samedi 15 décembre 2007

Voltaires Folies juste après les Mesguich en Entretien.../La Vie devant soi avec Myriam Boyer/Le rire résistant : GUY BEDOS/Cinéma ?





VOLTAIRE'S FOLIES avec un incontournable des scènes comme de l'écran Jean-Jacques Moreau, et trois autres acteurs tout aussi déglingués, notoires, émouvants, inquiétants, capables de toutes les ruptures, dont Monsieur le Directeur du Théâtre de l'œuvre : Gérard Maro, Olivier Claverie et Charles Ardillon. L'affiche est insignifiante mais elle est comme le spectacle simple aux couleurs des Folies : jaune et rouge, ce sont retrouvailles avec la liberté de pensée, l'indépendance (si mal vue par nos temps froids et surtout bêtes). Ne vous laissez pas détourner de l'intelligence et de l'impertinence de Monsieur Voltaire.

L'indépendance entraine à la curiosité, la connaissance, à l'insolence, à l'altruisme pusique l'on peut se mettre à la place de tout autre que soi.

D'après Voltaire certes mais en plein coeur, ce texte parait par moments d'une modernité à toute épreuve. Y a toujours autant de religions vivaces dans leur intégrisme.
Jean-Jacques Moreau en POULARDE, Gérard Maro en flic, en empereur chinois, en Monsieur le Comte, et aussi Olivier Claverie en abbé , Charles Ardillon en révolutionnaire philosophe, une sorte de St Just avant l'époque. C'est une fête de l'Esprit, une attaque en règle à la Bêtise et l'Intolérance.
c'est au Théâtre de l'Œuvre c'est un spectacle à voir en groupe de toute urgence
c'est aussi un spectacle de Résistance du 13/11/2007 au 31/12/2007.
LES NOUVELLES VOLTAIRE'S FOLIES de Jean-François Prévand

Barrage contre le fanatisme
Un montage de textes de l'auteur de « Candide » sur l'intolérance.
Avec Charles Ardillon,
Olivier Claverie, Gérard Maro, Jean-Jacques Moreau.
Théâtre de l'OEuvre,
tél. : 01.44.53.88.88. Texte
à « L'Avant-Scène Théâtre ».
Voltaire composa des comédies, la plupart oubliées. La plus savoureuse, sa meilleure pièce peut-être, « Voltaire's Folies », il l'écrivit deux cents ans après sa mort. En effet, en 1970, le malicieux Jean-François Prévand alla piocher dans les « Mélanges » de l'auteur, ses pamphlets, ses libelles, ses essais, son théâtre, sa correspondance, et fabriqua cette farce très sérieuse, cette machine de guerre contre l'intolérance, cette nasse théâtrale où les erreurs humaines viennent se prendre au piège dans un grand fracas de gaieté. Tout est de Voltaire, Prévand n'a glissé que quelques phrases de liaison mais, évidemment, ce style de cabaret endiablé est d'aujourd'hui. Le spectacle eut un succès considérable dans les années 1970 et 1980. Il est repris à présent, retouché, renouvelé.
Infernalement drôle
Prélats de tout bord, militaires, potentats, sauvages, étudiants surgissent et s'interpellent ; un chapon et une poularde dialoguent sur les mœurs des hommes avant de passer à la casserole ; un missionnaire tente d'endoctriner l'empereur de Chine... Gérard Maro, aux mimiques infinies, Olivier Claverie, endiablé, Charles Ardillon, géant fougueux, et Jean-Jacques Moreau, perdu dans des songes mystérieux, mènent l'affaire à un train d'enfer. C'est infernalement drôle.

GILLES COSTA


La critique de Pariscope
Quelle excellente idée de reprendre ce spectacle ! Les mots, les coups de gueules de Monsieur de Voltaire trouvent leur place dans ce début de millénaire où tous nos repères volent en éclats. Rien de tel que l'humour le plus fin, la comédie la plus intelligemment faite, pour souligner d'un trait d'esprit ce qui ne va pas dans ce jardin de moins en moins cultivé. « L'histoire du monde n'a donc servi à rien ! » s'exclame Voltaire. Jean-François Prévand a pioché dans les textes de combats de cet homme toujours prêt à affuter sa plume contre l'injustice, la bêtise, l'hypocrisie, la violence… Lorsqu'il s'attaque à la religion, ce n'est pas au fondement, mais à l'usage que certains en font pour assujettir les autres. Il s'insurge contre le début du colonialisme, la suprématie de l'homme blanc contre « le sauvage », pas si sauvage que ça. Le dialogue entre « le chapon et la poularde » est un véritable petit chef-d'œuvre. La réussite de ce spectacle, qui se joua de nombreuses années, est dans sa construction. On est dans l'esprit cabaret, dans le sens le plus juste, la critique par l'amusement. Les tableaux s'enchaînent, entraînant notre esprit dans ce joyeux délire verbal. Charles Ardillon, Olivier Claverie, Gérard Maro et Jean-Jacques Moreau rivalisent, en toute amitié, de malice, de talent et de pertinence de jeu.

Marie-Céline Nivière

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Marie Périssé :
Ceux qui croient encore que philosophie signifie nécessairement ennui feraient bien de courir voir cette pièce. Pour éviter la censure, Voltaire usait des subterfuges pour mieux dénoncer : entre les lignes délivrées par l’auteur se cachent les condamnations les plus éclairées de son siècle. La satire prend la forme de saynètes souvent chimériques, mais toujours drôles, offrant à l’esprit éclairé (les autres n’y voyant que du feu) un pamphlet contre l’intolérance, le fanatisme et, plus généralement la bêtise, causés communément par la religion. Des opinions qui trouvent aujourd’hui encore un troublant échos dans l’actualité. Quatre comédiens de talent interprètent les « Dialogues Philosophiques » de Voltaire. Charles Ardillon, Gérard Maro, Jean-Jacques Moreau et Olivier Claverie livrent ainsi une performance d’acteur délirante, cocasse et détonante. Le brillant quatuor jouent avec ce verbe féroce et épatant, sans aucune fausse note. De la philo comme on l’aime.
Juste avant, nous avons vu L'Entretien de M. Descartes avec M. Pascal Le Jeune.
Un bon bain près d'un bon poêle... Le Discours de la Méthode, les petits cailloux qui nous donnent l'étymologie de la philosophie française. "Je pense donc je suis."
Le théâtre de l'Œuvre nous redonne à penser, à résister par la lecture, la philosophie, c'est à dire aussi le théâtre... Le théâtre des tragédies comme des comédies antiques étaient complices maniaco-dépendants, incarnés, catharsiques de la philosophie.


GUY BEDOS fait des adieux au Rond-Point.... eh voilà je sais qu'il n'a pas besoin de moi ni de mon blog et les adieux... certes il faut mieux y aller quand les personnes sont en vie, mais c'est une "adieuse party" "aieux' folie" ils en font des tonnes des bis des remake, mais imaginons que Bedos soit plus vrai que les autres sortants : Halliday, Salvador(ce dernier a prévenu dans un grand rire qu'il s'agissait de ses producteurs, car après il partait en tournée..., le rire d'HENRI est alors parti en cascade pour laver le studio de toutes les hypocrisies....

Et donc Madame Myriam Boyer à la place de Simone Signoret, dans La Vie devant Soi d'après Émile Ajar via Romain Gary. Il y en a peu qui peuvent prendre sa place dans les grandes largeurs de l'émotion, à Madame Simone. Et bien que je ne l'ai point vu, je suis sûre que c'est très poignant car Madame Myriam Boyer est une des rares du paysage français à ouvrir au plus large au plus tendre au plus humain sans mièvrerie aucune. Et les critiques de certains élèves amateurs vraiment gourmands du théâtre sont très bonnes.

Car je le rappelle, il y a pas besoin d'être érudit pour jouer, mais en tous les cas il faut observer et pour ne pas se laisser museler, ficeler par des problèmes d'égo, il est bon de s'inspirer du jeu des Grands, des ainés.
Car c'est quand même très délicat d'exposer pour les acteurs, ses fragilités de s'avancer nu devant le regard des autres, mais si l'on se concentre un peu si l'on se lance sur le fil, le public vous tient dans les airs, il rit, vous applaudit, vous aime, vous oublie et vous laisse libre et neuf "à chaque fois comme la première fois..."
Les acteurs sur une scène sont comme les enfants ils peuvent jouer à la guerre aux amours comme Papa Maman, à la poupée, à tous ces jeux maintenant de gesticulation devant console électronique, alors vous imaginez bien qu'ils n'ont pas peur du ridicule. Il n'y a pas d'échec, il y a des erreurs à éviter la prochaine fois pour gagner contre soi ? avec le meilleur de soi.

Et au cinoche ? toujours rien vu.

Sur Canal + en DVD :

- LE CONCILE DE PIERRE avec ces deux beautés froides à des générations de distance : Madame Deneuve et Madame Monica Belucci de Guillaume Nicloux, j'ai eu bien peur, et j'ai suivi car j'aime les films sur les enfants et les grands paysages : tel la Mongolie. Mais ce n'est pas un chef d'œuvre.


PIRATES DES CARAÏBES JUSQU'AU BOUT DU MONDE : alors là non, c'est trop long compliqué, et pourtant les effets sont superbes mais l'humour manque. On ne voit pas assez Johnny Deep et des bagarres sur l'eau avec typhon on n'en peut plus....
Par contre il y a des plans comme un bateau qui coure sur le sable, comme ces réunions universelles de pirates tous + extraordinaires les uns que les autres dont Keith Richards avec une guitare sèche... des plans qui sont du pur bonheur; mais comme chacun sait trop de bonheur nuit.

Je vais vous laisser,pour Noël;ce blog a plus d'un an, c'est une sorte d'enfant prodigue qui dévore son auteur et qui lui renvoie que très peu de chaleur lumière éclair joie de jouer sur scène.
Et comme je me révolte, je n'aime pas les Autorités, j'aime l'indépendance la lenteur et aussi le silence.
Je vous souhaite du silence, du bon silence avec patience, comme lorsqu'on photographie les animaux dans leurs paysages, comme lorsqu'on est pris dans le feu d'un spectacle, dans le calme d'une observation d'un tableau, dans les voiles de mariée ou langes ou linceul des lectures, je vous souhaite des joies flamboyantes à partager à jouer à écouter avec les enfants comme avec nos chers conteurs d'histoires, D'Histoire, nos vieux... et des joies de bonne solitude des paliers de dépressurisation.... en musique.
Peut-être à l'année prochaine... blog "dévorateur". À quoi me sers-tu médium ridicule exposant de mes viscères introspectifs, si tu ne me promets pas les planches, si je ne peux inviter les gens d'ici ou d'ailleurs ou de passage à me revoir jouer....
Trop d'éphémère nuit à la durée.... Hahaha !!!
- Nathalie tu ennuies tout le monde, avec ton blog...

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