Beaucoup recherchent la lumière pour mieux se dissimuler. On croit trouver une échappatoire à ce qui pèse ailleurs, dans le quotidien, dans les comptes qu’il y a toujours à rendre, dans la vie concrète, à des chefs de service, à des sous-offs… »
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