lundi 29 juin 2009

les photos comme jamais d'un spectacle... IN BED WITH MOLIERE














































































Photos remarquées et marquantes...
vives intenses
la couleur
les visages les regards
l'ailleurs traversé par la brillance des yeux
les costumes ce sont eux
ce sont eux pour tout

invitation au partage du voyage
au luxe du plaisir créé par soi de soi à d'autres
avec la maitrise à quelque chose près de tous les imprévus

L'éphémère a ses vestales ses sorcières
la réalité ses malades et ses avaricieux
Dom Juan Alceste, font mal et souffrent à la fois ils ne se taisent
pas grâce à Molière, Célimène et Arsinoé ont tout loisir pour une joute
jusqu'au boutiste

avec ces acteurs là, nom de Dieu, c'était un satané plaisir,
merci au photographe d'avoir impressionné la pellicule,
si avant, si loin, si profondément, si précisément...
que le théâtre vive pour l'infini
l'horizon des anges et des amours loquaces et reconnus mélangés aux djinns et aux démons criards ou taiseux.
Le théâtre est comme l'amour, cruel et inextinguible,
il donne sa chance, la retient, la retire,
tous les plaisirs, toutes les attentes, toutes les pertes de repères
jusqu'au pertes d'âme,
Mais on le quitte ce plateau du dessous des lumières, pour un jour, un soir et on y retourne revient, sans arrêt, aux souvenirs, comme "une Mouette"
un papillon de nuit sous la lampe
-le travail du théâtre peut tourner à l'obsession ?
-comme l'amour, le sexe, la maladie...
le travail du théâtre permet de laisser aux porte-manteau certaines folies.
-comme l'écriture d'un roman, d'une musique ?
-oui non car pour moi, le théâtre change les empreintes du temps à même le corps, par une maitrise du ressenti et du ressentiment, par la joie d'autres émotions d'emprunt
-mais il laisse d'autres rides comme celle de l'inachevé et de la déception
-justement rien n'est figé associé c'est stagnant et mouvant...
c'est aussi là, ne pas avoir peur d'autrui ni de la solitude
par les textes, les œuvres innombrables registres bibles humanités....
on se reconnait et on prend de la distance dans les traces d'autrui,
sur la neige sur la moquette dans le désert
par la chair et les gestes et par ailleurs...


ET SURTOUT MERCI À VOUS !
Julien, Marie, Thomas, Marie-Laure, Claudine, Anne-Bé, Sophie D, Sophie G, Éric, Benoit, Véronique, Jean, Stéphanie, Geneviève, Jonathan, Jean-Marc...
à Mathilde qui a été obligée de céder son rôle à Claudine qui est venue voir le spectacle et qui n'a pas pu jouer... pour des raisons d'indisponibilités professionnelles
et à Stéphane pour la Régie, à Maryse pour les photos, à Thomas pour les résas et à Pascal pour la caisse...

et au Lucernaire pour d'autres cours stages d'été programmations saisons...

-mais j'ai entendu dire que le théâtre du Lucernaire -plaquette des stages d'été- avait des difficultés ?
-tu as bien entendu, ils n'ont aucune subvention et c'est trop exiger de ce lieu que de rentrer dans
leurs frais, tous leurs frais...
-mais avant du temps du Guillochet, ce lieu était subventionné, même "richement" si je peux oser l'expression
-voilà du tout au rien, d'une extrême à l'autre, ça ne peut pas !
-...

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