samedi 2 juin 2007

Canulars... les Pays Bas comme la Belgique sont des épicentres de l'humour...


Rembrandt, Jupiter et Antiope, 1659, eau-forte 138-205mm


Eugeen van Mieghem : Portraits de femmes
Van Mieghem Eugeen 1875-1930
Peintre de genre, de figures (femmes et enfants du peuple, marginaux) et de paysages. Dessinateur et graveur. Etudie dans l'atelier d'A. Devriendt à l'Académie d'Anvers, où il enseignera lui-même à partir de 1920. Membre de Eenigen et de Kunst van Heden. Expose à divers salons de 1898 à 1930. Représente la vie portuaire à Anvers, sa ville natale.

L'émission télé-réalité néerlandaise controversée n'était qu'un canular.

Je vous recopie l'article tel quel -vite fait- (comme tout le temps, bon sang où est ma tribu celle des lents des petits déjeuners qui n'en finissent pas... )
sur la Télé-réalité des donneurs d'organes néerlandais
à vérifier cela me rappelle le poisson d'avril en décembre de la télé belge
en passant je vous invite à cliquer sur l'institut néerlandais
L'émission néerlandaise controversée sur le don d'organes était un canular
LA HAYE (AFP), 23:35

© AFP
L'émission-canular "Big Donor Show"

L'émission néerlandaise de télé-réalité mettant vendredi soir en jeu un don de rein, qui a fait scandale dans de nombreux pays, était en fait un canular destiné à alerter l'opinion sur le manque de donneurs d'organes, et son héroïque "donneuse en fin de vie" était une actrice.

"Lisa", une femme soi-disant atteinte d'une tumeur au cerveau, est une actrice, a révélé en direct le présentateur Patrick Lodiers au moment où celle-ci s'apprêtait, en larmes, à désigner le malade à qui elle allait donner son rein.

Mais les trois candidats "receveurs" participant au "Grand spectacle du donneur" sont, eux, d'authentiques malades en attente d'un rein, qui ont accepté de jouer le jeu, a précisé l'animateur à l'issue d'une émission mise en scène comme n'importe quelle autre show de télé-réalité, avec reportages sur les candidats, applaudissements et rires.

"Nous n'allons pas donner un rein", a-t-il ajouté. "Nous avons voulu attirer l'attention sur la vie et les problèmes" des personnes en attente d'une greffe.

Les trois candidats font partie du canular, mais "ce qu'ils ont raconté (au cours de l'émission) est la dure réalité" de la vie quotidienne d'un malade en attente de greffe, a-t-il souligné.

Une centaine de journalistes et des équipes de télévision du monde entier avaient fait le déplacement pour assister à la diffusion en direct du "Grand spectacle du donneur" sur l'antenne de la télévision publique destinée aux jeunes BNN, dans un studio d'Aalsmeer en grande banlieue nord d'Amsterdam.

Elle avait suscité des controverses bien au-delà des Pays-Bas, où le ministre de la Santé Ab Klink l'avait qualifiée de "déplacée et non éthique à cause de l'aspect de concours".

A l'issue de l'émission, le ministre néerlandais de la Culture Ronald Plasterk a félicité BNN pour son "coup fantastique" alors qu'il avait été très critique cette semaine. "C'est une façon intelligente" de porter la question sur la place publique, a fait savoir son porte-parole à l'agence de presse ANP.
© AFP
L'équipe du "Big Donor Show" lors d'une conférence de presse, à Aalsmeer

Comme lors d'émissions de télé-réalité, "Lisa", qui jouait le rôle d'une jeune fleuriste de 37 ans, devait procéder par élimination pour choisir celui ou celle qui finalement pourrait recevoir son rein.

L'actrice était en cela conseillée par les téléspectateurs qui pouvaient envoyer des messages par SMS. Les trois candidats se présentaient en répondant à des questions telles que: "Pour quel parti votes-tu ? Fais-tu parfois des choses qui ne sont pas bonnes pour ta santé ? Accepterais-tu le rein d'un tueur en série ?"

Des reportages les suivant au travail et les montrant allongé sur un lit pendant la dialyse presque quotidienne devaient permettre à "Lisa" de mieux connaître les candidats, qui ont raconté avoir subi déjà plusieurs transplantations.

La diffusion de l'émission coïncidait avec le cinquième anniversaire du décès du fondateur de BNN, Bart de Graaff, mort après avoir attendu en vain un donneur pendant sept ans.

"Cela fait un an que nous travaillons à ce "coup", mais nous n'avions pas escompté que cela serait un tel succès", a avoué Laurens Drillich, le directeur de BNN.

Selon l'Association des malades rénaux aux Pays-Bas, 1.088 malades du rein sont actuellement en attente d'une greffe et l'attente est en moyenne de 4 ans.

BNN n'en est pas à son premier scandale télévisuel, après avoir diffusé une série de magazines d'éducation sexuelle sans tabous, et des émissions consacrées au sexe et aux drogues.

L'année dernière, BNN avait encore défrayé la chronique avec une série de reportages et rencontres avec des jeunes patients en phase terminale, intitulés "Il faudra me passer sur le corps".


La RTBF proclame l’indépendance de la Flandre 13 décembre, 2006

Quand le service information de Reyers produit de la fiction ça sonne évidemment très vrai, si vrai que la RTBF vient de rééditer l’exploit (radiophonique alors) qui a fait la renommée d’Orson Wells. Interrompre les programmes par un flash spécial avec aux manettes le présentateur vedette des JT pour annoncer une nouvelle cataclysmique, de celles qui font palpiter les myocardes et basculer les faits acquis: La Flandre proclame son indépendance, la Belgique n’est plus.

Seuls éléments d’habillage qui pouvait éventer le canular : le logo de “Tout cela (ne nous rendra pas le Congo)” à gauche en haut de l’écran. Régulièrement l’on nous rappelle qu’un standard téléphonique est ouvert et qu’un site de circonstance est à disposition (un blog, une première aussi pour la chaîne).

Selon les chiffres communiqués, 2600 appels en réaction et pour l’instant des dizaines de commentaires, un forum de la Libre Belgique ingérable et le site du Soir qui dès lors croule sous les messages. La majorité des intervenants sont indignés, les tenants du phantasme belgicain, les nostalgiques de la Belgique de papa, la cohorte des citoyens redevable du sud s’insurgent contre la méthode (preuve de sa redoutable efficacité) et crient à l’irresponsabilité du service public, l’inévitable perte de crédibilité des messages diffusés par la chaîne publique.

Le monde politique francophone s’indigne, la blogosphère commente, moi je dis bravo, car à quelques mois de discussions institutionnelles les partis francophones cacophonent dèjà et le peuple ronronne toujours, espérons que les vrais questions seront posées aux vrais acteurs de ce coup : les politiques.

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