dimanche 28 juin 2009

Après le cours comment faire du théâtre encore mais autrement ?/Mickaël Jackson mort à 50 ans/ Catherine Cusset / Une librairie : L'Escale...


Comment sortir du cours ?
Des idées, mises en scène, choix de spectacles, de thèmes, d'auteurs pour des créations, des Ateliers ?
Après plusieurs années, voilà c'est fini ! Il faut décrocher, quitter la série, passer à d'autres choses, d'autres amis, d'autres influences...
Comment sans casser, réagir à l'inverse, aller à l'opposé ?
Comment ?
Je ne puis que donner ma façon de faire, celle qui a été la mienne

Avant... vous citer à peu près de mémoire deux citations
"Le cimetière accepte tout ce(ux) qu'on lui donne...." ce serait de Victor Hugo dans les Misérables
"Il ne faut pas avoir peur de la solitude pour se mettre en couple" ce serait de Guitry ( je n'ai pas pu le vérifier mais en passant j'en ai trouvé une autre de citation de lui, l'inimitable Sacha Guitry ... "Il ne faut pas avoir peur du bonheur. C'est seulement un bon moment à passer."
Car voilà comment naissent aussi les idées et comment on les rend singulières on en fait son miel...
Il est nécessaire de glaner et de ratisser large. Puis d'entasser, sans trop d'ordre sans trop de mélange, en extirper, les semences, les saveurs, les odeurs, savoir comme anticiper de ce que cela va donner en vous
comme choc d'émotions.

Et puis voilà c'est parti, avec toutes les pertes de temps, les à peu près, les malentendus, les impromptus, les abus de pouvoir ; orchestrer avec comme toile de fond : l'échéance
les choses vont en passant, à la forme progressive comme disent les anglais : au présent perfect, les choses sont en "working progress" en atelier permanent, à chaque jour son devenir,
laisser pousser les plantes sans en accélérer la croissance
Les retombées, les découragements, soit, sont obligées voir jusqu'à l'abandon.

Tout semblant, apporte comme sa part de vérité à la mémoire du corps et le personnage avec les costumes se construit immerge comme d'un naufrage.


Donc, si vous voulez partir du cours, prenez quelques potes, si vous voulez continuer le théâtre, choisissez-vous une pièce, un genre, tout en sachant un peu, qui sont ces gens, quels sont leurs caractères.
Le groupe doit plutôt être assez important, proche de 10, avec un metteur en scène extérieur qui vient voir de temps en temps et qui aux dernières semaines fait répéter et met en place en lumières avec images et sons.
Le groupe idéal, c'est qu'il n'y ait pas que des meneurs, qu'il n'y ait pas que des suiveurs...
Mais à part cela. Plus le groupe est petit plus les polémiques et la force d'inertie liées au groupe prennent de l'amplitude.
Éviter le fonctionnement du paria voir bouc émissaire, quoiqu'il y ait des provocateurs et des masos qui aiment créer ce désordre là, et qui y trouvent leur intérêt.
LE GROUPE ira...
Et la Tour de Babel est certainement l'univers qui convient le mieux au théâtre.
Le plus large et le plus étroit, les contrastes, les ruptures sont indispensables au rythme d'un spectacle.
Le théâtre c'est comme la musique et comme l'amour, un assemblage des plus improbables qui devient inopinément harmonieux.
Des "solitaires intempestifs" qui se figent ensemble pour une exigence élitaire : celle d'un spectacle en public.

-Et tu nous bassines, sans évoquer la mort de Michaël Jackson, alors que tes hommages rapportent en amplitude de visiteurs donc d'écouteurs et de visiteurs

JE RECHERCHE LES SOLITAIRES

Michaël Jackson n'est pas un inconnu certes, et j'ai des amis d'amis plus jeunes que moi qui se transcendaient en faisant des danses ou des imitations de ses meilleures chorégraphies-chansons.
Mon ami de la nuit aussi, s'est dit au petit matin, qu'il lui fallait acheter le vidéo-clip de "Thriller", et puis j'ai aimé la déclaration, de Barak Obama, "tragique", le sens du tragique, plutôt que celle de Nicolas Sarkozy, sur l'enfant...

Mais je pense à tous les enfants qui ont grandi avec lui, et à ses extraordinaires qualités de danseur chanteur rénovateur visionnaire
une sorte de Tarentino du show et de la musique
Lewis Caroll et/ou Arthur Rimbaud ?
Et si l'on parlait mieux des presqu'inconnus que de ses proches.
Pour éviter de mieux connaître car on ne peut pas tout connaître... je disais que je préférais "Prince" que je ne connaissais pas plus.

"Rien de ce qui est humain ne m'est étranger."
ça c'est de Gide dans les Nourritures Terrestres ou de Michel Foucault...
Il va falloir que je vérifie que je retrouve les mots exacts,
si j'avais le temps, de mieux vider la poubelle de mes esprits
c'est de Terence
Quand j'aurais le temps : les liens, les notes, la bibliographie...
je ne repasserai plus d'examen, quoique !
l'exactitude du journaliste éclectique qui se rend à l'agora pour instruire informer manifester.

Le livre que je vous conseille d'une française qui vit aux États Unis, Catherine Cusset : "Un si brillant avenir", parce qu'il y a 2 femmes 2 générations 2 exils et des amours tout autour du monde : la Roumanie sous Ceaucescu, Israël, la France et les États Unis, on s'y ballade le cœur en bandoulière.

Et à propos de livres je suis allée dans une librairie lumineuse, claire un peu aussi avec les livres d'enfant au fond avec la 2ème sortie près du jardin de la cour intérieure d'immeuble. Comme à la véranda.
C'est une belle librairie : "L'ESCALE LITTÉRAIRE" 120 bld du Montparnasse, en face d'une autre la Librairie Tschann, plus élitiste artistique : poésie...
Cette librairie pluraliste, "L'ESCALE LITTÉRAIRE", un peu encore trop neuve, qui s'étale et qui manque d'entassements, m'a restaurée. Sa couleur est blanc crème, l'hiver ce sera donc encore l'été.
Et donc une des libraires est une jeune femme presqu'amie, elle sait vous écouter, elle connait beaucoup de choses, elle adore lire et avec son élégance naturelle, elle vous conseille, vous raconte vous propose une de vos saveurs de lecteur. Elle est exigeante et tolérante.
Elle aime les livres d'enfant : un chat gros comme un éléphant.
J'emporte avec moi pour les vacances sous ses conseils et sous mon regard qui écoute et tâte et renifle les livres :
"Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Schaeffer et Annie Barrows, "Tristes Revanches" de Yoko Ogawa et "un don" de toni morrison.

Woody Allen va tourner son prochain film à Paris, j'irais bien faire un tour sur les lieux du tournage... c'est idiot ! je n'ai jamais fait cela !

Et nous avons vu un film que je ne vous conseille pas : Jeux de pouvoirs Réalisé par Kevin Macdonald. C'est long et clinique... Un film blanc (!) à blanc sans action ni suspense, tout est bien fait bien joué et cela ne décolle pas...
Avec Russell Crowe, Ben Affleck, Jason Bateman ...
et à la télé un mélo, un film de filles, que j'ai beaucoup apprécié : Nos souvenirs brûlés
Réalisé par Susanne Bier (2008)
Avec Benicio Del Toro, inoubliable, je vous le promets, Halle Berry, David Duchovny

Télérama disait :
(...) un récit dont l'authenticité ne faiblit pas deux heures durant. Ce n'est pas si fréquent.

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